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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

vendredi 29 mai 2009

Météo du vendredi

Le soleil est chaud. Le vent caresse doucement les parties de mon corps exposées à l’astre de feu. Les oiseaux chantonnent et se chamaillent pour un rien. Les écureuils ne font pas mieux. J’entends des enfants qui crient au loin à la recherche d’un trésor perdu. Peut-être une tondeuse ou deux. La vie est belle. Et tout à coup, j’ouvre les yeux. Heureusement que les néons du bureau éclairent le teint maladif – je veux dire en manque de soleil – des gens alentour parce que si on compte sur le soleil pour ce travail aujourd’hui, on n’ira pas loin. Je dois toutefois noter pour les « records » que mes deux collègues de gauche du jour, avaient des mains magnifiques à cause d’une crème extraordinaire dont je ne me souviens plus du nom et qu’elles recherchaient avec entrain partout sur la toile.

Je regardais donc tomber le déluge ce matin et je me disais, une chance que ce n’est pas de la neige parce qu’il faudrait pelleter beaucoup. Le trafic aurait été complètement confituré ce matin, il y aurait probablement eu une autre alerte à la bombe dans le métro, pleins de gens seraient arrivés en retard et frustré au bureau. On est tellement chanceux de vivre dans un climat tempéré.

On va donc arriver à compléter cette journée sans trop d’encombres, je l’espère. Après ce que j’ai publié hier, je m’attendais à toutes sortes de réactions de la part de mes fidèles lecteurs mais je crois aujourd’hui que le sujet que j’avais choisi était encore trop délicat dans la mentalité des gens pour qu’on puisse s’exprimer à ce sujet. Pour les plus jeunes, il y a moins d’incidence mais pour les plus vieux, il y a encore ce tabou qui nous chuchote constamment à l’oreille, n’en parle surtout pas ou n’y pense même pas, le Bon Dieu te surveille. Alors que Dieu m’en soit témoin, j’ai même osé écrire sur le sujet. Avec une pointe d’humour même! Je vis donc dangereusement. Dans les hautes sphères de nos penseurs contemporains, on pourrait même affirmer que mes paroles ne sont pas rentables. J’y fais allusion en faisant référence à ce qu’un anthropologue, sociologue et philosophe français du nom de Georges Balandier avait mentionné en 2003. Il disait et le pense probablement encore, à moins de l’avoir oublié mais ces penseurs là ont plutôt tendance à ne pas oublier ce qu’ils disent puisque leurs paroles ne s’envolent jamais en fumée.

« Aujourd'hui, chacun gère son plan de carrière et se préoccupe de la rentabilité de ses travaux. La vie intellectuelle accorde trop de place aux “comptables”. Et si la véritable existence, c'était au contraire de se dépenser sans compter, de mettre du gratuit dans sa vie ? »(Balandier G., 2003b)

(2003b) Entretien, Télérama, 2791, 12 juillet.

Mettre du gratuit dans sa vie! Je pense que j’aime cela. Accorder trop de place aux comptables. Plus ça va, plus je le trouve assez cool ce mec. La saison de hockey de mes préférés étant terminée depuis assez longtemps, ma saison de golf n’étant par ailleurs pas débutée à cause d’une blessure au haut du corps, peut-être pourrais-je tourner vers la philosophie à temps partiel? J’y songe donc.

Mon regard se tourne vers la fenêtre et j’entraperçois une lueur au travers des nuages. Est-ce que je rêve ou la météo qui nous annonçait des éclaircies vers l’heure du souper aurait dit vrai en se trompant de quelques heures? Parlant de météo, me semble que c’était supposé être plus intéressant que ce que c’en est rendu actuellement. Serait-ce mes propos d’hier qui refont surface? Non, je ne pense pas.

jeudi 28 mai 2009

Les 7 péchés capitaux

Parfois, je m’arrête et je me perds un peu dans mes pensées. J’essaie de ne pas le faire au volant autant que possible. Dans ces moments-là, toutes sortes d’idées traversent les processeurs que constituent mes neurones et toutes sortes de réaction peuvent en résulter. Une collègue qui rivalise d’imagination sur son blogue a piqué ma curiosité en me mentionnant que le sujet de sa prochaine chronique traiterait de l’orgueil et je pensais à tout cela lorsque l’idée de mon sujet du jour a surgit dans mon esprit.

