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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

samedi 18 août 2012

Marché aux puces dedans le Japon


Samedi le 18 août 2012
Aujourd’hui, nous sommes allés faire une activité que j’ai déjà pratiquée sur une base régulière mais il y a de cela au moins vingt ans. Encore un souvenir de plus de vingt ans. Me semble qu’il y en a de plus en plus! Bon, on va faire avec. C’est un peu comme cela que ça se passe après un certain âge, mettons!

Bon, mettons que je triche un peu en affirmant ceci puisque nous étions allés en famille dernièrement au « Finnegan Market » mais ce n’était pas proprement un vrai marché aux puces comme celui de St-Eustache. Un vrai! Du neuf et du vieux sous un même toit! En fait, pas vraiment sous un toit puisque le vieux se retrouve toujours dehors mais comme c’est la partie la plus intéressante, c’est de cela que je veux parler.
Je ne savais pas vraiment si Chantal aimerait cela et encore moins Marilou, mais comme Chantal nous avait transporté dans un autre univers hier soir en nous forçant à entrer dans une taverne… japonaise, je me disais que rien n’était impossible. Faudrait quand même que je vous en parle un peu de la taverne. Son nom c’est Kazu et c’est situé sur la Main ou en bon françait sur la Ste-Catherine mais un peu plus dans l’ouest. Juste un peu à l’ouest du métro Guy. Au coin de Ste-Cath et de St-Marc! Ce n’est pas ouvert tous les soirs mais le vendredi, oui! On est passé devant vers 17h mais ce n’était pas encore ouvert, alors on a continué à marcher. On arrivait du métro, question d’attirer la neuf ans. Dire que le métro la fascine encore! Je ne sais pas si je pourrai en dire autant dans quelques années mais pour le moment une balade en métro nous permet de la trimballer partout… ou presque.

Quand on est repassé devant vers 17h25, il y avait déjà un line-up!!! Ceux ou celles qui me connaissent un peu savent que moi et les line-up c’est généralement incompatible, mais bon… les vacances ne sont pas tout à fait terminées et ma blonde, qui comme d’habitude a fouillé les méandres du NET, a dégoté ce truc et m’affirme que ça pourrait être intéressant. Je vais donc prendre mon mal en patience et espérer que ça vaudra le coup. Sur le coup de 17h30, une médame japonaise, probablement, - que j’aurais bien appelé Wontong mais comme c’est plus chinois que japonais, je vais plutôt opter pour « Arrigato » même si je ne suis pas certain de l’orthographe – vient enlever l’enseigne « fermé » qui trainait sur la porte et commence à faire des révérences aux gens qui sont probablement des habitués dans la ligne. Sans se faire voir, tellement discrètement et armée d’un stylo et d’un Post-It, elle prend le nombre de personnes de chacun des groupes. Mon acuité visuelle, mon expérience ainsi que le look que j’ai précédemment jeté dans la salle à manger me disent, que si la tendance se maintient, à 17h32, Alain Balleux annonce que la famille de trois dont je fais partie ne sera pas assise au premier service! Mais ce n’est que mon opinion et pour faire bonne mesure, j’affiche un sourire et surtout, n’affirme pas ce concept tout haut devant ma blonde et ma fille!

Arrigato, après avoir noté sur ledit Post-It précedemment mentionné tous les groupes qui doivent s’échelonner jusqu’au coin d’Atwater – j’exagère un peu, mais à peine – revient au début de la file pour faire entrer le premier groupe, de deux. Ça va être long! Et les groupes se succèdent ainsi pour en arriver au nôtre. Je me dis dedans mon Ford intérieur qu’elle va nous dire dans son plussse beau sourire qu’il va falloir attendre le temps qu’un des groupes termine son repas, mais non, elle dit simplement : Combien de personnes? Au moment où je montre trois doigts pour lui faciliter la tâche, Marilou sort son plus bel anglais des vacances et dit : « three please! »  Je n’ai jamais été si fier de ma fille, je pense. Moi qui s’apprête à faire une chose que je n’ai jamais faite en presque 30 ans de droit de vote, je garde quand même une certaine fierté à penser que je me débrouille dans deux langues depuis longtemps et que ça m’a permis de travailler dans les dernières années… Enfin, j’ai dit que j’en reparlerais dans un autre blog et ce ne sera dans celui-ci!

