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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

samedi 21 mars 2009

Récits du capitaine Moton

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Aujourd’hui fut une grande journée pour la famille. Une grande journée et une première aussi. C’est la première fois que l’on tentait l’expérience de partir de Plattsburg pour la Floride. Un peu d’anxiété de la part de papa. L’inconnu n’est pas facile à gérér pour le paternel qui est en moi. Notre vol était à midi mais ma blonde me connaissant n’a annoncé aucune difficulté quand je lui ai mentionné mon idée de quitter tôt, juste en cas.

Ça fait qu’on est parti assez tôt. Le coq étant réveillé vers 06h00, le reste de la famille a très tôt emboîté le pas. Vers 07h30 donc, nous étions dans le véhicule moteur à chanter notre départ pour les vacances. En plein trafic montréalais, on se croyait quasiment s’en aller au travail mais avec un sourire supplémentaire comparé à tous ces individus motivés par le boulot qui se rapprochait d’eux peu à peu, pare-chocs à pare-chocs. Un peu de résistance rencontrée donc sur Papineau ne nous a toutefois pas empêchées de se rendre au Pont Jacques-Cartier. Ce fut très facile de traverser puisque nous étions à l’envers du fameux trafic entrant en ville. Je tiens à réitérer encore une fois mon très grand respect pour les banlieusards qui se tapent le trafic tous les jours pour entrer en ville. Batinsse que ce doit être long!

La 132 nous a mené très rapidement à la 15. Et sur la 15, nous sommes arrivés en un rien de temps aux douanes américaines. Une longue file d’attente… de deux chars nous attendait là-bas. Nous avons donc perdu environ 11 minutes – vraiment approximatif – de temps à cette étape. Un pet! Le douanier américain a même été sympathique. À 09h15, on était en ligne pour domper nos bagages au comptoir d’Allegiant Air Lines. Un autre élément d’incertitude pour moi et ma famille. C’est tout à fait joli comme aéroport à Plattsburg. Le stationnement est pas mal gratuit, en plus! Ce n’est pas rien.

L’avion est même arrivé bien avant son temps. Nous sommes donc partis à temps. Le vent nous a même aidés. Ce qui fait que nous avons atterris à Fort Lauderdale en avance. Les bagages ne se sont même pas perdus en chemin. À date donc, la conclusion est excellente!

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Aujourd’hui, ce fut la journée plage et marche. Ce matin, on est allé en famille pour étudier le phénomène plage et mer avec Marilou. Le sable, les coquillages, les jelly fishs et tout le kit. C’est fou ce que les questions incessantes d’une cinq ans et demie peuvent être intéressantes. Et Dieu sait qu’elle en a des questions. Je dirais, en résumé, qu’elle a encore un peu peur des vagues. Bonne nouvelle! On a poursuivi l’épopée vers la piscine. Ça c’est un peu plus cool car il y a moins de vagues que dans la mer. Grand-maman nous a gentiment offert de s’occuper de la cinq ans et demie en après-midi si on voulait se faire une séance de photos dans le quartier « Art Déco » de Miami. Après un lunch bourratif mais très rapide, on est donc partis pour l’aventure. On s’est donc tapé, ma blonde et moi, une marche de la première rue jusqu’à la 36e en passant par Ocean Drive et le Boardwalk qui longe la mer.C’est le Défi 5/30 qui va être fier de moi. On en a vu de toutes les couleurs dans ce quartier et je ne parle pas seulement de l’architecture. Ils sont drôles les Amérécains! Quoi de mieux qu’un bon caffe latte, du soleil, la mer et les palmiers pour passer du bon temps en compagnie de ma blonde. Heureusement que la batterie de la caméra de Chantal a lâché car on a quand même pris 401 photos. OK, je le dis tout de suite, ce blog en est un de paroles et les photos ne pleuvent donc pas ici. J’en mettrai probablement quelques-unes sur ma page question d’impressionner la collectivité facebookienne mais sans plus. Je crois bien que Chantal en « postera » quelques unes sur « Flickr » mais pour en être certain faudrait lui demander. Nous avons terminé la journée par un souper exotique dans un réel « Buffet chinois amérécain ».

Là, tout le monde dort parce que demain, une autre journée de plein air floridien nous attend. Dire que je ne peux même pas vérifier si nos glorieux gagnent encore.

