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mercredi 31 décembre 2008

Voyage du temps des fêtes

Il y a parfois des événements auxquelles on ne s’attend pas qui font que la vie est si mignonne. De quoi je parlerais bien comme exemple pour étoffer mon sujet. Tiens, j’ai une idée. Un boni de fin d’année non prévu attribué aux employés pour leur faire plaisir, tout simplement. Bon, ça ne m’est pas arrivé et j’aurais plutôt tendance à croire que pour plusieurs employeurs, le discours de fin d’année a plutôt été du genre : « … avec la récession qui se prépare aux USA, l’année sera probablement très difficile et nous aurons tous à nous serrer la ceinture. De ce fait, j’aurais une faveur à vous demander… ». OK, un autre exemple! Avant-hier, en patientant dans les bureaux de la SAAQ, j’ai aperçu par terre un objet louche. Je n’ai pas crié aux terroristes, je n’ai pas appelé le 911 mais je me suis plutôt approché tranquillement, mine de rien avec l’allure d’un spécialiste du contre-espionnage que même James Bond n’aurait pu reconnaître parmi mille. C’est au moment où je me suis penché pour le ramasser que mes allures à la Monte Carlo se sont vite dissipées et on aurait peut-être pu me voir venir avec mes gros sabots – comme Marilou me l’a si gentiment fait remarquer avec une remarque du genre : « Qu’est-ce que tu fais papa? » comme si je ne me penchais jamais – mais comme le but était pratiquement atteint, on n’y a vu que du feu. Et qu’est-ce qui était plié en milles plis comme cela, je vous le demande? Un beau dollar américain en papier vert. Un vrai! C’est-t’y pas un bel événement qui fait que la vie est mignonne, non? Je vais probablement m’en souvenir longtemps de celle-là, comme dirait l’autre.

Le temps des fêtes que je vis cette année est rempli de ce type d’événement. Tenez, pour ma fête, ce qui n’a rien d’inhabituel soit dit en passant puisque ça fait maintenant 45 fois que ça m’arrive dans le temps des fêtes, j’ai plutôt eu un cadeau bien spécial. Étonnamment, il ne se trouvait pas en-dessous de l’arbre parmi les autres destinés à l’autre événement secondaire qui vient de se passer comme d’habitude le sont mes cadeaux de fête. Il n’était pas non plus caché dans une garde-robe ou au grenier, bref, les endroits habituels où on vérifie lorsque l’on cherche ses cadeaux en catimini et en avance parce que l’on ne croit plus au Père Noël mais que l’on croit encore à l’événement marketing en soit. En fait, il est apparut comme cela sans rien dire et m’a fessé en pleine face, pas tout à fait en pleine face mais un peu sur le côté, directement dans l’oreille gauche. Une ottite. Je ne saurais dire s’il s’agit d’une ou d’un ottite même si ça l’a surement un genre puisque dans le temps où j’étais abonné, on appelait cela un mal d’oreille. Ce que le modernisme et la Révolution Tranquille ont pu apporter avec eux au Québec lorsqu’ils sont débarqués! Des noms scientifiques à des événements quotidiens de natures anodines. Je devais trainer cela depuis un de mes derniers voyages mais est-ce que je l’ai attrapé à 20 000 pieds d’altitude ou dans une réserve du nord du Québec, je ne saurais le dire. J’en étais donc à me poser ces questions existentielles en pleine nuit en m’enveloppant l’oreille de la main comme si ça pouvait améliorer mon sort lorsque je me suis dit qu’il serait temps d’aller faire un tour à l’urgence. Je me suis donc armé d’un bon livre, du DS à ma blonde et d’une bouteille d’eau pour ensuite réveiller ma blonde et l’affoler juste assez pour qu’elle ne se rendorme pas parce que je voulais l’avertir de ne plus me chercher dans le lit puisque je n’y serais plus, étant à l’urgence… Bref, à GO, on part! Je pars donc avec un léger arrêt au Tim pour faire le plein de café et virer à droite pour l’hosto. Le gardien de sécurité – dans ma tête, je n’ai pu m’empêcher de l’appeler Dieudonné mais comme il ne portait pas de pancarte avec son nom dessus… -- qui m’a vu arriver attriqué de cette façon a dû trouver que j’étais équipé pour veiller tard mais que voulez-vous, aller à l’urgence ça peut parfois être long et comme la patience n’est pas une de mes vertus et que mon mal d’oreille qui a maintenant un nom scientifique n’aidait en rien à l’améliorer, valait mieux être prêt!

J’ai donc suivi les panneaux qui m’indiquaient comment me rendre à l’urgence puisqu’il y avait des travaux d’améliorations temporaires à l’urgence comme il y a deux ans si je me rappelle bien. Telle une tête de bétail, je me suis rendu au triage. Personne à l’horizon. Pratiquement pas plus de monde dans la salle d’attente non plus. C’est bon signe, ce ne devrait pas être trop long. Ça y est, je suis déjà en train de me faire des « cartoons » quant au temps que ça prendra. Alain, calmes-toi, tu seras probablement déçu, tu es à l’urgence, comme son nom le dit, ce sera long! À l’occasion, une madame passe mais comme elle est armée d’une chaudière et d’une serpillère – lire moppe – je me dis qu’elle ne doit pas être docteur ou infirmière mais peut-être que je porte un jugement de valeur moi là! Le même agent de sécurité dont j’avais à peine mentionné le nom précédemment, passe devant moi d’un pas qu’on pourrait qualifier de décidé en me déclarant solennellement : « Je les ai appelé! » Content de l’apprendre parce que ça doit ben faire une quinzaine de minutes que je suis assis ici et que tel que stipulé sur l’affiche, j’ai enlevé mon manteau et j’ai sorti ma carte d’hôpital et ma carte d’assurance-maladie. Je dois avouer qu’après avoir remarqué ladite pancarte, je me suis dit l’espace d’un instant que peut-être il y avait une caméra avec laquelle les gens de l’hôpital vérifiait si les patients étaient vraiment prêts avant de les appeler mais après coup, je me suis vite ravisé puisqu’ils ne doivent plus avoir le droit de filmer parce que ça doit aller à l’encontre de la Chartre des droits et libertés.

Après 30 minutes, je m’agite un peu sur mon siège, plus pour me désengourdir qu’autre chose puisque je suis encore seul à attendre d’être trié. Toujours pas d’action et Dieudonné semble moins fier que tantôt. Apparemment que son appel n’a pas eu l’effet escompté. Encore un autre 15 minutes se passe avant qu’une madame, qui a l’air ben plus magannée que moi, vienne s’asseoir à mes côtés. Ça me donne par contre l’idée d’avoir l’air un peu plus malade moi aussi, ça m’aidera surement à passer plus vite si jamais je passe l’étape du triage. Pendant que je mijote mon coup, la porte s’ouvre subitement et Tina – je l’ai vu sur sa pancarte – apparaît sur le seuil en disant « suivant! ». Je bondis alors de ma chaise, toujours en ayant l’air malade quoique j’avais faillit l’oublier dans ma joie de la voir apparaître ainsi.

Je m’asseois, on jase et elle prend des notes sur l’ordi du triage. Je semble exister dans le système ce qui est une bonne nouvelle selon elle. Je ne souris pas trop, je fais un peu pitié pour garder ma stratégie. En terminant, elle me dit que ce ne devrait pas être trop long. Dois-je la croire? Et pour détourner mon attention, elle me dit que je dois maintenant passer par l’enregistrement. Je me lance donc vers l’enregistrement en question et devinez quoi? Il n’y a pas un chat là non plus. Remarquez que je comprends que personne ne veuille se tenir là, ça m’a l’air d’être d’un ennui mortel. Dans la salle d’attente, il y a une Tivi HD qui diffuse un vieux film de trois heures du matin. La madame de l’enregistrement – nous l’appellerons Doris, pas de pancarte – revient aussi motivée que possible de ce qui devait être sa pause. Elle aussi trouve que le fait que j’existe dans le système soit une bonne nouvelle. Ce doit être une rengaine pour encourager les gens à patienter. Elle termine notre conversation en me disant elle aussi que ce ne devrait pas être trop long. Ça doit faire partie du même « speech de vente ».

Je progresse, je suis maintenant assis dans la salle d’attente. Content, le gars? Pas vraiment puisque rien acquis pour le moment. Je sors le DS de ma blonde qui me fait une joke à l’ouverture que je trouve presque drôle. Je vais me faire un Sudoku ou quelques trucs du genre que je me dis, ça devrait passer le temps. Je n’ai pas vu passer le temps que j’ai entendu dans le micro : « Alain Bayeux, salle 3 ». Je me suis rapidement reconnu malgré l’accent et me suis dirigé d’un pas décidé vers ladite salle 3. En entrant, je me suis assis sur la table recouverte de papier en me disant que ça pourrait prendre un certain temps et mon ami Ben est arrivé immédiatement. Ben étant le nom que je viens d’attribuer au docteur. J’ai alors un peu hésité sur le choix du siège puisque je me suis dit que Ben aurait besoin d’une échelle pour aller voir mon oreille mais on s’est rapidement accordé sur le sujet. Il a vérifié cela, il a aussi rapidement conclu que c’était une ottite sans toutefois me préciser si le mot était féminin ou masculin. Il a décidé de m’insérer une mêche là-dedans et je ne vous répéterai pas les mots qui sont sortis de ma bouche au moment où il s’est exécuté parce que ce fut vraiment mais vraiment très douloureux. Il a fait glisser quelques gouttes de quelque chose dans ladite mêche, il m’a donné une prescription ainsi que deux Empracet qu’il m’a formellement interdit de prendre avant d’arriver chez moi et que je n’ai donc pas écouté et m’a donné rendez-vous dans quinze jours pour le revoir. Voilà tout était réglé et en moins de deux heures, j’étais de retour chez moi. Me semble que lors du débat, il y en a au moins un qui a martelé l’autre en parlant d’au moins 6 heures d’attente dans les urgences. Je crois donc qu’il faut avoir l’air malade pour passer rapidement dans les urgences. Ce n’est que mon opinion mais je la partage, encore une fois.

L’ottite va un peu mieux et j’espère que ce sera encore mieux demain et après-demain…

Sur ce, je tiens à souhaiter à toute la planète et ses alentours une excellente année 2009.

Alain

dimanche 14 décembre 2008

Sur les traces de Santa C...

Si je dis le 53e parallèle nord, à première vue ça vous évoque quoi? Personnellement sans y avoir trop pensé, ça ne me disait pas grand-chose. Vendredi dernier toutefois, je marchais dans les pas perdus de l’aéroport de Wemindji. Il faut dire que ces derniers ne peuvent pas tellement se perdre puisque l’aéroport en question est à peine plus grand que mon salon. Ce n’est pas très long qu’on y est fait le tour. On marche vers la fenêtre, on regarde un peu pour constater qu’il ne s’y passe pas grand-chose sur la piste puisque le seul vol qui passera par ici aujourd’hui n’est pas encore arrivé. Pour continuer à passer le temps, on marche vers l’autre mur, c’est la fenêtre qui donne sur le stationnement. Sur le troisième mur, il y a le comptoir d’Air Creebec. Vide. L’hôtesse, le bagagiste, le technicien et tout le personnel est composé d’une seule personne qui est actuellement… ailleurs. Il me reste le quatrième. Je vais aller voir pour voir. Une belle carte du Québec y est affichée sans route mais avec le nom des villes – pas toutes mais quelques-unes – dont Montréal d’où je suis parti mercredi, Chibougamau ma halte routière ainsi que ma destination finale; Wemindji. C’est haut par rapport à Montréal. Très haut. J’observe donc le tout de plus près. Il y a des lignes qui traversent la carte. Je me souviens vaguement de mes cours de géographie. Ce sont les parallèles. Il y en a quelques-uns sur la planète, dont un qui passe juste sous Wemindji, je suis donc sa trace jusque sur le bord de la carte pour en trouver l’origine. C’est le 53e! et si je me souviens bien Montréal est au 46e, je ne l’affirmerais pas toutefois mais pour Wemindji j’en suis certain. Ai-je dit que je trouvais cela haut? Une belle place par zemple. Des maisons, toutes pareilles. Un genre d’hôtel de ville qui ne doit pas s’appeler ainsi puisqu’on est sur une réserve. Il y a comme un drapeau, mais pas de « warriors » puisque les gens là-bas me semblent assez pacifiques. Mêmes sympathiques. Un peu froid comme région par contre, moins trente quelques puisqu’à partir de moins trente, ce qui en dépasse n’a pas vraiment d’importance. C’est le genre « frette » parce que tout le monde sait que frette c’est plus froid que froid. Il y a un vent constant qui provient du trou d’eau en face du village. Le trou d’eau en question est gelé et et de plus. Il s’agit de la Baie James.

