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lundi 3 juin 2013

Une générale

Pour celles ou ceux qui suivraient à tout hasard les aventures de la ptite famille que nous constituons Chantal, Marilou et moi, vous ne serez pas surpris d’apprendre que nous avons essayé notre tente-Justine cette fin de semaine, mais pour les autres…

Contexte

C’est en janvier dernier que cette étape de l’aventure a débuté lorsque nous sommes passés chez un « vendeu » de roulottes de St-Jérôme. On fait du camping depuis une couple d’années dans une tente, le cul à terre, et ça va plutôt bien mais on se demandait comment ce pourrait être en se relevant tout cela d’une couples de pieds. L’autre problème qui se dressait devant nous était la capacité – je devrais plutôt dire l’incapacité dans ce cas de figure – de mon véhicule-moteur à tirer quelque chose puisqu’au moment de son achat, ça ne faisait pas vraiment partie des critères d’embauche, mettons. Étant donc limité à 1000 livres – pour les puristes ou les plus jeunes, sachez que 1000 livres équivalent à environ 454 kilogrammes, c’est un peu comme la nouvelle livre de beurre qui se lit maintenant comme 454 grammes – nous devions regarder pour de plus petites charges à trainer que ce que l’on voit plus fréquemment derrière les véhicules sur la route qui s’en vont joyeusement camper dans les confins du pays du nord dans lequel nous vivons tout aussi joyeusement! Ma blonde trouve donc sur le WEB une annonce d’une tente-roulotte qui pèse théoriquement 450 livres et ne comptez surtout pas sur moi pour vous faire ici la conversion parce que… c’est comme ça! On n’y croyait pas tellement mais comme les activités sont moins accessibles à ce temps-là de l’année, nous nous sommes dit que ça ne coûtait pas trop cher d’aller voir pour se faire une idée. Pour faire une histoire courte, elle était achetée lorsque nous sommes ressortis de là!


Le champion que je suis en train de tenter de reculer la chose dedans le garage la première fois. Toute une aventure!

C’était donc le week-end dernier que nous avions planifié notre première sortie de l’année avec Tente-Justine – Marilou l’a nommée ainsi la première fois et ça lui est resté – mais comme la température ne semblait pas nous avoir donné rendez-vous, nous avons reporté le tout à celui qui vient de se terminer. Bon choix! Les « météeux » prévoyaient encore de la pluie mais beaucoup plus chaud, c’est l’élan que ça nous prenait pour décoller.

Nous n’avions pas besoin d’aller trop loin pour tester les nouvelles installations, mais comme dans n’importe quel projet, il y a l’étape de rodage à traverser question d’être mieux préparer lorsque nous serons dans d’autres contrées un peu plus éloignées – parlez-en aux gens d’informatique de la STM ou du service d’eau de la Ville de Montréal si vous en rencontrez sur votre chemin pour le fun. Nous sommes donc partis pour le camping « la belle vie » à Ste-Julienne vendredi en finissant le travail, mettons!

C’était beau de nous voir parmi les banlieusards dans le trafic! Eux, semblaient peiner comme à tous les jours, pour retourner à la maison tandis que nous, étions tout joyeux de s’en aller vers l’aventure.  Charlotte – notre GPS – nous a affirmé que ça nous prendrait environ 40 minutes pour se rendre à destination, mais Marilou qui devient de plus championne en toutes sortes de choses a plutôt répliqué : « Charlotte, faudrait tenir compte du trafic! » Elle est vraiment forte, la ptite! Ça nous a pris un peu plus d’une heure.

L’installation

Malgré que j’avais un peu triché et que je m’étais un peu pratiqué plus tôt ce printemps en sortant Tente-Justine du garage pour la monter une première fois seul durant la journée, il a quand même fallut un peu de temps pour rééditer l’exploit sur site. J’ai quand même été chanceux puisque je n’ai pas eu droit au comité d’experts en « gérance d’estrade » armés de cannettes de bière qui passe tout le temps à se dire entre eux : « Moi je pense qu’il devrait faire cela comme ceci plutôt que comme cela! » J’étais certain d’y avoir droit, mais j’ai été surpris, pas déçu mais un peu surpris. Même Marilou s’est poussé dès le début. Faut dire que la première chose que j’ai déballé fut son vélo et elle n’a pas trop posé de questions. Bye, qu’elle a dit en donnant son premier coup de pédale. Il faisait aussi très chaud vendredi dernier et savez-vous quoi? Dans le nord, il y a encore des moustiques en TA… D’où l’utilité de l’abri-moustiquaire trouvée cet hiver dans un marché aux puces! Je me demandais bien de quoi elle aurait l’air, après tout, je n’avais payé que 20$ pour en devenir propriétaire. Ben non, tous les morceaux y étaient et elle est pratiquement neuve. Elle est déjà rentable. Une très bonne place pour se cacher des maringouins. Après une installation des plus sommaires, ma blonde a déclaré que ce serait tout pour le moment et nous avons commencé à décompresser un peu. Facile!

