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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

mercredi 24 septembre 2008

Pensées de bois

Je roulais paisiblement sur une route boisée de bois-francs, (j’imagine que c’était du bois franc parce que j’étais dans cette region mais ne prenez surtout pas cette affirmation pour du “CASH” puisque mes connaissances en terme de bois se limite à... pas grand chose) perdu dans mes pensées – comme quoi il n’y a pas que le cellulaire qui peut être une source de danger au volant, spécialement si on considère en plus, la bouffe, les breuvages, le maquillage ou même la lecture... d’un GPS – à propos du fait que ça faisait vraiment longtemps que je ne m’étais pas arrêté à songer à quelque chose de brillant à partager avec mes lecteurs. Que pensez vous de cette phrase comme introduction? Moi je la trouve franchement longue mais bon! Quand faut y aller, faut y aller!

Le bel âge

Vendredi dernier, comme à tous les deux vendredis qui ne mouille pas trop ou que le sol n’est pas trop enneigé, je suis allé à mon rendez-vous habituel avec mon beau-père favori – je n’en ai qu’un mais il pourrait aussi être le pire – pour une ronde de golf à St-Jérôme. La saison doit achever puisqu’il ne faisait que cinq malheureux degrés au départ. Mais le soleil était au rendez-vous lui aussi alors, munis de ma tuque et de mes mitaines, rien ne pouvait m’arrêter. Pour nous accompagner, le « starter » nous avait jumelé à un ptit couple. Aline et Robert. Quand un ptit couple joue au golf ensemble, je trouve toujours cela fascinant à voir aller. Jouer au golf en couple ça pourrait être considéré comme quand un des deux enseigne à l’autre comment conduire « manuel ». Ça peut facilement viré à la catastrophe.

Pas pour Aline et Robert par contre. Dans la joie et le bonheur, la ronde s’est déroulée comme pourrait le dire si élégamment notre ami Yoda le sage. Robert m’a confié très fièrement à un certain moment qu’il aurait bientôt 83 ans. Sa douce Aline devait le suivre de pas tellement loin même si je n’ai pas osé lui demander son âge. Comme vous le savez probablement, les d’incompatibilité entre les femmes et l’âge sont très fréquents et comme je ne voulais pas briser le moment, je me suis abstenu de combler cette curiosité qui me tenaillait. Su je fais un calcul rapide, ils doivent être ensemble et probablement mariés depuis environ 63 ans – mes parents tomberont dans la vénérable catégorie des 50 ans de mariage l’an prochain et j’ai beaucoup d’admiration pour cet exploit. Peut-être même que ça fait 40 ans et plus qu’Aline et Robert jouent au golf ensemble – pas mes parents par contre. WOW et re-WOW! Ça c’est du sport. Tout cela dans le bonheur. C’est beau, hein? Robert m’a aussi confié, toujours sous le couvert de l’anonymat, qu’ils n’aimaient pas tellement jouer avec des « ptits vieux ». Non mais Bob, C’est quoi des vieux quand on part à 83? Sacré Bob, va! Longue vie à aline et Robert ainsi qu’à leur si charmant couple. D’autre part, aujourd’hui j’avais une classe de six jeunes filles où la moyenne d’âge devait être dans les alentours de 70 ans. Encore une fois, je ne me suis pas risquée à demander des précisions parce qu’on étaient même pas sur un terrain de golf mais plutôt dans une classe et que... bon, j’imagine que vous avez compris. Pendant un moment, je me suis mis à penser à ces jeunes filles accompagnant leurs conjoints sur un terrain de golf et je me suis arrêté aussi vite parce que ce n’était pas aussi beau qu’Aline et Robert. Je n’ai jamais vu ces fameux conjoints mais la présence féminine que j’avais en face de moi fut suffisante pour me convaincre. Dure journée au bureau!

Un peu de politicailleries

Faut bien en parler parce que nous sommes en pleine campagne... électorale et que, pas grand monde ne semble s’y intéresser. Bon, peut-être que Stephen va finir par s’empêtrer suffisamment dedans sa culture pour réussir à éveiller notre fibre, comment déjà? Natialo-Politique? Oui c’est cela, la fibre machin qui nous permettra de réveiller nos passions. Stéphane quant à lui ne réussira probablement pas à s’enfarger dans les fleurs du tapis mais pourrait par contre « trébucher sur la moquette à motifs naturels ». Je le sens pas ce gars-là. Ce doit être quelque chose de ressemblant à un robot. Trop parfait comme image. Me semble que ça se peut pas. Jack, pour sa part, a l’air plus naturel. Son français n’est pas tellement parfait et je ne suis pas certain que son anglais le soit non plus. Un vrai « party animal » celui-là! Le beau Gilles maintenant? Que dire de ce personnage? Il doit être contre de toute façon. Il y a l’autre aussi dont on est obligé de parler maintenant. Je ne sais pas son nom mais elle est verte. Une vraie schroumpfette, mais verte! Comment? Il faudrait débattre des idées? Ah oui, leurs idées. Ils en ont. Enfin, je l’espère.

