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lundi 21 mai 2012

Une virée dedans la pomme (1)

Un voyage à New York, c’est toute une planification. Dans les prochains blogues, je détaillerai comment ça s’est passé pour nous  Nous avions fait un séjour là-bas il y a une couple d’années et cette fois-ci, nous voulons faire un peu différent.

La route du jeudi!
Pour débuter notre périple dans la Grosse Pomme – lire le Big Apple ou New York – Il y avait au programme un arrêt aux Woodbury Common Outlets. Selon le CAA, c’est la place!. Ces « Outlets » sont situés sur le chemin de New York, sur la route 87 à Central Valley.La première chose qui m’ait frappée, et de plein fouet, je dirais, c’est le nombre, disons assez énorme, de « magasineurs » provenant des pays du « Soleil-Levant » Je croyais que toute la famille, et même plus, de mon collègue Kim, qui n’a probablement jamais mis les pieds plus à l’Est que Québec, peut-être Charlevoix vu le Casino existant. Il y en avait partout et partout on entendait de l’anglais qui n’était pas vraiment de l’anglais mais autre chose qu’on ne doit pas lire dans le même sens que les langues de Molière ou Shakespeare. Pire que cela, à un moment donné, nous avons entendu quelque chose dans les haut-parleurs qui sonnaient aussi asiatique que ce que l’on entendait dans les conversations auparavant. Peut-être a-t-on manqué un spécial particulier dans une boutique particulière qu’on n’aurait même pas visité de toute façon! On ne le saura jamais. Bon, nous avons quand même consommé quelques trucs dont je ne ferai pas la nomenclature pour différentes raisons. La madame et le monsieur étaient bien contents!

Ce n’est pas tout cela. Fallait par la suite continuer notre « ride » jusqu’à notre hôtel qu’on avait sélectionné dans Staten Island. Oui, vous avez bien lu, Staten Island! L’Ile où un paquet de résidents vivent dans les séries newyorkaises ou films du même acabit. L’ile de laquelle un paquet de monde arrive via un ferry à tous les jours sur l’ile de Manhattan pour le boulot. Tout s’est bien passé pour s’y rendre mis à part une légère congestion sur la 17 entre la 87 et la 95. Ça fera maintenant pour la numérologie! Le Holiday Inn Express de West Staten Island fut finalement parfait.

Vendredi en ville

Notre premier défi de la journée s’est présenté à nous très tôt dans la journée puisque nous devions nous rendre à Central Park comme première destination. Pour y arriver, il y avait le stationnement du ferry à trouver, le ferry à prendre, la bonne ligne de métro à trouver et la prière à faire pour se retrouver au bon endroit.

Il y avait bien une navette offerte par l’hôtel pour se rendre au ferry mais les heures ne nous convenaient pas, nous avons donc pris le véhicule moteur que Marilou a baptisé Pitchounette mais dont je ne suis pas encore tout à fait en accord avec l’idée. Comme ce n’est pas l’idée de ces écrits pour le moment, j’y reviendrai. J’ai donc ressorti Charlotte alias le GPS et lui ai rentré l’adresse à atteindre dans le moulin. Elle m’a dit : environ 23 minutes. Nous sommes partis à la recherche du bonheur… Newyorkais. On a finalement trouvé le stationnement après 35 minutes, mais rien à redire à ce sujet. Après tout, on doit encore utiliser Charlotte prochainement et je ne voudrais surtout pas la heurter. Dans le stationnement, il y avait une gracieuse navette offerte pour se rendre au ferry. Facile! Une petite marche et nous étions confortablement assis du bon côté du ferry, prêts à prendre quelques portraits de la « Liberty Statue ». Le départ s’est pratiquement fait instantanément. On a pris nos portraits de la Dame. Quelques-uns, en fait.

