Pour nos vacances cette année, le thème choisi à l’unanimité
par la famille était le camping! Évidemment, qui dit camping, dit de faire
attention à la température! Comme tout le Québec, ou presque, a pu le
constater, nous avons eu un mois de juillet du tonnerre! Du soleil, de la
chaleur, du soleil encore et beaucoup de chaleur. Le bonheur! On en a tellement
eu que j’ai vu des trucs sur les médias sociaux aussi bizarre que :
« J’en peux plus de la chaleur! ». J’ai bien hâte de vérifier les
« posts » de ces derniers en janvier prochain lorsque la paix sociale
sera rétablie dans les écoles du Québec et dans les vestiaires des équipes de
la LNH! OK, je m’écarte de mon sujet de base et je risque de déraper si je
m’emporte, alors plutôt continuer sur celle des vacances. Toujours est-il que
je me disais souvent dedans mon Ford intérieur, j’espère qu’il en restera pour
nos vacances.
La température donc. Avant de partir pour Québec pour 4-5
jours, on avait vérifié et revérifié sur météomédiocre.com ce qui s’annonçait.
Quinze jours avant, on se disait que ça avait le temps de changer en masse. Une
semaine avant aussi on se disait la même chose. Deux jours avant aussi, mais
c’était moins drôle. Il faut d’abord comprendre que quand on vérifie la météo
pour une journée donnée, on doit prendre en considération quelques facteurs
dont on oublie souvent les détails. Par exemple, pour une journée X, ils vont
nous mettre un bel « émoticon » de soleil. À première vue, on serait
porté à croire qu’il n’y a aucun problème à emporter ses lunettes de soleil.
Mais non! Pour se protéger, ils vont aussi ajouter qu’il peut y avoir tant de
pourcent de probabilités – vous ai-je déjà dit combien j’ai haïs ce cours-là
dans le temps – de précipitations. En plus, ils vont même ajouter le nombre de
millimètres de pluie qu’il pourrait tomber dans la mesure du précédent
pourcentage déjà émis. Ce ne sont pas des politiciens mais ils doivent se
protéger. On ne sait jamais les poursuites où ça peut mener de nos jours. Il y
a même un parti politique qui tente d’en intenter une à des réseaux de télé qui
ne veulent pas les avoir à leur antenne durant un certain débat! Bon, j’avais
dit que je ne lancerais pas dans ce genre de débat, alors…
Pour en revenir à notre fameuse météo donc, on se tenait au
courant puisque la pluie ne nous dérange pas tellement mais revenir d’une
visite quelconque et n’avoir que l’espace de la tente pour se sécher et vivre
en même temps, ça peut être quelque peu exigüe comme espace.
La veille de notre départ pour la capitale, nous nous sommes
donc décidés à partir quand même! À la grâce de Dieu…
Notre premier stop n’était nul autre que l’Aquarium de
Québec qui s’était soi-disant beaucoup amélioré selon la publicité. Nous y
étions allé il y a une couple d’années et avions été déçus de notre expérience.
Me semble qu’il n’y avait pas grand-chose à y voir cette journée-là. Il y avait
peut-être eu une sortie de groupe de mammifères qui avait comme créé un manque.
Enfin, tout le monde a droit à une deuxième chance comme qu’on dit. Et vogue la
galère vers l’Aquarium! Déjà des réticences et certains remords m’ont pogné
droit au cœur quand j’ai vu le tableau des prix d’entrée. TA… Non, je ne l’ai
pas dit tout haut. Ça aussi c’est resté dedans mon Ford intérieur, mais ç’avait
d’affaire à être « hot »! On passe donc les tourniquets et on nous
avise que le spectacle des phoques commencera dans dix minutes. Nous voilà donc
partis vers les phoques. F…, pour continuer dans la même veine, c’était déjà
plein à craquer. Rien à faire de ce côté pour le moment, nous sommes donc
retournés faire le circuit régulier. Les morses bougeait un peu mais pas trop.
Je peux vraiment comprendre leur démarche puisque même moi, comparé à n’importe
lequel de ces spécimens, j’ai l’air petit! Alors, bouger au gros soleil, ce ne
doit pas être très tentant! Qu’à cela ne tienne, un de ces zigottos nous a
quand même fait rire un peu lors de sa collation du matin. Les ours polaires,
quant à eux, usaient les mêmes traces qu’ils doivent user à tous les jours.
Quand on les a regardé cinq minutes, on peut aisément extrapoler sur la
journée, voire même l’année entière! C’est un peu triste. Le pavillon intérieur
fut tout de même intéressant par ses explications et surtout ses anémones qui
semblent maintenant s’y reproduire avec un peu plus de facilité. Le tunnel
vitré du fond de la bâtisse est aussi assez drôle. Que dire de plus? Marilou a
quand même apprécié et lu certaines affiches pour se documenter un peu. Pour un
papa qui voit le retour à l’école qui approche, c’est bon de savoir que sa
fille sait encore lire… un peu!
Après cette visite, il était temps d’aller installer le
campement pour les nuits à venir. Nous avons donc suivi la routine habituelle
pour installer le nécessaire et un peu plus.
Pour l’installation de notre campement, en plus de notre
tente pour se protéger des pluies possibles, nous avons aussi une bâche.
