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dimanche 25 juillet 2010

En passant par Baie-Comeau

Près de 1800 kilomètres et 900 photos plus tard… Après six jours de route, nous revoilà à la maison! Pas fâché mais en même temps, ce fut une belle aventure familiale.

Je regarde les chiffres et je me dis que nous avons pris en moyenne une photo aux deux kilomètres. Ou 150 photos par jour. Ou 300 kilomètres par jour. Ça dépend comment on le prend.

Notre périple nous a amenés à passer par La Tuque, Roberval, St-Félicien, Saguenay – parce que ladite région n'est plus seulement une région mais aussi un méga-village! Mille pardons aux ex-résidents…-, Tadoussac, Baie-Comeau, Matane, Rimouski, Rivière-du-Loup, Trois-Pistoles, Kamouraska, Montmagny, Québec, Trois-Rivières, Baie-Joli et retour au village.

Après vérifications multiples auprès de notre ami météomédia.com, nous avions décidés de partir le vendredi soir au lieu du samedi en matinée. Le calcul s'est avéré des plus efficaces.

Après une sortie de Montréal pas trop pénible, nous nous sommes dirigés tout à fait décidés vers La Tuque, première étape du périple de par sa géographie et son état. La pluie a commencé à nous ennuyé seulement après La Tuque. C'est à peu près à ce moment que la pluie a débuté… jusque vers Roberval. Il était tard et nous avions prévus qu'à notre arrivée, il serait beaucoup trop tard pour installer un campement. Une réservation nous attendait donc au motel, c'était quoi déjà son nom? Pas vraiment important. Deux lits doubles avec une douche étaient ce dont nous avions besoin. Une bonne nuit de sommeil, si je ne tiens pas compte des coups de pieds que Marilou m'a donnés toute la nuit en plus des coups de poings. Elle est d'une violence la nuit, c'est vraiment spécial! Le samedi matin, nous avons opté pour un petit déjeuner au Mcdo de la place. Il n'y a rien comme de se retrouver comme chez soi à l'étranger. Le zoo nous attendait donc. Nous étions donc partis pour l'aventure en cette belle journée ensoleillée. Le zoo de St-Félicien n'a pas vraiment changé. Toujours aussi beau! Encore une fois, je suis resté fasciné par le spectacle.

Après le zoo, direction camping Val-Jalbert, juste en face du lac, et ce, pour la nuit. Nous avons quand même eu le temps de profiter de la piscine avant le souper qui fut pour sa part probablement frugal même si je ne me souviens plus du contenu exact. Beau dodo au son des étoiles qui scintillent.

Lendemain matin, départ pour Tadoussac avec quelques arrêts prévus en cours de route dont une à Desbiens pour le diner traditionnel de tourtière du lac-St-Jean. Impossible de passer par le Lac sans pour autant se régaler avec ce met succulent dans un des ptits restos de bord de route. C'est un must. C'était tout simplement écoeurant! La route s'est donc poursuivie jusque juste avant Alma pour tourner vers Saguenay qui n'est plus seulement une région mais bel et bien une grande ville du type « une Ile une ville » incluant l'ancienne Chicoutimi, Jonquière et Kénogami et autres trucs du genre dans le même coin de pays. Pour nous rendre à Tadoussac, nous avons longé la rive nord du Saguenay, pas la ville ni la région mais plutôt la rivière. Le camping Essipit à Tadoussac est tout simplement merveilleux pour sa vue sur le fleuve ou plutôt la baie qu'on y retrouve.

Rendu à Tadoussac, nous nous sommes dirigés vers le camping Essipit sur la falaise en face de la baie. La vue était tout simplement splendide. Un restaurant attenant au camping nous a bien servis un magnifique repas de fruits de mer digne du coin de ce pays. On a même tenté de se faire un ptit feu de camp. Le lendemain, nous avons grimpé dans la croisière « Fjord et baleines » pour la balade habituelle. On a vu pleins de baleines au loin au large. Toujours intéressant.