Je crois que ce sera tout pour la chronique policailleries parce que ça risquerais de devenir sérieux et comme le but de ce papier n’est vraiment pas de l’être on va se contenter de parler de sujets plus légers comme par exemple, le prix de l’essence. Voici mon opinion à ce sujet que j’ai d’ailleurs déclaré ce soir à la commis en payant après le plein quand elle m’a mentionné : « Je ne sais pas ce qui se passe, pourtant on l’a baissé pas mal et il n’y a pratiquement pas de monde.
Et moi de répliquer : « Vous l’avez baissé?
- Ben oui, il était à 129,9 et on l’adescendu à 128,9.
- Wow!
- Ben quoi, vous êtes pas content?
- Tant qu’il ne se rapprochera pas de 50¢, il sera franchement trop haut.

Fin de la discussion. Je crois qu’elle ne s’attendait pas à ce montant. Je dois être vieux-jeu, mais juste un peu quand même.

Varia

- Gros tournoi de golf de la shoppe samedi. Les organisateurs ont commandé du beau temps, mais je crois qu’il est en B.O. Ça risque donc d’être humide un peu.
- Le temps des allergies d’automne est bel et bien commencé. Ne m’en parlez surtout pas si vous me rencontrez, je risque de vous éternuer cela tout d’un coup.
- La ptite Marilou aime encore l’école après presque un mois d’ancienneté.
- Nos Glorieux ont recommencé à patiner, et pas seulement à montréal mais aussi à Hockeyville!
- Je voudrais prendre une couple de lignes pour féliciter Chantal Petitclerc pour ses exploits paralympiques. Bravo!

Fin des émissions pour ce soir.

Alain

lundi 8 septembre 2008

Du football au téléphone

Vaut mieux être riche, en santé, avoir une dent en or et vivre au village que d’être pauvre, malade, le cul sur la paille et vivre dans le rang me disait récemment quelqu’un qui a probablement vécu au village mais qui n’a pas de dent en or, à ma connaissance.

Je n’ai pas de dent en or mais je crois que mes dents sont assez bonnes. Ma santé est quand même pas trop pire. Elle pourrait être mieux mais le bon côté de la chose c’est qu’elle pourrait être vraiment pire que cela. Je suis super riche quand je pense à mes deux amours, ma blonde et ma fille. Sur Papineau à Montréal, peut-on considérer ceci comme étant au village? Je pense que oui. J’en conclus donc que mon sort est vraiment intéressant si je me fie à l’adage.

Ceci étant réglé, passons maintenant à l’actualité révisée.

La saison de football qui débute

Oui, je sais que nos moineaux ont presque la moitié de leurs saisons de complété avec un « record » assez intéressant mais je parlais de football de la National Football League qui a préséance aux États-Unis de l’amérique parfois profonde. La Canadian Football League quant à elle, dans laquelle évolue nos moineaux a un ptit quelque chose qui lui manque. Un genre d’essai manquant à chaque série de jeux. Donc, j’en reviens à la NFL. La saison s’est mise en branle ce week-end. Brett a réussi Là où personne ne croyait qu’il le ferait. Tom s’est cassé quelque chose et la NFL a failli ne pas s’en remettre. Tony a aussi gagné plusieurs « yards » ce qui fait que mon équipe a remporté son match initial. La Caroline, qui perdait 24-19 avec quelques secondes à faire (seulement deux en fait) a réussi un touché dramatique et désespéré pour remporter le match 26-24 sur San Diego. Pleins de belles affaires comme celle-ci se sont donc passées hier sur les terrains de football de l’amérique toujours aussi profonde que ce que j’avais déjà pensé un peu plus haut dans mon texte ou dans ma tête.

Je vous ai dit que des fois il y a des libellules et toutes sortes d’autres bébittes dans cette tête? Non je ne crois pas alors imaginez simplement que je que je n’en ai jamais parlé. Du vrai football donc dont je vais probablement reparlé un peu plus tard durant la pluvieuse saison qui s’amorce.

