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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

dimanche 29 janvier 2012

Magdalena

Que de souvenirs sont parvenus dans ma ptite tête lorsque l'hygiéniste dentaire est venue me chercher pour m'amener vers la salle des tortures hier! En lisant sa pancarte qui annonçait son nom, j'ai eu un choc! Elle s'appelait et doit encore s'appeler quand on y pense, Magdalena! Quand je pense! Le nombre de fois qu'on a fait la joke du : « Magdalena nous montre le six, la tite barre est en-dessous! Dire que je ne me souvenais même plus de l'allure de cette femme. J'ai donc fait quelques recherches à l'aide de mon ami Google. Si on ne l'avait pas celui-là, ce serait comme ne pas avoir de micro-ondes dans la cuisine ou même une tivi avec pas de manette mais plutôt une roulette.

Quand j'ai tapé Magdalena dans la barre de recherche de mon chum Google, il m'a ramené à un paquet de résultats, souvent en rapport avec le tarot. J'ai donc dû affiner quelque peu ma recherche en ajoutant à ce prénom, le mot Loto-Québec. Magie!!!
Un article du Soleil, de Québec de 2010 relatait la fin des tirages pour bientôt en ondes sur TVA. Avec cela, il y avait une vidéo datant de 1990 avec qui en vedette? Ben oui, la charmante Magdalena, je pense! Je ne l'ai pas connu personnellement alors, je ne pourrais l'affirmer. En tout cas, une belle médame bien vêtue pour l'époque et qui semblait connaître son affaire!
Je reviens à celle de 2012. J’avais donc rendez-vous avec mon dentiste pour l’examen annuel et le nettoyage. Magdalena a donc fait le tour de la question avec son ti-pic et son mini-aspirateur. Le ti-pic pour tenter de trouver des problèmes potentiels et l’aspirateur pour me faire damner un peu. Depuis aussi longtemps que je me souvienne – soit environ quelques jours, non ce n’est pas vrai, c’est une farce! Un peu plus longtemps quand même. – cet outil m’a toujours donné des problèmes. Quand la madame dit : « Fermez la bouche pour aspirer… » j’en ai quasiment des spasmes à essayer de retenir cette affaire-là en place. Pas facile! Encore vendredi, le même phénomène s’est produit. Suis-je seul sur cette planète à avoir des problèmes avec cet outil? Je me le demande bien.
Après avoir fait le tour donc, elle est revenue cette fois avec un genre de polisseuse pour nettoyer. Me semble que dans le temps, le goût de l’abrasif utilisé pour frotter les dents était genre, sucré. À tout le moins avec un certain goût de pâte dentifrice. Ce n’est plus le cas. C’est maintenant salé, très salé même! Je n’ai pas tellement apprécié et je lui ai dit à Magdalena. Elle a ri. De moi ou de ma remarque? Des deux peut-être!
L’épreuve de la soie dentaire a aussi suivi. À la question habituelle : « Passez-vous votre soie dentaire régulièrement Monsieur Balleux? » j’ai répondu, comme à l’habitude : « Si je te dis oui, est-ce que tu vas me croire? » Elle a encore ri. Non mais c’est que c’est une ricaneuse cette chère Magdalena!
Le docteur est ensuite entré en scène. Sérieux le monsieur! Il s’appelait Alain, comme moi! Mais son nom de famille, je ne saurais le répéter. Ce n’était pas Tremblay en tout cas! Il a observé l’intérieur de ma cavité buccale très sommairement. Il m’a déclarer solennellement que j’avais un trou entre deux dents – une dent manquante depuis plusieurs années – comme s’il ne l’avait jamais vu! Quand je lui ai dit que pour la circulation de l’air c’était très pratique, il a abdiqué immédiatement dans son idée de tenter de me poser une chose pas très pratique et très dispendieuse pour remplir le trou. Je lui ai mentionné qu’un de mes plombages – obturation qu’il faut dire maintenant – était problématique parce qu’il avait cassé sous le poids de l’effort, il l’a regardé, aussi sommairement que quelques minutes auparavant et il m’a dit qu’il devait le refaire sans coût additionnel vu que c’était garanti 3 ans. Je lui alors demandé de vérifier tous les autres qui dataient de moins de trois ans. Il n’a pas ri. Moins ricaneux que sa collègue le monsieur! Il me corrigera donc l’obturation sans frais dès lundi. J’ai trouvé cela un peu plus rapide que certains autres services médicaux. Malgré le fait que je sois dans une position assez précaire – genre la tête presque plus basse que les jambes dans le fauteuil de torture et que je ne puisse voir tous les côtés de la pièce, j’entendais Magdalena qui riait… encore!
Je suis somme toute assez content. Le dentiste ne m’a pas dit que j’avais une dent sucrée, genre! Ça fait toujours ça de pris.
Non mais, n’avoir qu’une seule vie et s’appeler Magdalena! Pauvre fille…

mercredi 25 janvier 2012

Le marteau de la sagesse... naissante!

