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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

jeudi 3 mai 2012

Quand on cherche...

Il devait être environ 07h00 et je venais à peine de me sustenter auprès des « Deux Arches rouges » locales. Je terminais mon ptit déj, comme on dit, quand je pénétrai dans le métro. Comme il me restait quelques résidus ou détritus – comme le dirait si bien monsieur Craquepoutte, célèbre et sympatique personnage d’une série télé pour enfants qui joue à la télé qui était une radio avant –  à libérer de mes mains, je me suis mis à la recherche d’un contenant pouvant recueillir ladite marchandise…

Je venais de passer le portillon donnant accès à la « ride ». Pas de poubelles en vue. Je décide donc de me diriger vers les bas-fonds en empruntant l’escalator de service. De mes yeux de lynx qui n’en ont même pas la couleur, je tente de repérer l’objectif, en vain. Je m’engage dans le second palier dans un second escalier mobile. Je sens un léger serrement au niveau des poumons, ce doit être la non-altitude, les profondeurs, qui sait? Sur la rampe menant à la direction ouest de la fameuse ligne verte qui n’a de vert que le nom, pas plus de conteneur intéressant pour assouvir mon but. Ben cou donc! que je me dis dedans mon Ford intérieur. Peut-être sur le quai, surtout que mon but à atteindre sur ce quai est de me diriger vers le lieu où la toute dernière rame s’immobilisera, je vais surement en croiser une ou deux. Même pas!

Le métro se pointe et j’ai toujours mon moton de détritus de McDo dans la main. Pas le choix, je l’insère subrepticement dans la poche de mon coupe-vent qui est rouge mais pas en support au présent conflit de la même couleur mais plutôt parce que je le porte depuis une couple d’années et qu’il remplit le critère le plus important dans mon cas, c’est-à-dire qu’il me fait comme un gant!  Après une couple de station de réflexion parce qu’à cet heure, ça prend des fois plus qu’une station avant de réagir, je me dis que je vais vérifier si j’en vois passer. Non, ne croyez surtout pas qu’une poubelle puisse se mettre à « passer » tout à coup. Ce n’est qu’une image inversée puisque c’est moi se déplaçait à bord d’un magnifique véhicule vert, non, plutôt bleu pâle de sa couleur, mais vert si on fait allusion à sa motricité puisque depuis plus de 40 ans que ça roule ces machins-là… à l’électricité.

Où en étais-je moi donc? Tu sais quand tu tentes de noircir une feuille en surveillant d’un œil le match St-Louis vs Los Angeles qui commençait à 22h parce que ton équipe… ben, n’est plus là depuis bien trop longtemps mais qui refait légèrement surface grâce à une nouvelle tête que personne n’avait vu venir de par son jeu sur la glace pendant 20 ans… ailleurs!

Ça fait que, me semble qu’à la station Place des Arts, je n’en ai point vu non plus. À McGill, j’ai dû sortir parce que rendu à destination. En arrivant en haut du palier, j’ai souri parce que j’avais un choix de trois poubelles qui s’offraient à moi. Une pour le papier qui débordait de journaux gratissses presque même pas lus. Une autre m’offrait de recueillir tout mon plastique dont je ne voulais plus. Je n’en avais pas! La dernière dont je ne suis pas encore certain de la signification du pictogramme voulait gober mon verre. Je n’en avais pas plus. Moi et mon ptit bonheur sommes donc repartis pour un autre bout.

C’est en ressortant dans le monde réel, à la pluie, que j’ai réussi à me débarrasser de mon ptit paquet. Le métro est donc plus vert que je ne le croyais et moi, je suis meilleur aussi que je ne le pensais. Les temps changent, faut croire.

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