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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

vendredi 14 octobre 2011

Une inconnue?

Hier, question de susciter un peu d’intérêt et surtout d’actualiser mon statut sur Facebook parce qu’il me semble que des fois, il faut le faire, j’avais inscrit le texte suivant:

« Je passais par là et elle m’a regardé d’un air sombre…
J’ai répondu à son regard par un murmure à peine audible : « Bitch… »
On s’est étudié ainsi tel deux boxeurs au premier round.
Après un long moment d’hésitation, j’ai passé mon chemin
pour éviter les vilains mots ou plutôt gros… chiffres,
qu’elle voulait me lancer au visage!
… À suivre »
J’aurais très bien pu ajouter le nom d’un auteur au bout de la citation mais c’eût été futile puisque ça venait de mon clavier et non d’un simple copier-coller. Je ne l’ai donc pas fait. Je crois avoir suscité de l’intérêt mais pas celle que j’attendais. En tout cas, pas comme je l’attendais.
Mon problème maintenant est que certaines personnes plus curieuses que d’autres veulent en savoir plus. La curiosité est un phénomène sur lequel je ne me suis jamais vraiment arrêté et ce ne sera pas pour aujourd’hui non plus, je crois.
Je me dois donc dans l’obligation maintenant d’en donner plus ou à tout le moins de développer davantage. Mon problème toutefois est que l’aventure débutée dernièrement et que j’ai vaguement tenté de reproduire dans ces mots qui avaient tout bonnement l’air tiré directement d’une histoire toute faite n’en est qu’à ses tout débuts. J’aimerais quand même y voir une certaine évolution avant de conclure. Qui sait ce qui pourrait se produire en cours de route. Je ne peux malheureusement pas encore prédire la vie et c’est fort bien ainsi.
Avez-vous déjà donné vie à des objets? Genre, Marilou qui parle à ses poupées et toutous assez souvent de sorte qu’ils aient chacun leurs propres noms et que ce soit pratiquement « péché » de les débaptiser. Connaissant ma mémoire, vous pouvez imaginer combien de fois ça peut m’arriver dans une semaine, même une journée! Toujours est-il que cela peut nous arriver à tous. J’espère en tout cas ne pas être seul dans mon cas. Je ne peux pas dire que ça m’arrive souvent docteur mais… Suis-je déjà catégorisé pour la majorité de ceux et celles qui liront ce billet? Je ne crois pas… Enfin, laissez-moi mes illusions.
Qui était donc cette charmante – pas tant que cela quand même! – inconnue qui me regardait d’un drôle d’air encore hier? Je crois que c’est la principale question qu’on est en droit de se poser. Comment la décrire donc?
Objet inanimé faisant partie de la vie et du mobilier de la résidence familiale qui peut être à la fois encourageant pour certains et très décourageants pour d’autres dépendant des circonstances ou périodes de la vie.
Est-ce un peu plus clair? Probablement pas, hein?
Si j’ajoute que lors du second round, nous passerons tous les deux à l’attaque. En fait, le second round est déjà entamé, mais les résultats tardent à venir encore, ce qui fait que je ne peux toujours pas raconter le fin fond de l’histoire.
J’ai besoin de ramasser encore un peu d’information pour peaufiner un peu mon histoire. Ça viendra mais en attendant vous pouvez toujours essayer de trouver de qui ou quoi il s’agit…
Sur ces bons mots – un peu flous j’en conviens – je vous laisse et retourne au scénario de l’heure!

mercredi 5 octobre 2011

Un peu inquiet

Quand le choc arrive, ou bien on se tasse et il frappe le mur ou bien on prend le coup. J’ai pris le coup! En fait, pas tout à fait encore! Je l’attendais depuis quelques années déjà mais il est arrivé tel un voleur dans la noirceur comme le disait si bien quelqu’un d’une autre époque à travers une parabole, pas de mathématique.

Marilou me dit l’autre jour : « Papa, je vais aller au Centre Bell! ». Grand bien te fasse que je me dis en espérant pour elle que le CH jouerait contre une équipe intéressante. On pense ben toute pareil nous les gars que je vous entends déjà crier. Je me dis que tant qu’à se déplacer, vaut mieux le faire pour la peine en trainant son vieux père en prime pour qu’il puisse profiter du spectacle lui aussi. Ça ne coûte rien de rêver que je me dis aussi.

C’est resté comme cela. La tivi jouait, donc la suite de son idée n’a pas éclos immédiatement. La vie a suivi son cours normal, si on peut considérer notre vie comme étant normale. Quelques jours plus tard, elle nous revient en disant que son amie Patricia voulait l’inviter pour sa fête. Questions d’usage du genre, c’est quand et est-ce que ses parents nous contacteront ou bedon on doit le faire. De vrais parents responsables, quoi!

-          C’est le 8 octobre, papa! Un regard parfaitement synchronisé vers le calendrier de la part de la mère et du père. Quel beau couple nous faisons dans cette danse des vérifications! Avant que n’importe qui le fasse, je dois préciser que la danse n’est pas tellement ma tasse de thé comme le dirait probablement Élizabeth la seconde.

-          OK. C’est un samedi! C’est à quelle heure?

-          Je le sais pas trop. C’est un spectacle de danse… de patinage!

-          De danse ou de patinage? Patricia fait du patinage artistique, hein?

-          Oui mais c’est pas elle qui va patiner.

-          C’est pas elle?… c’est qui?

-          Ben, je ne les connais pas.

-          À quelle aréna ce sera?

-          C’est quoi une aréna?

-          Un endroit où il y a généralement une patinoire.

-          Ah ça! Elle m’a dit que c’était au Centre Bell…

-          Au Centre Bell! L’exclamation est venue en stéréo, encore une fois, tout à fait synchronisée. On a de l’avenir, je dirais.

-          Oui… Regard hébété de la part de notre fille qui interprété, pourrait vouloir dire quelque chose du genre : Wo, les nerfs!

-          Un spectacle de quoi Marilou, je veux dire de qui?

-          Je pense qu’il y a des princesses…et Mickey Mouse! Ça va être drôle, hein?

-          Arrêtes Marilou, j’ai mal aux côtes à force de rire de même! Je n’ai pas vraiment dit cela mais je ne sais pas ce qui m’a retenu. Je lui ai plutôt dit : « Tu diras à Patricia que j’aimerais que ses parents me donnent un coup de fil, genre!

-          OK papa!

La maman m’a effectivement donné un coup de fil quelques jours plus tard. En fin de semaine en fait. Les filles s’en vont donc au Centre Bell pour voir Disney on Ice. Nous ne sommes pas invités. Dans le style, ma fille s’en va au Centre Bell un samedi soir sans sa mère ou son père.

La première fois que je suis allé au Centre Bell, il ne s’appelait même pas le Centre Bell mais plutôt le Forum de Montréal et j’y suis allé avec mon père pour un match. Une grosse sortie propre parce qu’on ne demeurait même pas à Montréal. Je m’en souviens comme si c’était hier que je pourrais dire si j’avais la moindre mémoire en stock. Ce n’est pas le cas, je vous dirai donc que ce fut un beau moment. Je l’imagine en tout cas et c’est ce qui compte dans cette histoire.

J’imagine que ce sera un beau moment pour elle aussi. Nostalgie… Des fois ça grandit trop vite à mon goût. Je dois quand même m’y faire, c’est comme cela la vie qui disait dans une toune de je ne sais trop qui. Ça n’a d’ailleurs aucune importance.

Papa est un peu inquiet. Maman aussi d’ailleurs. Ça va surement passer mais papa est un peu inquiet.