Quand ça te frappe en pleine face comme un marteau sur un clou de finition, vaut mieux réagir ...

Un bon marteau bien appliqué avec, juste au bon moment, le doigt et le pouce de l’autre main qui s’éclipse juste au bon moment ce qui fait que le clou rentre d’un seul coup et que le coup suivant n’est donné que par principe…

C’est un peu de cette façon que la nouvelle m’est parvenue hier…

Tout le monde le sait que le marteau bien utilisé peut-être des plus efficaces, même sur un pouce, mettons ! Est-ce que ça signifie qu’on tasse toujours ledit pouce au bon moment ? Non !!! Pourtant, la main tenant le marteau est connectée au même réseau que celle qui retient le pouce ! Comme j’ai l’air de discuter de gestion dans n’importe quelle entreprise ou entité gouvernementale, je vais me taire parce que de toute façon, je m’égare… encore !

C’est l’histoire d’un gars – un gars qu’on ne nommera surtout pas dans le but de conserver la confidentialité ! J – qui se fait dire depuis plusieurs années par des genre de spécialistes de la tuyauterie humaine aussi souvent appelés médecins, docteurs, toubib ou même charlatan dans le pire des cas des choses à propos de sa propre quincaillerie et qui ne réagit pas nécessairement de la bonne manière. Disons plutôt qu’il ne fait pas ce qui faut pour arriver aux résultats qui avaient été prescrits par ces mêmes spécialistes. L’ordinaire de la vie, quoi !

La vie suit donc son cours normal avec ses aléas, ses bons comme ses mauvais côtés, ses alarmes « snoozées » à mesure qu’elles surgissent, que ce soient de la part de proches ou de moins proches. On se dit : « Bof ! ça va passer… » Mais à mesure que le temps passe, les années s’accumulent sur le tas, qui lui, ne fait qu’augmenter comme autre chose d’ailleurs, les petits problèmes de la jeunesse nous rattrape peu à peu et l’entonnoir de cette santé si fragile et à la fois si forte lorsque bien entretenue, se resserre graduellement.

Parallèlement à tout cela, même si on ne veut surtout pas voir le coup venir, on ne le voit que trop bien s’installer en l’ignorant parce que, soit on est assez imbécile pour croire qu’on peut l’éviter ou qu’on l’oublie parmi le reste.

Le coup est arrivé hier, en bout de ligne ! Il y a une couple de semaines, il y a une madame au bout du fil qui me dit : « Monsieur Balleux, le docteur aimerait vous revoir. » C’était une première pour moi. Habituellement, les « dates » avec le doc étaient planifiées. Disons qu’elles étaient rendues à intervalles plus régulières mais le doc s’en contentait. Là, la madame – parce que mon doc est une madame – en a redemandé. Vous savez ces signaux dont je traitais il y a une couple de minutes !

On a donc jasé hier de mes résultats qui sont trop haut mais que ce n’est pas vraiment bon qu’ils le soient. Ce n’est pas comme à l’école. Plutôt comme au golf, je dirais… Moins il y en a, mieux c’est ! Et un peu comme au golf, j’ai de la misère à y arriver ! Mon ami diabète a donc fait des siennes, il avait déjà donné des signes par le passé, mais là il a surpassé ses records précédents ce qui a causé cette conversation entre nous deux. Je suis donc maintenant « officiellement » dans le trouble et il n’y a que moi maintenant qui peux m’en sortir. C’est certain que j’ai de l’aide alentour. D’autres spécialistes. Ma blonde aussi. Disons que tant que je ne m’y mettrai pas vraiment moi-même, toute l’aide extérieure est comme qui dirait, inutile.

Ce n’est pas la fin du monde. D’autres y sont passés avant moi, je devrais donc pouvoir y arriver. Je ne croyais tout simplement pas que ça allait arriver si tôt… encore !!!

Je voulais en parler pour que les plus jeunes de mes lecteurs puissent avoir une autre alarme dont ils ne tiendront pas compte comme je l’ai fait dans le temps… ou que les plus vieux puissent aussi dire : « Je l’savais ben que ça lui arriverait… » Ben non ! Personne ne pense jamais comme cela, c’est juste dedans les téléromans, même pas de téléréalité, que des pensées semblables surviennent !

Le nouveau Alain, presque sage !