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jeudi 3 janvier 2013

Périple des fêtes (3)


27 décembre
Date mémorable s’il en est une! En fait, pour moi en tout cas…
À mon  réveil, pendant l’espace d’une micro-seconde, j’ai pensé à ma mère quelques 49 années plus tôt, qui venait d’accoucher d’un mignon petit poupon. Environ 35 jours après l’assassinat de JFK! Grosse année que celle de 1963 pour la ptite famille Balleux.
Cette pensée historique est vite passée sous le radar au moment où j’ai regardé dehors. Il y avait déjà une bonne trace de neige au sol et ce n’était qu’un début selon les experts ainsi que ce que je pouvais voir dehors… Faisait déjà pas très beau! Les filles étant encore aux prises avec madame Morphée, je me suis dit qu’il valait mieux aller faire un bout de ma journée au bureau. L’opération « cannage de la Poule » n’attend pas si on ne veut pas que ça se perde…
Moi et mon destrier – c’est juste une Journey, mais bon, on se fait bien les aventures qu’on peut – avons donc dévalé les sentiers du désert aussi appelé dans un langage plus familier l’avenue Papineau. Le trajet pour s’y rendre, très peu fréquenté et perturbé par quiconque ce matin-là a presque fait que ce fut facile d’y arriver. Les corridors de TVA étaient tout aussi vides avec en plus la neige en moins. En plus, en moins, faudrait que je me fasse une idée. Après une couple d’heures, le travail étant bien démarré, les machines bien occupées, je me suis dit qu’il était temps de retourner à la maison. Il y avait déjà un peu plus de monde sur la route. Plus lent un peu encore.
Aussi bien donner un coup de pelle ou cent avant de rentrer que je me suis dit. Au moins, la neige était pelletable. Mon traitement de texte me dit que pelletable, ce n’est pas un mot ou qu’il est mal orthographié. Il ne doit pas rester au Québec celui-là parce que par chez nous tout ce qui déboule de la pelle, la neige incluse ainsi que toutes les dérivations du mot comme tel, font partie du vocabulaire commun.
Ça annonçait comme une journée où l’on se chercherait de l’espace pour se débarrasser de la neige. Après une heure, ma blonde est sortie pour me dire de prendre le temps de m’arrêter pour prendre un café ou deux, après tout, c’est ta fête qu’elle a ajouté!
Après lesdits cafés ainsi qu’un bon déjeuner en famille, nous y sommes retournés pour finir la job, qu’on s’est dit. C’était comme si je n’avais rien pelleté. Ça tombait en TA… On en a quand même fait un autre bon bout.  Mais ce n’était pas tout, moi j’avais en tête quelques plans pour fêter cette spéciale journée. Le plan était de repasser au bureau pour finaliser mes trucs, de se défaire de Marilou pour aller voir un film d’adulte, je veux dire « pas d’enfants » comme genre, Skyfall avec James « Canada savings Bond » et par la suite de prendre le temps de manger une bonne bouffe en ti-couple que nous sommes. La première étape s’est déroulée sans anicroche. Il ne faisait pas tellement beau sur les routes menant à St-Hubert mais qu’à cela ne tienne! Belle –maman m’a regardé un peu drôle – genre comme un martien – considérant les conditions mais je ne crois pas qu’elle m’ait jugé à ce propos. Prochain step : Les promenades! Fallait s’assurer de l’achat des billets, non pas pour la disponibilité mais plus pour s’attacher sur place! Vu qu’on avait une heure à perdre, nous avons déambulé au hasard des allées des Promenades avec en prime, quelques emplettes indispensables au moment où les magasins nous apparaissaient. En sortant du centre commercial, j’ai dû gratter quelques peu le véhicule puisqu’un gentil petit verglas avait remplacé les gros flocons qui se déversaient au rythme du vent à notre entrée dans la bâtisse.
Le film était excellent! Le passage en Écosse qui nous rappelait un peu les origines de Sean Connery et la finale avec la nouvelle Money Penny où je n’ai pu m’empêcher de revoir justement le beau Sean du temps où il portait le chapeau qu’il tirait habilement sur la paterre en « cruisant » la money Penny du temps qui rougissait sous les mots tendres du macho qu’était James pour son temps! Oh James!!!
Nous restait donc à trouver un resto pour la suite. Nous pensions, à tort, qu’un Bâton Rouge trônait quelque part alentour des Promenades. On s’était trompé! Bof, le Madison’s ferait l’affaire, si au moins il avait été ouvert! Après un tour de la question, on s’est vite rendu compte qu’il n’y avait plus grand-chose d’ouvert. On a abandonné et nous sommes repartis pour St-Hubert pour récuper ce que l’on appelle communément par chez nous : une Marilou! Belle-maman nous a pris en pitié et nous a fait de son fameux ragoût. Quel délice…
Le temps était maintenant au beau comme le disaient nos vieux que nous avons un peu remplacés. Il ne restait qu’à reprendre la pelle jusqu’à ce … que mort s’ensuive.
45 centimètres pour ma fête : ce n’était vraiment pas nécessaire! 4 heures à pelleter dans la joie, le bonheur et la postérité!
Prochainement, à venir dans un cinéma près de chez vous, les 28-29-30 et 31 décembre…

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