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Saviez-vous que l’eau de la fontaine sise en face de la Maison Blanche est verte aujourd’hui? Non, il ne manque pas de chlore, c’est juste que c’est la St-Patrick et que tout semble vert ou presque dans le coin. Ça me rappelle un Pub Irlandais que j’avais visité un 17 mars en compagnie de Chantal et de mon filleul Jean-François il y a quelques années. Même ma Bud m’avait été servi en vert! Pour ce qui est du jeune Jeff qui n’avait pas encore l’âge légal de consommer mais qui paraissait vraiment plus que son âge, il s’était laissé aller dans une sorte de jus huileux noirâtre qu’il n’avait pas détesté du tout. Quel dévergondé je fus de le laisser faire ainsi. Enfin…
Pour en revenir à la présente aventure, tout se déroule bien pour le moment. Notre magasinage de cancer de la peau se porte à merveille. Le soleil est beau et il fait chaud en masse.

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Non mais quelle routine! Ça faisait bien une semaine qu’il faisait beaucoup trop beau pour faire autre chose que de la plage ou de la piscine. C’est ce que nous avons donc fait avec un réel plaisir. Aujourd’hui, la pluie nous a attaqué de plein fouet et nous avons donc été forcés de concéder ce point à la température et ainsi trouver une activité intérieure. Nous nous sommes donc rués vers le Sawgrass Mills Mall. Comme tout le monde l’aura deviné, il s’agit d’un magnifique centre commercial avec tout pleins de « Outlet boutiques ». Pleins de boutiques mais aussi pleins de québecois qui parlent en français. Selon moi, on y parle plus Français là qu’au Rockland Center qui est à peine dans l’ouest, à Montréal.

Qu’est-ce que j’y ai vu aussi? Ah oui! Les amérécains sont beaucoup plus « accrocs » à leurs appareils cellulaires que nous pouvons l’être ici. Enfin, c’est mon impression. Tout le monde jase ou texte sur son cellulaire. En mangeant, en marchant, en cyclant et il va sans dire en conduisant. C’est épouvantable, un vrai fléau. On nous a interdits de le faire au Québec en conduisant récemment et avec le recul, je crois de plus en plus que ce fut une excellente idée. Cette loi n’englobe toutefois pas les marcheurs, cyclistes ou autres mouvances quelconques et c’est un peu dommage. Nous serons bientôt envahis par ce monstre, je le prévois.

J’ai aussi vu un autre drôle de phénomène dans le mail. Comme dans n’importe quel mail, il y a des ilots dans lesquels les vendeurs s’évertuent et rivalisent d’imagination pour nous vendre leurs cossins. Ça, je n’en avais encore jamais vu – même si je ne suis pas celui qui se tient nécessairement là – de ce type. Il s’agit d’un kiosque autour duquel sont alignés, disons 4 fauteuils qui font face audit kiosque. Sur ces fauteuils, il y a généralement du monde assis, je veux dire du vrai monde. Comment exprimer ce qui se passe par la suite. Je cherche un peu… Bon, j’ai trouvé! Vous souvenez-vous du temps où on roulait en vélo? Nous n’avons pas tous le même âge mais pour préciser un peu l’époque, essayer de vous souvenir des « bycicles Mustang à siège banane ». Une image se fait-elle tranquillement dans votre esprit? Quand on installait un miroir – genre rectangulaire – dans lequel on ne pouvait jamais rien voir sur la poignée. Ce fameux miroir me ramène donc à mon sujet de kiosque. Les gens assis dans les fauteuils ont ce genre de truc qui leur est comme rentré dans la bouche et qui sert à blanchir les dents. Sans rire, c’est vrai je l’ai vu et ma blonde aussi. Apparemment que 15 minutes de ce traitement miracle et votre dentition redevient d’une blancheur éclatante. Je n’ai pas osé m’informer du prix parce que mon sourire à moi était beaucoup trop éclatant. Je ne pouvais m’empêcher de rire, c’était plus fort que moi. Parlant de sourire, je ne sais comment est celui de notre ami Bob. Ce fameux Bob qui a congédié le général Carbo la veille de mon départ et à qui j’avais souhaité intérieurement, malgré mon attachement pour la Sainte-Flanelle, d’en perdre quelques-unes. Mon souhait se serait-il réalisé par hasard? Comme ce n’est pas exactement facile de se connecter sur le web ici et que les nouvelles sportives ne font pas nécessairement état de ce qui se passe dans les arénas du circuit Bettman, je me demandais. Fallait que j’en parle.
Il ne nous reste qu’à boucler nos valises pour boucler la boucle car c’est déjà le temps pour nous de rentrer au pays. C’est beau comme expression, non? Demain matin, nous rembarquons dans l’avion qui nous ramènera vers le nord et surtout vers Plattsburg. Nous devrions rentrer à la maison vers 13h00.

