Hier, dans nos commissions de la semaine, on devait passer
par Laval et en roulant sur la 15, à la hauteur du Centre Laval, Marilou est
devenue complètement dingue en voyant une foire dans le stationnement. Vous
savez les troupes de manèges qui se promènent à travers le Québec et
probablement ailleurs aussi quoique je n’aie jamais vérifié.
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Est-ce qu’on peut y aller, papa?
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Demain, s’il fait beau, on ira faire un tour!
C’était ma blonde qui venait tout à coup de s’exprimer sans
trop y penser, probablement.
Ce matin, je n’avais pas deux yeux ouverts encore lorsque
Marilou m’en a parlé pour la première fois… Des fois, il faut quand même gérer!
Il y avait quand même une liste assez
imposante dans les « faucons » à réaliser. Pour celles ou ceux
qui n’auraient pas suivis, les « faucons » ce sont les trucs qui
« faut qu’on » fasse. Les faucons! J’ai donc expliqué à Marilou que
même si l’hiver n’était pas encore arrivé et qu’on n’était pas vraiment pressé
que ça arrive, il y avait des trucs à faire avant que ça arrive. Surtout que
mon deuxième café n’était même pas terminé au moment de l’explication! Quand
même, un gars a le droit de boire son deuxième café avant des explications de
faucons que je me suis dit dedans mon Ford intérieur. Sacré Ford, va! Un coup
que ma petite crise existentielle intérieure à propos de la caféine fut passée,
je me suis empressé de sortir pour débuter mes petites affaires. Le gazon.
Quoique j’en aie fait disparaître une bonne superficie cet été, il en reste
quand même à couper. Et dans ce temps-ci, il pousse en TA… le sacripan. Vaut
mieux le faire que de regretter un matin en se levant et voyant un tapis blanc.
Ça m’est déjà arrivé une année au début novembre. OK, nous ne sommes qu’en
septembre mais bon, comme je n’aime pas être en retard…
De quoi je parlais donc? Ah oui, le gazebo! Je l’ai donc
complètement démonté. Dans l’ordre comme le disait si bien l’autre. Il faisait
d’ailleurs pas mal beau que je trouvais pour retourner à Laval. Qu’à cela ne
tienne! Après le lunch, pas trop tard parce que papa travaillait encore ce
soir, nous sommes donc montés dans la Camaro… non, plutôt la Saturn. Moi et les
vieilles tounes. Il y avait foule sur place. Nous nous sommes donc dirigés d’un
pas décidé vers le guichet à tickets. Différentes options s’offraient à nous.
J’ai décidé dans ma grande sagesse de ne pas trop en discuter avec le
guichetier. Il n’avait pas l’air commode. Un vrai guichetier de fête foraine
avec un air franchement sympathique. J’ai donc opté pour le bracelet avec accès
illimité pour la modique somme de 27$. Une aubaine! Après lui avoir installé le
machin trop grand autour du poignet, elle ne tenait plus en place, nous l’avons
donc lâché « lousse ». Aux petits panneaux de grandeur qui pointait
partout à chaque manège, Marilou y arrivait, se levait sur la pointe des pieds
et déclarait : Je suis assez grande! Sans même laisser l’occasion au ou à
la préposé (e) de répliquer. Parlez-moi de cela une fille décidée. On l’a
suivie de cette façon pendant un bon bout de temps. À un certain moment. Il y a
eu la pause obligatoire de la Barbe à papa. Ça s’impose lors d’occasions
semblables, trouvez pas? Pendant que je m’efforçais de ne pas trop me coller,
elle n’y a même pas pensé et l’espace d’un instant plus tard, elle était
« full » collée! Je trouve personnellement que c'est une belle arnaque, mais la petite était contente, alors...
Nous avons dû quitter parce que papa travaillait et que le
pont Champlain étant diminué de ses atouts, tout le monde s’est rabattu encore
une fois sur le « Jacques-Cartier ». Sacré Jacques, va! Toujours le
même bon gars que dans le temps, ça a l’air! Toujours prêt à rendre service.
J’ai effectivement pris mon mal en patience car malgré le
fait que je sois parti un peu plus tôt que mon habitude qui est déjà assez tôt,
ce fut presque serré pour l’arrivée. La soirée s’est tout de même bien déroulée
et me voilà de retour.
Une belle fin de semaine … de travail!