Mardi, on avait rendez-vous avec la plage et la vraie mer!
C’est ben beau la piscine mais une neuf ans a besoin de voir la
« beach » de tempos en temps, non? Nous sommes donc partis en famille
vers l’est et la plage qui borde la rive qui mène à la mer. On s’était fait un
lunch pour pouvoir profiter plus longtemps des vagues qui viennent mourir à nos
pieds. Heureusement pour nous, une belle journée de grand vent est née cette
journée-là! Et qui dit grand vent, dit grosses vagues… On aime cela des grosses
vagues quand on a neuf ans! À quarante-neuf, c’est une autre histoire mais qu’à
cela ne tienne! Nous nous sommes donc garrochés dans l’eau à l’attaque de la
grande mer. On a bien ris tous les deux. Quand papa a eu besoin de se reposer
un brin, maman a pris la relève parce que la jeune n’a eu besoin d’aucune
pause. On a quand même réussi à arrêter un peu le temps d’avaler le lunch.
C’était vraiment un beau set-up! Bien organisé. Devinez quoi, j’ai trouvé le
moyen de prendre un autre coup de soleil malgré la crème en arrière de la tête
dans le trou en demi-cercle que la casquette fait naturellement.
Mercredi, c’était le retour sur le terrain de golf, un
autre! Le Boca Lago Country Club. Voyez-vous le lien? Boca Dunes, Boca Lago
comme dans Boca Raton, un bien beau coin de la Floride. La partie a été un peu
mieux que deux jours auparavant. Rien pour écrire à sa mère mais chaque petite
victoire est une victoire et parlez-en l’argentin dont on ne connaissait même
pas le nom au début de cette journée, on l’appelle maintenant François 1er
et ce n’est même pas un Roi mais plutôt un élu. Bon match mon Franck! Qu’ils
ont dû lui dire dans la chambre des joueurs après la boucane. Au souper, il y
avait des invités de marque, Matante Carole et mononcle René, deux
professionnels de la santé. Nous avons bien mangé, on a aussi rigolé et placoté
en masse. Je n’avais aucune idée que mononcle était aussi féru d’histoire.
Intéressant l’histoire lorsque bien racontée.
Jeudi était la dernière journée complète en terre
floridienne… Chantal et sa mère en ont donc profité pour aller lécher quelques
vitrines entre filles, en excluant évidemment la plus jeune pour plus de
tranquillité. Ça parle une neuf ans! Aussitôt que Chantal est revenue, nous
sommes retournés faire une ptite virée à la plage. C’était frais mais très
ensoleillé. Parfait pour des portraits!
Le vendredi signifiait pour nous le retour sur la route.
Notre premier jour de retour nous menait vers Walterboro, un peu au nord de
Savannah, mais en Caroline du sud. Nous sommes partis vers midi. La route a
bien été et pour défier un peu le temps, nous avons fait le voyage habillé en
été. Nous avons gagné. Walterboro, je dirais que c’est assez tranquille! Un
vrai bled « amérécain », genre loin du chemin, avec pas trop de monde
qui y vit. Mais du monde correct! Samedi, nous nous sommes rendus jusqu’à
Pittston en Pennsylvanie. C’est juste situé entre Wilkes-Barre et Scranton. De
plus, une couple d’heures avant d’arriver, nous avons eu une belle surprise,
une très belle tempête. Je pense que la Pennsylvanie pour moi ça ressemble un
peu au Parc des Laurentides, il fait toujours tempête quand j’y passe! Une
chance que j’avais gardé mes pneus d’hiver! Même si j’avais demandé une exemption
de pneus d’hiver desur les internet, je ne m’en étais pas servi. Fiou! Et si je
peux me permettre un commentaire personnel (1), les amérécains ne
savent pas full quoi faire avec de la neige. Faut dire qu’eux et les « peneus »
d’hiver, ça ne va pas tellement bien ensemble.
Dimanche, pour terminer la course de près de 6000
kilomètres, entamée quelques dix jours auparavant, il faisait très froid au
départ de Pittston. L’habillement d’hiver fut donc de retour au grand désarroi
de Marilou qui aurait bien continué de séjourner au pays de l’été. Une petite
neige a été rencontrée, et sincèrement, j’espère qu’il s’agit des
précipitations que l’on attend mardi parce que c’était pas trop fort! Mais je
ne crois pas parce qu’ils nous en annoncent une autre belle si j’ai bien
compris « météomédiocre »!
Le linge d’été est maintenant rangé pour quelques semaines,
après la pelle que je vais probablement ressortir un peu dès mardi, je crois.
Nous sommes prêts pour le retour au boulot, à l’école ou peu importe comment on
l’appelle, jusqu’aux prochaines vacances avec Tente Justine ce coup-là!
(1)
– Je ne me souviens plus si j’en ai déjà parlé ou écrit sur le sujet mais comme
je me pose une question sérieuse ce coup-là, je me disais que j’étais mieux de
la partager, après tout, de nos jours, on peut tout partager ou presque avec
les médias sociaux. J’y vais donc avec ma question que je tenterai d’abréger
même si dans le cas de mon clavier, ce n’est jamais simple!
Dans mon temps lorsque j’ai passé mon permis de
conduire, on m’avait appris très théoriquement – il faut savoir qu’où j’ai
appris à conduire, il n’y avait pas tellement d’autoroutes dans le temps – d’où
le terme « théoriquement », que la voie de gauche était supposée être
là pour dépasser… alors, je me demande s’il y a eu un amendement au code de la
route qui fait que, on peut maintenant se « parquer » là-dessus, tout
bonnement et faire son chemin. Même quand on est totalement seul sur la route,
genre? J’aimerais donc avoir l’avis d’autres personnes à ce sujet. Que vous
soyez, jeunes – je suis peut-être dépassé –, moins jeunes, conducteurs de
moissonneuse-batteuse, membres d’une secte conducteurs à gauche, personnel de
la SAAQ, abonnés à au CAA, ou à la SAQ tout court, je veux avoir votre avis.
Merci…
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