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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

dimanche 18 septembre 2011

Un ptit week-end tranquille

Vendredi, lors de la première d’une série de je ne sais combien de pédagogique de l’année scolaire 2011-2012, après avoir donné une GO aux devoirs et leçons de la semaine de la petite, nous sommes partis nous balader à vélo tous les deux. Comme itinéraire, nous avions choisis de faire le tour de l’ex-carrière Miron qui n’y est plus depuis tellement longtemps qu’on ne sait même plus que le trou de compostage actuel était autrefois une carrière avec une cheminée qui est tombée « live » à la tivi! Le tracé de la vélo-route qui en fait le tour fait environ 6 kilomètres. Il ventait et c’était quand même assez frais. Marilou a donc donné son 110% et je crois que je l’ai achevé un peu. En fait, quand je suis parti pour le travail vers 18h, elle avait l’air tellement au bout du rouleau – elle riait pour rien, genre. Juste un peu avant de pleurer pour rien aussi – que je me dis qu’elle devait déjà sombrer dans les bras de Morphée à mon arrivée aux studios. Madame maman m’a confirmé qu’elle n’a effectivement pas tardé à demander d’aller au lit. Quelle charmante jeune fille, n’est-ce-pas?

Hier, dans nos commissions de la semaine, on devait passer par Laval et en roulant sur la 15, à la hauteur du Centre Laval, Marilou est devenue complètement dingue en voyant une foire dans le stationnement. Vous savez les troupes de manèges qui se promènent à travers le Québec et probablement ailleurs aussi quoique je n’aie jamais vérifié.

-                     Est-ce qu’on peut y aller, papa?

-                     Demain, s’il fait beau, on ira faire un tour!

C’était ma blonde qui venait tout à coup de s’exprimer sans trop y penser, probablement.

Ce matin, je n’avais pas deux yeux ouverts encore lorsque Marilou m’en a parlé pour la première fois… Des fois, il faut quand même gérer! Il y avait quand même une liste assez  imposante dans les « faucons » à réaliser. Pour celles ou ceux qui n’auraient pas suivis, les « faucons » ce sont les trucs qui « faut qu’on » fasse. Les faucons! J’ai donc expliqué à Marilou que même si l’hiver n’était pas encore arrivé et qu’on n’était pas vraiment pressé que ça arrive, il y avait des trucs à faire avant que ça arrive. Surtout que mon deuxième café n’était même pas terminé au moment de l’explication! Quand même, un gars a le droit de boire son deuxième café avant des explications de faucons que je me suis dit dedans mon Ford intérieur. Sacré Ford, va! Un coup que ma petite crise existentielle intérieure à propos de la caféine fut passée, je me suis empressé de sortir pour débuter mes petites affaires. Le gazon. Quoique j’en aie fait disparaître une bonne superficie cet été, il en reste quand même à couper. Et dans ce temps-ci, il pousse en TA… le sacripan. Vaut mieux le faire que de regretter un matin en se levant et voyant un tapis blanc. Ça m’est déjà arrivé une année au début novembre. OK, nous ne sommes qu’en septembre mais bon, comme je n’aime pas être en retard…

 Après le gazon, je me suis attaqué à la démolition du gazebo. Encore! Sa durée de vie n’aura donc été que de deux étés. J’ai quand même récupéré certaines parties qui serviront au jardin dès l’an prochain. Vive le recyclage! Vous saviez à propos du lilas qu’on a recyclé en « tipipea » plus tôt cet été? Eh ben, moi-même je n’y aurais pas cru mais après l’avoir « choppé » à huit pouces du sol, le vlimeux a quand même repoussé. Il est maintenant tout joli. De belles feuilles vertes entourent maintenant complètement le moignon de branches qui demeuraient au sol après la coupe pour cause de dépression. L’agronome en cheffe l’avait dit! Si j’étais le moindrement trop optimiste, je dirais que nous aurons des fleurs dès l’an prochain mais je préfère me garder une petite g^ne, des fois que je sois complètement dans le champ gauche… encore!