La vie dans les airs

La soirée s’est relativement bien déroulée et mine de rien, vers 22h30, nous avons tout à coup réalisé que nous étions parents et qu’il faudrait probablement coucher cette chose pour qu’elle soit fonctionnelle le lendemain. « Non papa, je ne suis pas fatiguée! Je ne m’endors pas… » et tout le tralala qui va avec est passé parmi la discussion mais nous avons quand même vaincu la tornade pour se rendre vers la direction dodo.  Et un beau dodo à part de cela! Juste le fait de ne pas être couché par terre, c’était le bonheur! Les fenêtres sont demeurées ouvertes jusque vers 4hres, le temps que le serin tombe et que ses amis se réveillent. Méchant concert! On s’est quand même rendormis, tous les trois jusque vers 8h30, genre!

Marilou est allé s’amuser dans l’aire de jeu juste en face du campement… en pyjama, pendant que nous sirotions notre petit café du matin. Est-ce que je vous ai déjà mentionné que notre cafetière Nespresso nous suit en camping? Ben non! On ne se prive de rien…

Après un ptit-déjeuner, nous avons complété l’installation du campement Chantal et moi, parce que Marilou, elle avait déjà disparu. Chaque étape de l’installation nous a fait réaliser que certaines choses nous manquaient et Chantal ne s’est pas privé pour prendre des notes dans le ptit livre de ce qui manquait, de ce qu’on devrait plutôt faire ainsi plutôt que comme cela. Je pense que l’opération devrait être maintenant mieux documentée. C’était pas mal relax! Il y avait même un marché aux puces que nous avions rencontré sur notre chemin et que nous n’avons pas manqué d’aller visiter question de garder le « beat ». Un bien drôle de monde que celui des gens de marché aux puces! On a quand même trouvé des patins à roues alignées pour Marilou, une extension de 25 pieds pour le set-up de camping et d’autres trucs combien essentiels à la vie! On s’est aussi promené sur le site dudit camping. Je viens de dire que les gens de marché aux puces étaient particuliers mais ce n’est pas grand-chose comparé à ceux qui vivent dans les campings. La majeure partie du trafic routier sur un site de camping se fait par l’entremise de cart de golf plus ou moins modifiés. Il y en a même plusieurs qui prennent des marches… en cart! J’ai rencontré un bonhomme et sa bonne femme à quelques occasions  durant mes déplacements et les deux semblaient « scotchés » sur ledit véhicule puisque d’une fois à l’autre je les ai vus « parqués » à différents endroits à jaser avec différents voisins de sujets dont je ne saurais dire avec exactitude la tenure…

Et pour fêter le retour de la saison, rien de tel qu’un classique en camping. Marilou le réclamait depuis quelques mois déjà, alors le Hamburger Helper est apparu sur la table comme par enchantement et tout le monde était heureux, même les voisins qui nous ont que ça sentait bon! Non mais… Je dois avouer que le vino qui l’accompagnait a probablement aidé à le faire passer, à le digérer et tout le tralala… Nous étions tranquillement en train de tenter de décoller les matières – probablement radioactives – des résidus du souper en faisant la vaisselle lorsque la pluie a débuté son beau programme. Heureusement que les douches étaient prises! Marilou a délaissé ses amis au parc et est venue s’installer sous l’abri-moustiquaire en compagnie de son ebook et des belles aventures de Harry Potter jusqu’à la noirceur totale pendant que Chantal et moi nous sommes installés avec nos iPad…

Je ne sais trop quelle heure il pouvait être, probablement assez tôt, lorsque nous avons tout fermé et sommes allés faire un autre beau dodo au son du clapotis des gouttes d’eau qui continuaient de s’abattre au sol et sur le toit de tente-Justine.

Dimanche matin – on s’y attendait bien – nous avons « détenté » comme qui disent, à la pluie. Mais comme la température était tout de même clémente, ce fut assez relax comme opération. Relax, mais humide quand même.

Rendus à Montréal, il faisait pas mal plus beau, ce qui nous a permis de rouvrir tout cela pour un meilleur séchage.

Voilà, on est maintenant prêts à repartir. Je ne sais bien pas ce que les « météeux » nous ont gardé en stock pour le week-end?