Chantal fait son entrée dans le 21e siècle

Ça faisait un bout de temps que je voulais faire du ménage dans les frais de télécommunications familiaux. Les castors de Bell ainsi que sa soucoupe, son modem et son traditionnel bigophone sont donc sortis de la maison pour faire place à des remplaçants pour la tivi et de l’accès à l’Internet à moindre coût. Restait aussi à remplacerle réel Alexandre Graham Bell qui ne servait plus beaucoup de toute façon. L’idée était donc de remplacer la ligne terrestre assez fixe par un appareil plus mobile que Chantal pourrait trainer avec elle. Chantal fait partie de la catégorie de consommateur qui avait toujours su résister à la nécessité du portable.

Ce week-end, dimanche pour être plus exact, on magasinait tranquillement au Centre Rockland question de se dépayser un peu. Nous déambulions doucement sur le marbre des anglais de Ville-Mont-royal lorsque je décidai de m’arrêter à un kiosque canin de la cellularité pour vérifier l’état des prix de leur meilleur forfait. Une nouvelle patente vient de sortir. On me dit que je serais ben fou de m’en passer. Un bref coup d’oeil alentour me dit que des concurrents du chien existent aussi et qu’ils meurent d’envie de me parler, mais de vive voix. La boutique de la compagnie Américano-Romaine de téléphone. La gentille représentante, qui soit dit en passant parle très bien français malgré l’enclave, me fait part de son offre – encore meilleure que celle de la race canine d’en face – à laquelle on peut difficilement résister. Chantal a quant à elle choisi la couleur. Rouge. Ce qui fait que la madame a maintenant un portable dans sa sacoche. Un portable qui remplace dorénavant l’appareil traditionnel de la maison. Nous faisons donc maintenant partie de le classe ouvière ne possédant plus de téléphone à la maison. La fin d’une ère.

Imaginez un peu le pauvre diable qui avait évoqué l’idée que : « Vaut mieux être riche, en santé, avoir une dent en or et vivre au village que d’être pauvre, malade, le cul sur la paille et vivre dans le rang. » en utilisant un téléphone qu’il fallait « crinquer » avec une manivelle et qui pouvait aboutir chez n’importe quel voisin. Un téléphone avec même pas de fil!

Ne tentez donc pas de nous appeler sur notre ligne filaire à partir du 12 parce qu’elle n’existera même plus.

Faut maintenant que j’avise ma mère qu’on a même plus de téléphone. Elle va être un peu découragée. Je ne sais pas si elle sera découragée parce qu’on change encore de numéro ou bien parce qu’on n’a plus de ligne conventionnel. À un époque, ce fut bien vu d’avoir le téléphone.

Faudrait bien que je l’appelle pour lui expliquer avant qu’elle ne tombe sur le message : « Il n’y a plus de service au numéro demandé! ».

Je vous laisse, j’ai un téléphone à faire.

Alain

mercredi 3 septembre 2008

en passant par Victoriaville

Tranquillement attablé dans un box situé en angle – traduire par banquette de biais – du restaurant, je tente de me concentrer sur mon « James Patterson » en attendant que la serveuse se pointe dans ma direction. Voilà finalement qu’elle se décide à venir me piquer une petite jasette.

- Bonjour, mon nom est Nancy! C’est moi qui vais vous servir ce soir. Je peux vous offrir un apéritif?
- Non, mais on se connaît même pas et vous m’offrez déjà une consommation? Je suis impressionné! Je ne croyais pas pogner comme cela.
- Non, non, je voulais dire, prendriez-vous une consommation, ajouta-t-elle, rouge de confusion.
- Non merci, comme le disait la publicité. Mais je prendre de la pizza quand même.
- Ce sera?
- Pour avoir la croute farcie, je dois prendre au moins une médium, c’est cela?
- Une médium ou une large.
- Je suis quand même seul, je vais me garder une pêtite gêne, tout d’un coup que le docteur Le passe par ici. Dans son visage, on peut de nouveau voir une rougeur de confusion, surtout quand je me penche en dessous de la banquette pour vérifier si quelqu’un d’autre m’accompagne. D’un air décidé, je lui déclare donc, « Ce sera donc une médium pépéroni-fromage avec pas trop de listériose SVP. Je vais aussi prendre un grand Pepsi diète en cas que le docteur se pointe ici ».