De quoi je parlais donc? Ah oui, le gazebo! Je l’ai donc complètement démonté. Dans l’ordre comme le disait si bien l’autre. Il faisait d’ailleurs pas mal beau que je trouvais pour retourner à Laval. Qu’à cela ne tienne! Après le lunch, pas trop tard parce que papa travaillait encore ce soir, nous sommes donc montés dans la Camaro… non, plutôt la Saturn. Moi et les vieilles tounes. Il y avait foule sur place. Nous nous sommes donc dirigés d’un pas décidé vers le guichet à tickets. Différentes options s’offraient à nous. J’ai décidé dans ma grande sagesse de ne pas trop en discuter avec le guichetier. Il n’avait pas l’air commode. Un vrai guichetier de fête foraine avec un air franchement sympathique. J’ai donc opté pour le bracelet avec accès illimité pour la modique somme de 27$. Une aubaine! Après lui avoir installé le machin trop grand autour du poignet, elle ne tenait plus en place, nous l’avons donc lâché « lousse ». Aux petits panneaux de grandeur qui pointait partout à chaque manège, Marilou y arrivait, se levait sur la pointe des pieds et déclarait : Je suis assez grande! Sans même laisser l’occasion au ou à la préposé (e) de répliquer. Parlez-moi de cela une fille décidée. On l’a suivie de cette façon pendant un bon bout de temps. À un certain moment. Il y a eu la pause obligatoire de la Barbe à papa. Ça s’impose lors d’occasions semblables, trouvez pas? Pendant que je m’efforçais de ne pas trop me coller, elle n’y a même pas pensé et l’espace d’un instant plus tard, elle était « full » collée! Je trouve personnellement que c'est une belle arnaque, mais la petite était contente, alors...

Nous avons dû quitter parce que papa travaillait et que le pont Champlain étant diminué de ses atouts, tout le monde s’est rabattu encore une fois sur le « Jacques-Cartier ». Sacré Jacques, va! Toujours le même bon gars que dans le temps, ça a l’air! Toujours prêt à rendre service.

J’ai effectivement pris mon mal en patience car malgré le fait que je sois parti un peu plus tôt que mon habitude qui est déjà assez tôt, ce fut presque serré pour l’arrivée. La soirée s’est tout de même bien déroulée et me voilà de retour.

Une belle fin de semaine … de travail!

jeudi 8 septembre 2011

Une idée comme cela

Je zigzaguais tranquillement au gré du vent et des cônes oranges qui avaient été savamment disposés par des cols bleus ou autres couleurs de ce genre en descendant la rue Papineau. Non, je n’écoutais pas radio trafic, trop occupé à me trouver un autre poste depuis la mort de CKAC sports. Le temps était beau, MétéoMédiocre[1] l’avait d’ailleurs prédit avec justesse.
Je me demandais tout à coup si le fait de se laisser aller à travers toutes ses pensées ainsi en conduisant pouvait être interdit ou voire dangereux. Je sais qu’on n’a comme pas le droit de parler au téléphone, seulement si on tient l’appareil en main. Quoique même si on le tient pas, je considère cela aussi dangereux et peut-être même plus pour certains. Je ne nommerai pas personne puisque souvent quand je suis victime d’un ou d’une « tarla » - peut-on mettre le mot tarla au féminin ou c’est universel? Je me demande. – qui me fait le coup, je ne connais généralement pas la personne en question, ce qui me permet, la plupart du temps, surtout quand Marilou n’est pas à bord du véhicule moteur de l’invectiver joyeusement même si je n’ai pas tout à fait l’air joyeux au moment des faits reprochés…
 
Me semble que j’avais une idée en débutant mon trottinage sur le clavier mais pour le moment, elle m’échappe. Ce doit être la raison pour laquelle je butine de sujets en sujets ainsi sans avoir l’air de savoir vers où je m’en vais.

Je vais donc y aller avec de petits sujets en rafale à mesure que la commande parviendra du cerveau – sic – jusqu’au bout de mes doigts.