J’ai donc vu le 53e parallèle. Content, le gars!

Avant cela, je suis passé en banlieue de Chibougamau à Waswanipi. Une autre réserve. Là aussi c’était assez frette. D’autres gens fort sympathiques. Mais le tout a débuté à PET, encore. Une bonne place pour débuter un périple au loin. Mercredi n’était pas tellement une bonne journée pour partir de Montréal. Après la patinoire qui s’était formée partout à l’extérieur, il mouillait à mon départ du domicile familial. Il a donc fallut déglacer le véhicule moteur avant de partir. Résultat : le bonhomme était tout trempé en embarquant dans le char. Une très bonne idée de partir tout trempé lorsque l’on s’en va vers le nord où il fait environ moins vingt, peut-être un peu moins.
Pourquoi partir si tôt quand dans le fond, on sait bien que le vol sera en retard, comme d’habitude. Le temps passé dans un aéroport est parfois très long. On en vient à penser à toutes sortes de trucs. Je me suis souvenu de la joke des deux personnes qui parlait d’un avion au loin. Le premier qui dit au second : « As-tu vu la belle avion? » et l’autre de lui répondre que c’était un avion. Le premier s’interrogeant sur le fait de pouvoir reconnaître le sexe d’un avion de si loin et tout et tout… Je vous le confirme, même de proche, je n’ai pas réussi à déterminer le sexe de tous ces appareils qui étaient gelés au sol. Peut-être n’étais-je pas encore assez proche? Pourtant à cette grosseur là, ce devrait être évident, non? En tout cas, moi je ne l’ai pas trouvé. Celui ou celle qui l’a déterminé dans le premier dictionnaire avait probablement pu le voir de plus proche.

Le week-end s’est finalement pointé avec au rendez-vous une petite Marilou qui relevait d’une brosse. Non ce n’est pas vrai, elle relevait d’une gastro qu’elle a pogné la semaine passée à l’école. La résultante est quand même semblable. On s’est donc fabriqué une petite journée relaxe en allant chez Canadian Tire pour récupérer le sapin qui égaye maintenant notre salon. Un ben beau sapin! Ça a probablement fait du bien à Marilou puisque vers la fin de la journée, elle semblait aller beaucoup mieux déjà. Faut dire que je n’ai pas vécu la veille avec elle comme ma blonde l’a fait parce que, apparemment ce n’était vraiment pas beau à voir. Par les deux bouts que ça sortait! Enfin, je vous fais grâce des détails. Aujourd’hui, Marilou avait été invitée à une fête d’enfants, sa première. Je crois que ce ne sera pas la dernière parce que, depuis que celle d’aujourd’hui a été callée à l’école, toutes les filles rivalisent d’imagination pour s’inventer des nouvelles dates d’anniversaire ou autres trucs du genre. Bref, ce n’est pas fini et je crois même qu’il y aura ben du ptit monde dans la cour cet été pour la fête à Marilou.

Demain, j’ai pris congé question de régler certains petits détails de dernière minute qui se présentent généralement à ce temps-ci de l’année.

Ah oui, j’ai aussi entendu dire là-haut que le Père Noël, le vrai s’en venait et à très grands pas à part de cela. À grands coups de sabots de caribous! Ils me l’ont dit là-bas. Ils le savent car ils ont quasiment tous un caribou dans la boîte de leur « truck ». J’imagine qu’ils les font parler avant de les buter.

Bye là,

Alain

dimanche 7 décembre 2008

Wemindji Beach

Euh salut!

Belle journée en ville aujourd’hui pour toute la ptite famille. Ce matin, comme il se doit à ce temps-ci de l’année, nous nous sommes tapés « la traditionnelle visite » chesz le Père Noël du complexe Desjardins. Apparemment que ce serait le vrai. En tout cas, c’est ce qu’on dit dans la pub. Ça doit être vrai. Marilou a semblé le croire encore une fois cette année. C’est encore magique cette visite. Elle nous dit qu’elle préfère faire ses demandes en direct que par la poste. Je ne lui ai pouratant jamais parlé des vertues particulières de la malle royale, c’est promis. Elle lui a donc demandé son chandail des Canadiens, mais rose c’est mieux ainsi qu’une poupée princesse mais nous espérons fortement que le vieux a certains problèmes d’ouïes qui lui aurait fait entendre des souliers de princesse parce que, voyez-vous, ces derniers sont déjà cachés dans la garde-robe du sous-sol et attendre leur « call » pour faire leur apparition sous l’arbre qui poussera prochainement dans le salon familial.

Parlant de l’arbre, il a été jugé aujourd’hui que c’était assez froid et ma fille et moi avons donc exécuté la tâche de poser quelques lumières à l’extérieur dans les fenêtres pour ainsi égayer ces longues nuits d’hiver qui nous restent à passer d’ici Noël, étape fatidique qui donne en quelque sorte le départ à l’allongement de ces jours qui nous amènera ultimement au printempset ses beaux jours. Je sais, je fabule mais il n’y a rien que je puisse y faire, l’espoir fait vivre. Ça fait que, si on peut penser de monter l’interrupteur vers le haut au moment jugé opportun, il devrait y avoir de charmantes et jolies tites lumières qui scintilleront chez nous prochainement.

En attendant, le train-train quotidien m’emmènera au loin encore une fois cette semaine. Voici le tracé prévu Montréal – Laval – Montréal – Chibougamau – Waswanipi – Chbougamau tencore – Wemindji – Chibougamau retencore – Montréal. Avant que des sourires pointent à l’horizon, j’aimerais préciser que l’objectif ultime dans ce cas-ci est un retour possible vendredi.Comme on dit souvent : « C’est quoi ton feeling? » Dans mon moi-même, je dirais que mon feeling est plutôt bon. On verra bien. De toute façon, j’en reparle ici-même dedans le futur. Pour ceux ou celles qui se demanderaient c’est où au juste Wemindji, je vais tenter une légère précision. Vous souvenez-vous de mon voyage à Eastmain avant les fêtes l’an dernier? Pas vraiment, hein? Moi non plus en fait mais c’est parce que géographiquement c’était et ça doit l’être encore, assez près de l’objectif de ma semaine actuelle. OK, un autre essai. Chibougamau, est-ce plus clair? En partant de là, disons à vol d’oiseau direction nours-ouest, genre! Vers la Baie d’Hudson, pas le magasin mais le trou d’eau qui doit déjà être gelé, en fait un peu plus au sud dans l’autre Baie, celle de James, genre à la moitié de celle-ci à l’Est parce qu’à l’Ouest du fameux trou d’eau, c’est un peu l’Ontario et là-bas ce n’est pas tellement le territoire que je dois couvrir. Le beau côté de l’affaire c’est que cette fois je pars avec une autre compagnie aérienne que Air Labrador. Cette fois-ci, ce sera l’affaire d’Air Creebec. Me semble que ça augure mieux, non? J’en reparle prochainement.

Alain

samedi 22 novembre 2008

Extrait du journal

Journal de bord du Capitaine
Log # 200811221135

Je suis assis dans un aéroport, genre à Sept-Iles pour faire changement, perdu dans mes pensées. Il y a 45 ans, JF Kennedy se faisait tirer. Un grand choc pour nous tous à l’époque. Je m’en souviens, j’étais confortablement installé dans le ventre de ma mère lorsqu’elle a légèrement tressaillit en écoutant les nouvelles à la radio. Elle en a même versé quelques larmes. Je le sais, car à l’époque rien ne nous séparait. Le temps a passé et l’événement est un peu moins médiatisé maintenant. Quoiqu’avec Obama au pouvoir, on risque d’entendre ou de voir des choses jamais ou presque jamais vues auparavant. Soyons prêts!

Je regarde donc la neige tomber en me disant que mon vol peut encore être annulé. C’est arrivé déjà cette semaine. J’ai bien hâte de revoir ma blonde et ma fille que j’ai abandonnées dans la grande ville à leur propre sort. Je crois qu’elles peuvent se débrouiller. Après tout, ma blonde est en compagnie d’une vraie montréalaise qui sait comment se débrouiller dans cette brousse urbaine. Aux dernières nouvelles, mon vol avec la prestigieuse Air Labrador prévu pour hier à 19h30 et reporté aujourd’hui à 12h50 est maintenant prévu pour 13h50. Il y a de l’espoir. Quoiqu’avec la tempête qui sévit, je ne crierai victoire qu’au moment de quitter la piste. Beaucoup de quoique en jeu. Le monsieur qui conduisait le taxi que je vais appeler Edgar m’a dit qu’on devrait partir sans problème. Il doit le savoir lui puisque son métier c’est de conduire. En tout cas c’est ce que je me dis. Apparemment qu’il fait beau à Montréal.

Je bois mon café tranquillement et je me sens observé puisque les locaux m’ont immédiatement repéré puisque je ne prends pas mon café avec une paille. J’ai noté cela ce matin au Tim, tout le monde ici et plus à l’est d’ailleurs prend son café avec une paille. Bizarre. Il doit bien y avoir une raison. Je vais tenter d’en apprendre davantage avant de décoller. Peut-être est-ce une affaire de secte ou je ne sais trop.

Si j’arrive à temps, j’aimerais bien pouvoir voir la montée du numéro 33 dans les hautes sphères du Centre de la téléphonie Alexandrienne. Le match aussi devrait avoir un certain intérêt puisque ce sera le retour de Milan, pas la ville mais le gars de Boston en terre montréalaise. Tout le monde s’attend à voir notre nouveau Georges lui souhaiter la bienvenue! C’est important un comité d’accueil pour un ptit gars qu’on aime bien comme Milan.

Pour le moment donc, je fais ce que j’ai fait toute la semaine, j’attends. Je ne peux malheureusement pas publier le tout immédiatement, faute de connexion avec le nuage quoique des nuages j’en entrevois ou plutôt je les imagine puisqu’avec la neige qui tombe actuellement, c’est certain qu’il y a au moins un nuage dans le ciel. Aucun nuage du web à l’horizon toutefois.

J’écris donc la suite un peu plus tard pour la conclusion de mon épopée sur la basse côte.

Log # 200811221935

Les brins de neige virevolte au gré du vent qui lui, rafale sans arrêt depuis le milieu de l’avant-midi. Je surveille cela de la fenêtre de ma chambre d’hôtel, toujours à Sept-Iles. Ben oui, je ne suis toujours pas parti, cette fois-ci à cause de la température. La vie n’est quand même pas trop dure pour moi compte tenu du fait que je vais quand même pouvoir assister au match des Glorieux directement de ma chambre. Patrick vient d’être honoré et est revenu à la maison. Gino vient de passer pour me livrer une belle peperoni-fromage. Toute ma chambre sent maintenant la pizzeria du coin. Quelle ambiance! Je me suis trouvé différents trucs pour passer la soirée.

Je ne suis toutefois pas rendu à Montréal. Mon vol de retour est maintenant cédulé pour demain dimanche à 16h40. La fatigue commence à se faire sentir mais on y arrivera.

Je vais donc tenter de relaxer un peu en surveillant le tout tel un vrai gérant d’estrade. J’espère ne pas avoir à trop échanger de joueurs ce soir.

On s’en reparle,

Alain

vendredi 21 novembre 2008

En direct de… Sept-Iles, encore!

Me semble que je vous ai écris des choses de Sept-Iles mercredi? Ce doit être un endroit tellement exotique que je voulais être certain de pouvoir le refaire là maintenant, un vendredi soir? Je ne vois pas autre chose.

