En partant du Québec, il n’y avait pas de danger apparent
puisque les Nordiques étant décédés et pas tout à fait ressuscités encore, il n’y
avait aucun souci à se faire. Quand je suis entré en Ontario, j’ai tout de
suite pensé aux vaillants partisans des Sénateurs avec aussi une pensée pour
ceux des Maple Leafs, on ne sait jamais, l’attaque aurait pu survenir de deux
côtés de la 401 à la fois. Celles ou ceux qui sont déjà passé sur cette route
savent pourtant que c’est impossible qu’une attaque de ce genre puisse avoir
lieu sur cette route, c’est tellement plate – dans tous les sens du terme la
401. Ça ne s’est évidemment pas vraiment produit puisque la seule interaction
que j’ai eu avec qui que ce soit, fut avec un individu rencontré dans une halte
routière ou plus communément appelée « Rest Area » que nous appellerons
« RA » pour les besoins de l’exercice au petit matin qui m’a tout
simplement dit avec son sourire des plus sympathiques : « je devrais
mettre le mien aussi! Go Habs Go!
Même si l’étape suivante me menait dans l’état de New York
où j’ai frôlé la ville de Buffalo et que c’est aussi la résidence des Rangers
et Islanders, il n’y a pas eu tellement d’action de leurs part. Faut dire qu’il
était tôt les deux fois où je suis passé et que l’endroit fréquenté ne l’est
pas tellement. C’est assez tranquille comme coin de pays, presqu’autant que la
401!
En Pennsylvanie, j’aurais pu être en danger puisque Maxime
Talbot et « Danny » Brière, des Flyers auraient pu s'allier à Sydney
Crosby, des Penguins, pour concocter une embuscade pour me subtiliser le fameux
drapeau… mais non! Au Maryland, il n’y a pas d’équipe de la NHL mais comme c’est
tout près du domicile des Capitals de
Washington, il y avait un élément de danger. Ce n’est pas arrivé! Dans la « West
Virginia » - j’aime mieux la nommer en anglais parce que, en français, ça
donne Virginie occidentale – et la Virginie tout court non plus, il n’y a pas
tellement d’équipe, mais on ne sait jamais quand un « fan » enragé d’une
équipe de football universitaire peut émergé au détour d’une entrée d’autoroute.
En Caroline du nord – les Hurricanes sont assez présents, mais bon, R.A.S.
comme qui disent dedans les téléséries américaines traduites.
En Caroline du sud, même s’il n’y a pas d’équipe, nous avons
croisé lors d’un arrêt pipi à un « RA » deux ontariennes un peu
hystériques dont une était une fière partisane du CH et l’autre des Maple
Leafs. Elles étaient toutes énervées de voir mon drapeau et me l’on fait savoir
tout sourire. Danger écarté! Rendus en Georgie – anciennement le domicile des
Flames et moins anciennement celui des Trashers, ils ne doivent même plus se
souvenir que le hockey existent puisque je n’ai rencontré aucun partisans
enflammé, si ce n’est un sympathique bonhomme de la Caroline qui a remarqué mon
ti-drapeau et qui était très fier de me dire qu’il était demeuré à Montréal il
fut un temps dans le coin du Stade Olympique, il m’a donc parlé des Expos. Tu
sais, quand quelqu’un est dépassé!!! En Floride, j’ai vu pleins de partisans…
des Canadiens. Pas tellement des Panthers et du Lightning de Tampa Bay par contre.
Quelques klaxons durant la semaine pour pointer mon drapeau mais sans plus!
Conclusion : ce n’est pas tellement
dangereux de se promener à l’extérieur du pays avec un ti-drapeau des
Canadiens. Je peux par contre affirmer maintenant que ces outils du vent ne
sont peut-être pas conçus pour le gros travail puisqu’après près de 6000
kilomètres au très grand vent, mon flag a perdu quelques-unes de ses plumes. Ça
doit être un outil de ville, comme qui disent!!!
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