Samedi le 18 août 2012
Aujourd’hui, nous sommes allés faire une activité que j’ai
déjà pratiquée sur une base régulière mais il y a de cela au moins vingt ans.
Encore un souvenir de plus de vingt ans. Me semble qu’il y en a de plus en
plus! Bon, on va faire avec. C’est un peu comme cela que ça se passe après un
certain âge, mettons!
Bon, mettons que je triche un peu en affirmant ceci puisque
nous étions allés en famille dernièrement au « Finnegan Market » mais
ce n’était pas proprement un vrai marché aux puces comme celui de St-Eustache.
Un vrai! Du neuf et du vieux sous un même toit! En fait, pas vraiment sous un
toit puisque le vieux se retrouve toujours dehors mais comme c’est la partie la
plus intéressante, c’est de cela que je veux parler.
Je ne savais pas vraiment si Chantal aimerait cela et encore
moins Marilou, mais comme Chantal nous avait transporté dans un autre univers
hier soir en nous forçant à entrer dans une taverne… japonaise, je me disais
que rien n’était impossible. Faudrait quand même que je vous en parle un peu de
la taverne. Son nom c’est Kazu et c’est situé sur la Main ou en bon françait
sur la Ste-Catherine mais un peu plus dans l’ouest. Juste un peu à l’ouest du
métro Guy. Au coin de Ste-Cath et de St-Marc! Ce n’est pas ouvert tous les
soirs mais le vendredi, oui! On est passé devant vers 17h mais ce n’était pas
encore ouvert, alors on a continué à marcher. On arrivait du métro, question d’attirer
la neuf ans. Dire que le métro la fascine encore! Je ne sais pas si je pourrai
en dire autant dans quelques années mais pour le moment une balade en métro
nous permet de la trimballer partout… ou presque.
Quand on est repassé devant vers 17h25, il y avait déjà un
line-up!!! Ceux ou celles qui me connaissent un peu savent que moi et les
line-up c’est généralement incompatible, mais bon… les vacances ne sont pas
tout à fait terminées et ma blonde, qui comme d’habitude a fouillé les méandres
du NET, a dégoté ce truc et m’affirme que ça pourrait être intéressant. Je vais
donc prendre mon mal en patience et espérer que ça vaudra le coup. Sur le coup
de 17h30, une médame japonaise, probablement, - que j’aurais bien appelé
Wontong mais comme c’est plus chinois que japonais, je vais plutôt opter pour « Arrigato »
même si je ne suis pas certain de l’orthographe – vient enlever l’enseigne « fermé »
qui trainait sur la porte et commence à faire des révérences aux gens qui sont
probablement des habitués dans la ligne. Sans se faire voir, tellement
discrètement et armée d’un stylo et d’un Post-It, elle prend le nombre de
personnes de chacun des groupes. Mon acuité visuelle, mon expérience ainsi que
le look que j’ai précédemment jeté dans la salle à manger me disent, que si la
tendance se maintient, à 17h32, Alain Balleux annonce que la famille de trois dont
je fais partie ne sera pas assise au premier service! Mais ce n’est que mon
opinion et pour faire bonne mesure, j’affiche un sourire et surtout, n’affirme
pas ce concept tout haut devant ma blonde et ma fille!
Arrigato, après avoir noté sur ledit Post-It précedemment
mentionné tous les groupes qui doivent s’échelonner jusqu’au coin d’Atwater – j’exagère
un peu, mais à peine – revient au début de la file pour faire entrer le premier
groupe, de deux. Ça va être long! Et les groupes se succèdent ainsi pour en
arriver au nôtre. Je me dis dedans mon Ford intérieur qu’elle va nous dire dans
son plussse beau sourire qu’il va falloir attendre le temps qu’un des groupes
termine son repas, mais non, elle dit simplement : Combien de personnes?
Au moment où je montre trois doigts pour lui faciliter la tâche, Marilou sort
son plus bel anglais des vacances et dit : « three please! » Je n’ai jamais été si fier de ma fille, je
pense. Moi qui s’apprête à faire une chose que je n’ai jamais faite en presque
30 ans de droit de vote, je garde quand même une certaine fierté à penser que
je me débrouille dans deux langues depuis longtemps et que ça m’a permis de
travailler dans les dernières années… Enfin, j’ai dit que j’en reparlerais dans
un autre blog et ce ne sera dans celui-ci!