Je vous avais écrit mercredi soir… de 7-Iles aussi si je me souviens bien. C’était juste avant que je ne m’embarque pour la basse côte. En passant, je sais maintenant pourquoi ça s’appelle la basse côte. Parce que, apparemment, la côte sur le bord de la mer c’est assez plat, genre pas trop de montagnes les boys hier soir. Jeudi matin donc, on était supposés partir de 7-Iles à 06h00, vous souvenez-vous? Moi je m’en souviens en tout cas. On est finalement partis, mais vers 09h00. Ça aurait été pas pire de pouvoir dormir un peu plus, je pense. On a presque vécu l’état des mesures de guerre de PET il y a 37 ans et quelque. Vu le grand vent, on n’avait plus le droit d’avoir trop de bagages à main. Ni trop dans la soute à cause des vents contraire. Un peu plus et ils m’envoyaient chez Weight watchers pour une session ou deux avant de partir! On a skippé le stop à Natashquan parce que c’était considéré comme trop dangereux, donc ça prenait du « fuel » pour continuer plus loin. D’où la surveillance de l’excès de poids tel que précédemment mentionnée. Je dirais que ça l’a brassé un peu dans les airs même si certaines personnes qui m’entouraient ont trouvé l’expérience plus que pénible. La Caroline dont je ne mentionnerai pas le nom, encore une fois, n’a pas du tout apprécié cette expérience si enrichissante. Mon nouvel ami Sylvain, quant à lui, a trippé comme dans un manège de l’Expo parce qu’apparemment ça peut être vraiment drôle. Après deux passages dans ces fameux manèges – le décollage et l’atterrissage – nous nous sommes finalement posé dans la magnifique municipalité de Chevery. L’aéroport que je croyais aussi grand qu’un cabanon avait grandit depuis mon souvenir du printemps. Il est maintenant grand comme trois ou quatre cabanons. Je crois qu’il va venir grand quand il sera à l’âge adulte. Il s’enligne pour dépasser sa mère, c’est certain. Je dois avouer que je ne connais ni sa mère ni son père, il s’agit donc de pures spéculations de ma part. Je tiens donc à m’excuser auprès de ses parents si j’ai pu froisser quelqu’un.

Quoiqu’un peu fatigué par les événements, je me suis tout de même précipité chez le client pour faire l’installation de mes terminaux – c’est quand même cette personne qui était là pour me cueillir à l’aéroport – le plus rapidement possible. Nous avons donc convenu ensemble que je donnerais mon cours le soir même pour être certain que je sois encore là pour le donner. Les gens de ce coin de pays, en plus de parler un drôle d’anglais qui me rappelle vaguement un accent « British » dont j’ai déjà parlé n’ont pas tout à fait la même notion du temps que par chez nous dans le village. Le temps passe et c’est comme cela. Ils ne tentent pas de le ratrapper comme nous pouvons si innocemment le tenter par chez nous. C’est un peu plus cool je crois. Après mon installation, je suis retourné au Misty river motel où en plus du motel, on retrouve aussi le resto de la place ainsi que le bar et probablement d’autres services dont je n’ai point osé demander s’ils existaient. J’ai tenté de faire une petite sieste question de me donner un peu d’énergie pour ce cours du soir que je m’en allais donner à des « Brits » de Chevery. Je vous ai mentionné le drôle d’anglais parlé là-bas? Dites-vous que c’est un peu la même chose pour le français. De plus, ils n’hésitent pas à mélanger tout cela dans la même phrase. Vraiment un beau cocktail que ces conversations qu’on peut entendre au centre d’achats. C’est vrai, il n’y a même pas de centre d’achats là-bas. Je suis allé donner mon cours qui a bien été, soit dit en passant Et par la suite, je me suis garoché dans le noir parce que, me semble qu’il fait beaucoup plus noir là-bas que sur Papineau je trouve. Comment on dit cela plus noir que noir? Anyway, j’ai marché de chez le client jusqu’au motel qui est aussi pourvu d’un bar comme je vous le disais pour vérifier si MES CANADIENS faisaient quand même bien malgré mon éloignement. De plus, mon chum Sylvain qui ne s’appelle pas tellement Sylvain m’attendait de pied ferme parce que, lui n’était pas encore rendu à destination et avait bien le goût de prendre une bière lui aussi. Nous nous sommes donc dirigés comme de joyeux lurons vers ledit bar. Un choc. Les gars présents n’écoutaient même pas le hockey, ils jouaient aux dards. Quel crime de lèse-majesté! On s’est donc installé au bar et avons poliment demandé au barman (Pete) s’il avait RDS sur son gramophone. Rdquoi qu’il m’a demandé dans son meilleur anglais parce que j’étais comme un étranger pour lui encore à ce moment. J’ai donc dû lui expliquer que je désirais voir les Canadiens à la tivi. Une précision s’impose. Là-bas, l’équipe de l’heure ce sont les Maple Leafs de Toronto. Nous allons leur pardonner cet écart puisqu’ils viennent de loin. On a donc trouvé le match ou ce qu’il en restait sur Sportsnet. C’était correct pour moi, d’autant plus que Pete ne mettait pas de son à son gramophone puisque le son qui nous venait aux oreilles était de la magnifique musique country. Oui, vous n’avez pas mal lu. Une game des Canadiens au son du country. Hi Ha!!! Ils ont quand même gagné mais entre-temps mon nouveau chum sylvain et moi avons eu le temps de se faire d’autres nouveaux amis. Freeman – je ne savais pas que ça pouvait être un prénom puisque le seul Freeman que je connaisse est Morgan et qu’il ne vient pas du tout de la basse côte – vient de la côte lui. Il est technicien pour Telus et sympatique en plus. Il y avait aussi Gervais – encore une fois un nom de famille placé au début du nom de même, ça surprend un peu, mais bon – qui est un bon vivant aimant bien la vie et ses à-côtés mais surtout ses à-côtés. Le troisième s’appelait et doit encore s’appeler ainsi; Junior. Assez original, hein? Faut le pardonner, c’est un vrai newfie. Il s’agit d’ailleurs d’un de ses deux nicknames, l’autre étant bitch. Je ne suis pas allé plus à fond dans ma recherche sur le sujet, désolé. Le dernier du quatuor c’était Pete le barman qui ne parlait pas beaucoup, ni en anglais ni en français mais qui riant de toutes les niaiseries qu’elles soient dans l’une ou l’autre des deux langues officielles. Les quatre jouaient donc aux dards et avaient bien que mon collègue et moi nous mettions en marche nous aussi vers le summum des activitées de la place comme eux le faisaient si bien. Nous avons bien joué quelques parties mais je ne crois pas que je vais devenir un adepte. Sylvain non plus je pense. Pouvez-vous imaginer qu’il faut compter des points à ce jeu? Ils ont même des petits tableaux électroniques pour les compter, un peu comme aux quilles. Sylvain est allé faire dodo, je l’ai suivi peu de temps après. Pour ce qui des autres locaux, je ne sais trop mais j’ai entendu dire qu’ils ont fermé la place.

Ce matin, après avoir paqueté mes trucs qui devaient revenir par ici, j’étais « full » motivé à revenir en ville. Mon vol, initialement prévu pour 16h00 et qui avait été changé pour 16h30 était maintenant rendu à 17h50. Soyons positifs que je me suis dis, j’ai encore du temps pour me rendre à 7-Iles pour ma connexion avec le vol pour Montréal. On est finalement partis à 18h15 (heure locale). J’étais un peu nerveux mais pas trop quand même. Nous sommes débarqués à 7-Iles à 19h00 et ma connexion était à 19h30. Tout semblait OK. C’est au comptoir de Air Labrador que j’ai déchanté lorsque la madame m’a dit en me voyant : « Bonsoir monsieur Balleux ». Shiiit que je me suis dit, comment me connaissait-elle déjà? Je n’avais encore dit aucune niaiserie. Elle se souvenait du moi du mercredi précédent et de plus, nous n’étions que deux de ce vol à poursuivre jusqu’à montréal. L’autre étant un éminent médecin polonais. J’imagine qu’il était éminent parce qu’il parlait pas mal fort et de plus avec l’accent, je crois que c’était polonais ou quelque chose de semblable provenant de ce coin. On était même pas en retard parce que l’appareil qui était censé nous ramener en terre promise était cloué au sol de la Capitale à cause d’un bris mécanique. Je n’étais même pas surpris. Après la semaine qui venait de s’écouler, le contraire m’aurait drôlement étonné. Je suis donc ici à relater ces événements avec un léger sourire en coin parce que je commence à peine à décompresser même si je ne suis pas encore rendu. Il reste à passer l’épreuve de demain qui consiste à aller prendre un autre avion d’Air Labrador pour me rendre jusqu’à PET. J’ai confiance.

Mon prochain blog devrait s’écrire de Montréal. Si ce n’est pas du positivisme cela!

Alain

mercredi 19 novembre 2008

La patience est de mise

Ce matin, debout à 04h00. On part pour la basse Côte – lire basse Côte nord – comme ils disent par là-bas. Détail très intéressant, je n’aurai pas à me taper le traffic sur le Métropolitain à cette heure, quel bonheur! J’avais tenté de m’endormir tôt hier soir pour compenser. Il n’y a rien de pire que de se coucher tôt pour compenser. En tout cas, dans mon cas. J’ai joué un peu à la pitoune! Pis tourne d’un bord pis tourne de l’autre! Ça ne devait pas faire trop longtemps que je ne tournais plus lorsqu’un des deux yeux s’est ouvert pour regarder le réveil qui lui disait comme cela, tout bonnement, 03h58 et que mon cerveau lui a répondu tout de go : « Es-tu malade? Je viens à peine d’arrêter de tourner. » Nécoutant donc que mon courage, je me suis levé pour entreprendre cette rude journée qui m’attendait mais que je ne croyais pas si pénible à passer ce matin à 04h00. Je suis donc arrivé à PET vers 05h00. Bon, peut-être seulement 04h45! Je me suis dirigé vers le comptoir d’Air Labrador – non je ne parle pas de la bière – pour constater que j’y étais bien avant le « staff ». Soyons donc un peu patient que je me suis dit en ne sachant pas que je me répéterais cette toune une bonne partie de la journée. Le gars que nous appellerons Bill parce que c’est la première idée qui me vient à l’esprit et que, contrairement aux gens d’Air Canada qui porte fièrement une pancarte qui dit en plus de leur nom, le fait qu’ils sont supposés être bilingue mais ça j’en ai déjà parlé auparavant, lui n’avait pas de pancarte au cou pour s’identifier, s’est finalement souvenu qu’il travaillait et s’est pointé d’un pas plutôt labradorien je dirais.

Je suis ensuite passé par la sécurité qui elle aussi s’était donné le mot d’ordre du jour : « Éprouvons la patience d’Alain! » parce qu’il y avait deux bonshommes en entrainement qui vérifiait si j’étais un terroriste. Eux autres aussi c’était écrit dans leur cou. Un autre file d’attente au Tim pour ma paire de toasts et mon très grand café et ça y était presque. Je suis finalement arrivé à la porte 12 seulement dix minutes avant l’heure officiellement prévue… pour l’attente. On était 4 à l’embarquement. Il y avait donc ben de la place entre Montréal et la Capitale. Pas les galeries mais la ville, on s’entend. À Québec, ça s’est pas mal remplit. Enfin pas vraiment plein mais assez pour que je doive changer de place pour pouvoir profiter pleinement de mon double siège tranquille. Je me suis donc retrouvé au siège 2C mais aussi avec une vbelle senteur de fond de tonne qui accompagnait, elle, un gentil monsieur que nous appellerons Guy parce que c’est court et que ça se tape rapidement sur le clavier. Guy avait donc probablement festoyé la veille ou bedon il festoie sur une base régulière parce que figurez-vous donc que j’ai eu l’occasion d’en reparler avec Caroline et Sylvain – qui sont toujours des noms fictifs – et que la théorie de la régularité – pas les All Bran – dans le cas de Guy s’applique possiblement. Rien n’a toutefois été vérifié scientifiquement mais le nez fait souvent très bien le travail sans aucune étude exhaustive pour l’appuyer. Je vous fais aussi grâce des autres odeurs dont nous avons aussi bénéficié considérant que certaines personnes liront probablement ces lignes très tôt demain matin. Toujours est-il qu’à Québec, le départ a été retardé parce qu’il manquait du « vent » dans un des pneus. C’est ce que la madame qui parlait dans son téléphone de travers et qui s’appelait Marie-Hélène nous a dit en tout cas. Du vent! On a donc passé une bonne demie-heure à constater que le vent avait surtout été appliqué avec une « patch » -- on ne parle pas d’un produit Microsoft pour ceux ou celles qui auraient eu de mauvaises idées à ce sujet – et de la colle mais bon, pour le moment on n’en faisait pas trop de cas. On repart donc vers l’aventure et surtout pour Sept-Iles, la prochaine destination. Un bon vent de dos fait qu’on n’a pratiquement pas pris de retard, donc plus de temps à attendre là-bas. On est arrivé en sol sept-ilois si je peux m’exprimer ainsi, vers 09h30 et mon départ pour Natashquan – Chevery devait s’ébranler à 11h20. L’avion dans lequel j’étais devait poursuivre jusqu’à Wabush. Il ne l’aura jamais fait puisqu’à l’heure actuelle, il est probablement encore « parqué » sur la piste d’atterrissage au loin. À un moment donné, on aperçoit les gens qui étaient restés à bord dudit appareil entrer dans le le terminal l’air penaud. Si j’avais su à ce moment que j’aurais cet air un peu plus tard, j’aurais probablement un peu moins souris quand je les ai vus. Leur avion qui n’était plus le mien avait maintenant deux « flats ». Chanceux tu dis, le gars! Une chance que je n’allais pas à Wabush. Chanceux oui et non puisque ces derniers nous ont littéralement subtilisé notre appareil pour se rendre à bon port. « À tous les voyageurs du vol 8322 en partance pour Natashquan, le vol est retardé à 13h00. Je vais attendre un peu que je me dis. On apprend un peu plus tard que nous prendrons cet appareil lorqu’il reviendra de Wabush. Entre-temps, on apprend aussi qu’il ne fait pas très beau à Natashquan et compagnie et que c’est supposément pour cela que nous ne partons pas immédiatement. « Patience et longueur de temps valent mieux que… je ne me souviens plus réellement du reste de la maxime mais je crois que tout le monde l’a pognée. Le vol est maintenant retardé jusqu’à au moins 15h30. Vers 15h00, l’appareil qu’on attend de Wabush réapparaît dans le beau ciel bleu de Sept-Iles. Mauvaise nouvelle toutefois, il ne nous est plus destiné parce qu’il retourne à Montréal. Je commence à être un peu moins patient mais à peine!