Arrigato donc, nous dirige vers une table de quatre où on peut difficilement s’installer mais qu’à cela ne tienne, nous sommes assis et rien ne pourra nous déloger de là! En tout cas, pour ma part, je plais la personne qui voudrait tenter le coup puisque je suis squeezé entre la table d’en arrière, le genou de Marilou et le très achalandé couloir d’un autre côté, sans compter la table en face de moi qui m’empêche presque de respirer. Non, j’exagère un peu!

Arrigato revient donc quelques instants plus tard pour prendre la commande et heureusement, Chantal avait étudié le japonais assez pour lui dire en français sur le menu ce que nous voulions. Dans ces cas-là, je fais entièrement confiance en ma blonde parce que s’il fallait que je choisisse, j’en serais encore au choix de la bière, qui dans le fond n’était que d’une plus un extra mousse comme deuxième choix que je n’ai heureusement pas pris mais que Chantal a essayé et que j’ai goûté et qui était beaucoup citronné pour ma petite personne. Ma Sapporo avec pas de mousse fut quand même appréciable! Par la suite, nous est arrivé sur la table un assortiment de plats dont je ne saurais dire la provenance mais qui était somme toute excellent! Ah oui! Un addendum important que je veuille ajouter. Sur la table au début, Arrigato nous a apporté une napkin et un set de baguette seulement. J’ai donc avalé toutes ces substances en utilisant lesdites baguettes et seulement une bière qui fut succulente. Loin de la Bud, mais excellente! Je ne me souviens plus des noms parce que je suis comme cela, mais le porc 48 heures qu’on a repris deux fois était divin.

Ouin. Je voulais vous parler du marché aux puces et j’ai comme manqué mon entrée en matière, non? Comment vous dire? Chantal avait l’air d’une enfant dans un magasin de jouet. Sauf évidemment au moment de négocier avec le négociant. Tâche à laquelle je me suis adonné à chaque fois avec un malin plaisir! Marilou m’a regardé faire à chaque fois. Toujours est-il que vers la fin, munie de sa sacoche, elle m’a dit : « J’aimerais ça acheter des « poly pocket » avec mes sous. ». Les poly pocket c’est un genre de tite poupée que moi je ne connais pas mais que Marilou semble connaître très bien, alors pour l’orthographe, je ne garantis vraiment pas l’authenticité de la chose. Je lui ai donc répondu : C’est ton argent, alors tu négocies! » C’est certain que je suis resté proche pour ne pas qu’elle se fasse avoir par un ou une négociante profiteur ou profiteuse, mais encore une fois, elle a tellement bien fait cela! Papa avait l’air d’un paon pour une deuxième fois en deux jours! De la négociation et de l’anglais, je me demande bien ce qu’elle va devenir?

Résultat des courses du jour : Chantal s’est trouvé des linges à vaisselle, des vieilles ustensiles qui serviront à faire un mobile éventuellement, un kit de shooter que Chantal voit plus comme un set de verrines qu’elle a expliqué à la madame mais que la madame ne comprend toujours pas rendu à 22h ce soir et ne comprendra probablement jamais. Marilou a augmenté sa collection de poly machin de beaucoup et moi, je me suis trouvé un niveau que je cherchais depuis longtemps, un set d’outils à BBQ n’ayant presque pas servi, un rack éclairé pour accroché mes outils de BBQ en dessous de mon gazébo à BBQ mais qui ne devait pas initialement être prévu pour ce faire, ainsi qu’un kit de perceuse  sans fil avec deux chargeurs et une base pour recharger les fameux chargeurs. Et finalement, un mot pour vous dire que Et Chantal et Marilou veulent retourner au marché aux puces.

