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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

mardi 22 avril 2008

De tout et de rien

Je n’étais pas prisonnier dans une prison souterraine munie de murs magiques et invisibles. Je n’étais pas à l’extérieur du pays dans un endroit inaccessible par les ondes internetiennes. Mon ordi n’était pas en panne. Aucune raison valable, quoi!

Ma boîte à idées était tout simplement vide. Une panne d’idée ce n’est pas drôle pour un obsédé du clavier. Le syndrome de la feuille blanche même s’il n’y a aucune feuille réelle d’impliquée. Peut-être était-ce la série impliquant notre flanelle avec les oursons de la mettachaussette? Qui sait?

Je n’ai toujours rien à dire de brillant mais comme mes dix doigts me picotent énormément que je devais les laisser aller un peu. Juste un peu. Qu’ai-je donc fait durant ces 18 derniers jours qui m’a empêché d’écrire quelques lignes? Je suis passé devant la Citadelle de Québec, qui n’a maintenant plus de toit. C’est un peu dommage. En passant, je dois avouer que je me suis plaint pour rien à propos de la neige qui nous était tombée sur la tête au cours de la dernière froide et blanche saison. Après être passé par la vieille Capitale, je dois reconnaître que c’est ça d’avoir de la neige! C’est tout simplement épouvantable. Dans les quartiers résidentiels où la neige est tout simplement soufflée sur les terrains au lieu d’être ramassée, on a l’impression de se promener dans des corridors. Une collègue m’avait mentionnée en février je pense, le lendemain d’une autre tempête, que le problème de déneigement en était rendu au fait que nos voisins québecois n’était pas équipés pour ramasser la neige puisqu’ils la soufflent généralement mais que là, ils ne pouvaient tout simplement plus la souffler. Je ne comprenais pas à ce moment là. Je comprends maintenant. Rassurez-vous, je suis repassé hier et les tas ont passablement diminués. Si la tendance se maintient, cette chose blanche, plutôt grise par les temps qui courent, devrait être disparue pour les festivités estivales du 400e.

Hier soir, j’étais confiné à ma chambre d’hôtel pour suivre la septième partie. J’étais un peu nerveux, dois-je l’avouer. Les appels téléphoniques que j’ai reçues m’ont grandement rassuré. Même ma blonde s’est permis d’écouter la dernière minute d’effervescence qui régnait au Centre Bell « live ». Ce que les séries peuvent faire sur le peuple. La ville est hockey? Je dirais plutôt la province pour y avoir vu flotter des fanions bleu-blanc-rouge un peu partout, même à Québec. C’est beau la solidarité. Dire qu’ils nous restent encore 12 matches à gagner pour que nos guerriers puissent tremper leurs lèvres abimées par la guerre dans la coupe du Graal de Lord Stanley.

Je suis donc revenu de Québec aujourd’hui, fanion au vent en poursuivant ma croisade d’évangélisation, en passant par … la Beauce et l’Estrie! Petit détour me direz-vous. Bof! Quand faut y aller, faut y aller qui disait dans un film. J’y suis donc passé. C’est beau ce coin-là. Les champs, les montagnes, les chevreuils (des vrais), les nids-de-poules. Bref, tout ce qu’il faut pour agrémenter un voyage.

Sur ces mots, je vous laisse donc en plan puisque je n’ai pas grand-chose à dire.

Bye là,

Alain

vendredi 4 avril 2008

Entre deux capitales

Je suis passé par Gatineau non loin d'Ottawa cette semaine. Croyez-moi, la ville est hockey là-bas aussi. Contrairement à ce que j’aurais pu prétendre toutefois, elle n’est pas nécessairement hockey des Sénateurs mais beaucoup des Canadiens. Hé ben… Ça doit être à cause des performances de leur équipe locale. Ils ne sont pas habitués de voir le classement ainsi. C’est comme, mettons, qu’il serait comme inversé, comme dirait l’autre. S’ils sont si désemparés, je les invite à m’en parler, je sais ce que c’est que d’avoir une équipe non nécessairement gagnante à encourager. Ça m’est arrivé! Et plus d’une fois! Enfin, c’est maintenant chose du passé et nous pourrons bientôt célébrer quelque chose… comme des vitrines fracassées et des chars de police renversés. J’ai tellement hâte qu’on passe de nouveau pour des « sauvages », comme le disaient nos amis de l’autre bout de la 20 dans le temps et comme se feront probablement un plaisir de nous rappeler les mêmes amis de la 417 très bientôt je l’espère. Eh oui, je rêve! C’est permis de rêver, ils l’ont dit l’autre jour à la tivi sur internet. Et puis avec l’employeur que j’ai, c’est un mot courant dans les promotions.

La semaine prochaine, je visiterai l’autre capitale, la provinciale celle-là! J’ai bien hâte de voir si les gens de la place pensent toujours à feu les Nordiques ou s’ils espèrent un futur et impossible National. Peut-être y en a-t-il quelques-uns qui se sont adoptés une nouvelle équipe depuis le temps? Peut-être est-ce la plus près géographiquement? Ou peut-être que leurs cœurs a aussi déménagé dans les montagnes, quelque part dedans les Etats-Unis de l’Amérique profonde? Qui sait? Je verrai bien en me baladant dans mon véhicule moteur maintenant doté d’un magnifique étendard! Euh … oui, j’avais oublié de mentionner que la semaine dernière, je m’étais équipé, tel un valeureux chevalier, d’un magnifique petit drapeau que l’on accroche sur le bord de la fenêtre dudit véhicule moteur. Vous aurez deviné les couleurs de ce bout de tissus volant au vent.

Parlant de véhicule, aujourd’hui était pour moi jour international du char puisque, après être passé par le lave-auto (après tout ce qui nous est tombé sur la tête, je ne comprends toujours pas mon comportement du jour), j’en ai profité pour faire changer mes pneus d’hiver sur les deux véhicules familiaux. Ok, je ne comprends toujours pas mon comportement du jour! Tant qu’à y être, je suis aussi passé chez Vitro-Plus pour faire réparer une minuscule trace qui était apparue à la suite d’une attaque de météorites routiers dernièrement en revenant de Mont-Laurier. Chez Vitro-Plus, il y avait un paquet de Air Miles en banque juste pour moi pour me permettre un jour de voyager en avion qui vole vers des lieus plus clément lors de la saison qui nous amène son lot de machin blanc à « lancer » le plus loin possible de soi avec un outil de plastique, généralement, qui permet de soit, s’éreinter ou bedon de se créer une autre patente du même genre que l’on peut aussi appeler un genre de bursite à l’épaule! Vivement qu’elle fonde au PC qu’on reprenne un autre genre de bâtons et ainsi avoir une bonne raison de souffrir.

Au programme en fin de semaine : j’me pogne le beigne mais juste un peu. D’autres activités sont aussi prévus mois dont j’ignore pour le moment la forme.

Toujours est-il qu’on s’en reparle plus tard,

Alain