Partant de là, nous avons parcouru la route jusqu'à Baie-Comeau. L'hôtel Le Compte nous attendait tranquillement. Comme bouffe, ma blonde avait déniché la place : Aux trois barils! N'allez surtout pas partir de rumeurs, c'était surtout pour la bouffe puisque je n'ai bu que de la Bud. Mais la bouffe! WOW! On s'est farci un genre d'assiette du pêcheur avec pleins de fruits de mer et tout le pataclan. Nous avions rendez-vous le lendemain au jardin des glaciers. Très intéressant comme visite. On y apprend que quelques 10 000 années plus tôt, le Québec qui ne s'appelait pas tout à fait le Québec était un peu plus inondé qu'aujourd'hui. Et comme c'était une mer dont je ne me souviens plus le nom exactement parce qu'elle ne faisait pas partie des grands lacs quand j'ai appris tout cela par cœur à l'école. Toujours est-il que maintenant il y a des coquillages qui trainent dans les montagnes dans ce coin-là! Oui, dans les montagnes et non sur le bord de l'eau. Étrange, mais intéressant! Pour les preuves, faudrait voir avec des spécialistes parce que moi… Pour le souper, une autre place dont je ne me souviens plus du nom nous a offert une succulente pizza aux fruits de mer, encore. Comme on était dans le coin, mieux valait en profiter pour en manger.

L'étape suivante était la traversée Baie-Comeau – Matane. Deux heures dans le fleuve à travers la pluie. Heureusement qu'il y a tout ce qu'il faut sur le bateau. Resto, ciné, salle de jeu pour enfants et tout le reste. Deux heures de bonheur. Il était plus de 22 heures à notre arrivée à Matane. Le motel fut donc des plus appréciés.

Le lendemain, un brouillard lourd était au rendez-vous. Étrange mais fascinant à la fois. Nous avions opté pour une petite boulangerie locale pour le petit déjeuner dont Chantal avait entendu parler à partir d'un blog d'une amie. C'était tout simplement succulent. Ce qu'on peut trouver sur un blog des fois!

Du brouillard et des éoliennes nous ont menés par la suite jusqu'à Kamouraska pour le lunch. Une ancienne grange et son parterre faisaient office de resto. Un genre d'assiette agrémentée de différents fruits de mer fumés nous a été servi. Quel délice!

Fin de la randonnée quotidienne à Trois-Pistoles. Le camping municipal est vraiment bien avec sa rivière, son ruisseau et tout le tralala nécessaire au bonheur d'une sept ans.

Pour terminer notre première semaine de vacances, il nous restait à se rendre à Montréal. Petit détour nécessaire pour passer par le Grec à Pointe-du-lac pour bouffer la meilleure pizza de la planète. Un saut de crapaud plus loin et nous étions rendus en ville.

Bien belle semaine en famille!

Quelques jours plus tard

Aujourd'hui, après quelques jours de lavage, nous sommes repartis de plus belle pour la région de Thetford Mines, plus précisément le village de Kinnear's Mills où se situe le camping Soleil. Beau coin de pays. Très valonneux, très en forêt. C'est splendide. Un des coins où j'aimerais me réfugier si je gagnais un bon montant à la loterie. Tant qu'il y a internet et de l'électricité, je me dis que le reste est de moindre importance. Toujours est-il qu'attenant au camping, il y a un ruisseau à côté duquel nous sommes campés ainsi qu'une rivière que nous avons été traversé et longé pour le plaisir de gambader à même ladite rivière. Ben plaisant!