En sortant de l’enceinte du Ferry, il fallait trouver la bonne bouche de métro pour se rendre à Central Park.
Contrairement au village dans lequel je vis, il y a pas mal plus que 5 lignes de métro. Pire que cela, ils ne fonctionnent pas nécessairement par couleur dans le sens ou le rouge peut être utilisé par plus qu’une ligne. Les stations ne sont pas indiquée comme par chez nous non plus. Le fameux signe de la flèche vers le bas que nous côtoyons chez nous et si familier est remplacé à NY par… rien. Une station de métro chez nous est une bâtisse la plupart du temps. Pas à NY! Là-bas, la plupart du temps, ça ressemble à une entrée de sous-sol dans n’importe quelle bâtisse commerciale ou pas. De plus, par exemple la station « 23rd street », ce serait simple s’il n’y en avait qu’une mais ce n’est pas le cas. Une entrée de sous-sol peut nous amener n’importe où à NY parce que si c’est écrit en plus, juste en dessous « N R Q » en jaune c’est parce que ce sont les lignes N, R et Q qui passent dans ce sous-sol et qui peuvent nous amener dans six directions si on considère que chaque ligne n’est pas un sens unique. Et aucune d’entre elles ne se rend vraiment à Longueuil! Pire que cela, quand on cherche sur la 23e la ligne 1 rouge, on doit chercher le bachelor où c’est écrit « 23 rd ST, avec 1 2 3 écrit en rouge en dessous. Et attention rendus en dessous, prenez pas la 2 ou la 3 parce que ça n’ira pas nécessairement vers votre destination qui est la 1. Me suivez-vous? Après quelques voyages, on s’habitue je dirais! Une autre chose que j’ai appris à NY c’est de ne pas demander son chemin à un policier. Après quelques tentatives auprès de quelques « blue cop » qui trainaient sur notre chemin m’a appris que je perdais mon temps à demander à ces individus.

Mine de rien, nous nous sommes rendus à la « 81th ST avec un N Q R en jaune en dessous ». Il faisait très beau et soudainement, nous nous sommes retrouvés en pleine forêt dans le milieu de New York. Tout à fait enchanteur comme environnement! Nous avons même eu la chance de voir un château en traversant le parc. Quelques groupes d’élèves – parlant le français et provenant probablement tout près de chez nous – ont aussi croisé notre chemin mais je n’ai pas vu le fils de Brigitte qui s’informait à savoir si on l’avait rencontré. Vous savez, une mère un peu préoccupée par le sort de son fils… à l’étranger.


Nous avons repris le métro de l’autre côté du parc pour redescendre un peu pour déguster un lunch des plus exquis à « Eataly ». Cette place est conçu comme un marché  mais en plein cœur de NY – on me dit à l’oreille que c’est un montréalais qui a fait cela – dans lequel on peut retrouver divers marchands de boustifailles, genre pas trop bonnes pour la santé mais si intéressantes pour le palais d’épicuriens tels que moi, genre! De plus, à certaines places, on peut manger le tout « live ». Dans le milieu de la place, il y avait des genres de comptoirs où on pouvait s’installer debout aussitôt qu’un trou se créait dans la foule de consommateurs. La guerre, man, c’est pas une raison pour se faire mal qui disait dans « La guerre des tuques ». On ne s’est pas fait mal du tout, même que l’assiette de fromages et de charcuterie qui a accompagné nos verres de vin fut tout simplement excellente. Hum, on aime ça du bon manger!!!


Après s’être sustenté comme des rois – est-ce que ça paraît que les « LA Kings » sont mon équipe de remplacement pour les séries – nous nous sommes dirigés vers la prochaine destination que Chantal avait savamment déniché soit Chelsea Market. Ce marché, constitué de différentes boutiques fut originalement installé dans les restants d’une usine qui fabriquait des « Oreos » L’environnement de cette ancienne usine donne beaucoup de charme à l’endroit. De plus, ce qu’on peut y trouver est aussi très original. Disons un éventail de la boutique « Archéologie » oui en français, en passant par de sympathiques « pop cakes » jusqu’à la boutique « Artists and Flea ». Pas besoin de vous dire que Chantal s’est éclaté telle une enfant dans une boutique de jouets!  En sortant de là, nous étions à deux pas ou presque du « High Line ». Une ancienne ligne de train surélevée transformée en esplanade qui nous a permis de faire une balade dans un genre que je n’avais jamais vu auparavant. OK, je sais que je suis jeune encore mais quand même! Très original et aussi très familial. Dommage que Marilou n’y était pas! Elle aurait adoré. À chaque tournant, nous pouvions découvrir un nouveau style aussi inattendu qu’intéressant. Définitivement à revoir… bientôt!

Après cela, tels des banlieusards newyorkais qui se respectent, nous avons repris le métro, le bateau pour un beau dodo bien mérité après une grosse journée au bureau.
Je suis en train de travailler le samedi, le dimanche ainsi que notre voyage de retour d’aujourd’hui.

@+

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