Arrigato donc, nous dirige vers une table de quatre où on
peut difficilement s’installer mais qu’à cela ne tienne, nous sommes assis et
rien ne pourra nous déloger de là! En tout cas, pour ma part, je plais la personne
qui voudrait tenter le coup puisque je suis squeezé entre la table d’en
arrière, le genou de Marilou et le très achalandé couloir d’un autre côté, sans
compter la table en face de moi qui m’empêche presque de respirer. Non, j’exagère
un peu!
Arrigato revient donc quelques instants plus tard pour
prendre la commande et heureusement, Chantal avait étudié le japonais assez
pour lui dire en français sur le menu ce que nous voulions. Dans ces cas-là, je
fais entièrement confiance en ma blonde parce que s’il fallait que je
choisisse, j’en serais encore au choix de la bière, qui dans le fond n’était
que d’une plus un extra mousse comme deuxième choix que je n’ai heureusement
pas pris mais que Chantal a essayé et que j’ai goûté et qui était beaucoup
citronné pour ma petite personne. Ma Sapporo avec pas de mousse fut quand même
appréciable! Par la suite, nous est arrivé sur la table un assortiment de plats
dont je ne saurais dire la provenance mais qui était somme toute excellent! Ah
oui! Un addendum important que je veuille ajouter. Sur la table au début,
Arrigato nous a apporté une napkin et un set de baguette seulement. J’ai donc
avalé toutes ces substances en utilisant lesdites baguettes et seulement une
bière qui fut succulente. Loin de la Bud, mais excellente! Je ne me souviens
plus des noms parce que je suis comme cela, mais le porc 48 heures qu’on a
repris deux fois était divin.
Ouin. Je voulais vous parler du marché aux puces et j’ai
comme manqué mon entrée en matière, non? Comment vous dire? Chantal avait l’air
d’une enfant dans un magasin de jouet. Sauf évidemment au moment de négocier
avec le négociant. Tâche à laquelle je me suis adonné à chaque fois avec un
malin plaisir! Marilou m’a regardé faire à chaque fois. Toujours est-il que
vers la fin, munie de sa sacoche, elle m’a dit : « J’aimerais ça
acheter des « poly pocket » avec mes sous. ». Les poly pocket c’est
un genre de tite poupée que moi je ne connais pas mais que Marilou semble
connaître très bien, alors pour l’orthographe, je ne garantis vraiment pas l’authenticité
de la chose. Je lui ai donc répondu : C’est ton argent, alors tu négocies! »
C’est certain que je suis resté proche pour ne pas qu’elle se fasse avoir par
un ou une négociante profiteur ou profiteuse, mais encore une fois, elle a
tellement bien fait cela! Papa avait l’air d’un paon pour une deuxième fois en
deux jours! De la négociation et de l’anglais, je me demande bien ce qu’elle va
devenir?
Résultat des courses du jour : Chantal s’est trouvé des
linges à vaisselle, des vieilles ustensiles qui serviront à faire un mobile
éventuellement, un kit de shooter que Chantal voit plus comme un set de
verrines qu’elle a expliqué à la madame mais que la madame ne comprend toujours
pas rendu à 22h ce soir et ne comprendra probablement jamais. Marilou a
augmenté sa collection de poly machin de beaucoup et moi, je me suis trouvé un
niveau que je cherchais depuis longtemps, un set d’outils à BBQ n’ayant presque
pas servi, un rack éclairé pour accroché mes outils de BBQ en dessous de mon
gazébo à BBQ mais qui ne devait pas initialement être prévu pour ce faire,
ainsi qu’un kit de perceuse sans fil
avec deux chargeurs et une base pour recharger les fameux chargeurs. Et
finalement, un mot pour vous dire que Et Chantal et Marilou veulent retourner
au marché aux puces.
Pour terminer ma journée, j’ai réussi à terminer grâce à ma
nouvelle perceuse sans fil, le « potting bench » ou bahut style « vintage
industriel » qui est maintenant installé sous le gazebo, pas celui du BBQ
mais le principal et qui est très beau.
Grosse journée donc!
1 commentaire:
Tu me fais rire avec tes réactions de papa paon ;) mais je ne m'inquiète pas, Thierry va être pareil! J'pense qu'il sera en extase devant la première couche pleine alors....
Intéressant le marché aux puces, j'ai toujours adoré fouiner dans ces trucs. Marché aux puces, antiquaires, etc. Mais comme mon titépoux est trop allergique à la poussière, je dois y aller seule :( Si jamais vous venez en faire sur la rive-sud, dites-le moi et je me joindrai à votre joyeuse épopée!
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