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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

lundi 27 octobre 2008

Les Croisades: Isaac et les Cascades

De nature plus prosaïque que fantastique, jamais il me serait venu à l’esprit un jour d’écrire à propos d’une croisade. Le sujet étant trop sérieux pour les lignes qui se retrouvent habituellement en ces lieux. Comme le sujet est important, je me devais toutefois de vous en toucher un mot.

Les croisés dont je veux traiter ne font pas partie des classiques du genre. Contrairement aux originaux, ils ne portent pas de cottes de mailles mais des jeans dont le fond de culotte est souvent à la hauteur des genoux. Peut-être pas les plus jeunes mais les ainés y aspirent fortement. Ils ne portent pas d’épées ni de boucliers mais plutôt un iPod ou même un cellulaire accompagné d’un « Bluetooth » à l’oreille. Les armes du 21e siècle. Dans un certain sens, ça peut être aussi efficace. L’ignorance peut vaincre des montagnes. La quête pour laquelle ils se battent a aussi changé de nom quoiqu’elle puisse être aussi noble dans certains cas. L’évangélisation du temps s’appelle maintenant les campagnes de financement. Évidemment, les conquis ont aussi changé puisqu’ils s’appellent maintenant parents au lieu d’insoumis qu’ils étaient dans le temps.
Comme notre Marilou a débuté sa carrière scolaire cet automne, il fallait s’attendre à ce genre d’événement tôt ou tard. De plus, comme le papa voulait s’impliquer dans ladite vie scolaire pour fouiner un peu ou même aider à sa façon. Comme on dit souvent, un dans l’autre ou bedon si t’additionnes les deux : me voilà pris dans l’engrenage de la vie scolaire. Tout un monde, je dois l’avouer. Ça fait que je vais laisser le micro à ma file qui a des choses à vous dire :

« Bonjour, je m’appelle Marilou et j’ai cinq ans. Depuis quelques temps – je ne sais pas encore vraiment compter les jours – je vais à l’école St-Isaac-Jogues et j’apprends plein de choses. Avant je savais mon nom; Marilou Balleux. Maintenant je sais presque l’écrire avec des vraies lettres et un vrai crayon. C’est le fun, hein? On dessine aussi et des fois on a une période de repos. Le mardi, on a l’éducation physique, c’est ça hein papa? On va aussi à la bibliothèque pour prendre des livres et les lire. Ben moi je peux pas encore les lire mais maman ou papa me les lise quand j’en ai. Je me suis aussi fais des amies. Alexandra, Alyssa, Julia sont dans ma classe avec Amélie. Il y en a aussi d’autres.

Pour faire des activités, on a besoin des sous. C’est pour cela que, il y a des madames et des messieus qui y ont pensé, on vend des affaires au monde pour se faire du fi…nance…ment. Le financement c’est un mot à la mode dans ce temps ci parce que tout le monde y pense à cause d’un monsieur qui a fait peur à tout le mondedans un pays du sud où je vais des fois en Floride voir grand-maman et grand-papa.

Les affaires qu’on vend c’est pas du chocolat, pas assez pratique! On vend du papier hy…gié… quoi donc papa? Ah c’est cela, du papier de toilette. C’est du recyclé à 100% que papa m’a dit. C’est du Cascades! C’est bon pour notre planète la Terre. On le vend dans des caisses.
C’est comme cela papa qui fallait que je dise? »

- C’était parfait ma grande, tu feras une excellente vendeuse ou même une bonne politicienne si ça va pas comme tu le veux.

Voilà! Nous voilà rendus dans le commerce du papier. Et pas que du banal papier. On parle ici de papier c… oups!, je m’abstiendrai de mentionner le nom que j’avais en tête par crainte d’offenser de chastes yeux. Mais j’imagine que tout le monde a bien compris ce que je voulais dire. Le genre de papier bref dont personne ne peut se passer. Même le pape s’en sert apparemment. Non mais… on ne rit plus. Je n’ai malheureusement pas son adresse pour le solliciter. Tout le monde s’en sert donc, c’est bon pour la planète et en plus, ça aide lea petits poux et les moins petits du quartier à s’occuper les méninges et les muscles du corps. Moi, je n’y vois que du bon. Et vous?
Dès que j’ai d’autres détails, je vous en reparle. Je sais que le besoin de se tor… ne se contrôle pas non plus, alors si Marilou peut vous aider pour l’acquisition du matériel nécessaire et que vous pouvez attendre, n’hésitez surtout pas à ma le laisser savoir, je suis son agent.