Pour terminer ma journée, j’ai réussi à terminer grâce à ma nouvelle perceuse sans fil, le « potting bench » ou bahut style « vintage industriel » qui est maintenant installé sous le gazebo, pas celui du BBQ mais le principal et qui est très beau.
Grosse journée donc!

jeudi 16 août 2012

Déjouer le temps (2)

Sur le bord du feu

Aujourd’hui lundi de la seconde semaine, nous venons d’aller visiter le village québécois d’antan. On arrive là là! La première idée qu’a eue Marilou fut d’aller au lac et surtout sa glissoire. Je suis donc assis, plutôt effouaré, dans ma chaise de plus en plus pliante en train de pianoter sur mon clavier au gros soleil. Je ne vois donc pas grand-chose sur mon écran. Mais Marilou qui glisse et re-glisse est donc contente. Le lac est certifié catégorie A. Je n’ose imaginer ce que peuvent être ceux de catégorie B ou même C. Ouash! Mais ici c’est cool! Il y a même un sauveteur qui « check la game ». Bon, ce n’est pas « Bay watch » mais lui, semble savoir nager.
Je disais donc que ce matin, nous sommes partis, et puis tiens, de bon matin pour le village québécois d’antan. C’est assez beau comme place! Pleins de vieilles maisons du coin qui ont été relocalisées au même endroit pour créer un village incluant tous les métiers du temps qui sont expliqués dans le vrai langage du temps – et que Marilou ne comprend pas toujours, car si certains se souviendront du langage de Passe-Partout que moi-même je ne comprenais pas tout le temps. Pour faire court, je pense que je suis plus près de ce langage que Marilou puisse être de celui de Passe-Partout. Enfin, bref… Beau village, belles reconstitutions et surtout très belle attention de Marilou lors des explications. Vous auriez dû la voir lorsqu’elle a posé la question au mossieur : « C’est quoi un moulin à scie? » En fait, si son vieil oncle Claude avait été sur place, il aurait tapé du pied pour pouvoir lui répondre. Elle avait des yeux ronds comme des trente sous – concept qu’elle ne comprend toujours pas et que je n’ai pas su lui inculquer d’ailleurs puisque 25 cents ce n’est tout simplement pas 30 cents, mais bon, un jour ça viendra peut-être. Une bien belle visite encore, mais comme je le disais à Chantal, j’ai trouvé cela un peu cher. Il y avait un spécial à 60$ pour une famille. Mais peu importait le nombre d’enfants, c’était le même prix! Pendant un moment, j’ai songé que plus d’enfant aurait pu être rentable mais l’idée a vite passé.
Évidemment que ma session d’écriture au soleil n’a pas vraiment duré puisque quand tu as une enfant dans l’eau, c’est difficile de te concentrer sur un clavier. Toujours est-il que présentement, un feu crépite à nos pieds pendant que Chantal zigonne sur son iPod et que moi j’ai recommencé à taper sur mon clavier dans la pénombre de la fin du jour. Il est 20h16 et il ne fait pas encore nuit noire – des fois, on voit cela dans les livres ou on l’entend dedans la tivi même si je me demande si une nuit n’est pas noire, elle est quelle couleur? Bon ok, les puristes vont s’empresser de me parler de la nuit blanche mais comme ce n’est pas le même contexte, je ne suis pas certain. –  mais tout proche. Marilou? Elle est quelque part par là-bas à jouer avec une nouvelle amie qu’elle s’est fait hier. Elle s’appelle Andrée-Anne – je ne sais pas vraiment comment l’écrire mais j’imagine que c’est ainsi. De nos jours, les prénoms sont souvent écrits de drôles de façons, alors je ne pourrais présumer de rien dans ce cas de figure bien précis. Allez-y donc au son! Dans l’environnement du camping, j’entends un bonhomme qui crie dans son cellulaire des phrases de négociations qui semblent incompréhensibles à mes oreilles puisque je n’entends pas l’interlocuteur. Il dit aussi que le cellulaire ne rentre pas comme il faut. C’est ben clair qu’à St-Cyrille-de-Wendover, c’est pas clair que le cellulaire va rentrer, c’est un peu comme d’essayer de rentrer un dix roues dans mon garage, c’est pas facile! De toute façon, on pourrait discourir longuement à propos de l’expression « rentrer » quand il s’agit de télécommunications. Ça rentre dans quoi, au juste?