Marilou a cette année dans le curriculum de ses cours un élément qui s’appelle : Univers social! Évidemment que la ptite chipie qu’elle est pour ce genre de question m’a demandé ce qu’était l’univers social en plein milieu de n’importe quoi! Vous savez, quand un questionnement de 8 ans vous arrive en pleine face telle une balle rapide de Pedro Martinez dans ses bonnes années immédiatement après un changement de vitesse qui aurait probablement zigzagué tout doucement comme je le faisais au volant au moment de penser à tout ceci. J’y suis donc allé d’une explication tout à fait hors contexte en me servant de la chronologie pour tenter quelque chose. « tu sais Marilou, que je lui lancé tout bonnement en prélude, question de la rassurer un peu tout en la tenant sur ses gardes, que dans notre temps, le bon vieux temps, il y avait la catéchèse!

Deux noisettes toutes brunes qui m’observent sans la moindre réaction si ce n’est de l’interrogation.

« La quoi? Qu’elle me dit, tentant de rattraper le mot inconnu que je viens juste de lui lancer. La catéchèse ma belle, mais peu importe, laisses-moi tenter une approche différente. Elle s’approche… Des fois, ce n’est pas toujours claire, ni dans sa tête, ni dans la mienne! Tu sais, montrer comment être gentil, civilisé – quoique notre religion ne l’ait pas toujours été – bien agir pour que ce soit agréable dans la vie?

« Ah! Le code de vie à l’école?

  • Oui, un peu comme cela mais aussi en dehors de l’école…
  • Être fin tout le temps
  • Oui mais pas trop si tu ne veux pas te faire manger la laine sur le dos! Je sais, on n’a pas de laine sur le dos! C’est une expression.
  • Une autre?
  • Des fois, on ne peut s’en sortir qu’avec une de celles-là!
  • L’univers social c’est l’environnement dans lequel tu vis, pas juste à la maison mais partout où tu te déplaces normalement. C’est aussi tous les gens que tu peux côtoyer dans le même environnement. Donc, ton cours devrait te donner des trucs pour t’en sortir… dans la vie.
  • Ah, ok! Merci papa.

Je ne suis pas vraiment certain qu’elle ait compris où je voulais en venir mais elle l’a accepté… jusqu’à la prochaine fois du moins. Des fois, si je pouvais me réécouter, je changerais probablement quelques parties du discours, mais bon, comme on dit parfois dans mon univers social, le direct ce n’est pas évident!

Parlant de mon univers social, je vous dis que ça commence à grouiller d’artistes soudainement intéressant dans mon coin. Fini les téléromans, les émissions de variétés et autres trucs du genre. Depuis deux jours, j’ai rencontré Réjean Tremblay, Yvon Pedneault. Patrice Brisebois et Georges Laraque. Je vous dis que Georges, je ne me risquerais pas à dire que je ne voterai pas Vert aux prochaines élections. Une méchante pièce d’homme! Je dis qu’il doit mesurer au moins 8 pieds 9 pouces. Peut-être pas tant que cela, mais tout de même très impressionnant. Pour ce qui est de MM Tremblay et Pedneault, je dirais que la prédominance se situe plus au niveau de la chevelure qui est tout à fait blanche! Euh… Monsieur Brisebois? Il est grand mais moins que Georges et beaucoup moins corpulent aussi!

Je retourne sur les allées demain, question d’affiner mon jeu pour mon tournoi du 24 septembre prochain! C’est juste une farce. Il est juste trop tard pour affiner quoique ce soit de ce côté-là! Ma saison de trois rondes se fera surement sentir lors de l’événement du 24, parce que je vais dire comme on dit : c’est pas fort mon affaire cette année! On a encore du plaisir et c’est tout ce qui compte dans le fond. Je serai donc demain sur les allées du club Ste-Rose. Je vous en reparle peut-être!

Je n'ai toujours pas retrouvé mon idée...