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On est finalement débarqués comme prévu hier après-midi. Tout s'est très très bien déroulé. Je recommande donc très facilement et sans aucune obligation de ma part que la prochaine fois que vous irez dans le sud, l'idée de Plattsburg est très intéressante.

Aujourd'hui, c'est la fête de ma blonde. Un printemps de plus à son compte. Plus ça va et moins la différence de nos deux âges par rapport à notre âge total divisé par deux est grande. Avez-vous compris mon raisonnement? Je n'ai pas trop compris moi non plus mais moi et les calculs ça fait deux. Bonne fête Chantal!

Tel que prévu aussi selon ma profhétie du sud, notre ami Bob et son centenaire sont de plus en plus dans le trouble pour se rendre à la fête.

C'est le retour au boulot dès lundi. Yé!

Bye là,

Alain

dimanche 8 mars 2009

Pourquoi je n’ai pas fait plombier

Les français, je veux dire ceux de la France l’autre bord du trou d’eau, utiliseraient plus l’expression : « Pourquoi j’ai pas fait médecine? ». C’est beaucoup plus « hot » que plombier même si les deux travaillent des tuyaux. Enfin… dans le cas qui nous préoccupe, étant donné l’anecdote racontée, j’aurais été mal avisé d’utiliser les termes si chers à Hypocrate plutôt que les non-moins dispendieux de Crane.

L’autre jour donc, pour attirer un locataire potentiel et pour rendre l’endroit un epu plus attrayant, on décide qu’on va changer le comptoir dudit appartement. Le paternel du nouveau locataire était même prêt à participer! Il me dit que si je trouve le matériel, il s’occupait de l’installation. Le rêve pour un concierge. Ça fait que, en compagnie de mon ptit bonheur, je me rends tout pimpant chez Réno pour la cueillette des matériaux et l’accumulation des milles en prime. Avant même d’entrer dans la place, je me trouve un beau chariot vert-turquoise-un-peu-rouillé-énorme-et-qui-fait-un-vacarme-à-tout-casser-quand-je-le-fais-avancer. J’étais motivé. Couic-couic qu’il me répète sans arrêt, le chariot. Après une couple de tentatives infructueuses dans ma rencontre de bonshommes en tablier « vert-turquoise…un-peu-rouillé? », je me rends finalement dans la bonne allée; celle des comptoirs, juste à côté de celle de la plomberie. Le hasard es-tu assez ben fait pareil? Est-ce que je me choisis un comptoir et otus mes trucs ou bedon je trouve l’associé des comptoirs avant? Tellement de questionnements. Je prends donc le temps de choisir le bon comptoir qui équivaut pas mal selon moi au moins dispendieux. Un beau chamoiré pas trop foncé qui aura pour effet d’éclaircir la cuisine et qui ne sera pas salissant pentoute. Un vrai vendeur que je me dis. Parlant de vendeurs, y en a pas beaucoup par ici, hein? Je crois que j’en vois un qui se cache là-bas. Je vais m’approcher de lui, subrepticement.

- Salut!
Il fait comme s’il ne m’avait pas trop vu.
- Oui, oui, vous l’homme en vert-turquoise…
- Je peux vous aider?, semble-t-il me dire pas trop convaincu.
- Oui, pour mon comptoir si j’ai les mesures, pouvez-vous me le couper de la bonne longueur?
- Oui, sans problème.
- Et pour le trou?
- Quel trou?
- Ben c’est dans une cuisine qui va aller. Généralement, dans une cuisine, il y a un évier et tout aussi généralement, l’évier on le met dans le comptoir, non?
- Ah, ce trou là! Si on fait le trou, c’est nous qui devons l’installer.
- Ah oui?
- Ah oui.

Bon. Je me dis que finalement, ce n’est peut-être pas le père du nouveau locataire qui l’installera.