J’essaie donc de vous faire ressentir ce que j’entends présentement. À part le cliquetis de mes « légers » doigts sur le clavier ainsi que le processeur de l’ordinateur qui doit rouler à une vitesse folle, j’entends encore quelques voix au loin, les criquets se font aussi aller  à qui mieux mieux. Criquets? Comment devrais-je l’écrire donc? Tellement de questionnements autour d’un feu ainsi! Des fois, je pose des questions à ma blonde qui est toujours tout aussi occupée sur son iPod qu’elle ne me répond que vaguement. Marilou vient de passer avec son amie. Tout semble bien aller… Les parents de la nouvelle amie nous invitent à passer près de leur feu.  Hésitation de ma blonde et je réponds que ma batterie achève et que nous passerons peut-être quand je n`en aurai plus. Ma blonde apprécie la réponse. Quand on est montréalais, on est montréalais jusque dans le bout des ongles, même à St-Cyrile-de Wendover! La fameuse batterie me dit que j’en suis à 32 minutes de survie au niveau de l’écriture et ma vessie me dit que ce sera encore moins long étant donné le vin et la bière ingurgitée pendant et après le souper. Bof! Pas grave, on ne conduit pas et le feu brûle toujours. J’aurai peut-être à marcher jusqu’au campement des voisins, mais une marche – pas tout à fait sobre n’a jamais tué personne. Peut-être une cheville ou deux de foulées mais ma blonde en a pris pas mal moins que moi, alors…  Conclusion du jour, il n’a pas mouillé de la journée – en tout cas, nous n`en avons pas vu ni senti. Il ne semble pas qu’il mouillera ni ce soir, ni cette nuit. Et pour demain? On verra au lever…
Le demain en question est arrivé et la décision, démocratique soit dit en passant, qui fut prise, a été de retourner vers Montréal tranquillos…
On avait un peu de lavage à faire, le gazon avait dû terriblement pousser et tout le tralala de la météo à vérifier pour la suite des choses.
Après avoir vérifié ce que Dame nature nous réservait, réserver un camping et une activité dans le coin de Gatineau, on s’est remis au boulot de préparation pour le départ. Faut dire que nous n’avions pas complètement déchargé le véhicule de son contenu.
Nous sommes donc repartis mercredi assez tôt puisque nous avions quelques heures d’auto à faire avant d’arriver à Eco-Odyssée. Je vous en reparle dans quelques lignes puisque je me dois d’avouer que rendus à peu près aux lignes de l’Ontario – où le cadavre du film Bon cop, bad cop avec Patrick Huard s’était retrouvé au début du film, soit directement desur la panfiche de Bienvenue en Ontario – nous avons dû rebrousser chemin puisque le « pas-de-tête » que je suis parfois avait comme momentanément oublié d’inclure un élément médical important dans ses bagages. Je l’avais oublié une fois en route pour Washington DC, et si je me souviens bien, ma blonde et moi n’avions pas tellement bien dormis. Ce qui fait que le faux-départ de 08h00 ce matin-là s’est plutôt transformé en 09h45. On peut dire que ce fut un peu raté comme envolée matinale.
Après notre balade en Canada sur la 417 où j’ai finalement loupé ma sortie pour faire le plein et acheter un LottoMax en Ontario, nous sommes réapparus au Québec pour monter un peu au nord-est de Gatineau jusqu’à Wakefield qui ne s’appelle pas tout à fait Wakefield mais plutôt La Pêche et finalement aboutir à Éco-Odyssée. Qu’est-ce que ça mange en hiver ça, Éco-Odyssée? Le bonhomme qui l’a conçu complètement réaménagé des marécages pour en faire un labyrinthe qu’on peut emprunter en pédalo ou en canot en famille avec randonnée simple avec interprétation de la faune locale ou rallye à la recherche de différents éléments. On y a vu des grenouilles, des libellules, des tortues, une canne à qui on a fait pédaler quelques coups de palmes un peu plus rapide qu’elle ne l’aurait voulu quelques truites venus titiller le dessus des eaux ainsi que plusieurs pédalos et leurs équipages aussi perdus que nous avons pu l’être par moments. Marilou se tenait donc à l’avant dudit pédalo pour tenter de nous guider dans ces marais pendant que Chantal et moi avons pédalé pendant près de deux heures sous un chaud soleil – de plomb – pour arriver à nous faire ressortir de cette aventure indemne.  Ce fut à la fois très drôle et aussi un peu éreintant puisque l’engin dans lequel nous étions « pas très » confortablement installés nous a donné quelques misères au niveau de la navigation. En gros, le machin ne voulait juste pas tourner du bon bord quand c’était le moment et qu’une de mes pédales n’a pas tenu le coup très longtemps, en fait, elle est « mourrue » à quelques mètres du départ. Nous y sommes tout de même arrivés et je dirais que plus on avançait, plus le navigateur se débrouillait bien. La prochaine fois par contre, ce sera en canot que ça se fera, c’est beaucoup plus simple et d’ailleurs plus confortable que ce pédalo a pu l’être.