[1] Je suis autorisé à les appeler ainsi depuis que je côtoie des membres de ladite station qui la nomme affectueusement ainsi.

mardi 6 septembre 2011

Un ami qui vous veut du bien

Quand j’ai lu le courriel qu’un de mes amis – que je ne nommerai pas mais qui a un peu plus de cheveux que moi et qui a au moins la moitié de moins que moi d’âge au cadran – m’a envoyé, j’ai souri un peu.
La veille, on travaillait ensemble et tout à coup, dans une accalmie dans notre travail parce qu’il y en a, je réalise qu’il feuillette une revue. Ma curiosité l’emportant, je ne peux m’empêcher de lui demander ce qu’il lit, en ayant toutefois une petite idée que ne doit pas être « le guide des poolers » ou même le « 7 jours ». Ce n’est pas tout à fait son style. Il me répond quelque chose du genre : Sciences… ou un truc du genre. Il n’avait pas terminé sa réponse que je savais déjà que je venais de m’embarquer dans quelque chose!

-          Et tu lis quoi dans ton magazine ? Z’auriez dû voir son sourire poindre à l’horizon tel un camion-remorque « wilder than the wildest » !

-          Ça parle des octonions ! Me répond-il en espérant grandement une question de ma part même s’il était certain qu’elle arriverait… D’autant plus que la madame qui était assise à nos côtés a même relevé les yeux de la feuille sur laquelle elle travaillait. La madame, dans la vingtaine elle aussi, semblait le suivre dans ses propos alors que moi, je travaillais toujours sur le mot comme tel !

-          Tu sais Alain, comme dans la théorie des cordes…

-          Ah ça, je connais, j’ai été scout et nous les scouts, on apprend au moins à faire des nœuds et pour faire des nœuds, ça prend des cordes…

Francis – oups, je viens de dévoiler son nom mais qu’à cela ne tienne, cela ne devrait pas lui nuire plus tard dans la vie si jamais il se présentait à des élections quelconque. Des politiciens bien connus ont survécus à bien pire et je ne crois sincèrement pas que Francis se présenterait sous une des bannières actuelles – m’a donc abandonné du regard pour s’accrocher à celui de la madame qui semblait le suivre dans son propos au sujet de ladite théorie…

Le courriel qu’il m’envoyait aujourd’hui était deux liens vers Wikipedia qui traitaient justement des octonions et de la théorie des cordes. J’imaginais le clin d’œil qu’il avait en me l’envoyant. Le courriel se terminait par genre, fais juste aller voir, tu n’es même pas obligé de les lire!

J’y suis allé… pour ma culture personnelle et surtout, pour en avoir une vague idée si jamais quelqu’un m’en parle un jour dans l’autobus ou dans le métro. Je l’ai aussi lu… un peu et après y avoir songé quelques temps, genre trois ou quatre secondes, je me suis dit qu’il valait mieux que je partage tout cela. Des fois qu’une des personnes qui me lit assidument se retrouve au milieu d’une conversation de thé à Outremont, genre, et que ça se mette à placoter octonions. Je sais, ne me remerciez surtout pas, qu’est-ce que je ne ferais pas pour l’avancement de la science. Ce ne sera pas une première, je suis comme cela moi, vive le partage de l’information ! Chose l’avait dit : l’information c’est le pouvoir et comme je préfère le partager cela aussi…  

Voici donc ce que Wikipedia, l’encyclopédie libre a à dire à ce sujet :

« En mathématiques, les octonions ou octaves sont une extension non-associative des quaternions. Ils forment une algèbre à 8 dimensions sur les réels. L’algèbre des octonions est généralement notée .

En perdant l’importante propriété d’associativité, les octonions ont reçu moins d’attention que les quaternions. Malgré cela, les octonions gardent leur importance en algèbre et en géométrie, notamment parmi les groupes de Lie.

