J’ai quand même un peu triché dedans le temps puisque nous
sommes partis le jeudi… Question logistique puisque deux jours de la semaine
précédente nous donnait un peu de jeu puisque la balade en tant que telle se
ferait en véhicule-moteur plutôt qu’en avion. Une différence de 20 heures, en
gros. Mais compte tenu des délais, et de tout ce qui s’ensuit avec les aléas
des aéroports, la différence diminue d’autant plus. Et le confort! Je suis
assez bien dans mon char. Ça vaut cher. Parlant de valeur, le prix de l’essence
est encore un peu plus bas que celui du « gas-oil » des avions.
Jeudi matin donc, vers 3 heures, nous quittions le nid
familial pour la terre promise. Pas trop de trafic à cette heure. C’est bien. Un
gros classique s’est alors dressé devant nous. Qu’avions-nous oublié? On oublie
toujours quelque chose quand on part en vacances, pas vous? À trois coins de
rue de la maison, Chantal a dit : « Je n’ai pas amené de lunettes
supplémentaires pour Marilou, penses-tu qu’on serait mieux de retourner en
chercher une paire? Non, non, ça ne devrait pas être problématique que je lui
ai répondu, sûr de moi. Je pensais bien aussi que Marilou dormirait un peu au
départ mais elle était bien trop énervée. Elle nous a placoté cela pendant
quelques heures avant de plonger dans le visionnement de quelques films sur
l’ordi de papa. Elle ne voulait absolument pas manquer la traversée des
douanes, je ne sais trop pourquoi! Elle en parlait depuis quelques semaines. Je
l’avais coaché un peu sur des réponses à donner en anglais si le monsieur lui
posait des questions. C’était une madame! Diantre… ça l’a complètement gelé.
Anyway, il n’y a pas eu d’attente et c’est ce que nous, Chantal et moi,
escomptions le plus. On est donc entrés desur le territoire états-uniens par
l’état du nouveau-York. Oui, nous avions aussi décidé de passer par les
Mille-Îles et la 81 pour éviter la circulation autour des grandes villes de la
côte-est. En plus, beau-papa avait pris le temps de nous appeler la veille pour
nous dire qu’une grosse tempête déferlait sur la capitale et la grosse pomme.
Doublement bon choix, je dirais. En plus, ça fait voir du pays parce qu’après
l’état de New York, il y a eu la Pennsylvanie, la Virginie occidentale, la
Virginie tout court, un peu de Maryland, la Caroline du nord, celle du sud, la
Géorgie pour terminer par la Floride. Pour corriger un commentaire déjà sorti
de ma bouche il y a quelques années, on a vu des palmiers dès la Caroline du
sud et non seulement en Géorgie.
Après 16 heures de route, nous avons stoppé pour le dodo à
Charlotte. C’était correct et surtout déjà moins froid. Un peu. Après un bref
repos, c’était le retour sur la route pour la destination finale. On a réussi!
Yé!!!
Le samedi a servi de journée de décompression, un peu comme
les cosmonautes qui change d’atmosphère
ou pour s’acclimater au nouveau fuseau-horaire. Sauf qu’on avait ni
changé d’heure, ni de planète. Fiou! J’en ai quand même profité pour prendre
mon premier coup de soleil! Marilou avait aussi ses premières de marques de
bretelles plusse blanche que le reste.
Le dimanche a été passablement plus occupé. Ça s’est passé
principalement à Sunrise. Durant la journée, nous nous sommes baladés au marché
aux puces. Tout un marché aux puces à part de cela! Je dirais que c’est au
moins 5 fois plus grand que celui de St-Eustache. Et pour la soirée, mon
beau-père et moi avions deux sièges pour le match opposant les Canadiens aux
Panthers. En plus, Canadiens a gagné! OK, mon ami Stéphane m'avait bien dit de ne pas aller voir un match des Panthers en bermudas parce que je gèlerais, mais ça été plus fort que moi, je l'ai fait parce que c'est impossible de le faire ici à Mourial et que je voulais vivre l'idée comme qu'on dit. Ben, savez-vous quoi? Il avait raison... il fait frette en TA dans cet aréna. Mais je l'ai quand fait.
La suite s'en vient très bientôt...Alain
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