Je m’éloignerai donc de ma ligne de conduite habituelle – de mes repères de confort – pour m’élancer sur un sujet un peu plus sérieux et surtout, moins léger que ce qu’on est en droit de s’attendre dans ces lieux. Pour alléger le tout, je me suis dit que de saupoudrer un peu de mes idées au travers du texte que je suis allé voler sur Wikipédia ne ferait pas de tort. Ainsi, tout ce qui sera écrit en Italique proviendra de vraies sources. Je me garde toutefois le privilège de commenter parce que ce serait trop difficile de me limiter à un simple copier-coller, c’est plus fort que moi.

Pour les plus vieux ou érudits quand on parle des 7 péchés capitaux, c’est simple. Évidemment quand le sujet provient de la religion, c’est rarement gris. Plutôt blanc ou noir. Plus noir que blanc en fait cela dit, sans aucune arrière-pensée. Peut-être que dans mon enfance ou adolescence, une enseignante m’en a déjà parlé dans un cours de catéchèse mais ma mémoire étant ce qu’elle est, je préférais faire des recherches officielles plutôt que de me lancer et ainsi errer dans des zones incertaines. Comme ça me chicotait, voici donc les vraies définitions.

Les sept péchés capitaux

Le premier à reconnaître un certain nombre de ce qu'il appelait des passions fut Évagre le Pontique, moine gnostique et origénique mort dans le désert égyptien en 399 : Évagre identifia huit passions et estimait que tous les comportements impropres trouvaient leur origine dans une ou plusieurs de celles-ci.

La liste actuelle a été citée par Thomas d'Aquin dans sa Somme théologique (question 84, Prima secundae) au XIIIe siècle. Il y mentionne que certains d'entre eux ne sont pas en eux-mêmes à proprement parler des péchés, mais plutôt des vices, c'est-à-dire des tendances à commettre certains péchés.

La liste de péchés capitaux n'a pas été modifiée au printemps 2007, contrairement à ce que certains ont pu laisser croire, le cardinal interviewé parlant de notion moderne du péché et non de nouveaux péchés capitaux. Cette notion moderne comporte : la pollution, la manipulation génétique, le trafic de drogue, les injustices économiques et sociales.

Les sept péchés capitaux sont, dans la religion catholique, la paresse, l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère et l'envie.

Je trouve que ça part pas mal fort. Je crois me reconnaître à temps partiel à première vue. Est-ce que la route de l’enfer est « Wild Open », juste pour moi ?

La paresse ne doit pas être confondue avec l'otium (le loisir) que les Romains opposaient au negotium (le commerce). L'otium est une vertu du lettré défendue par Cicéron et Sénèque, et surtout un privilège indispensable pour exercer les activités du citoyen, participer à la vie de la cité et au brassage des idées, et que seule la possession de terres peut assurer. La paresse, en revanche, consiste à ne pas avoir envie de faire ce qu'il serait en principe nécessaire que l'on fasse, pour soi ou pour les autres, afin en général de mieux vivre ; d’où son aspect de péché capital, d'autant que nombre de comportements asociaux proviennent in fine de la paresse et du souhait de laisser autrui faire le travail qui nous incomberait.

On ne doit pas la confondre non plus avec le repos réparateur, ou même simplement propice à la réflexion et à l'instrospection, qui a été loué en son temps par Thomas d'Aquin. L'Évangile est d’ailleurs parsemé d’incitations à ne pas perdre sa vie à la gagner.

Face aux valeurs du travail, le culte de la paresse et de l'oisiveté apparaît comme une attitude réellement subversive : si chacun arrêtait d’occuper son emploi, ou du moins d'en faire le centre de son activité, le monde serait bien différent.

Se rapprocherait-on de la définition d’un week-end par hasard ? Heureusement qu’il ne faut pas mélanger avec loisirs parce qu’on se ferait tous pogner dans le détour. Bon, pour la paresse, je crois que je passe.

