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mercredi 23 mai 2012

Une virée dedans la Pomme (3)

Un dimanche en ville

Pour la journée de dimanche, on s’était aussi programmé quelques petites balades. Une journée relax.

Après notre traversée avec le ferry, nous nous sommes de nouveau aventurés dans les catacombes de NY, soit le merveilleux métro! Chantal nous avait trouvé un événement spécial dans Greenwich Village. Ce Street Fair se déplace apparemment tout au long de l'année dans NY. Nous avons donc déambulé tranquillement en pleine rue en examinant et en négociant pour tout et pour rien. Je me suis trouvé de beaux T-shirts de New York pour pas trop cher. Cette petite virée nous a menés au Washington Square que nous avons traversé au même rythme. Ce square, beaucoup plus petit que Central Park, constitue une importante source de destruction de CO2. Essentielle pour les newyorkais, cette verdure est en plus des plus agréable à observer.
Après une nouvelle descente sous terre, nous avons ré émergé avec succès pour nous retrouver dans une boutique du nom de Moma Design Store qui était très « artistique » dans le sens de pleins d’articles peu communs mais combien intéressants par leurs « originalités ». Joli comme tout. Chantal m’a aussi fait découvrir le Pearl River Mart, un genre de shop avec tout plein de cossins aussi inutiles les uns que les autres mais avec une consonance des plus asiatiques. Chantal a pu y retrouver quelques Bento dont elle et Marilou raffolent.

Vu que Cynthia, la cousine de Chantal, nous avait suggéré un plat particulier que moi je ne pouvais me permettre étant donné mes allergies mais qui faisait saliver Chantal à tel point que nous sommes retournés à Eataly pour un linguine aux pistaches et citron. Même si ma pizza – oui encore! – paraissait tout à fait banale par rapport à son plat de choix, elle fut tout de même succulente. Chantal, pour sa part, parle encore de ses pistaches!

Finalement, pour terminer la journée en beauté, un retour à Times Square s’imposait! En gros, ça n’a pas tellement changé. Plein de monde, en fait, plus que plein! Des mascottes toutes aussi connues les unes que les autres mais qui réclament des sous pour des portraits. Faut dire que dans les US – lire ZU-ESSE – tout est prétexte à refiler un dollar… en papier! On a donc pris le temps d’aller s’asseoir dans les estrades du milieu de la place pour prendre le temps d’observer tranquillos les newyorkais et leurs accolytes touristes de tout acabit.

Dans le carnet

Y a un phénomène dont je voulais traiter suite à ma visite dans les US. La nomophobie. En fait, quelques jours avant mon départ, je discutais avec mes collègues André et Alex de ce sujet. Pour vous arrimer un peu, voici ce que Wikipédia en dit :

La nomophobie désigne deux types de pathologies ayant trait aux phobies :

  • La peur morbide des lois (dans ce cas, le terme vient du grec nomos, la loi, et phobia)
  • La peur morbide d'être séparé de son téléphone mobile (dans ce cas, le terme vient de la contraction de l'expression anglaise no mobile phobia).

Concernant la seconde acception, le mot a été inventé au cours d'une étude menée en février 2008 par la UK Post Office commandée par YouGov, une organisation de recherche basée au Royaume-Uni observant les angoisses subies par les utilisateurs de téléphones mobiles. Cette étude a révélé que 53% des utilisateurs de téléphones mobiles (76% chez les jeunes de 18 à 24 ans) en Grande-Bretagne ont tendance à être anxieux quand leur téléphone est perdu, à court de batterie ou de crédit, ou qu'ils n'ont aucune couverture réseau. Elle a également révélé qu'environ 58% d'hommes et 48% de femmes souffrent de cette phobie, et 9% se sentent stressés lorsqu'ils n'ont pas leur téléphone portable. L'étude a été effectuée à partir d'un échantillonnage de 2 163 personnes et montre que ce phénomène s'est amplifié avec l'avènement des smartphones et des forfaits illimités[6]. 55% des personnes interrogées ont cité le fait de garder le contact avec leur famille ou leurs amis comme étant la principale raison pour laquelle ils sont anxieux sans leur téléphone portable. 10% des personnes interrogées disent qu'elles ont besoin d'être joignables à tout moment à cause de leur travail.


Cependant, user du terme de "phobie" peut paraître quelque peu exagéré car, dans la majorité des cas, il ne s'agit que d'une anxiété banale. Plus d'un nomophobe sur deux affirme ne jamais éteindre son téléphone portable.

Eh ben, ces amerloques sont pratiquement tous atteints par cette maladie. Le pire dans tout cela, c’est que je crois que c’est en train traverser la frontière.

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