Le Jardin Botanique

La semaine dernière, nous sommes passés par le Jardin botanique pour aller saluer Esmeralda de jour et contempler les lanternes le soir. C’était une première pour moi. Je dois avouer que j’ai été enchanté. Les effets de lumière dans le jardin de Chine sont parfois époustouflants. Je crois que la petite famille revivra l’expérience à nouveau l’an prochain. Si je vous disais que les mots me manquaient pour décrire l’événement, c’est tout dire. Je vous en reparle dès l’an prochain.

Changement d’heure d’automne

C’est en fin de semaine ue l’on change d’heure. Yé! Ça veut dire qu’au lieu de partir à la noirceur pour le bureau, je vais partir dans la pénombre. Ah oui! Le soir venu, il va faire noir plus tôt, on devrait donc revenir du bureau à la noirceur itoo. La clarté devrait donc nous revenir en force dans six mois environ. Dire qu’on a presque pas eu de soleil cet été. Je vous rassure, la neige s’en vient. Vous souvenez vous de ce que peut avoir l’air la neige? Moi je m’en souviens en tout cas. Ça me rappelle une certaine souffleuse que je n’ai pas eue. Mon cardio n’a qu’à bien se tenir. Je suis prêt, comme disait l’autre!

On s’en reparle,

Alain

mardi 14 octobre 2008

Sports amateurs royaux

Samedi matin, le roi, sa femme et son petit prince sont venus chez moi pour me serer la pince, mais comme j’étais pas là… Ben oui, on était déjà partis quand ils sont arrivés ces royaux là! Notre princesse à nous, Marilou première, avait comme à tous les samedis ses cours de gymnastique artistique au Centre Claude-Robillard au Club Gymnix. La gym artistique ça ressemble un peu au patinage artistique mais sans patin? Pour un néophyte comme je l’étais dans les deux domaines il y a quelques semaines, la question était de mise. Je ne m’y connais toujours pas en patinage artistique si ce n’est des Olympiques d’hiver où la tivi nous montre des gens de talent qui effectuent de jolis sparages dans les airs et qu’en retombant, ils brisent complètement la glace – c’est mon grand frère qui me l’a dit et il doit le savoir lui, parce qu’il joue souvent au hockey après des séances de patinage artistique dedans son aréna – et qui souvent se font juger de façon pas très objective par des juges brésiliens qui n’ont même jamais vu de glace. D’aucun diront que je dois maintenant connaître un peu mieux la gymnastique artistique étant donné mon expérience visuel de quelques séances. Comme le dirait l’autre : « Eh ben, écoute, écoute mon Jean-Maurice, le momentum est de notre côté et puis, je pense qu’et puis… », je vous laisse donc imaginer la fin de cette phrase qui pourrait tout aussi bien tourner d’un bord comme de l’autre. Je vous dirais que malgré cette courte ancienneté dans le domaine, l’activité semble intéressante pour Marilou, selon moi, ils ont l’air d’apprendre quelque chose même si je ne sais toujours pas quoi pour le moment mais j’ai confiance et je vous en reparlerai probablement éventuellement.

Imaginez-vous donc que le Prince et ses vieux se sont repointés chez nous un peu plus tard mais on n’y était toujours pas. Par cette magnifique journée, nous avions décidé – nous étant un bien grand mot, mais enfin… -- de se rendre dans le nord ouest de la métropole qui n’en est plus une selon TSN et toute la population de Toronto, vers St-joseph-du-lac pour la cueillette annuelle de citrouilles pour l’événement de la fin du mois qui consiste à se déguiser pour les plus petits pour aller ramasser des sucreries qui font le plaisir des dentistes et des sous noirs qui font celui de l’UNICEF ou CENTRAIDE ou que sais-je encore. La pèche a été bonne. Trois belles citrouilles qu’on va creuser et vider en équipe pour mettre une chandelle dedans toujours en équipe, que m’a affirmé sans hésitation Marilou.Je dois mentionné que pour Marilou, le travail d’équipe c’est papa qui creuse et travaille avec elle qui surveille le tout en faisant des commentaires toujours très à propos au sujet du travail effectué en équipe pendant que maman Chantal prend des beaux portraits de l’activité de travail d’équipe pour en conserver de précieux souvenirs qui emplissent lentement mais surement le disque dur de l’ordinateur.