Elle repart donc aussi vite qu’elle est apparue et je peux constater, toujours dans son regard, qu’elle est pleine de questionnements. Je ne peux que l’imaginer en entrant dans la cuisine pour caller la commande : « Ah oui, il a demandé avec pas trop de listerine dedans! C’est quoi donc de la liste machin? Depuis quand on a cela dans nos pizzas? Est-ce une nouvelle saveur?» Elle ne m’en a pas reparlé de toute façon alors je ne fais que l’imaginer.

Je retourne donc dans ma pseudo méditation-lecture en fixant du regard le tout-Victoriaville qui revient inlassablement du boulot. C’est l’heure de pointe sur le Boulevard Jutras. En bruit de fond, un poste de radio, probablement local, crache une toune de Lapointe – Pas Jean parce qu’il est maintenant et depuis longtemps sénateur mais probablement Éric puisque la voix qui s’en échappe semble plutôt crier que de chanter – mais ce n’est que mon opinion. Des gens discutent dans les box voisins.

- Bonjour vous avez fait votre choix? C’est Nancy qui récidive avec une nouvelle approche.
- Oui, ca va dêtre(1)... une pizza toute garnie.

Je crois qu’il vaut mieux retourner vers mes pensées. Sur le mur, il y a des vérités à propos de la pizza et de ses chiffres, genre qu’un ours moyen mange 23 livres de fromage par année, probablement aux États-Unis de l’Amérique que je me dis. Ça me fait réfléchir un peu. Y a-t-il des gens qui ne mangent pas de fromage? Ça doit. Les phrases chocs sont dans un style graffitis, ça fait plus chic. Ce qu’on ne ferait pas pour qu’un mur soit attrayant! À preuve, quelques murs célèbres. Le Mur des lamentations à Jérusalem, apparamment construit en 516 avant J.C. qui a beaucoup évolué mais comme son nom l’indiquait à son origine ne devait pas être très heureux. La muraille de Chine qui daterait aussi de cette époque ou à peu près qui a servi à séparer des bons et des méchants pendant longtemps et dont les médias ont abondamment traiter dernièrement dans le cadre des jeux de Beijing 2008, le Mur des Je t’aime de Paris qui daterait de la fin du 20e siècle ou début du 21e, je ne saurais dire exactement et qui sert à écrire des Je t’aime dans toutes sortes de langues dans le coin de Paris, où d’autre qu’à Paris on pourrait penser à bâtir un mur... romantique, le mur de Berlin qui lui serait né en 1961 et qui est probablement beaucoup moins rose qu’à Paris, le mur du son qui est arrivé aussi vite qu’il est reparti, un peu comme Nancy ou le mur, mieux connu sous le nom de « the wall » de la Floyd rose et datant de 1979. Tant de noms pour tant de murs. Me voilà parti sur une dissertation mur à mur. Qu’est-ce qui m’arrive? Ça doit être Victo ou st-Georges hier, je ne sais trop.

Pour celles ou ceux qui oseraient se poser la question, je n’ai pas mangé toute la pizza. J’en ai laissé un peu.

Demain, après mon cours à Victo, retour à la maison. À l’horaire plus tard cette semaine, vendredi un peu de golf si possible parce que c’est vendredi et que je suis en congé et que le tournoi s’en vient et que je dois me trouver des raisons pour mal jouer ou pour ne pas être en reste avec les Canadiens bleus-blancs-rouges qui ont aussi un tournoi et qui sont même bons au golf. Pour ce qui est de samedi ou dimanche, je ne suis pas encore au courant de l’agenda socio-familial du week-end. Je crois qu’on va se reprendre pour le week-end passé.

Note scolaire

La rentrée de la petite s’est très bien passée mais je dois dire qu’un fait bien anodin a attiré mon attention. Dans le temps à l’école, je me souviens que j’étais souvent assis à l’avant de la classe parce que mon nom commence par B et que ça se passait pas mal par ordre alphabétique. Imaginez vous donc que ma fille qui porte le même nom que moi qui commence par un b est la sixième en liste de sa classe! Je n’en reviens tout simplement pas des noms commençant par A qui précèdent le Ba de celui de ma fille. Et croyez moi ce ne sont pas nécessairement des « Asselin ».

(1) Ndlr : Je ne sais quel temps de verbe a été utilisé pour la commande en question mais comme il s’agit maintenant d’une expression consacrée que je n’arrive toujours pas à assimiler, je lance donc ici un appel à tous pour en comprendre la signification. D’où vient donc ce « D » dans le mot dêtre?