L'orgueil est, dans la religion catholique, un péché capital. Il s'agit d'une opinion très avantageuse, le plus souvent exagérée, qu'on a de sa valeur personnelle aux dépens de la considération due à autrui, à la différence de la fierté qui n'a nul besoin de se mesurer à l'autre ni de le rabaisser. Manque ou absence d'humilité.

Si on n’en a pas assez, est-ce que ça peut donner des points pour d’autres catégories ou ce n’est tout simplement pas transférable ? Juste de même. Un gars a le droit de se poser des questions.

La gourmandise est un désir d'aliments jugés particulièrement agréables, que certains moralistes et certaines doctrines religieuses peuvent considérer comme un défaut ou une faute.La gourmandise se distingue de la boulimie en ce qu'elle est associée au plaisir suscité par la consommation des aliments et n'est pas pathologique.

J’aime bien manger. L’unique raison pour laquelle j’aime cela c’est que j’ai faim alors je crois que ça peut donc aller. Par contre, ça me fait toujours plaisir de le faire. Un doute s’immisce donc dans mon esprit à ce moment-ci. Ça marches-tu encore les confessionnaux. Ont-ils des services à l’auto disponibles à certains endroits. C’est quoi les heures d’ouverture?

La luxure désigne un penchant immodéré pour la pratique des plaisirs sexuels. Elle renvoie aussi à une sexualité désordonnée ou incontrôlée. Le mot provient du latin luxuria, qui date de 1119.
Pour le catholicisme, c'est l'un des sept péchés capitaux. Les actes relevant de la luxure sont nombreux, on peut citer différentes espèces de luxure : la fornication, le stupre, le rapt, l'adultère, l'inceste, le sacrilège, la bestialité, la sodomie, l'onanisme, l'impureté.
La luxure impliquerait cécité spirituelle, précipitation, attachement au présent, horreur ou désespoir de l'avenir.


Je n’irais pas jusqu’à dire immodéré. Une autre question qui me turlupine c’est comment ça peut être ordonné et contrôlé ? Y avait-il un manuel que je n’ai pas lu… encore ? Ça doit être parce que c’est en Latin – une langue morte – et que ça fait près de 900 ans que ça a été écrit, j’imagine.

L'avarice est un état d’esprit qui consiste à ne pas vouloir se séparer de ses biens et richesses. L'avarice est l'un des sept péchés capitaux définis par le catholicisme à partir de leurs interprétations d'écrits d'un Père de l'Église (Saint Augustin) sur la généalogie du péché. Elle peut se traduire par une thésaurisation complète d’argent, sans aucune volonté de le dépenser un jour. À l'extrême limite, l'avare se prive de tout pour ne manquer de rien. Rousseau recommande dans L'Émile : « Ne faites donc pas comme l'avare, qui perd beaucoup pour ne vouloir rien perdre ».

Au Québec, le personnage de Séraphin de Claude-Henri Grignon est passé dans le langage populaire comme un synonyme d'avare. Dire d'un homme qu'il est "un vrai Séraphin" équivaut à dire qu'il est d'une grande avarice.

Je pense vraiment que je pourrais gagner des points ici aussi. Est-ce possible ? Ok d’abord, je m’essayais encore…

En psychologie, la colère est considérée comme une émotion secondaire à une blessure, un manque, une frustration. Elle est affirmation de sa personne et sert au maintien de son intégrité physique et psychique ou alors elle est l'affirmation d'une volonté personnelle plus ou moins altruiste. Une colère saine est sans jugement sur autrui. Parce qu'elle peut faire souffrir celui qui l'exprime, elle peut être considérée comme une passion.

Wikipédia ne m’en dit par contre pas beaucoup côté religieux de l’affaire. J’imagine par contre que s’il l’avait su qu’il m’aurait dit que je suis coupable parce que quand je me choque, je suis vraiment choqué. Est-ce égal à une confession… publique cet aveu ?
L’envie est désignée comme vice par la tradition chrétienne et fait partie des Sept péchés capitaux définis par Thomas d'Aquin. Dans ce cadre, elle désigne plus particulièrement l’émotion éprouvée par celui qui désire intensément posséder le bien d’autrui.


