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dimanche 17 mars 2013

Une randonnée en famille (2)

Pour le lundi, un départ de golf était prévu vers 13h00 au Club Boca Dunes. Le premier départ de golf de l’année n’est habituellement jamais facile. D’ailleurs, pour ceux ou celles qui pensent que le golf est facile, cessez immédiatement de le croire et surtout de répandre cette nouvelle qui n’est absolument pas bonne! Je ne dirais pas que ce fut désastreux même si d’autres le penseraient facilement. Je n’y peux rien, je suis un « positif »! D’ailleurs, je demanderais à cette étape à matante Carole, une professionnelle de la santé, qui est une fidèle lectrice et qui était sur le même terrain que moi au même moment de ne tout simplement pas commenté le sujet. Merci matante - qui, en fait n’est pas vraiment ma tante mais plutôt celle de Chantal mais depuis le temps, on s’est comme adopté un et l’autre dans nos titres respectifs de matante et de neveu. C’est durant cette journée que Chantal en a profité pour prendre elle aussi son propre coup de soleil! Un vrai! Le rouge qu’elle portait autour de son cou avait l’air d’un rouge « radioactif » un peu plus mauve que rouge, genre! Y a rien que l’aloe vera ne guérit pas. Après quelques couches, c’était déjà un peu moins pire, me semble!
Mardi, on avait rendez-vous avec la plage et la vraie mer! C’est ben beau la piscine mais une neuf ans a besoin de voir la « beach » de tempos en temps, non? Nous sommes donc partis en famille vers l’est et la plage qui borde la rive qui mène à la mer. On s’était fait un lunch pour pouvoir profiter plus longtemps des vagues qui viennent mourir à nos pieds. Heureusement pour nous, une belle journée de grand vent est née cette journée-là! Et qui dit grand vent, dit grosses vagues… On aime cela des grosses vagues quand on a neuf ans! À quarante-neuf, c’est une autre histoire mais qu’à cela ne tienne! Nous nous sommes donc garrochés dans l’eau à l’attaque de la grande mer. On a bien ris tous les deux. Quand papa a eu besoin de se reposer un brin, maman a pris la relève parce que la jeune n’a eu besoin d’aucune pause. On a quand même réussi à arrêter un peu le temps d’avaler le lunch. C’était vraiment un beau set-up! Bien organisé. Devinez quoi, j’ai trouvé le moyen de prendre un autre coup de soleil malgré la crème en arrière de la tête dans le trou en demi-cercle que la casquette fait naturellement.
Mercredi, c’était le retour sur le terrain de golf, un autre! Le Boca Lago Country Club. Voyez-vous le lien? Boca Dunes, Boca Lago comme dans Boca Raton, un bien beau coin de la Floride. La partie a été un peu mieux que deux jours auparavant. Rien pour écrire à sa mère mais chaque petite victoire est une victoire et parlez-en l’argentin dont on ne connaissait même pas le nom au début de cette journée, on l’appelle maintenant François 1er et ce n’est même pas un Roi mais plutôt un élu. Bon match mon Franck! Qu’ils ont dû lui dire dans la chambre des joueurs après la boucane. Au souper, il y avait des invités de marque, Matante Carole et mononcle René, deux professionnels de la santé. Nous avons bien mangé, on a aussi rigolé et placoté en masse. Je n’avais aucune idée que mononcle était aussi féru d’histoire. Intéressant l’histoire lorsque bien racontée.
Jeudi était la dernière journée complète en terre floridienne… Chantal et sa mère en ont donc profité pour aller lécher quelques vitrines entre filles, en excluant évidemment la plus jeune pour plus de tranquillité. Ça parle une neuf ans! Aussitôt que Chantal est revenue, nous sommes retournés faire une ptite virée à la plage. C’était frais mais très ensoleillé. Parfait pour des portraits!
Le vendredi signifiait pour nous le retour sur la route. Notre premier jour de retour nous menait vers Walterboro, un peu au nord de Savannah, mais en Caroline du sud. Nous sommes partis vers midi. La route a bien été et pour défier un peu le temps, nous avons fait le voyage habillé en été. Nous avons gagné. Walterboro, je dirais que c’est assez tranquille! Un vrai bled « amérécain », genre loin du chemin, avec pas trop de monde qui y vit. Mais du monde correct! Samedi, nous nous sommes rendus jusqu’à Pittston en Pennsylvanie. C’est juste situé entre Wilkes-Barre et Scranton. De plus, une couple d’heures avant d’arriver, nous avons eu une belle surprise, une très belle tempête. Je pense que la Pennsylvanie pour moi ça ressemble un peu au Parc des Laurentides, il fait toujours tempête quand j’y passe! Une chance que j’avais gardé mes pneus d’hiver! Même si j’avais demandé une exemption de pneus d’hiver desur les internet, je ne m’en étais pas servi. Fiou! Et si je peux me permettre un commentaire personnel (1), les amérécains ne savent pas full quoi faire avec de la neige. Faut dire qu’eux et les « peneus » d’hiver, ça ne va pas tellement bien ensemble.
Dimanche, pour terminer la course de près de 6000 kilomètres, entamée quelques dix jours auparavant, il faisait très froid au départ de Pittston. L’habillement d’hiver fut donc de retour au grand désarroi de Marilou qui aurait bien continué de séjourner au pays de l’été. Une petite neige a été rencontrée, et sincèrement, j’espère qu’il s’agit des précipitations que l’on attend mardi parce que c’était pas trop fort! Mais je ne crois pas parce qu’ils nous en annoncent une autre belle si j’ai bien compris « météomédiocre »!
Le linge d’été est maintenant rangé pour quelques semaines, après la pelle que je vais probablement ressortir un peu dès mardi, je crois. Nous sommes prêts pour le retour au boulot, à l’école ou peu importe comment on l’appelle, jusqu’aux prochaines vacances avec Tente Justine ce coup-là!
(1) – Je ne me souviens plus si j’en ai déjà parlé ou écrit sur le sujet mais comme je me pose une question sérieuse ce coup-là, je me disais que j’étais mieux de la partager, après tout, de nos jours, on peut tout partager ou presque avec les médias sociaux. J’y vais donc avec ma question que je tenterai d’abréger même si dans le cas de mon clavier, ce n’est jamais simple!
Dans mon temps lorsque j’ai passé mon permis de conduire, on m’avait appris très théoriquement – il faut savoir qu’où j’ai appris à conduire, il n’y avait pas tellement d’autoroutes dans le temps – d’où le terme « théoriquement », que la voie de gauche était supposée être là pour dépasser… alors, je me demande s’il y a eu un amendement au code de la route qui fait que, on peut maintenant se « parquer » là-dessus, tout bonnement et faire son chemin. Même quand on est totalement seul sur la route, genre? J’aimerais donc avoir l’avis d’autres personnes à ce sujet. Que vous soyez, jeunes – je suis peut-être dépassé –, moins jeunes, conducteurs de moissonneuse-batteuse, membres d’une secte conducteurs à gauche, personnel de la SAAQ, abonnés à au CAA, ou à la SAQ tout court, je veux avoir votre avis. Merci…

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