Après nos quelques coups de pédales dans l’eau, nous avions à nous déplacer vers le camping de St-André-Avellin dans le même coin mais pas tout à fait dans le même coin si on peut s’exprimer ainsi. Fallait se rendre dans le coin de Montebello, une trotte d’environ 1h45. Une bien belle route quand même avec de beaux paysages, des belles maisons et de sympathiques villages tout au long de notre périple. On a même dû emprunter un joli pont de bois sur lequel il est impossible de rencontrer tellement il n’est pas large! Marilou était fort impressionné de constater qu’on pouvait tenir sur du bois comme elle ne comprend toujours pas comment c’est possible de traverser le pont Victoria sur lequel on peut voir l’eau en-dessous quand on le traverse. Y a de ces choses impossibles que même un père ne peut faire comprendre à sa fille adorée mais pour cela, heureusement il y a Mastercard!!!

Le camping était vraiment bien organisé et situé. Le setup parfait pour les campeurs voyageurs que nous sommes. Contrairement à celui du lac des bouleaux, rien à redire. Bref, vraiment incomparable l’un à l’autre et pourtant le même prix ou à peu près. On a donc établit le campement pour la nuit, Marilou a testé les jeux d’eau de la place ainsi que la piscine pendant que nous dégustions quelques bières en placotant de tout et surtout de rien! On s’est par la suite concocté un ptit souper sur le nouveau BBQ portatif en terminant la soirée par un autre beau feu de camp sous le ciel étoilé que Marilou a tenté de dénombrer mais sans succès. Je ne vous dirai pas combien de fois elle m’a demandé combien il pouvait y avoir d’étoiles dans le ciel!

Ce matin après nos cafés de base, un bon déjeuner ainsi que le « décampement » essentiel, le Parc Oméga nous attendait. C’est aussi très agréable comme place. Une balade d’un peu plus de 12 kilomètres en véhicule-moteur que les cerfs, bisons et tous autres bibittes vivant en Amérique du Nord s’amusent à lécher à qui mieux mieux en quête de carottes provenant de la main de Marilou qui a quand même assez peur de la perdre même si elle s’est avérée très rapide au ptit jeu de « je ferme la fenêtre juste avant que la gueule du machin ne se pointe à l’intérieur du char »! Au milieu de la balade, un secteur est aménagé pour y prendre notre lunch avec full bambis, écureuils, tamias et geais bleus qui viennent tenter de fouiller dans nos assiettes.