Dimanche matin, le roi, sa femme et son petit prince sont venus chez moi pour me serer la pince, mais comme j’étais pas là… Il faisait encore très beau, on en a donc profité pour faire une visite au zoo de Granby. Nous sommes partis très tôt pour éviter la cohue. On a bien fait. En après-midi, c’était plus que bondé comme place. Comme c’était le dernier week-end d’ouverture, le prix d’entrée était très réduit et les hot dogs étaient aussi en spécial. On ne pouvait tout simplement pas manquer cela. On ne l’a pas manqué. En sortant du zoo, on ne pouvait pas ne pas s’arrêter à la Scrapbookerie. On est donc arrêté. Et on est finalement rentrés après le souper. La petite avait son voyage et je pense que ses parents aussi. Une bien belle journée avec pleins de portraits d’animaux qu’il n’y pas dans les ruelles de Montréal. Des rats disons, un peu différents en aspect et en taille de ceux qui trainent dans mon coin. Non mais, un rat avec une trompe avez-vous déjà vu cela?

Lundi matin, le roi, sa femme et son petit prince sont venus chez moi pour me serer la pince, mais comme j’étais pas là… en fait, nous y étions mais le roi et sa famille étaient en congé férié, alors ils ne se sont pas vraiment pointés. Dommage! On en a donc profité pour faire quelques trucs annonciateurs. Genre libérer de l’espace dans le garage pour pouvoir y cacher un véhicule l’hiver. Pas facile de réussir à insérer un véhicule dans un garage double. Ce n’est tout simplement pas assez grand. Encore une fois toutefois, mon génie logistique est arrivé à une solution des plus acceptables et vélos et articles d’été sont maintenant bien entassés les uns par-dessus les autres et attendent tranquillement le retour des beaux jours. Pas question un cossin d’été avant avril 2009 toutefois. À une exception près, mon sac de golf peut être récupéré sans aucune difficulté et très rapidement si une urgence se pointe à l’horizon. Il faut savoir gérer les priorités.

On a aussi profité de la journée pour trouver un déguisement pour Marilou pour l’événement citée précédemment dans le même texte. Elle sera donc un clown cette année. Heureusement, le trip morbide n’est pas encore arrivé chez nous. Je trouve cela pas mal beau un clown. À mort Dracula, et aux poteaux et dans les tombeaux les vampires!
La journée s’est terminée pour ma part devant la tivi pour vérifier si la tenue du week-end de nos Glorieux était véridique. « Eh ben, Jean-Maurice, écoutes, je crois que la flanelle devrait bien faire en cette année du centenaire. »

Juste avant que ça ne commence, je voulais aussi vous dire que le vote s’achève actuellement et que les chefs sont aussi très nerveux ,à l’heure actuelle. Apparemment qu’ils sont allés voter chacun dans leur comté. On les a vus à la tivi. Je ne comprends pas que personne ne soit venu me filmer pendant que je grifonnais mon « X » dans la petite boite de carton.

Bye là,

Alain

lundi 6 octobre 2008

Le temps des roses

Depuis le 24 septembre que rien de nouveau ou d’excitant me trottait dans la tête. En fait, rien qui se publie parce que je dois avouer qu’il y en a eu des idées qui ont trotté dans cette tête depuis le temps. Il était donc plus que temps que je réveille ces doigts qui sommeillaient et paressaient paisiblement au gré du vent d’automne. Je me délie donc les muscles en guise d’introduction. Depuis le temps, j’ai eu droit à mon baptême de l’OPP, au tournoi de golf annuel de la shoppe ainsi que plusieurs autres petites aventures. Je ne voulais surtout pas manquer l’occasion de me prononcer une fois de plus sur le débat qui déchire actuellement le Canada tout entier à propos de la prochaine élection qui fera rage dans tous les comtés canayens lundi prochain, oups! mardi prochain. Bon, dans l’ordre ou le désordre? Question de vous mélanger un peu j’irai donc dans le désordre.