- Ok, c’est combien?
- Pour cela, il faut parler avec Roland.
- Allons voir Roland dans ce cas.
- Vous le retrouverez dans la rangée…
- Non non, tu viens chercher Roland avec moi mon ami. Tu ne t’en sauveras pas comme cela.
- Monsieur, ce n’est pas mon département et…
- Embarques sur le chariot qui couic si tu veux mais tu viens avec moi, ok?
Nous voilà donc en route vers chez Roland. Je raconte de nouveau mon histoire de comptoir à Roland en n’omettant surtout pas l’aventure du trou que je dois à nouveau lui expliquer. Peut-être suis-je un peu martien que de vouloir insérer un évier dans une cuisine après tout.
- Alors mon Roland, tu peux donc tout m’installer cela? Combien?
- Entre nous soit dit mon ami, nos installateurs de comptoirs ne sont pas tellement plombiers.
- Je ne comprends pas là, je devrai payer mais tu me dis qu’ils ne sont pas très bons?
- Non je veux seulement dire que vous devriez faire vous-même le travail de raccordement de la plomberie.
- En résumé, parce que je veux que tu fasses le trou dans mon comptoir, je dois utiliser tes services d’installation qui ne font pas tout le travail.
- …
Roland était un peu sans voix. On a continué à jaser. On a aussi argumenté quelque peu à propos de la date d’installation. C’est à ce moment qu’il a faillit complètement échapper la vente. Ceux qui font l’installation pas tout à fait au complet, ne le font pas le soir. Nous en sommes donc venus à une entente de principe pour le lundi suivant. Demain. Mon ami Roland me dit donc que l’installateur m’appellera pour me confirmer l’heure où il passera le lundi. Parfait mon Roland, merci bonsoir!

La semaine dernière, l’installateur m’appelle.

- Oui monsieur, pour l’installation du comptoir, je pourrais passer jeudi ou vendredi.
- Pardon?
- Jeudi ou vendredi…
- Je pense monsieur l’installateur qu’on ne se comprend pas parce moi jeudi ou vendredi je dois travailler pour payer le comptoir, l’installation et tout le bataclan. Monsieur Roland m’avait dit que ce serait lundi, alors…
- Il peut pas faire des affaires de même sans m’en parler, j’ai d’autres choses moi lundi!
- C’est donc un excellent temps de vous parler! Parce que moi, je ne peux pas jeudi ou vendredi! Clic.

Fin de la conversation. J’étais un peu fâché. Je dirais que moins d’une heure après, le même monsieur me rappelait pour me dire qu’il serait chez moi lundi matin. Bravo Alain!

Entretemps, hier je me suis lancé dans mon contrat de plomberie. J’ai coupé l’eau et suis monté dans l’appartement pour y effectuer mes travaux armé de mes outils et de toute ma bonne volonté. J’ouvre donc les robinets pour vider les tuyaux. Ça coule pis ça coule… Ai-je refermé le bon robinet. Redescends en bas, vérifie tout cela et réalise même si j’ai coupé le tout, le chauffe-eau était plein d’eau. Ça coule pis ça coule… Ça coule pis ça coule… Ça coule pis ça coule…un peu moins. Je me dis que c’est le temps de couper le tuyau et d’insérer ma nouvelle valve. Je coupe donc. Batinsse qu’il y en a de l’eau là-dedans encore. Ça coule pis ça coule…Je m’enfarge dans tout ce qui traine à côté de moi. Faut dire que quand je me déplace, ça en déplace de l’air et de l’eau aussi. Le doigt pris dans le tuyau m’empêche de me rendre à la chaudière. Je dois donc le lâcher pour attraper ladite chaudière. Ça coule pis ça coule… Dans une contorsion digne du Cirque du Soleil, j’y arrive finalement, non toutefois sans y avoir mouillé une partie du plancher ainsi que mon cul qui s’y trouvait. J’éponge un peu. La chaudière se remplit rapidement. Je la vide un coup dans l’évier. J’éponge un peu. Je me décide à effectuer le travail au travers de l’eau qui en coule encore. C’est tout à fait humide comme travail. La chaudière se remplit encore. Vais-je réussir avant qu’elle soit pleine? Non, vaut mieux la vider de nouveau avant de terminer. J’éponge un peu. Je termine la première valve. Ça ne coule plus. Pur couper le second tuyau, je devrai chauffer car la personne qui a fait le travail avant moi la dernière fois a soudé les deux tuyaux ensemble. Je ne peux couper s’ils sont collés. Je démarre la torche à souder que je viens d’acquérir pour les besoins de ces travaux. Ça marche. J’ai le feu. Non seulement au bout du chalumeau mais aussi ailleurs. Je chauffe, je chauffe. Assez pour me bruler sur le tuyau en essayant de le détacher de son ptit frère. Des vrais siamois ces deux-là. Après quelques brulures, quasiment au troisième degré, j’y arrive. Je recommence mon petit manège de coupure, d’éclaboussures et de fermeture. J’éponge un peu, je ramasse les preuves, dans un effort surhumain je me relève de là et d’un air satisfait, je contemple l’œuvre ainsi effectuée. Je suis donc prêt pour la prochaine étape qui sera demain, soit l’installation du fameux comptoir. Il a d’affaire à être à l’heure.