Après cette visite, c’était l’opération retour à la maison mais puisque nous étions à la campagne, pourquoi ne pas profiter de la route de campagne jusqu’au bout? Pour ce faire, nous avons emprunté la route qui longe la rivière des outaouais et à un moment donné, j’ai vu une affiche qui m’indiquait Hawksbury et j’ai tourné. Ma blonde m’a demandé pourquoi j’empruntais ce pont et je lui ai seulement dit : LottoMax! Elle a compris, je suis entré dans un magasin ontarien où ça ne parlait que français et j’ai acheté ledit LottoMax avec un 6/49, juste au cas et nous sommes revenus au Québec pour notre retour à la maison.
Marilou semblait bien heureuse de déposer son armée de toutous nécessaires à son bon sommeil dans son lit à elle chez elle dans sa chambre. Et pour le reste, chantal veut m’emmener dans une taverne… japonaise. Elle veut aussi faire un saut au marché aux puces de St-Eustache et je ne sais trop ce qui peut lui passer par la tête pour remplir les journées qu’il nous reste de vacances. On verra bien!

Je devrais revenir sévir en ces lieux pour traiter de la campagne électorale que j'ai quand même suivie un peu... en diagonal!

mardi 14 août 2012

Déjouer le temps (1)


Pour nos vacances cette année, le thème choisi à l’unanimité par la famille était le camping! Évidemment, qui dit camping, dit de faire attention à la température! Comme tout le Québec, ou presque, a pu le constater, nous avons eu un mois de juillet du tonnerre! Du soleil, de la chaleur, du soleil encore et beaucoup de chaleur. Le bonheur! On en a tellement eu que j’ai vu des trucs sur les médias sociaux aussi bizarre que : « J’en peux plus de la chaleur! ». J’ai bien hâte de vérifier les « posts » de ces derniers en janvier prochain lorsque la paix sociale sera rétablie dans les écoles du Québec et dans les vestiaires des équipes de la LNH! OK, je m’écarte de mon sujet de base et je risque de déraper si je m’emporte, alors plutôt continuer sur celle des vacances. Toujours est-il que je me disais souvent dedans mon Ford intérieur, j’espère qu’il en restera pour nos vacances.

La température donc. Avant de partir pour Québec pour 4-5 jours, on avait vérifié et revérifié sur météomédiocre.com ce qui s’annonçait. Quinze jours avant, on se disait que ça avait le temps de changer en masse. Une semaine avant aussi on se disait la même chose. Deux jours avant aussi, mais c’était moins drôle. Il faut d’abord comprendre que quand on vérifie la météo pour une journée donnée, on doit prendre en considération quelques facteurs dont on oublie souvent les détails. Par exemple, pour une journée X, ils vont nous mettre un bel « émoticon » de soleil. À première vue, on serait porté à croire qu’il n’y a aucun problème à emporter ses lunettes de soleil. Mais non! Pour se protéger, ils vont aussi ajouter qu’il peut y avoir tant de pourcent de probabilités – vous ai-je déjà dit combien j’ai haïs ce cours-là dans le temps – de précipitations. En plus, ils vont même ajouter le nombre de millimètres de pluie qu’il pourrait tomber dans la mesure du précédent pourcentage déjà émis. Ce ne sont pas des politiciens mais ils doivent se protéger. On ne sait jamais les poursuites où ça peut mener de nos jours. Il y a même un parti politique qui tente d’en intenter une à des réseaux de télé qui ne veulent pas les avoir à leur antenne durant un certain débat! Bon, j’avais dit que je ne lancerais pas dans ce genre de débat, alors…

Pour en revenir à notre fameuse météo donc, on se tenait au courant puisque la pluie ne nous dérange pas tellement mais revenir d’une visite quelconque et n’avoir que l’espace de la tente pour se sécher et vivre en même temps, ça peut être quelque peu exigüe comme espace.