Pour se désennuyer lors de situation semblable, les gens qui attendent peuvent facilement devenirnos meilleurs amis ou les pires. Parlez-en à Caroline. Je ne vous ai pas présenté Caroline, hein? J’ai rencontré un ptit couple de Lévis qui ne se connaissait même pas au début de la journée mais qui venait de la même place. Nous les appellerons Caroline et Sylvain mais n’allez surtout pas croire que ce sont leurs vrais noms. Caroline est dans le domaine de la santé pour ne pas trop préciser et Sylvain, qui ne connaît pas beaucoup Caroline pour le moment quoique du même patelin, est dans le domaine des télécommunications. C’est assez vague aussi comme description mais c’est mieux ainsi. Il y a aussi eu Paul qui ne s’appelle pas Paul mais vous savez pourquoi et qui vient du coin et qui semble avoir de la parenté tout le long de la Côte. Ça fait que… on a jasé en masse. De grâce, ne me demandez surtout pas de détails à ce sujet car j’ai promis de ne pas trop en mettre sous peine de représailles judiciaires. C’est même pas vrai! C’est vers 16h00 que le vol a été annulé officiellement. On s’est donc tous organisé pour se rendre au village, pardon la ville, pour se trouver logis et boustifaille. Il n’y a rien qu’un St-Hub ne peut pas régler dans cette matière. On a encore jasé. Je connais donc maintenant des gens de Matane, Lévis, St-Rédempteur, St-Nicolas, St-donat, Tête-à-la-Baleine, Blanc-Sablon et j’en passe. Pour ce qui est des noms de villes et villages, ils sont vrais et même pas fictifs.

Je suis donc à écrire ces lignes à Sept-Iles dans une chambre d’hôtel en attendant demain matin 06h00 pour le nouveau départ de ce voyage. Je reviendrai chez moi seulement vendredi soir tard tard au lieu de jeudi soir tard ordinaire. J’espère seulement que le Misty River Motel de Chevery a le câble et que surtout, il a RDS dans son câble parce que demain soir c’est probablement tout ce que j’aurai à faire : regarder le match.

Dans le carnet
On parle dossier familial ici. Notre 5 ans de Marilou a réussi à me faire blanchir un peu les cheveux la semaine dernière. Que ceux ou celles qui sourit parce qu’ils ne croient pas que cette chose rose sur ma tête puisse encore blanchir se rétracte le sourire immédiatement. Il m’en reste au moins … trois. On était donc au cinéma pour voir Madagascar 2 parce qu’il mouillait et que ça nous tentait tous les trois de voir ce chef-d’œuvre cinématographique et on attendait que la représentation débute. Marilou, comme toujours bougeait et ne restait pas tellement en place quoique, parquée entre nous deux elle ne pouvait pas tellement aller loin. Quelques sièges plus loin, une autre petite famille constituée d’une maman, d’un papa – je ne leur ai pas demandé leur passeport mais disons que c’était des parents – et un fiston d’à peu près l’âge de Marilou qui ne restait pas tellement en place lui non plus. Jusqu’ici, rien de grave, tout va bien. À un moment, Marilou se rapproche de nous et nous chuchote : « Est-ce que j’ai les joues rougies? » C’est un peu sombre dans le cinéma mais je me demande surtout pourquoi elle me demande cela. « Pourquoi tu dis cela Marilou? » Parce que je suis amoureuse qu’elle me répond avec son plus beau sourire. 5 ans! Je trouve cela un peu vite. On m’avait dit de me préparer à l’adolescence, que ce ne serait pas nécessairement facile mais quand même! 5 ans.
À ce jour, il n’y a pas eu de suite à cette aventure. En tout cas, à ce que je sache. Étant à 1200 kilomètres de mon port d’attache, il me serait difficile de l’affirmer mais j’y crois et c’est ce qui compte pour le moment.
Ma blonde m’a aussi fait part de ce qu’elle voulait pour Noël et j’ai cru bon lancer un appel à tous pour résoudre mon problème. Je ne sais si c’est la venue prochaine du salon des métiers d’art ou le fait que je sois un peu dans le bois mais ce qu’elle voudrait c’est une « sacoche gossée dans de l’écorce d’érable ». Je n’en ai pas vu au Wal-Mart. Moi qui croyais qu’on pouvait trouver n’importe quoi dans ce truc d’américain! Si quelqu’un a une suggestion, je suis ouvert.

On s’en reparle, hein?

Alain

mercredi 12 novembre 2008

Une autre journée au bureau

J’étais confortablement installé dans le véhicule moteur de ma blonde, stationné sur la Métropolitaine en écoutant CKAC Sports lorsque je me suis mis à penser à la journée qui se proposait à moi. J’avais rendez-vous un peu plus tard au PET Airport avec mes amis d’Air Canada ainsi qu’un de leurs coucous pour un léger déplacement vers l’ouest, dans un premier temps et vers le nord-est par la suite dans un genre de sous coucou par rapport au premier.

Mon premier défi de la journée était toutefois de sortir de ce stationnement pour atteindre l’autre stationnement, celui de l’aéroport. La meilleure façon de réaliser cet exploit était probeblement de prendre mon mal en patience et de suivre le véhicule « parqué » devant moi. Soudainement, sans aucune raison apparente, la route s’est débloquée devant moi semblant répondre à un silencieux souhait qui provenait de mes entrailles ou pour être plus précis de ma vessie qui tentait quant à elle d’extirper l’elixir que je m’étais préalablement procuré chez mon ami Tim. Le second défi fut de trouver un emplacement disponible pour le carosse qui attendrait patiemment mon retour tel un destrier fidèle à son chevalier. J’ai pensé gris et ca y est, j’ai trouvé. Heureusement pour mes entrailles. Maintenant, suivons les tuyaux. Direction les lattrines. Je crois que l’AdeM alias PET alias tout ce que vous désirez devrait dans un souci de satisfaction de la clientèle et d’amélioration constante de son service songer à installer des toilettes publiques dans les stationnements. Ce serait pratique je trouve. Je me dis qu’étant donné qu’ils ont maintenant des prises de courant un peu partout pour les portatifs clairement identifiées – à l’intérieur—il pourrait songer dans le principe de l’alternance comme aux Jeux Olympiques, à une innovation extérieure. Bon, je m’égare. Après avoir assouvi ce besoin primaire à l’intérieur, je me suis dirigé vers les bornes qui remplacent maintenant le « staff » d’Air Canada en partie pour déterminer si j’étais toujours invité à bord et ainsi imprimer mes cartes d’embarquement et mon « sticker » qui pertmettrait éventuellement de retrouver ma valise quand je la perdrai puisque c’est une possibilité plus que probable quand on transite par Toronto pour se réorienter vers la Baie du Nord (North Bay). Ça m’est déjà arrivé et comme c’est un souvenir de voyage impérissable, je ne l’oublie jamais lorsque le temps est venu. La borne m’a donc accepté et ma prochaine étape était de domper ladite valise vers le comptoir de dompage où de plus en plus de passagers s’agglutinent parce que les règles changent peu à peu ou ces derniers ont de plus en plus de bagages à faire enregistrer ce qui fait que l’attente devient interminable spécialement lorsque nous avons franchement l’impression qu’à mesure que la file s’allonge, un nombre grandissant d’employés d’Air Canada disparaît. J’y suis tout de même parvenu. L’étape de la sécurité s’est aussi passée étonnamment rapidement. Il doit y avoir quelque chose qui ne tourne pas rond, une pause-stress dont je ne suis pas au courant. Quoi de particulier à noter à propos de ce parcours? Bon, le vol est un peu retardé mais je ne vois rien de nouveau là-dedans. Ah oui! Un coup dans l’avion, on nous annonce qu’on observera une minute de silence en l’honneur de nos soldats tombés au combat vu qu’on est le 11 novembre et qu’on s’en souvient mettons surtout à cause des coquelicots rouges qu’on retrouve sur tous les rabats de manteaux en novembre parce que c’est probablement plus chaud pour l’automne et que, une minute de plus ou une minute de moins, de toute façon, on est en retard. Le vol vers Toronto s’est plutôt bien passé. On sentait une légère brise sur l’épaule et c’est pourquoi on a peut-être pris un peu moins de temps que prévu pour se rendre dans la ville des Argos, des Raptors ou des Maple Leafs. Un phénomène étrange survient dans le terminal de Pearson. La voix qui me faisait penser de checker mes bagages à Montréal semble m’avoir suivie puisqu’elle me répète encore la même rengaine en français ici dans le territoire ennemi. Bon, j’imagine que mon « badtrip » va passer. Je mange un genre de sandwich dont je ne connais pas vraiment le contenu pour tenter d’oublier. Ça marche! Je ne sais toujours pas toutefois en quoi consistait le contenu de ce sandwich. Je m’informe au retour. Le vol pour la Baie du Nord sera à l’heure. Je devrais donc rentrer à ma chambre avant la tombée de la nuit.

Un fait inquiétant à noter lors du trajet vers le nord. Lorsque les nuages se tassent un peu, je peux apercevoir des taches blanches au sol. Genre des endroits plein de neige. Vaut mieux ne pas trop s’en faire, l’hiver se pointera même si je tente de l’éviter de par les airs. À l’atterrissage toutefois presque pas de trace de cette chose blanche qu’on appelle de façon si sympathique la neige. Oh! Vive le vent d’hiver, boule de neige et jour de l’an…

Est-ce que je vous avais déjà parlé de Donalda? C’est le moment où jamais de le faire parce que je ne me souviens plus vous en avoir parlé ou pas. Donc, si je l’ai fais, pardonnez mon erreur, Alzheimer doit me rattraper tranquillement pas trop vite. Donalda, c’est le cadeau que ma blonde m’a offert pour Noël, Noël 2008. Je sais que c’est un peu en avance mais cela c’est une autre histoire. Donalda me suit maintenant partout où je vais. On est comme deux doigts de la main qui veulent bien se tolérer. Il s’agit d’un GPS. C’est assez cool comme joujou. Et le meilleur dans l’histoire c’est que la tite machine ne s’obstine jamais avec moi. Quand je me perds volontairement, elle ne tente pas de me dire que je me suis trompé ou quoique ce soit du genre. Elle répète simplement : « Recalcul en cours » et elle me trouve une autre trail pour me ramener dans le droit chemin. Une vraie Donalda avec son Séraphin. Vous savez, dans le temps que les femmes… Bon je m’arrête immédiatement sur ce chemin glissant puisque Donalda vient de me déclarer : « Recalcule ton cours mon homme parce que ce ne sera pas long! ». J’ai donc mis en marche Donalda dès ma sortie de l’aéroport en lui mentionnant où je voulais aller. Ben, vous savez quoi? Elle me l’a dit sans problème! Pendant que j’y pense, aussi vous le dire que je suis présentement à songer à un nom pour mon portatif puisque cela m’a été demandé. J’ai quelques noms en tête comme : SC pour Smith-Corona – les plus vieux auront immédiatement pensé aux anciennes dactylos et non à la bière mexicaine – Underwood fait aussi partie de mes choix pour les mêmes raisons. Je ne déteste pas non plus Butler, Gontran ou Rutherford. Je n’ai pas encore fait mon choix alors si vous avez des suggestions, n’hésitez surtout pas à m’en faire part. Où en étais-je avec tout cela? Ah oui, un peu au nord-est de la Baie du nord en route pour Temiscaming. C’est assez tranquille comme route et la vue est comme qui dirait, assez ordinaire. Pour votre information ou vos notes de voyage, sachez que le cellulaire ne rentre pas entre la Baie du nord et Temiscaming comme qu’on dit dans les ligues de garage.