Dans le carnet

J’ai déjà reçu quelques suggestions pour le changement de nom du blogue suite à ma demande de la dernière publication. Denise me propose Vingt milles mots... sur le clavier! J’aime bien. Pierre, quant à lui, est influencé par le dernier écrit et me propose vingt milles lieux sous la terre.Matante Carole qui vit trop souvent dans le sud selon moi et a été trop longtemps éloigné du village me propose Sous les palmiers de Mont Réal. Il n’y en a pas de palmiers à Montréal matante! Lucie, la banlieusarde du 450 propose le Panthéron ou 20 minutes en métro. Comme suggestion, j’ai aussi eu de façon anonyme, la déroute dans ces lieux. J’aime aussi. Le concours n’est pas terminé, j’attends toujours vos suggestions.

Alain

mardi 3 mars 2009

Bravo...

Il y avait longtemps que j’avais sévit en ces lieux. Je me devais de réagir avant de ne plus agir. Comme mon mandat de voyageur est terminé et que je suis maintenant des plus sédentaires depuis un peu plus d’une semaine, j’étais en plein dilemme. Comment discourir de voyages et de déplacements parce le titre de mon blogue en fait état sans toutefois me déplacer sur les routes du Québec ou d’ailleurs sur une base régulière.

J’ai donc créé un comité consultatif sur le sujet qui est composé de moi-même, ma conscience, mes dix doigts et sur une base intérimaire et à temps partiel, mon cerveau pour évaluer la pertinence du site, ses incidences sur la société en général ainsi que l’influence que le tout pourrait avoir sur la migration des oies blanches le printemps prochain, si printemps il y a évidemment.

Après maintes discussions à n’en plus finir considérant le nombre de membres du comité. Le fameux dit comité en est arrivé à la conclusion suivante : « Le blogue nommé Vingt milles lieux… sur la route pourra continuer de publier des écrits non-essentiels au bien-être et à l’équilibre de la société en général si toutefois, dans un délai raisonnable de moins de 365 jours ouvrables il se débaptise pour ainsi retrouver dans une cure de jeunesse incommensurable un nom plus approprié. » Ça n’a vraiment pas été facile d’en arriver là. Je témoignerais bien des travaux mais une clause de non-divulgation m’a été imposée par les membres du comité pour une période plus ou moins égale à la somme de ses parties, ça fait que…

Je peux toutefois raconter un peu ce qui se passe dans mon « je » actuellement. Le tout se résume à quelques points sur lesquelles j’élaborerai mais pas trop quand même!
BMWÉpices et saveursL’académie des starsLa vie de barmanLes danseuses exotiques
Je trouve que ça augure bien. La BMW, comment dire? C’est un peu ma nouvelle vie. Non, je n’ai pas gagné à la loterie même si j’y pense un peu, à l’occasion. Tout le monde le sait, enfin presque tout le monde mais l’acronyme BMW est souvent utilisé pour Bus, Métro & Walk et comme j’ai récemment troqué mon véhicule moteur pour cette combinaison dans un but tout à fait environnemental, économique et pratico-pratique, je me dois de vous avouer que j’ai maintenant adhérer à cette secte sur une base quotidienne depuis plus d’une semaine sans tricher. Je crois entendre fuser quelques « Bravo Alain! » dans cette salle qui n’existe pas et qui contient quand même quelques chaises droites qui n’existent toujours pas mais qui sont quand même installées en rond et sur lesquelles sont assises des personnes que je ne connais pas et qui m’encourage dans une quête qui m’est inconnue mais dans laquelle je m’engage à fond au péril de ma vie.
Ce nouveau mode de transport m’emmène donc à vivre plusieurs aventures quotidiennes que je ne raconterai pas toutes par respect pour les personnes que je peux rencontrer mais il y en a tout de même quelques-une de « racontables » dont je me permettrai de faire profiter le public qui, s’il ne s’est pas encore endormi au moment de lire ces lignes, ne se peut plus d’attendre pour tout connaître à ce sujet.