La veille de notre départ pour la capitale, nous nous sommes donc décidés à partir quand même! À la grâce de Dieu…

Notre premier stop n’était nul autre que l’Aquarium de Québec qui s’était soi-disant beaucoup amélioré selon la publicité. Nous y étions allé il y a une couple d’années et avions été déçus de notre expérience. Me semble qu’il n’y avait pas grand-chose à y voir cette journée-là. Il y avait peut-être eu une sortie de groupe de mammifères qui avait comme créé un manque. Enfin, tout le monde a droit à une deuxième chance comme qu’on dit. Et vogue la galère vers l’Aquarium! Déjà des réticences et certains remords m’ont pogné droit au cœur quand j’ai vu le tableau des prix d’entrée. TA… Non, je ne l’ai pas dit tout haut. Ça aussi c’est resté dedans mon Ford intérieur, mais ç’avait d’affaire à être « hot »! On passe donc les tourniquets et on nous avise que le spectacle des phoques commencera dans dix minutes. Nous voilà donc partis vers les phoques. F…, pour continuer dans la même veine, c’était déjà plein à craquer. Rien à faire de ce côté pour le moment, nous sommes donc retournés faire le circuit régulier. Les morses bougeait un peu mais pas trop. Je peux vraiment comprendre leur démarche puisque même moi, comparé à n’importe lequel de ces spécimens, j’ai l’air petit! Alors, bouger au gros soleil, ce ne doit pas être très tentant! Qu’à cela ne tienne, un de ces zigottos nous a quand même fait rire un peu lors de sa collation du matin. Les ours polaires, quant à eux, usaient les mêmes traces qu’ils doivent user à tous les jours. Quand on les a regardé cinq minutes, on peut aisément extrapoler sur la journée, voire même l’année entière! C’est un peu triste. Le pavillon intérieur fut tout de même intéressant par ses explications et surtout ses anémones qui semblent maintenant s’y reproduire avec un peu plus de facilité. Le tunnel vitré du fond de la bâtisse est aussi assez drôle. Que dire de plus? Marilou a quand même apprécié et lu certaines affiches pour se documenter un peu. Pour un papa qui voit le retour à l’école qui approche, c’est bon de savoir que sa fille sait encore lire… un peu!

Après cette visite, il était temps d’aller installer le campement pour les nuits à venir. Nous avons donc suivi la routine habituelle pour installer le nécessaire et un peu plus.

Pour l’installation de notre campement, en plus de notre tente pour se protéger des pluies possibles, nous avons aussi une bâche. Attention, ce mot est à prononcer comme hache et non comme lâche malgré l’accent. La bâche est donc la toile de pléstique tissés qui disent desur l’étiquette et qui permet aux individus campés dedans une tente de se réveiller au sec au ptit matin après une pluie diluvienne qui peut durer des heures et des heures. On la voit souvent en bleu, vert ou même grise mais je pense que la variété de couleurs ne dépend que du plancher où vous vous la procurez. Le souper fut des plus agréables et la nuit sans problème apparent. Peut-être y en a-t-il eus, mais nous n’avons rien vu!