Golf

Pour mettre fin à ma saison de golf ou à peu près avait lieu le 27 septembre dernier le tournoi annuel de la shoppe pour laquelle je travaille et dont je tairai le nom question de protéger l’identité de certaines personnes qui risqueraient de se reconnaître mais qui soit dit en passant les personnages de ce feuilleton sont tout à fait fictifs et quiconque verrait une ressemblance perceptible ou pas avec la réalité se verra complètement dans le champ gauche puisque c’est absolument impossible que ce soit véridique. Ceci étant dit, le tournoi. Le plus gros défi à relever pour cette journée fut probablement pentdant toute la semaine le précédant, de vaincre la météo. Les prévisions n’étaient vraiment pas encourageantes. Il y a même eu des rumeurs à l’effet que quelques golfeurs émérites comme par exemple Raymond -- pour ne pas en nommer puisque ces personnages étant tout à fait fictifs…-- ne s’y pointeraient pas pour cause de pluie probable. Eh ben, Jean-Maurice comme le disait si bien son analyste du temps, il a su déjouer toutes les défensives et les savants calculs adverses et nous est arrivé vêtu de ses plus beaux atours. Comme le disaient si bien les meilleures commères sur le perron de l’église le dimanche matin au siècle dernier dans la plupart de nos villages québecois : « Il était sur son 31 notre beau Raymond! » Vous auriez dû le voir arriver avec son beau chapeau de cowboy Heineken, son T-shirt gris et ses jeans, mais noir donc ça ne compte pas vraiment selon lui. Dois-je vous rappeler que nous étions sur des allées de golf, probablement le sport le plus étiqueté que je connaisse après peut-être le polo pratiqué en Angleterre? Je tiens donc à féliciter Raymond pour son courage à faire tomber les barrières. Je te dis donc Raymond : Molson salue les vrais! En plus de Raymond, un autre intrus s’est aussi pointé. Les plus vieux d’entre vous se souviendront probablement d’un dénommé Galarneau qui était la vedette d’un téléroman appelé « La couleur du temps ». Ce Galarneau arrivait généralement après une couple de jours de pluie le lundi. Toujours est-il que le soleil s’est même pointé contre toute attente. Notre score d’équipe fut des plus satisfaisants quoique nous n’ayons jamais su le meilleur de la journée, l’événement étant d’abord et avant tout participatif mieux connu sous le vocable de mouvement coopératif comme dans Caisse Polaire. Molson ou Bud saluent donc aussi René, Pierre et Alain qui ont donné leur 110%. Un beau « A » pour l’effort car elle y était. Une petite mention aussi pour une autre collègue qui a travaillé très fort durant la journée et qui a été surnommée par son équipe : miss motte car elle a passé sa journée à courir après les mottes d’un certain Pierre qui la frappait assez « grasse » comme on dit quand le bâton passe un peu plus dans le gazon que directement en-dessous de la balle.

L’OPP et le Parti Vert

D’abord une précision, l’OPP ne signifie pas « Organisation des pays exportateurs de pétrole » mais plutôt l’organisme de participation des parents qui agit dans le cadre des activités scolaires d’une institution publique. En l’occurrence l’école où Marilou aime encore aller à tous les matins après plus d’un mois. Donc, il s’agit d’un groupe de parents bénévoles qui agit pour le bien des enfants fréquentant ladite institution. Bref, bien des plaisirs en perspective pour l’année qui vient. Je vous en reparlerai prochainement. Un indice : le recyclage! Parlant de recyclage, je voulais aussi parler du Parti Vert. Je me demandais si en votant Vert, on foutait simplement notre vote dans le composte ou bien que notre vote était recyclé en vote Conservateur, Libéral, Bloquiste ou Néo-démocrate. Je me demandais comme cela en passant. Il y a de ces questions importantes qu’il y a lieu de poser à la veille des élections et il me fait plaisir de poser les vraies questions pour vous tous et qu’ainsi vous soyez informés de façon plus qu’objective. Ça c’est du journalisme d’enquête. Le Devoir n’a qu’à aller se rhabiller.

Migration vers le nord

En fin de semaine en sortant dehors, j’ai entendu des sons familiers provenant des cieux. Un magnifique vol d’outardes survolait la métropole. En les observant plus à fond, j’ai réalisé une chose mais comme je n’en étais pas tout à fait certain, je me suis précipité vers mon véhicule moteur pour l’alimenter et ainsi vérifier la direction où s’en allaient les bipèdes en question. Après vérification électronique donc infaillible, je peux affirmer que ces cervelles de moineaux voguaient allègrement vers le nord. Je me suis donc informé dès ce matin à un vrai gars de terrain, un montréalais pure laine mais qui sort de son faubourg à l’occasion pour des excursions de pêche ou de chasse. Rien de violent mais quand même un peu plus réel que ma simple passion pour les oiseaux, avait donc sa théorie là-dessus. Claude donc, pour ne pas le nommer lui non plus afin de préserver son identité croit fermement que tout cela a un lien avec nos champs de maïs québecois et tout ce qu’on y retrouve à l’intérieur. Selon lui, les oiseaux voyageant vers le sud s’arrêtent fréquemment dans nos champs pour une halte « Mari ». D’où l’idée des beautés du nord au lieu des magnifiques plages du sud. C’est donc décidé! Mardi prochain, je vote Bernache!

Alors, n’oubliez pas d’exercer votre droit et bon vote à tous!

Bye là,

Alain