Thomas d'Aquin décrit une certaine progression de l'envie, avec un début, un milieu et un terme. Au début on s'efforce d'amoindrir la gloire d'autrui, soit secrètement (chuchotement malveillant) ; soit ouvertement (diffamation). Le milieu est ce qui résulte de cette volonté de diminuer la gloire d'autrui : soit l'on y réussit et l'on jubile d'avoir causé des difficultés, soit l'on échoue et l'on est déçu de voir la réussite de l'autre. Enfin, il y a la haine.

Si c’est pas de la jalousie, je me demande bien ce que ça peut être ? L’envie d’aller aux toilettes pourrait-elle être éligible ? Des fois c’est compliqué la vie.

Je suis content d’avoir démystifié ce sujet à titre tout à fait gratuit pour cette collectivité en manque de savoir.

Demain, je traite de différents propos de Georges Balandier

mercredi 27 mai 2009

Dedans ma tête...


M-A-R-K-E-T-ting

Comme plusieurs l’auront sans doute remarqué, la facture du blogue a quelque peu changé dernièrement. Je le savais que vous l’auriez noté. Un fin renard comme vous pouvez l’être ne pouvait le manquer. Comme j’avais un peu « varlopé » la communauté marketienne dernièrement sans le vouloir, une de leurs membres au fait de l’actualité et surtout des nouvelles tendances m’avait elle-même fait remarqué que les couleurs de mon blogue était peut-être intéressante mais pas du tout pratique pour la lecture. Exactement ce que je reprochais moi-même précédemment au nom de mes vieux yeux qui peinent à lire certaines choses.

Quand j’avais choisi ce modèle pour mon blogue, c’est parce que je trouvais que les couleurs étaient tout à fait d’actualité; printanière. Ce que j’avais toutefois mal évalué c’était que le texte écrit en jaune pâle sur un fond vert, ce n’est pas tout à fait évident à lire, spécialement après quelques paragraphes. Beau mais pas pratique. Voilà donc la raison pour laquelle, on peut maintenant voir le tout sur un genre de vieux papier. C’est plus facile à lire. Soit dit en passant, je n’ai rien inventé. Pas de code HTML ou autres trucs du genre sont nécessaires pour arriver à apporter ces changements. Tout ce qu’on a à faire, c’est de défiler les modèles offerts et de choisir celui qu’on croit être le meilleur au moment où on le fait. Aucun talent de création n’est nécessaire. Je n’ai donc aucun mérite.

Cantaloup

Il y a des prononciations dites locales comme la baleine par exemple qui ne sonne pas pareille dépendamment si elle vient de Montréal ou de Québec. Celle de Québec se termine comme la laine des moutons tandis que celle de Montréal semble avoir un « Y » qui fait le son final se transforme en s’étirant quelque peu. C’est un peu la même chose pour les poteaux de Québec par rapport à ceux de Montréal. Ceux de Québec semblent contenir un second « T » qui fait que le « O » est moins prononcé que dans celui de Montréal qui semble avoir un accent circonflexe comme un ti-chapeau comme le dirait si gentiment ma Marilou. Comment ne pas mentionner les fameux « Là Là » du Saguenay et alentours. Que dire de l’accent chantant des Iles-de-la-Madeleine maintenant? Les régionalismes qu’on m’avait dit dans le temps à l’école. Les chevals ne furent que momentané tout comme les deux « N » dans la saison qui précède l’hiver qui a finalement retrouvé son honneur ainsi que le « M » muet qui avait été remplacé par l’autre « N ». Il y a par contre une notion que je n’arrive pas à comprendre et qui provient de je ne sais où exactement. Le cantaloup qui est un melon à chair orange et à côtes rugueuses vert foncé selon mon dictionnaire est prononcé de deux façons, des fois le « P » est muet et des fois on l’entend comme dans, genre cantalouppe. Pourquoi? D’ailleurs, un peu surpris d’apprendre que c’est un gars et non une fille. Un autre transsexuel ou asexué probablement, dans la même secte que LE trampoline qui me semblait aussi assez féminin. Quand tu te fais corriger par une cinq ans et trois quarts et un peu plus, tu t’interroges. Il y en a surement d’autres que je ne connais pas et d’autres que je connais déjà mais dont j’oublie l’existence. Mais cantalouppe, franchement! Et dire qu’en plus, faut en manger!