Les octonions ont été découverts en 1843 par John T. Graves, un ami de William Hamilton, qui les appela octaves. Ils furent découverts indépendamment par Arthur Cayley, qui publia le premier article sur le sujet en 1845. Ils sont souvent appelés octaves de Cayley ou algèbre de Cayley. … »

Quand je suis arrivé à la phrase qui dit qu’ils forment un algèbre à 8 dimensions, j’ai eu une pensée pour mon prof de maths de secondaire III et j’ai faillit vomir. Dire que dans le temps, je crois que c’était assez unidimensionnel et ça me donnait déjà des sueurs froides! Évidemment que l’article se poursuit et pour ceux ou celles que ça pourrait intéresser, voici aussi le fameux lien qui mène vers cet article mais vous comprendrez que pour ma part, la lecture s’est arrêté là! Désolé Francis, ma vocation pour les mathématiques même si ça peut te paraître des plus intéressants n’est pas aussi fiable que la tienne.


L’autre lien qui menait vers la théorie des cordes débutait ainsi:

« La théorie des cordes est l’une des voies envisagées pour régler une des questions majeures de la physique théorique : fournir une description de la gravité quantique c’est-à-dire l’unification de la mécanique quantique (inévitable pour décrire la physique aux petites échelles) et de la théorie de la relativité générale (nécessaire pour décrire la gravitation de manière relativiste).

La principale particularité de la théorie des cordes est que son ambition ne s’arrête pas à cette réconciliation, mais qu’elle prétend réussir à unifier les quatre interactions élémentaires connues, on parle de théorie du Tout.

La théorie des cordes a obtenu des premiers résultats partiels prometteurs. Dans le cadre de la thermodynamique des trous noirs elle permet de reproduire la formule de Bekenstein et Hawking pour l’entropie des trous noirs. Elle possède également une richesse mathématique notable : en particulier, elle a permis de découvrir la symétrie miroir en géométrie. »

Maintenant, mon ami me transportait directement dans les théories de la physique! S’il savait que je me suis volontairement exclu de cette matière à peu près dans les mêmes années que celle où j’ai eu ce fameux prof de maths. Je crois que mon chemin était déjà tout tracé dès ce moment d’ailleurs. Je ne le savais pas encore mais mes facultés pour les sciences pures allaient s’éteindre dès cette époque et je me dirigerais tranquillement pas trop vite vers d’autres sciences un peu plus molles. Sache tout de même mon ami Francis que tu es déjà un idole, un guide pour Marilou qui connait déjà tous tes propos et qui, grâce à toi, sait que la circonférence de notre planète est d’environ 12 742 km.

Heureusement qu’il y a des Francis sur ma route pour me ramener à l’occasion vers des réalités plus concrètes sinon, je pourrais m’égarer… quelque part dans le continuum espace-temps du Doc de « Retour vers le futur ».

jeudi 1 septembre 2011

En mangeant du pâté chinois

Hier soir, nous étions tranquillement attablés en famille… Je vous évite les détails comme la prière d’avant-repas du style « Merci mon Dieu pour ce bon repas et faites que l’autre ne tarde pas… », les discussions philosophiques du genre « Sais-tu ce que ma collègue a répondu à cela? , … et là madame Caroline – Madame Caroline est l’enseignante de Marilou et je prédis que le « madame » devrait tomber d’ici l’Action de grâces –  lui a dit…» ou même plus terre-à-terre du genre « Lors de l’Apocalypse, peut-être que les arbres seront bleus! » et les péripéties de Bugs Bunny à Télétoon Retro, vous voyez le genre, un repas en famille moderne que nous sommes chez nous!
J’aime cela dire que nous sommes une famille moderne. Ça me réconcilie un peu avec l’année où je suis né. Oui, au siècle dernier ou même au dernier millénaire comme se plaira à dire ma fille d’ici quelques années lorsqu’elle réalisera que nous ne sommes pas nés au même millénaire elle et moi et que le conflit des générations se fera plus ou moins sentir entre les quelques générations qui nous séparent…OK, STOP!!!
Bon, trêve de nostalgie, ce que je voulais conter est plus futuriste que démodé!  
Nous étions donc en train de déguster le succulent « Pâté chinois » qui n’a rien de chinois si ce n’est le blé d’inde qu’il contient qui puisse s’en rapprocher et qui ne vient même pas de l’Inde… Bref, il était pas mal bon même si je m’égare encore quelque peu du but de mon billet du jour.
Focus Alain, focus!
Ma blonde me demande alors  dans un souci pratique d’habillement pour Marilou le lendemain : Quel temps ils annoncent demain? Toujours dans le même souci et avec un peu de fierté technologique et malveillante intérieure, je m’empare de mon iPod qui trainait tout à fait par hasard sur la table en lui disant d’un air satisfait : « On va voir ce que Météomédia en pense! » J’active donc la machine en ne me doutant pas un seul instant de ce qui pourrait se produire dans la seconde suivante. Après quelques touches activées sans succès, je déclare sans préambule tel un « hacker » désabusé : Bon, on a plus de réseau!
Marilou qui n’avait même pas l’air de nous écouter, plus intéressée à l’action télévisuelle qu’à nos banales conversations, se leva telle une fleur qui aurait poussé en accéléré dans un de ses « cartoons » à la mode et dont je ne saurais dire le nom…
-          Est-ce que je vais débrancher les fils, papa? Et sans plus attendre, elle détale dans l’escalier se dirigeant vers le modem et le router en me lâchant de nouveau tel un technicien de Vidéotron : « Les deux, hein? Au moins cinq secondes, c’est ça?