J’y suis arrivé sain et sauf mais je n’ai pu envoyer ces quelques lignes sur le nuage des ondes webiennes à mon arrivée puisque le magnifique motel dans lequel je logeais n’était pas munie de connexion internet dans la section où je logeais. J’ai donc dû me contenter de surveiller les enfants à Carbo qui ont semblé écouté papa l’espace d’un match et ainsi se sauver avec la victoire. Ces lignes vous parviennent donc directement de l’Ontario profonde où je séjourne actuellement jusqu’à demain où je rembarque pour le chemin inverse par les airs air canadiennes.

C’était le sergent spock à bord de l’Enterprise en compagnie de ses valeureux amis Checkov, Kirk et leur docteur…

Fin de la transmission!!!

vendredi 7 novembre 2008

Où est ce passeport?

Une légère bruine qui voltige au gré du vent provenant d’un ciel qui serait vraisemblablement gris s’il était plus tôt dans la journée. Il n’est pas gris le ciel parce la journée s’est achevée depuis longtemps maintenant. Une ambiance londonienne quoi, mais seulement à montréal! C’est l’automne. Vaut mieux se pratiquer parce que les beaux jours sont derrière nous. Ils l’ont dit à la tivi. Pour ma part, je dirais même très loin derrière mais je ne me lancerai pas dans houleux débat parce que, si vous vous souvenez bien, avant l’automne et les nombreuses élections qui l’ont alimenté, il y a eu un semblant d’été qui a fait réagir tout tun tas d’intervenants dans les chaumières.

Peut-être que c’est une pratique pour moi. La semaine prochaine, je m’en vais comme qui dirait en région. Mon ami Google Maps me dit que je serai à Val-d’Or. Je pourrais en profiter pour lancer une invitation pour un lunch à mon frangin mais en réalité, je serai très loin de chez lui puisque mon périple m’amènera à Temiskaming, dans le témiskamingue. Pour m’y rendre, je passerai d’abord par Dorval – un genre de concept si vous voulez de Dorval à Val-d’Or – pour le premier coucou de la journée qui me télétransportera jusqu’à Toronto (faut que je trouve mon passeport). Vous avez bien lu! De là, un plus petit coucou me fera faire un autre saut de crapaud vers la Baie du Nord ou North Bay si vous le préférez encore. De là, je troquerai le bi-moteur aérien pour un type quatre roues qui sillonnera les routes du nord de l’Ontario pour revenir dans la Belle province à supposément Val-d’Or. J’ai bien hâte de voir ce coin de pays dans lequel on ne va pas trop souvent.

Parlant de pratique, ce voyage en sera une pour mon prochain périple qui verra toute ma personne avec sa caméra se rendre dans les environs de Kuujuak – je ne sais pas si je l’ai écrit de la bonne façon – mais tout le monde sait de quelle endroit je parle. Non loin de la Baie d’Ungava. Est-ce qu’on peut commencer à parler du grand Nord à cette hauteur? Je crois que oui. Je vous en reparlerai surement avant de partir pour donner plus de détails mais ça devrait se passer en décembre.

Là, je m’en vais voir la fin du match,

Alain

samedi 1 novembre 2008

Fatalité ou décadence

Ce matin, j’ai été témoin d’un événement malheureux. En allant vérifier si rien n’avait changé dans la rue en m’approchant de la fenêtre, J’y ai aussi vu le corps inerte d’une mouche séchée soit par le temps soit par le froid. C’est un peu cela la vie… pour une mouche. Elle voltige une partie de l’été, elle bourdonne pour se donner des airs. Un jour d’automne, elle se trouve une fenêtre qu’elle croit pouvoir vaincre et travaille sur le cas tant qu’elle ne tombe pas morte sur le rebord du cadrage toute séchée. Quelle triste fin pour une battante semblable.

Une fatalité de la vie. Elles ne sont toutefois pas seules car toutes les feuilles des arbres semblent elles aussi subir le même traitement et se retrouver dans ma cour. La neige, quant à elle, pour utiliser une expression consacrée, fond comme neige au soleil. Elle disparaît pour faire pousser les feuilles des arbres et ainsi encourager les mouches à désècher. Et ça recommence.

J’ai l’air inspiré vite de même à première vue mais comme j’ai eu à expliquer à Marilou cette semaine où s’en allait l’eau après la pluie. J’ai évidemment eu à passer par les égoûts dans le trajet, mais je crois qu’elle a saisit l’essentiel du message du cycle de la vie dans l’explication.

Et en attendant que la neige qui n’est pas encore tombée puisse fondre, nos Glorieux sont en train de manger une volée par la pire équipe de la ligue. Bon, c’est quoi une défaite comparativement au cycle de la vie? Pas grand-chose me direz-vous? En cette année de centenaire, je me devais de le souligner.

Notre 5 ans de Marilou est allée passer l’Halloween hier soir. Quelle aventure! J’ai pu constater que pendant un an il pouvait s’en passer des choses. L’an dernier, on attendait après elle parce que, soit trop petite pour suivre le rythme ou trop fatiguée pour continuer. Cette année, elle a littéralement survolé le trajet. D’une lumière à l’autre, parce qu’on lui avait expliqué que s’il n’y a pas de lumière, il n’y a pas d’argent à faire là, donc pas de temps à perdre si on veut remplir le sac. Elle a effectué sa tâche pour la première fois avec une amie d’école. Elle et Julia se sont donc donné la main pour effectuer la tâche. Une ben belle job les filles! À un certain moment, une dame a demandé à Marilou si elle ramassait des sous pour les malades dans sa tirelire de Leucan, à cela notre écolière a simplement répondu, « Non, c’est pour mon professeur. » Il faut évidemment comprendre que le professeur leur a demandé de ramasser des fonds pour Leucan mais qu’est-ce qu’elle en a à cirer de Leucan ma fille. On lui a demandé de demander des sous et elle le fait. Centrée sur la tâche. Un vrai bon plombier qui serait utile sur la glace ce soir.

Parlant de Marilou, elle a un petit message à vous envoyer ce soir :
« Je dois dormir là mais je voulais vous dire que ma campagne de financement est commencée et que ça ne durera que deux semaines alors si vous voulez en profiter, je vous invite à communiquer avec mon agent parce que, moi je n’ai pas encore de courriel et que de toute façon, j’aurais de la misère à vous répondre parce que les lettres sur le clavier, elles sont toutes mélangées. Je vends donc des rouleaux de papier de toilette recyclés Cascades. Je les vends en caisse de 4 paquets de 24 rouleaux. C’est 35$ la caisse. Si la quantité vous fait peur, vous pouvez la partager avec des amis ou de membres de votre famille. Si vous en voulez plus qu’une caisse, vous avez aussi le droit vous savez. Je voulais aussi vous dire… »
« Ok Marilou, je crois qu’ils ont saisi le message. Cette fille-là quand elle part, rien ne peut l’arrêter. Je ne sais vraiment pas de qui elle peut bien tenir cela. Ce doit être de sa mère.

Est-ce que je vous ai parlé de Donalda? Pas tencore hein? C’est mon cadeau de Noël. Je n’en avais pas parlé encore donc. Il me reste plus d’un mois pour le faire. Un bien beau jouet. Je me garde donc une petite gêne et j’en garde un peu.

Je retourne au massacre, quoique c’est tout à coup 4 à 3.

Bye là,

Alain

lundi 27 octobre 2008

Les Croisades: Isaac et les Cascades

De nature plus prosaïque que fantastique, jamais il me serait venu à l’esprit un jour d’écrire à propos d’une croisade. Le sujet étant trop sérieux pour les lignes qui se retrouvent habituellement en ces lieux. Comme le sujet est important, je me devais toutefois de vous en toucher un mot.

Les croisés dont je veux traiter ne font pas partie des classiques du genre. Contrairement aux originaux, ils ne portent pas de cottes de mailles mais des jeans dont le fond de culotte est souvent à la hauteur des genoux. Peut-être pas les plus jeunes mais les ainés y aspirent fortement. Ils ne portent pas d’épées ni de boucliers mais plutôt un iPod ou même un cellulaire accompagné d’un « Bluetooth » à l’oreille. Les armes du 21e siècle. Dans un certain sens, ça peut être aussi efficace. L’ignorance peut vaincre des montagnes. La quête pour laquelle ils se battent a aussi changé de nom quoiqu’elle puisse être aussi noble dans certains cas. L’évangélisation du temps s’appelle maintenant les campagnes de financement. Évidemment, les conquis ont aussi changé puisqu’ils s’appellent maintenant parents au lieu d’insoumis qu’ils étaient dans le temps.
Comme notre Marilou a débuté sa carrière scolaire cet automne, il fallait s’attendre à ce genre d’événement tôt ou tard. De plus, comme le papa voulait s’impliquer dans ladite vie scolaire pour fouiner un peu ou même aider à sa façon. Comme on dit souvent, un dans l’autre ou bedon si t’additionnes les deux : me voilà pris dans l’engrenage de la vie scolaire. Tout un monde, je dois l’avouer. Ça fait que je vais laisser le micro à ma file qui a des choses à vous dire :

« Bonjour, je m’appelle Marilou et j’ai cinq ans. Depuis quelques temps – je ne sais pas encore vraiment compter les jours – je vais à l’école St-Isaac-Jogues et j’apprends plein de choses. Avant je savais mon nom; Marilou Balleux. Maintenant je sais presque l’écrire avec des vraies lettres et un vrai crayon. C’est le fun, hein? On dessine aussi et des fois on a une période de repos. Le mardi, on a l’éducation physique, c’est ça hein papa? On va aussi à la bibliothèque pour prendre des livres et les lire. Ben moi je peux pas encore les lire mais maman ou papa me les lise quand j’en ai. Je me suis aussi fais des amies. Alexandra, Alyssa, Julia sont dans ma classe avec Amélie. Il y en a aussi d’autres.

Pour faire des activités, on a besoin des sous. C’est pour cela que, il y a des madames et des messieus qui y ont pensé, on vend des affaires au monde pour se faire du fi…nance…ment. Le financement c’est un mot à la mode dans ce temps ci parce que tout le monde y pense à cause d’un monsieur qui a fait peur à tout le mondedans un pays du sud où je vais des fois en Floride voir grand-maman et grand-papa.

Les affaires qu’on vend c’est pas du chocolat, pas assez pratique! On vend du papier hy…gié… quoi donc papa? Ah c’est cela, du papier de toilette. C’est du recyclé à 100% que papa m’a dit. C’est du Cascades! C’est bon pour notre planète la Terre. On le vend dans des caisses.
C’est comme cela papa qui fallait que je dise? »

- C’était parfait ma grande, tu feras une excellente vendeuse ou même une bonne politicienne si ça va pas comme tu le veux.