Après ma marche quotidienne du matin, quelquefois agrémenté d’une superbe attrapée de l’autobus au passage se poursuit dans les bas-fonds de la grande ville par une course-poursuite à travers deux lignes différentes de notre charmant métro. Tout d’abord, montrajet débute par une descente du nord au sud sur ce que les sites touristiques du monde entier appelle la ligne Orange. Les différentes étapes ou stations que l’on y rencontre sont souvent parsemées de différentes saveurs ou même épices. Vous savez, les épices, ça peut aussi bien être intéressant pour les sens que non-intéressant. Il y des fois de ces odeurs dont on se souvient à jamais mais qu’on voudrait à tout prixé Batinsse qu’y en a qui ont de la misère avec leur hygiène. J’imagine que je vais m’y faire mais je me devais d’en parler, ne serait-ce que pour en parler… La suite de mon aventure se poursuite ensuite sur la ligne est-ouest du sud qui n’est pas vraimenrt est-ouest et qui s’appelle plus communément la ligne verte. Prenez tout ce dont je viens de parler à propos de la ligne orange et multipliez-le par environ un peu plus et vous pourrez visualiser le résultat à travers vos pensées les plus intimes. C’est juste que je trouve la verte un peu plus nauséabonde que l’orange mais ce n’est que mon opinion.

Dans le métro, on retrouve aussi plusieurs « tartistes ». Pas le matin parce qu’il est beaucoup trop tôt pour cette race de monde mais en fin de journée, ça commence à grouiller un peu. Ce n’est pas toujours agréable pour les appendices auditifs mais quand même, on s’en sort pas, il faut se le taper. Vendredi en sortant à la station Jarry, il y en avait un qui se lamentait tellement fort qu’on l’entendait déjà sur le quai. Dans ma tête, je me suis offert pour prendre son micro et dieu sait que le chant n’est pas tout à fait ma tasse de thé et j’aurais pourtant cru entendre dans le fond d’un de mes tiroirs du cerveau un genre de : « Bravo Alain !». Encore des bravos internes. Je ne fournis plus moi là! Alors des fois je me dis que l’académie qui passe à la tivi n’est pas si pire que cela.

Je sais que je ne suis pas tellement mon plan de match mais je me dois à ce stade-ci de parler des individus qui se lovent sur les poteaux dans le métro tels des danseuses exotiques comme ils disent dans les télé-séries pour éviter d’autres termes que des jeunes pourraient entendre en lisant ces lignes. J’ouvre donc une autre parenthèse : ces derniers, les jeunes, ne pourront entendre ces lignes qu’en les lisant à voix haute. Valait mieux le préciser! Je referme donc la parenthèse. Donc, pour conclure en matière d’exotisme, je me permettrai seulement une simple suggestion pour tous ces loveurs de poteaux de métro. Les poteaux de métro, c’est commun donc ça n’appartient pas seulement à une personne mais à tous. Est-ce que j’entends d’autres bravos dans mes oreilles tout à coup?

Pour conclure, je dois avouer que mon travail de barman me plaît énormément. Les histoires que les gens racontent pour se rendre intéressant peuvent être incroyables. Disons que je trouve cela très intéressant.

Je lance donc pour vraiment terminer pour vrai le concours pour donner un nouveau nom au blogue que vous lisez présentement. Les suggestions sont attendues avant une date quelconque. Je ne sais pas vraiment quand à vrai dire. Comme grand prix, je propose toute ma reconnaissance. Pas pire comme concours, hein? Qu'est-ce que j'entends donc? Bravo peut-être?

J’attends donc vos suggestions,

Alain