Le lendemain matin, après un frugal petit déjeuner, nous sommes partis vers le Vieux-Québec pour jouer aux touristes. J’ai essayé de pogner du traffic, mais je n’ai point réussi. Arrêt au Carré d’Youville pour le stationnement, marche sur la rue St-Jean en passant par la porte du même nom, arrêt au magasin Crocs parce que la petite n’est plus si petite que cela et que les siens ne sont plus les siens. Une belle paire de roses qui deviennent mauve à la chaleur a comblé ses désirs crociens du moment. Au bout de la rue St-Jean, on tourne à droite après l’église que nous n’avons pu visiter puisqu’une messe y était dite lors de notre passage. Une messe en plein jour de semaine, ça prend bien des touristes pour que ça arrive. La rue du Trésor nous attendait donc pour la suite de notre randonnée. Après cela, à la vue du Château, nous nous sommes dirigés vers l’escalier qui descend vers la Place Royale pour un dépaysement total. On a même bouffé dans un resto de la place dont je ne me souviens plus du nom mais qui était quand même excellent. Après avoir déambulé sur les rues dallées de la place, nous sommes remontés par le funiculaire. Marilou était bien contente de son tour de manège de bas en haut. Quelques photos prises sur la terrasse dont je ne me souviens jamais du nom et nous étions repartis pour un tour dans le Château Frontenac. On voulait voir le Hall! En sortant, un cheval a fait coucou à Marilou, en tout cas, dans sa tête!  Il faisait chaud, nos bouteilles d’eau vides, nous avons donc repris le chemin du campement avec un arrêt dans une épicerie de Charlesbourg pour le ravitaillement d’usage. Après une bonne bouteille et un bon repas, une bonne douche et le dodo nous attendait parce qu’en camping, le lever du jour vient souvent plus vite qu’on ne l’espérerait. C’est là que la bâche, qui se prononce comme une hache non comme un lâche, s’est avérée des plus utiles. Un méchant déluge s’est abattu sur nos têtes, qui heureusement, étaient recouvertes d’une tente et sa bâche. Le système imaginée par les ingénieux que nous sommes a fait qu’au petit matin, tout était demeuré au plus sec dans la tente.

Le temps semblait incertain, non pas sur météomédiocre.ca mais bien en regardant le ciel. Sainte-Anne-de-Beaupré nous attendait et nous ne l’avons donc pas déçue. À mesure que nous avancions vers notre destination, le ciel s’éclaircissait et à notre arrivée, nous avons fait une pause crème solaire comme la veille dans le Vieux-Québec. Je n’avais jamais vraiment visité Québec et ses environs du temps que j’y habitais et j’étais content de jouer aux touristes ainsi. C’est fascinant de voir les richesses cachées dans ses temples humains. Quand on s’attarde aux détails de ces beautés architecturales, on en finit plus de les regarder. Une chance que Chantal a pris des portraits parce que mon kodak m’a comme lâché en plein milieu du périple.

Pour terminer le séjour dans l’est, un virage à gauche sur l’Ile d’Orléans était de mise! Nous en avons donc fait le tour avec un arrêt ou deux en chemin. Pour faire bonne mesure, le lendemain nous avons visité le village de Wendake ou village-Hurons comme usage de traduction. Très intéressant comme visite et Marilou qui est de plus en plus intéressée. Deux dans un, comme qu’on dit! Après l’histoire, ce fut au tour de la récréation avec une visite aux Galeries de la Capitale et ses manèges les plus amusants les uns que les autres. Je suis même monté dans le Capitale Express avec Marilou pour un ptit tour. Je ne le referai plus jamais, c’est promis!

La vie au Camping s’est très bien passée. Un soir, un automobiliste s’est même arrêté devant notre campement pour me dire que ma licence d’auto s’était très bien conservée. Il savoir que je m’étais procuré dans un marché aux puces une de ces vieilles plaques d’immatriculation du Québec. La mienne, parce que dûment payée en beau billet du dominion comme qui disait dans le temps, en est une de 1963. Elle n’a rien d’autres de particulier si ce n’est son fond blanc « vieux » et la couleur de ses écritures en vert forêt ou vert foncé. Pour le détail des couleurs, vaut mieux discuter avec Chantal qui aurait probablement un meilleur nom de couleur pour vous décrire cette chose qu’est la nouvelle « license » que j’ai habilement velcrée – je ne sais pas si c’est maintenant socialement accepté comme verbe quand il s’agit de fixer un objet sur un autre en utilisant le fameux velcro. Peut-être ce serait mieux si j’utilisais le terme « velcroé » peut-être pas non plus! Vous aurez donc deviné que l’année ne représente pas celle du véhicule mais bien celle du bonhomme!   

Une bien belle semaine à Québec! La suite des événements de nos vacances bientôt parce que je suis présentement de retour à Montréal en provenance du Centre-du-Québec pour un dodo et demain, on repart pour Gatineau et sa bande!