Voilà! Nous voilà rendus dans le commerce du papier. Et pas que du banal papier. On parle ici de papier c… oups!, je m’abstiendrai de mentionner le nom que j’avais en tête par crainte d’offenser de chastes yeux. Mais j’imagine que tout le monde a bien compris ce que je voulais dire. Le genre de papier bref dont personne ne peut se passer. Même le pape s’en sert apparemment. Non mais… on ne rit plus. Je n’ai malheureusement pas son adresse pour le solliciter. Tout le monde s’en sert donc, c’est bon pour la planète et en plus, ça aide lea petits poux et les moins petits du quartier à s’occuper les méninges et les muscles du corps. Moi, je n’y vois que du bon. Et vous?
Dès que j’ai d’autres détails, je vous en reparle. Je sais que le besoin de se tor… ne se contrôle pas non plus, alors si Marilou peut vous aider pour l’acquisition du matériel nécessaire et que vous pouvez attendre, n’hésitez surtout pas à ma le laisser savoir, je suis son agent.

Le Jardin Botanique

La semaine dernière, nous sommes passés par le Jardin botanique pour aller saluer Esmeralda de jour et contempler les lanternes le soir. C’était une première pour moi. Je dois avouer que j’ai été enchanté. Les effets de lumière dans le jardin de Chine sont parfois époustouflants. Je crois que la petite famille revivra l’expérience à nouveau l’an prochain. Si je vous disais que les mots me manquaient pour décrire l’événement, c’est tout dire. Je vous en reparle dès l’an prochain.

Changement d’heure d’automne

C’est en fin de semaine ue l’on change d’heure. Yé! Ça veut dire qu’au lieu de partir à la noirceur pour le bureau, je vais partir dans la pénombre. Ah oui! Le soir venu, il va faire noir plus tôt, on devrait donc revenir du bureau à la noirceur itoo. La clarté devrait donc nous revenir en force dans six mois environ. Dire qu’on a presque pas eu de soleil cet été. Je vous rassure, la neige s’en vient. Vous souvenez vous de ce que peut avoir l’air la neige? Moi je m’en souviens en tout cas. Ça me rappelle une certaine souffleuse que je n’ai pas eue. Mon cardio n’a qu’à bien se tenir. Je suis prêt, comme disait l’autre!

On s’en reparle,

Alain

mardi 14 octobre 2008

Sports amateurs royaux

Samedi matin, le roi, sa femme et son petit prince sont venus chez moi pour me serer la pince, mais comme j’étais pas là… Ben oui, on était déjà partis quand ils sont arrivés ces royaux là! Notre princesse à nous, Marilou première, avait comme à tous les samedis ses cours de gymnastique artistique au Centre Claude-Robillard au Club Gymnix. La gym artistique ça ressemble un peu au patinage artistique mais sans patin? Pour un néophyte comme je l’étais dans les deux domaines il y a quelques semaines, la question était de mise. Je ne m’y connais toujours pas en patinage artistique si ce n’est des Olympiques d’hiver où la tivi nous montre des gens de talent qui effectuent de jolis sparages dans les airs et qu’en retombant, ils brisent complètement la glace – c’est mon grand frère qui me l’a dit et il doit le savoir lui, parce qu’il joue souvent au hockey après des séances de patinage artistique dedans son aréna – et qui souvent se font juger de façon pas très objective par des juges brésiliens qui n’ont même jamais vu de glace. D’aucun diront que je dois maintenant connaître un peu mieux la gymnastique artistique étant donné mon expérience visuel de quelques séances. Comme le dirait l’autre : « Eh ben, écoute, écoute mon Jean-Maurice, le momentum est de notre côté et puis, je pense qu’et puis… », je vous laisse donc imaginer la fin de cette phrase qui pourrait tout aussi bien tourner d’un bord comme de l’autre. Je vous dirais que malgré cette courte ancienneté dans le domaine, l’activité semble intéressante pour Marilou, selon moi, ils ont l’air d’apprendre quelque chose même si je ne sais toujours pas quoi pour le moment mais j’ai confiance et je vous en reparlerai probablement éventuellement.

Imaginez-vous donc que le Prince et ses vieux se sont repointés chez nous un peu plus tard mais on n’y était toujours pas. Par cette magnifique journée, nous avions décidé – nous étant un bien grand mot, mais enfin… -- de se rendre dans le nord ouest de la métropole qui n’en est plus une selon TSN et toute la population de Toronto, vers St-joseph-du-lac pour la cueillette annuelle de citrouilles pour l’événement de la fin du mois qui consiste à se déguiser pour les plus petits pour aller ramasser des sucreries qui font le plaisir des dentistes et des sous noirs qui font celui de l’UNICEF ou CENTRAIDE ou que sais-je encore. La pèche a été bonne. Trois belles citrouilles qu’on va creuser et vider en équipe pour mettre une chandelle dedans toujours en équipe, que m’a affirmé sans hésitation Marilou.Je dois mentionné que pour Marilou, le travail d’équipe c’est papa qui creuse et travaille avec elle qui surveille le tout en faisant des commentaires toujours très à propos au sujet du travail effectué en équipe pendant que maman Chantal prend des beaux portraits de l’activité de travail d’équipe pour en conserver de précieux souvenirs qui emplissent lentement mais surement le disque dur de l’ordinateur.

Dimanche matin, le roi, sa femme et son petit prince sont venus chez moi pour me serer la pince, mais comme j’étais pas là… Il faisait encore très beau, on en a donc profité pour faire une visite au zoo de Granby. Nous sommes partis très tôt pour éviter la cohue. On a bien fait. En après-midi, c’était plus que bondé comme place. Comme c’était le dernier week-end d’ouverture, le prix d’entrée était très réduit et les hot dogs étaient aussi en spécial. On ne pouvait tout simplement pas manquer cela. On ne l’a pas manqué. En sortant du zoo, on ne pouvait pas ne pas s’arrêter à la Scrapbookerie. On est donc arrêté. Et on est finalement rentrés après le souper. La petite avait son voyage et je pense que ses parents aussi. Une bien belle journée avec pleins de portraits d’animaux qu’il n’y pas dans les ruelles de Montréal. Des rats disons, un peu différents en aspect et en taille de ceux qui trainent dans mon coin. Non mais, un rat avec une trompe avez-vous déjà vu cela?

Lundi matin, le roi, sa femme et son petit prince sont venus chez moi pour me serer la pince, mais comme j’étais pas là… en fait, nous y étions mais le roi et sa famille étaient en congé férié, alors ils ne se sont pas vraiment pointés. Dommage! On en a donc profité pour faire quelques trucs annonciateurs. Genre libérer de l’espace dans le garage pour pouvoir y cacher un véhicule l’hiver. Pas facile de réussir à insérer un véhicule dans un garage double. Ce n’est tout simplement pas assez grand. Encore une fois toutefois, mon génie logistique est arrivé à une solution des plus acceptables et vélos et articles d’été sont maintenant bien entassés les uns par-dessus les autres et attendent tranquillement le retour des beaux jours. Pas question un cossin d’été avant avril 2009 toutefois. À une exception près, mon sac de golf peut être récupéré sans aucune difficulté et très rapidement si une urgence se pointe à l’horizon. Il faut savoir gérer les priorités.

On a aussi profité de la journée pour trouver un déguisement pour Marilou pour l’événement citée précédemment dans le même texte. Elle sera donc un clown cette année. Heureusement, le trip morbide n’est pas encore arrivé chez nous. Je trouve cela pas mal beau un clown. À mort Dracula, et aux poteaux et dans les tombeaux les vampires!
La journée s’est terminée pour ma part devant la tivi pour vérifier si la tenue du week-end de nos Glorieux était véridique. « Eh ben, Jean-Maurice, écoutes, je crois que la flanelle devrait bien faire en cette année du centenaire. »

Juste avant que ça ne commence, je voulais aussi vous dire que le vote s’achève actuellement et que les chefs sont aussi très nerveux ,à l’heure actuelle. Apparemment qu’ils sont allés voter chacun dans leur comté. On les a vus à la tivi. Je ne comprends pas que personne ne soit venu me filmer pendant que je grifonnais mon « X » dans la petite boite de carton.

Bye là,

Alain

lundi 6 octobre 2008

Le temps des roses

Depuis le 24 septembre que rien de nouveau ou d’excitant me trottait dans la tête. En fait, rien qui se publie parce que je dois avouer qu’il y en a eu des idées qui ont trotté dans cette tête depuis le temps. Il était donc plus que temps que je réveille ces doigts qui sommeillaient et paressaient paisiblement au gré du vent d’automne. Je me délie donc les muscles en guise d’introduction. Depuis le temps, j’ai eu droit à mon baptême de l’OPP, au tournoi de golf annuel de la shoppe ainsi que plusieurs autres petites aventures. Je ne voulais surtout pas manquer l’occasion de me prononcer une fois de plus sur le débat qui déchire actuellement le Canada tout entier à propos de la prochaine élection qui fera rage dans tous les comtés canayens lundi prochain, oups! mardi prochain. Bon, dans l’ordre ou le désordre? Question de vous mélanger un peu j’irai donc dans le désordre.

Golf

Pour mettre fin à ma saison de golf ou à peu près avait lieu le 27 septembre dernier le tournoi annuel de la shoppe pour laquelle je travaille et dont je tairai le nom question de protéger l’identité de certaines personnes qui risqueraient de se reconnaître mais qui soit dit en passant les personnages de ce feuilleton sont tout à fait fictifs et quiconque verrait une ressemblance perceptible ou pas avec la réalité se verra complètement dans le champ gauche puisque c’est absolument impossible que ce soit véridique. Ceci étant dit, le tournoi. Le plus gros défi à relever pour cette journée fut probablement pentdant toute la semaine le précédant, de vaincre la météo. Les prévisions n’étaient vraiment pas encourageantes. Il y a même eu des rumeurs à l’effet que quelques golfeurs émérites comme par exemple Raymond -- pour ne pas en nommer puisque ces personnages étant tout à fait fictifs…-- ne s’y pointeraient pas pour cause de pluie probable. Eh ben, Jean-Maurice comme le disait si bien son analyste du temps, il a su déjouer toutes les défensives et les savants calculs adverses et nous est arrivé vêtu de ses plus beaux atours. Comme le disaient si bien les meilleures commères sur le perron de l’église le dimanche matin au siècle dernier dans la plupart de nos villages québecois : « Il était sur son 31 notre beau Raymond! » Vous auriez dû le voir arriver avec son beau chapeau de cowboy Heineken, son T-shirt gris et ses jeans, mais noir donc ça ne compte pas vraiment selon lui. Dois-je vous rappeler que nous étions sur des allées de golf, probablement le sport le plus étiqueté que je connaisse après peut-être le polo pratiqué en Angleterre? Je tiens donc à féliciter Raymond pour son courage à faire tomber les barrières. Je te dis donc Raymond : Molson salue les vrais! En plus de Raymond, un autre intrus s’est aussi pointé. Les plus vieux d’entre vous se souviendront probablement d’un dénommé Galarneau qui était la vedette d’un téléroman appelé « La couleur du temps ». Ce Galarneau arrivait généralement après une couple de jours de pluie le lundi. Toujours est-il que le soleil s’est même pointé contre toute attente. Notre score d’équipe fut des plus satisfaisants quoique nous n’ayons jamais su le meilleur de la journée, l’événement étant d’abord et avant tout participatif mieux connu sous le vocable de mouvement coopératif comme dans Caisse Polaire. Molson ou Bud saluent donc aussi René, Pierre et Alain qui ont donné leur 110%. Un beau « A » pour l’effort car elle y était. Une petite mention aussi pour une autre collègue qui a travaillé très fort durant la journée et qui a été surnommée par son équipe : miss motte car elle a passé sa journée à courir après les mottes d’un certain Pierre qui la frappait assez « grasse » comme on dit quand le bâton passe un peu plus dans le gazon que directement en-dessous de la balle.

L’OPP et le Parti Vert

D’abord une précision, l’OPP ne signifie pas « Organisation des pays exportateurs de pétrole » mais plutôt l’organisme de participation des parents qui agit dans le cadre des activités scolaires d’une institution publique. En l’occurrence l’école où Marilou aime encore aller à tous les matins après plus d’un mois. Donc, il s’agit d’un groupe de parents bénévoles qui agit pour le bien des enfants fréquentant ladite institution. Bref, bien des plaisirs en perspective pour l’année qui vient. Je vous en reparlerai prochainement. Un indice : le recyclage! Parlant de recyclage, je voulais aussi parler du Parti Vert. Je me demandais si en votant Vert, on foutait simplement notre vote dans le composte ou bien que notre vote était recyclé en vote Conservateur, Libéral, Bloquiste ou Néo-démocrate. Je me demandais comme cela en passant. Il y a de ces questions importantes qu’il y a lieu de poser à la veille des élections et il me fait plaisir de poser les vraies questions pour vous tous et qu’ainsi vous soyez informés de façon plus qu’objective. Ça c’est du journalisme d’enquête. Le Devoir n’a qu’à aller se rhabiller.