Attention, ce mot est à prononcer comme hache et non comme lâche malgré
l’accent. La bâche est donc la toile de pléstique tissés qui disent desur
l’étiquette et qui permet aux individus campés dedans une tente de se réveiller
au sec au ptit matin après une pluie diluvienne qui peut durer des heures et
des heures. On la voit souvent en bleu, vert ou même grise mais je pense que la
variété de couleurs ne dépend que du plancher où vous vous la procurez. Le
souper fut des plus agréables et la nuit sans problème apparent. Peut-être y en
a-t-il eus, mais nous n’avons rien vu!
Le lendemain matin, après un frugal petit déjeuner, nous
sommes partis vers le Vieux-Québec pour jouer aux touristes. J’ai essayé de
pogner du traffic, mais je n’ai point réussi. Arrêt au Carré d’Youville pour le
stationnement, marche sur la rue St-Jean en passant par la porte du même nom,
arrêt au magasin Crocs parce que la petite n’est plus si petite que cela et que
les siens ne sont plus les siens. Une belle paire de roses qui deviennent mauve
à la chaleur a comblé ses désirs crociens du moment. Au bout de la rue St-Jean,
on tourne à droite après l’église que nous n’avons pu visiter puisqu’une messe
y était dite lors de notre passage. Une messe en plein jour de semaine, ça
prend bien des touristes pour que ça arrive. La rue du Trésor nous attendait
donc pour la suite de notre randonnée. Après cela, à la vue du Château, nous
nous sommes dirigés vers l’escalier qui descend vers la Place Royale pour un
dépaysement total. On a même bouffé dans un resto de la place dont je ne me
souviens plus du nom mais qui était quand même excellent. Après avoir déambulé
sur les rues dallées de la place, nous sommes remontés par le funiculaire.
Marilou était bien contente de son tour de manège de bas en haut. Quelques
photos prises sur la terrasse dont je ne me souviens jamais du nom et nous
étions repartis pour un tour dans le Château Frontenac. On voulait voir le
Hall! En sortant, un cheval a fait coucou à Marilou, en tout cas, dans sa tête!
Il faisait chaud, nos bouteilles d’eau
vides, nous avons donc repris le chemin du campement avec un arrêt dans une
épicerie de Charlesbourg pour le ravitaillement d’usage. Après une bonne
bouteille et un bon repas, une bonne douche et le dodo nous attendait parce
qu’en camping, le lever du jour vient souvent plus vite qu’on ne l’espérerait. C’est
là que la bâche, qui se prononce comme une hache non comme un lâche, s’est
avérée des plus utiles. Un méchant déluge s’est abattu sur nos têtes, qui
heureusement, étaient recouvertes d’une tente et sa bâche. Le système imaginée
par les ingénieux que nous sommes a fait qu’au petit matin, tout était demeuré
au plus sec dans la tente.
Le temps semblait incertain, non pas sur météomédiocre.ca
mais bien en regardant le ciel. Sainte-Anne-de-Beaupré nous attendait et nous
ne l’avons donc pas déçue. À mesure que nous avancions vers notre destination,
le ciel s’éclaircissait et à notre arrivée, nous avons fait une pause crème
solaire comme la veille dans le Vieux-Québec. Je n’avais jamais vraiment visité
Québec et ses environs du temps que j’y habitais et j’étais content de jouer
aux touristes ainsi. C’est fascinant de voir les richesses cachées dans ses
temples humains. Quand on s’attarde aux détails de ces beautés architecturales,
on en finit plus de les regarder. Une chance que Chantal a pris des portraits
parce que mon kodak m’a comme lâché en plein milieu du périple.
Pour terminer le séjour dans l’est, un virage à gauche sur l’Ile
d’Orléans était de mise! Nous en avons donc fait le tour avec un arrêt ou deux
en chemin. Pour faire bonne mesure, le lendemain nous avons visité le village
de Wendake ou village-Hurons comme usage de traduction. Très intéressant comme
visite et Marilou qui est de plus en plus intéressée. Deux dans un, comme qu’on
dit! Après l’histoire, ce fut au tour de la récréation avec une visite aux
Galeries de la Capitale et ses manèges les plus amusants les uns que les
autres. Je suis même monté dans le Capitale Express avec Marilou pour un ptit
tour. Je ne le referai plus jamais, c’est promis!
La vie au Camping s’est très bien passée. Un soir, un
automobiliste s’est même arrêté devant notre campement pour me dire que ma
licence d’auto s’était très bien conservée. Il savoir que je m’étais procuré
dans un marché aux puces une de ces vieilles plaques d’immatriculation du
Québec. La mienne, parce que dûment payée en beau billet du dominion comme qui
disait dans le temps, en est une de 1963. Elle n’a rien d’autres de particulier
si ce n’est son fond blanc « vieux » et la couleur de ses écritures
en vert forêt ou vert foncé. Pour le détail des couleurs, vaut mieux discuter
avec Chantal qui aurait probablement un meilleur nom de couleur pour vous
décrire cette chose qu’est la nouvelle « license » que j’ai
habilement velcrée – je ne sais pas si c’est maintenant socialement accepté
comme verbe quand il s’agit de fixer un objet sur un autre en utilisant le
fameux velcro. Peut-être ce serait mieux si j’utilisais le terme
« velcroé » peut-être pas non plus! Vous aurez donc deviné que
l’année ne représente pas celle du véhicule mais bien celle du bonhomme!
Une bien belle semaine à Québec! La suite des événements de
nos vacances bientôt parce que je suis présentement de retour à Montréal en
provenance du Centre-du-Québec pour un dodo et demain, on repart pour Gatineau
et sa bande!
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