La soirée a toutefois été un peu mouvementée par la suite du fait des taouins qui sont débarqués vers 21h00 tout juste à côté de chez nous. Des taouins, on avait bien besoin de cela! La définition de taouins put avoir quelques significations dépendamment de celui ou celle qui l'utilise. Pas celui ou celle qui l'est par contre. Il s'agit d'un droit de gérance sans aucun doute. On pourrait utiliser comme synonyme « cave » ou épais mais je crois que taouin fait un peu plus de bien à la personne qui en fait la description. Je ne sais trop d'où je sors cela, ni trop de quelle région, mais bon… Les dits taouins sont débarqués 6 personnes, en incluant deux adultes en âge ainsi que quatre enfants d'âge assez variées de 2 à 8 ans mettons. Premièrement, un enfant de 2 ans, ça devrait dormir à 21h, mais cela, ce n'est que mon opinion. Toujours est-il qu'après avoir installé leur unique tente, ils ont décidé de faire un beau feu de camp pour le guimauve des tout-petits! Une promesse, j'imagine. La vie allait donc bon train à côté de notre petit nid douillet dans lequel notre 7 ans de princesse tentait de s'endormir. On a beau vouloir la coucher plus tard parce que c'est l'été, il y a quand bien même une limite!

Ma fille s'est choquée, ma blonde s'est exaspérée, j'ai faillit bouillir de rage aussi et nous avons donc tenté de s'endormir ainsi… Pas une très bonne idée. On a un peu mal dormi, je dirais.

Mais qu'à cela ne tienne, nous avons tout de même procédé tel que prévu à la convention pour aller visiter le Musée des mines ou quelque chose du genre le lendemain. Une belle visite des mines BBK ou Bell, Beaver et King qui sont maintenant désaffectées mais dont les projets futurs touristiques abondent. Nous avons donc visités quelques bâtiments désaffectés ainsi que la mine à ciel ouvert dans laquelle nous sommes descendus jusque tout près du faux lac qui fait maintenant office de fond. À cause du manganèse, l'effet bleu-vert fait paraître les mers du sud d'une tristesse… Marilou a ramassé des cailloux de toutes sortes de diversité ce qui fait que je songe tranquillement à partir un genre de carrière, pas côté travail mais plus pour concurrencer ma voisine – la Miron – qui a maintenant fermée ses portes. À notre retour, pour encourager l'économie locale, une visite à l'épicerie, à la SAQ et le tour était joué.

De retour au campement et espérant avoir un meilleur comportement de la part de nos voisins, nous nous sommes dirigés vers la piscine que Marilou n'avait pas encore essayé. Il n'y a rien comme une petite saucette avant souper. On a toutefois dû décamper assez vite puisque le tonnerre a commencé son shift à un moment donné. Peu importe où l'on se situe sur la planète, quand il y a tonnerre, tout le monde sort de la piscine.

Nous nous sommes donc empressés de prendre notre plancher de gazebo – une bâche – et de le transformer en double-toit pour notre tente. Le recyclage c'est pas juste des cannettes. Et heureusement que Chantal a eu cette idée parce que le ciel nous est pratiquement tombé sur la tête. On as donc souper à l'ombre mais le vin et les sushis étaient excellents. Comme notre Marilou ne mange pas de sushis, nous lui avions trouvés un magnifique macaroni chinois que j'ai quand même fait réchauffer sous la pluie battante et que Chantal n'a malheureusement pas pu prendre puisque caméra et pluie ne font pas tout à fait bon ménage.

Après un copieux et humide souper, au moment où la bouteille de vin se terminait, la pluie s'est arrêtée, un signe du destin sans doute. Juste à temps pour la vaisselle en famille avec un linge à vaisselle humide qui trainait encore sur la corde. Comme on dit par chez nous, on n'engraisse pas les cochons à l'eau claire. En fait c'est mon père qui répète ceci constamment. Je me dis que comme moi, je commence à me répéter, ça se peut qu'il le fasse un peu lui aussi.

Nous nous sommes donc dirigés après cette étape d'un pas pas trop décidé, pour ma part armé d'une bière, à la recherche de quelque chose de drôle dans ce camping. Ça peut quand même être très drôle la vie de camping. En fait, je crois que Marilou s'y habituerait très rapidement. Après ceci, Marilou, Chantal et moi sommes facilement tombés dans les bras de Morphée au son du ruisseau qui donnait tant envie à ma blonde de se relever pour aller faire un tour chez les Dames.

La pluie a continué une partie de la nuit et nous sommes rentrés pas trop tard après à Montréal.

Demain, le boulot reprend… Yé!