Migration vers le nord

En fin de semaine en sortant dehors, j’ai entendu des sons familiers provenant des cieux. Un magnifique vol d’outardes survolait la métropole. En les observant plus à fond, j’ai réalisé une chose mais comme je n’en étais pas tout à fait certain, je me suis précipité vers mon véhicule moteur pour l’alimenter et ainsi vérifier la direction où s’en allaient les bipèdes en question. Après vérification électronique donc infaillible, je peux affirmer que ces cervelles de moineaux voguaient allègrement vers le nord. Je me suis donc informé dès ce matin à un vrai gars de terrain, un montréalais pure laine mais qui sort de son faubourg à l’occasion pour des excursions de pêche ou de chasse. Rien de violent mais quand même un peu plus réel que ma simple passion pour les oiseaux, avait donc sa théorie là-dessus. Claude donc, pour ne pas le nommer lui non plus afin de préserver son identité croit fermement que tout cela a un lien avec nos champs de maïs québecois et tout ce qu’on y retrouve à l’intérieur. Selon lui, les oiseaux voyageant vers le sud s’arrêtent fréquemment dans nos champs pour une halte « Mari ». D’où l’idée des beautés du nord au lieu des magnifiques plages du sud. C’est donc décidé! Mardi prochain, je vote Bernache!

Alors, n’oubliez pas d’exercer votre droit et bon vote à tous!

Bye là,

Alain

mercredi 24 septembre 2008

Pensées de bois

Je roulais paisiblement sur une route boisée de bois-francs, (j’imagine que c’était du bois franc parce que j’étais dans cette region mais ne prenez surtout pas cette affirmation pour du “CASH” puisque mes connaissances en terme de bois se limite à... pas grand chose) perdu dans mes pensées – comme quoi il n’y a pas que le cellulaire qui peut être une source de danger au volant, spécialement si on considère en plus, la bouffe, les breuvages, le maquillage ou même la lecture... d’un GPS – à propos du fait que ça faisait vraiment longtemps que je ne m’étais pas arrêté à songer à quelque chose de brillant à partager avec mes lecteurs. Que pensez vous de cette phrase comme introduction? Moi je la trouve franchement longue mais bon! Quand faut y aller, faut y aller!

Le bel âge

Vendredi dernier, comme à tous les deux vendredis qui ne mouille pas trop ou que le sol n’est pas trop enneigé, je suis allé à mon rendez-vous habituel avec mon beau-père favori – je n’en ai qu’un mais il pourrait aussi être le pire – pour une ronde de golf à St-Jérôme. La saison doit achever puisqu’il ne faisait que cinq malheureux degrés au départ. Mais le soleil était au rendez-vous lui aussi alors, munis de ma tuque et de mes mitaines, rien ne pouvait m’arrêter. Pour nous accompagner, le « starter » nous avait jumelé à un ptit couple. Aline et Robert. Quand un ptit couple joue au golf ensemble, je trouve toujours cela fascinant à voir aller. Jouer au golf en couple ça pourrait être considéré comme quand un des deux enseigne à l’autre comment conduire « manuel ». Ça peut facilement viré à la catastrophe.

Pas pour Aline et Robert par contre. Dans la joie et le bonheur, la ronde s’est déroulée comme pourrait le dire si élégamment notre ami Yoda le sage. Robert m’a confié très fièrement à un certain moment qu’il aurait bientôt 83 ans. Sa douce Aline devait le suivre de pas tellement loin même si je n’ai pas osé lui demander son âge. Comme vous le savez probablement, les d’incompatibilité entre les femmes et l’âge sont très fréquents et comme je ne voulais pas briser le moment, je me suis abstenu de combler cette curiosité qui me tenaillait. Su je fais un calcul rapide, ils doivent être ensemble et probablement mariés depuis environ 63 ans – mes parents tomberont dans la vénérable catégorie des 50 ans de mariage l’an prochain et j’ai beaucoup d’admiration pour cet exploit. Peut-être même que ça fait 40 ans et plus qu’Aline et Robert jouent au golf ensemble – pas mes parents par contre. WOW et re-WOW! Ça c’est du sport. Tout cela dans le bonheur. C’est beau, hein? Robert m’a aussi confié, toujours sous le couvert de l’anonymat, qu’ils n’aimaient pas tellement jouer avec des « ptits vieux ». Non mais Bob, C’est quoi des vieux quand on part à 83? Sacré Bob, va! Longue vie à aline et Robert ainsi qu’à leur si charmant couple. D’autre part, aujourd’hui j’avais une classe de six jeunes filles où la moyenne d’âge devait être dans les alentours de 70 ans. Encore une fois, je ne me suis pas risquée à demander des précisions parce qu’on étaient même pas sur un terrain de golf mais plutôt dans une classe et que... bon, j’imagine que vous avez compris. Pendant un moment, je me suis mis à penser à ces jeunes filles accompagnant leurs conjoints sur un terrain de golf et je me suis arrêté aussi vite parce que ce n’était pas aussi beau qu’Aline et Robert. Je n’ai jamais vu ces fameux conjoints mais la présence féminine que j’avais en face de moi fut suffisante pour me convaincre. Dure journée au bureau!

Un peu de politicailleries

Faut bien en parler parce que nous sommes en pleine campagne... électorale et que, pas grand monde ne semble s’y intéresser. Bon, peut-être que Stephen va finir par s’empêtrer suffisamment dedans sa culture pour réussir à éveiller notre fibre, comment déjà? Natialo-Politique? Oui c’est cela, la fibre machin qui nous permettra de réveiller nos passions. Stéphane quant à lui ne réussira probablement pas à s’enfarger dans les fleurs du tapis mais pourrait par contre « trébucher sur la moquette à motifs naturels ». Je le sens pas ce gars-là. Ce doit être quelque chose de ressemblant à un robot. Trop parfait comme image. Me semble que ça se peut pas. Jack, pour sa part, a l’air plus naturel. Son français n’est pas tellement parfait et je ne suis pas certain que son anglais le soit non plus. Un vrai « party animal » celui-là! Le beau Gilles maintenant? Que dire de ce personnage? Il doit être contre de toute façon. Il y a l’autre aussi dont on est obligé de parler maintenant. Je ne sais pas son nom mais elle est verte. Une vraie schroumpfette, mais verte! Comment? Il faudrait débattre des idées? Ah oui, leurs idées. Ils en ont. Enfin, je l’espère.

Je crois que ce sera tout pour la chronique policailleries parce que ça risquerais de devenir sérieux et comme le but de ce papier n’est vraiment pas de l’être on va se contenter de parler de sujets plus légers comme par exemple, le prix de l’essence. Voici mon opinion à ce sujet que j’ai d’ailleurs déclaré ce soir à la commis en payant après le plein quand elle m’a mentionné : « Je ne sais pas ce qui se passe, pourtant on l’a baissé pas mal et il n’y a pratiquement pas de monde.
Et moi de répliquer : « Vous l’avez baissé?
- Ben oui, il était à 129,9 et on l’adescendu à 128,9.
- Wow!
- Ben quoi, vous êtes pas content?
- Tant qu’il ne se rapprochera pas de 50¢, il sera franchement trop haut.

Fin de la discussion. Je crois qu’elle ne s’attendait pas à ce montant. Je dois être vieux-jeu, mais juste un peu quand même.

Varia

- Gros tournoi de golf de la shoppe samedi. Les organisateurs ont commandé du beau temps, mais je crois qu’il est en B.O. Ça risque donc d’être humide un peu.
- Le temps des allergies d’automne est bel et bien commencé. Ne m’en parlez surtout pas si vous me rencontrez, je risque de vous éternuer cela tout d’un coup.
- La ptite Marilou aime encore l’école après presque un mois d’ancienneté.
- Nos Glorieux ont recommencé à patiner, et pas seulement à montréal mais aussi à Hockeyville!
- Je voudrais prendre une couple de lignes pour féliciter Chantal Petitclerc pour ses exploits paralympiques. Bravo!

Fin des émissions pour ce soir.

Alain

lundi 8 septembre 2008

Du football au téléphone

Vaut mieux être riche, en santé, avoir une dent en or et vivre au village que d’être pauvre, malade, le cul sur la paille et vivre dans le rang me disait récemment quelqu’un qui a probablement vécu au village mais qui n’a pas de dent en or, à ma connaissance.

Je n’ai pas de dent en or mais je crois que mes dents sont assez bonnes. Ma santé est quand même pas trop pire. Elle pourrait être mieux mais le bon côté de la chose c’est qu’elle pourrait être vraiment pire que cela. Je suis super riche quand je pense à mes deux amours, ma blonde et ma fille. Sur Papineau à Montréal, peut-on considérer ceci comme étant au village? Je pense que oui. J’en conclus donc que mon sort est vraiment intéressant si je me fie à l’adage.

Ceci étant réglé, passons maintenant à l’actualité révisée.

La saison de football qui débute

Oui, je sais que nos moineaux ont presque la moitié de leurs saisons de complété avec un « record » assez intéressant mais je parlais de football de la National Football League qui a préséance aux États-Unis de l’amérique parfois profonde. La Canadian Football League quant à elle, dans laquelle évolue nos moineaux a un ptit quelque chose qui lui manque. Un genre d’essai manquant à chaque série de jeux. Donc, j’en reviens à la NFL. La saison s’est mise en branle ce week-end. Brett a réussi Là où personne ne croyait qu’il le ferait. Tom s’est cassé quelque chose et la NFL a failli ne pas s’en remettre. Tony a aussi gagné plusieurs « yards » ce qui fait que mon équipe a remporté son match initial. La Caroline, qui perdait 24-19 avec quelques secondes à faire (seulement deux en fait) a réussi un touché dramatique et désespéré pour remporter le match 26-24 sur San Diego. Pleins de belles affaires comme celle-ci se sont donc passées hier sur les terrains de football de l’amérique toujours aussi profonde que ce que j’avais déjà pensé un peu plus haut dans mon texte ou dans ma tête.

Je vous ai dit que des fois il y a des libellules et toutes sortes d’autres bébittes dans cette tête? Non je ne crois pas alors imaginez simplement que je que je n’en ai jamais parlé. Du vrai football donc dont je vais probablement reparlé un peu plus tard durant la pluvieuse saison qui s’amorce.

Chantal fait son entrée dans le 21e siècle

Ça faisait un bout de temps que je voulais faire du ménage dans les frais de télécommunications familiaux. Les castors de Bell ainsi que sa soucoupe, son modem et son traditionnel bigophone sont donc sortis de la maison pour faire place à des remplaçants pour la tivi et de l’accès à l’Internet à moindre coût. Restait aussi à remplacerle réel Alexandre Graham Bell qui ne servait plus beaucoup de toute façon. L’idée était donc de remplacer la ligne terrestre assez fixe par un appareil plus mobile que Chantal pourrait trainer avec elle. Chantal fait partie de la catégorie de consommateur qui avait toujours su résister à la nécessité du portable.

Ce week-end, dimanche pour être plus exact, on magasinait tranquillement au Centre Rockland question de se dépayser un peu. Nous déambulions doucement sur le marbre des anglais de Ville-Mont-royal lorsque je décidai de m’arrêter à un kiosque canin de la cellularité pour vérifier l’état des prix de leur meilleur forfait. Une nouvelle patente vient de sortir. On me dit que je serais ben fou de m’en passer. Un bref coup d’oeil alentour me dit que des concurrents du chien existent aussi et qu’ils meurent d’envie de me parler, mais de vive voix. La boutique de la compagnie Américano-Romaine de téléphone. La gentille représentante, qui soit dit en passant parle très bien français malgré l’enclave, me fait part de son offre – encore meilleure que celle de la race canine d’en face – à laquelle on peut difficilement résister. Chantal a quant à elle choisi la couleur. Rouge. Ce qui fait que la madame a maintenant un portable dans sa sacoche. Un portable qui remplace dorénavant l’appareil traditionnel de la maison. Nous faisons donc maintenant partie de le classe ouvière ne possédant plus de téléphone à la maison. La fin d’une ère.