Heure avancée

Une collègue avec qui je marchais vers le métro hier se demandait si on était à l’heure avancée ou normale présentement. Je lui ai répondu sans même y penser qu’on était dans la période « avancée ». Elle semblait sceptique à propos de ma réponse si prompte car elle m’a dit qu’elle ne savait jamais, au moment de changer s’il fallait avancer ou reculer et tout le pataclan... Je lui ai donc expliqué comment j’arrivais à m’en souvenir. Un jour qu’on devait changer l’heure, j’écoutais la radio et Mitsou avait donné son truc. Au printemps -- Spring en anglais – comme son nom l’indique en rebondissant, on avance l’heure et à l’automne avec un « M » -- « Fall » étant généralement la traduction acceptée de cette saison – on redescend parce que, genre ça retombe. Je pense qu’elle a trouvé l’idée pas pire. Comme quoi ce qu’on écoute comme radio ou comme personne n’a pas toujours besoin d’être sérieux.

Nouveaux muscles

Comme la saison de golf est déjà débutée et que, pour ma part, je n’ai pas encore touché à mes bâtons parce que je suis blessé au haut du corps pour demeurer dans le ton des séries, je suis allé voir une massothérapeute hier soir pour tenter de régler le problème ou une partie de celui-ci. Je vois déjà poindre des sourires alors je m’empresse de préciser immédiatement qu’il s’agit d’une personne intègre et reconnue par ses pairs. Tout ce qu’il y a de légal donc. Elle m’a donc expliqué que je produis trop d’acide lactique. On doit l’éliminer. Je me suis demandé devant elle si je ne pourrais pas faire une piastre avec cela et elle m’a dit que non. Ce fut, disons, très intéressant comme expérience mais en résumé : j’y suis allé pour un problème à l’épaule droite et ce matin j’ai plutôt mal à la gauche et dans le bas du dos. Elle m’avait prévenu de la chose par contre. J’ai bien hâte à ma prochaine rencontre avec elle et de déplacer le tout, genre dans un orteil dans le but de concentrer tous mes ptits bobos à la même place. C’est beau de rêver.

lundi 25 mai 2009

Intégrité en général

L’intégrité du Cheez Whiz

Depuis environ 40 ans – en tout cas, c’est ce que je pense avec une marge d’erreur d’environ 3 ans, je ne pourrais vraiment l’affirmer étant donné l’état poreux de ma mémoire – je mange mes deux toasts au Cheez Whiz à peu près à tous les matins. C’est une affirmation, je n’en suis même pas gêné.

Au fil des ans, j’ai été témoins d’au moins une dizaine d’améliorations. Le goût, la texture, la couleur, tout y est passé! Personnellement, je ne crois pas ce que fut toujours des améliorations mais bon… Comme c’était écrit sur l’étiquette, ce devait être vrai. Je les ai toujours tolérées, j’aime cela du Cheez Whiz. Pire que cela, je ne suis même pas payé pour écrire cela. Ça doit cela de la conviction. Y a rien à faire, j’ai plus confiance en un beau gros pot orange qu’en mon député ou mon Premier Ministre. C’est plus simple avec le Cheez Whiz. Je paye pour mais il rend le service désiré.

Tout cela pour en venir au fait que mon dernier pot de Cheez Whiz était inhabituel. Peut-être n’était-ce pas le pot mais plutôt son contenu mais toujours est-il que la réaction était bizarre. Habituellement, vers la fin du pot, je dois avec une spatule, faire le ménage parce qu’il en reste toujours sur les bords. C’est normal. Et depuis la dernière amélioration, celle du pot cette fois-là, c’est un peu plus compliqué de faire le travail convenablement parce que le goulot est comme plus petit, mais cela c’est une autre histoire. Le contenu de ce pot-ci fut une toute autre histoire. À mesure que je faisais mes toasts, le contenu diminuait comme d’habitude mais étrangement le pot s’auto-nettoyait. Pas clair, hein? OK, je me réessaie pour une autre explication. Mettons que rendu au milieu du pot, je pouvais voir au travers la partie du haut du pot. Vraiment de façon très claire comme si je passais la spatule à mesure. Étrange, non?