-          Oui c’est cela, les deux chacun leur tour, au moins cinq secondes… Ma blonde et moi on se regarde en souriant, toujours un peu fiers de notre fille si brillante. Le temps passe, genre 10 secondes…

-          Est-ce que c’est revenu papa? Demande-t-elle pour ne pas trop perdre d’actions de son récit télévisuel qu’elle a probablement déjà vu plusieurs fois.

-          Je vérifie, ce ne devrait pas tarder… OK, parfait! Merci Marilou! Je n’ai pas terminé ma phrase qu’elle est déjà revenue, toute souriante et fière de son coup qu’elle est d’avoir réussi ce coup d’éclat pour impressionner sa mère! Faut dire que je ne lui ai montré ce truc qu’une seule fois la fin de semaine dernière.
Chantal a refermé sa bouche... tranquillement. Elle m’a regardé d’un drôle d’air…
-          Ben, si ça plante, je me disais que ce serait une bonne idée qu’elle sache comment repartir la patente!

-          Bonne idée!
Évidemment que dans tout cela, la question que je me pose toujours est à savoir si je suis très impressionné par ma fille et sa facilité de débattre avec la technologie ou la fréquence élevée  à laquelle ladite technologie flanche pour qu’une fillette de 8 ans connaisse le truc pour s’en sortir toute seule. Un autre questionnement à mettre dans le tiroir des « sans-réponse »!
Dans un autre ordre d’idées, ce matin, nous nous sommes rendus à l’école à vélo Marilou et moi. Depuis lundi qu’elle voulait le faire mais les conditions n’étant pas gagnantes lors des trois premiers jours, nous avons dus nous rendre jusqu’à ce matin pour y arriver. Malgré le fait que le cadran ait faillit à la tâche, que les planètes ne semblaient pas s’aligner dans le bon sens – qu’on était mal luné, ai-je entendu hier et bien apprécié comme idée – nous sommes arrivés presqu’à temps à destination. J’ai toutefois trouvé qu’il y avait pas mal trop de trafic sur André-Grasset à l’heure de pointe de pointe de la rentrée pour récidiver par le même trajet. Faudra que je pense à une alternative plus tranquille parce que, faudra récidiver je n’en ai aucun doute! Entre-temps, il ne faudrait pas que j’oublie d’aller la reprendre cet après-midi… en vélo! Tant de choses à penser!
Notes
Fin août-début septembre 2011 : Marilou a remonté le réseau familial et s’est rendue à vélo à l’école.
Des fois, à l’image des écureuils qui le font avec n’importe quoi, j’essaie de me laisser des notes un peu partout pour aider ma mémoire.  Comme les écureuils toutefois, je ne les retrouve pas toujours ou j’en retrouve d’autres, tout à fait inattendue…