Imaginez un peu le pauvre diable qui avait évoqué l’idée que : « Vaut mieux être riche, en santé, avoir une dent en or et vivre au village que d’être pauvre, malade, le cul sur la paille et vivre dans le rang. » en utilisant un téléphone qu’il fallait « crinquer » avec une manivelle et qui pouvait aboutir chez n’importe quel voisin. Un téléphone avec même pas de fil!

Ne tentez donc pas de nous appeler sur notre ligne filaire à partir du 12 parce qu’elle n’existera même plus.

Faut maintenant que j’avise ma mère qu’on a même plus de téléphone. Elle va être un peu découragée. Je ne sais pas si elle sera découragée parce qu’on change encore de numéro ou bien parce qu’on n’a plus de ligne conventionnel. À un époque, ce fut bien vu d’avoir le téléphone.

Faudrait bien que je l’appelle pour lui expliquer avant qu’elle ne tombe sur le message : « Il n’y a plus de service au numéro demandé! ».

Je vous laisse, j’ai un téléphone à faire.

Alain

mercredi 3 septembre 2008

en passant par Victoriaville

Tranquillement attablé dans un box situé en angle – traduire par banquette de biais – du restaurant, je tente de me concentrer sur mon « James Patterson » en attendant que la serveuse se pointe dans ma direction. Voilà finalement qu’elle se décide à venir me piquer une petite jasette.

- Bonjour, mon nom est Nancy! C’est moi qui vais vous servir ce soir. Je peux vous offrir un apéritif?
- Non, mais on se connaît même pas et vous m’offrez déjà une consommation? Je suis impressionné! Je ne croyais pas pogner comme cela.
- Non, non, je voulais dire, prendriez-vous une consommation, ajouta-t-elle, rouge de confusion.
- Non merci, comme le disait la publicité. Mais je prendre de la pizza quand même.
- Ce sera?
- Pour avoir la croute farcie, je dois prendre au moins une médium, c’est cela?
- Une médium ou une large.
- Je suis quand même seul, je vais me garder une pêtite gêne, tout d’un coup que le docteur Le passe par ici. Dans son visage, on peut de nouveau voir une rougeur de confusion, surtout quand je me penche en dessous de la banquette pour vérifier si quelqu’un d’autre m’accompagne. D’un air décidé, je lui déclare donc, « Ce sera donc une médium pépéroni-fromage avec pas trop de listériose SVP. Je vais aussi prendre un grand Pepsi diète en cas que le docteur se pointe ici ».

Elle repart donc aussi vite qu’elle est apparue et je peux constater, toujours dans son regard, qu’elle est pleine de questionnements. Je ne peux que l’imaginer en entrant dans la cuisine pour caller la commande : « Ah oui, il a demandé avec pas trop de listerine dedans! C’est quoi donc de la liste machin? Depuis quand on a cela dans nos pizzas? Est-ce une nouvelle saveur?» Elle ne m’en a pas reparlé de toute façon alors je ne fais que l’imaginer.

Je retourne donc dans ma pseudo méditation-lecture en fixant du regard le tout-Victoriaville qui revient inlassablement du boulot. C’est l’heure de pointe sur le Boulevard Jutras. En bruit de fond, un poste de radio, probablement local, crache une toune de Lapointe – Pas Jean parce qu’il est maintenant et depuis longtemps sénateur mais probablement Éric puisque la voix qui s’en échappe semble plutôt crier que de chanter – mais ce n’est que mon opinion. Des gens discutent dans les box voisins.

- Bonjour vous avez fait votre choix? C’est Nancy qui récidive avec une nouvelle approche.
- Oui, ca va dêtre(1)... une pizza toute garnie.

Je crois qu’il vaut mieux retourner vers mes pensées. Sur le mur, il y a des vérités à propos de la pizza et de ses chiffres, genre qu’un ours moyen mange 23 livres de fromage par année, probablement aux États-Unis de l’Amérique que je me dis. Ça me fait réfléchir un peu. Y a-t-il des gens qui ne mangent pas de fromage? Ça doit. Les phrases chocs sont dans un style graffitis, ça fait plus chic. Ce qu’on ne ferait pas pour qu’un mur soit attrayant! À preuve, quelques murs célèbres. Le Mur des lamentations à Jérusalem, apparamment construit en 516 avant J.C. qui a beaucoup évolué mais comme son nom l’indiquait à son origine ne devait pas être très heureux. La muraille de Chine qui daterait aussi de cette époque ou à peu près qui a servi à séparer des bons et des méchants pendant longtemps et dont les médias ont abondamment traiter dernièrement dans le cadre des jeux de Beijing 2008, le Mur des Je t’aime de Paris qui daterait de la fin du 20e siècle ou début du 21e, je ne saurais dire exactement et qui sert à écrire des Je t’aime dans toutes sortes de langues dans le coin de Paris, où d’autre qu’à Paris on pourrait penser à bâtir un mur... romantique, le mur de Berlin qui lui serait né en 1961 et qui est probablement beaucoup moins rose qu’à Paris, le mur du son qui est arrivé aussi vite qu’il est reparti, un peu comme Nancy ou le mur, mieux connu sous le nom de « the wall » de la Floyd rose et datant de 1979. Tant de noms pour tant de murs. Me voilà parti sur une dissertation mur à mur. Qu’est-ce qui m’arrive? Ça doit être Victo ou st-Georges hier, je ne sais trop.

Pour celles ou ceux qui oseraient se poser la question, je n’ai pas mangé toute la pizza. J’en ai laissé un peu.

Demain, après mon cours à Victo, retour à la maison. À l’horaire plus tard cette semaine, vendredi un peu de golf si possible parce que c’est vendredi et que je suis en congé et que le tournoi s’en vient et que je dois me trouver des raisons pour mal jouer ou pour ne pas être en reste avec les Canadiens bleus-blancs-rouges qui ont aussi un tournoi et qui sont même bons au golf. Pour ce qui est de samedi ou dimanche, je ne suis pas encore au courant de l’agenda socio-familial du week-end. Je crois qu’on va se reprendre pour le week-end passé.

Note scolaire

La rentrée de la petite s’est très bien passée mais je dois dire qu’un fait bien anodin a attiré mon attention. Dans le temps à l’école, je me souviens que j’étais souvent assis à l’avant de la classe parce que mon nom commence par B et que ça se passait pas mal par ordre alphabétique. Imaginez vous donc que ma fille qui porte le même nom que moi qui commence par un b est la sixième en liste de sa classe! Je n’en reviens tout simplement pas des noms commençant par A qui précèdent le Ba de celui de ma fille. Et croyez moi ce ne sont pas nécessairement des « Asselin ».

(1) Ndlr : Je ne sais quel temps de verbe a été utilisé pour la commande en question mais comme il s’agit maintenant d’une expression consacrée que je n’arrive toujours pas à assimiler, je lance donc ici un appel à tous pour en comprendre la signification. D’où vient donc ce « D » dans le mot dêtre?

dimanche 31 août 2008

Dernière heure

Je viens d’apprendre que mon beau-père favori vient, encore une fois, de remporter le championnat des joueurs, catégorie B du Club de golf de St-Jérôme avec deux rondes consécutives de 85. Comme ça venait de sortir sur le fil de presse, je me devais de le mentionner. L’an dernier, il n’avait pu répéter l’exploit qu’il avait réussi il y a deux ans. Il reprend donc son titre et peut maintenant voguer en paix vers le sud telle une Bernache ou autre canard du genre pour la froide saison qui s’en vient à grands pas, dois-je vous le rappeler. D’ici là, je me prépare mentalement au tournoi annuel de la « shoppe ». Je ne vous garantis toutefois pas un score aussi éblouissant que ce que vient de réaliser le susmentionné. Même si la formule « Vegas à 4 » sera de mise, le but premier de l’événement sera le plaisir. En tout cas, pour mes coéquipiers René, Pierre et Raymond ainsi que moi-même c’est le but à atteindre est bien clair. Et il sera certainement atteint. On m’a toujours dit que c’est préférable de se donner des objectifs réalisables. La vie est plus facile.

Dans le carnet

Un petit mot en passant pour vous rappeler que demain, c’est la Fête de ceuzes qui travaillent. Pour les autres, je ne sais ce qu’ils fêtent. Certainement pas le travail, hein?

Une première chez nous aussi hier. Ma blonde a essayé de faire cuire la viande sur le BBQ. Il fallait bien un jour qu’elle puisse tenter de vaincre cette peur classique qui fait que les filles n’ont pas tendance, en général, à s’approcher du BBQ. Bravo Chantal!

On s’en reparle,

Alain

jeudi 28 août 2008

La rentrée

La petite était tellement heureuse de débuter l'école, surtout dans son beau costume de couventine pas nécessaire mais tellement "cute".

Je vous l'avais dit qu'elle était heureuse, hein?
Voilà, comme le dirait "Roger", elle est partie! Ou bedon, tassez-vous parce que j'arrive!
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lundi 25 août 2008

Pensées scolaires

J’en étais à ses réflexions profondes à propos de la rentrée lorsque tout à coup ça m’a frappé telle une massue sur un oeuf ou une fraise ou n’importe quoi qui ne pourrait résister face à un tel outil. Un petit pot de yogourt, peut-être! Bref, j’imagine que vous figurez un peu le portrait.

Il y a près de quarante ans, je faisais mon entrée par la grande porte de la non moins grande école Ste-Agnès de Senneterre. Hé oui, Senneterre en Abitibi. Comme dans le très célèbre court-métrage intitulé « Le train de Senneterre » que j’ai subit un peu plus tard dans mon apprentissage scolaire dans le cadre d’un cours de cinéma dont je tairai mes pensées profondes sur ledit sujet.

Ma mère et mon père avaient eu une discussion à ce sujet la veille. Non pas que j’y avait participé mais comme ma mère en reparle encore régulièrement, ça me donne une petite idée de la teneur de la discussion. Ma mère voulait m’accompagner à l’école pour la première journée et mon père ne croyant pas que ce soit nécessaire, il s’en est probblement suivie une discussion des plus musclées. Au fil d’arrivée, mon père avait gagné. Je ne suis pas certain que ce soit arrivé souvent au travers de leur – près de – cinquante années de vie commune, mais il faut prendre les victoires une à une pour demeurer positif quand la partie adverse est si forte. Toujours est-il que le premier matin d’école, je me suis pointé seul à l’école Ste-Agnès. Je dois tout de même avoué que mon grand frère de l’époque qui est toujours mon frère, mais moins grand malgré son âge plus avancé que le mien, m’avait comme qui dirait accompagné jusqu’au bord de la cour d’école. Le soir venu, après une dure journée d’école à la maternelle, j’avais déclaré d’un air de vainqueur pendant le souper familial : « Maman, tu sais quoi? Il y a eu des bébés qui étaient venus à l’école avec leurs mères! » Sur ce, petit clin d’oeil narquois et victorieux de mon père vers ma mère que je n’ai jamais vu.

Je vous avais déjà mentionné que jeudi, ma blonde et moi accompagneront fièrement notre fille à l’école pour sa première journée à l’école. Bon, la situation est un peu différente. Primo, le lieu de l’événement est tellement différent! Montréal VS Senneterre. Secundo, l’époque : 2008 VS 1969. Tertio, j’étais et je le suis toujours, un garçon et elle est une fille! J’ai donc toutes les raisons de me soucier un peu de l’événement qui aura lieu.

Personnellement, je ne crois pas qu’elle sera offusquée par le fait qu’on l’accompagnera sur les lieux de l’événement. C’est évident qu’elle aimerait bien faire un ptit tour d’autobus jaune mais après quelques « rides », son petit côté princesse ressortirait sans aucun doute. De plus, il sera plus pratique pour toute la petite famille d’aller la reconduire directement cette année. Je vous en reparlerai l’an prochain après quelques jours d’autobus si elle aimme toujours l’idée du bus jaune.

En passant, la première journée d’école de notre Marilou sera constitué d’environ deux petites demi-heures. Une le matin et l’autre en après-midi. Quelle grosse journée ce sera pour elle!

OK, papa est un peu inquiet mais ça ira bien, ne vous en faites surtout pas pour... moi, j’y arriverai probablement! De toute façon, j’en reparlerai probablement aussi.

Ça fait que, on s’en reparle.

Alain

mercredi 20 août 2008

des portraits de la Longe de cou

Comme le dirait Shrek, une tite fleu-fleur!



















La chute elle-même!













Une autre charmante tite fleu-fleur!

Et finalement, le manoir dans son ensemble.
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