L’intégrité du Métro

Un autre sujet préoccupant, c’est le Métro. De ce temps-ci, il a une fâcheuse tendance à être un peu en panne. Sporadiquement toutefois! Seulement aux heures de pointe, généralement quand il est plein. Encore ce matin, je vous raconte ce qu’on m’a raconté. Sur la ligne verte, encore une fois – je crois avoir déjà mentionné les différences fondamentales entre la ligne verte et la ligne orange – il a comme cessé de fonctionné. Dans ce temps-là, on a droit à la fameuse musique qui précède – qu’on déteste tous et toutes, d’ailleurs – qui nous annonce fièrement que le service est soit, ralenti ou arrêté, sur la ligne verte la plupart du temps mais des fois sur la orange et très rarement sur la bleue ou jaune. Si on est sur les lieux du crime toutefois, on a droit « live » à l’incident, ce qui nous permet d’appréhender la fameuse musique avant même qu’elle ne se fasse entendre. Tout un scoop. Ce matin donc, une collègue avec qui je travaille a vécu le problème « très live ». En effet, le Métro dans lequel elle voyageait s’est arrêté brusquement dans une station dans un bruit infernal. Elle me le racontait et se prenait les oreilles des deux mains pour vous imager le tout. Ils ont fait évacuer le tout. Intéressant. Elle a dû faire le reste du chemin à pied, je pense. Une autre collègue qui voyageait sur la même ligne mais dans un autre train a vécu pour sa part la musique, je pense.

Suggestion

Que pensez-vous d’une brosse à barbecue comme idée de cadeau pour la fête des pères? Est-ce que ça fait trop cravate et paire de bas assortis? J’ai vu celle de mon père dernièrement et je crois bien que ça ne ferait pas de tort pour le barbecue lui-même qu’il en reçoive une nouvelle. On a beau dire, le bois ça frotte mal! La question est maintenant de savoir si lui, aimerait en recevoir une nouvelle.

mercredi 20 mai 2009

Las Vegas (part deux)

Ce que j’ai trouvé le plus drôle là-bas, c’est quand je suis allé me chercher un peu de bière question de survivre à la très haute température et que le caissier du dépanneur – non, ce ne devait certainement pas être un dépanneur puisque l’alcool ne se vend pas n’importe où quoique j’en aie vu dans une pharmacie. Quand on dit qu’on peut y trouver un ami – m’a demandé une carte d’identité. Dire que certaines personnes s’offusquent encore ici lorsqu’une certaine société d’état exige une carte d’identité si le client a l’air d’avoir 25 ans et moins. J’ai un peu plus de deux fois la majorité. Et j’ai été carté. Je dois avouer que j’en étais très fier quoique le gars ne le faisait certainement pas pour me faire croire que j’étais jeune mais plutôt qu’il y était obligé. Par contre quand j’ai tenté ma chance sur une machine à sous et que la waittress est venue me demander si je voulais boire quelque chose, genre une bière, elle ne s’est pas tellement enfargée dans les fleurs du tapis – une chance parce que j’aurais probablement trop rit de la situation – et elle me l’a rapportée non seulement avec son plus beau sourire mais quand c’est venu le temps de payer, elle m’a dit que c’était « complimentary » vu que je jouais. J’ai faillit sombrer dans le jeu tout à coup. Heureusement, l’idée n’a pas fait son chemin et comme un moment donné j’étais tanné de peser sur le piton, j’ai choisi l’option « print ticket » et je me suis dirigé vers les guichets de « redemption » pour me faire payer. Ils ont de ces termes ces vegassiens!

Les endroits visités ou vus durant le séjour

Le Mandalay Bay Casino et son plus que célèbre Shark Reef – un aquarium – qui semblait beaucoup plus somptueux sur le NET qu’en réalité. Disons qu’on n’a pas été impressionné du tout par la chose. La décoration et l’architecture intérieur était toutefois superbe. Je ne savais pas où se situait Mandalay mais quand j’y ai vu une statue géante de Lénine avec sa tête coupée, ça m’a quelque peu perturbé.Ma visite sur Wikipédia m’a appris que ce village est en plein cœur de la Birmanie. Ce doit être une ancienne république de la très défunte URSS. Pas certain de ce que j’avance par contre.

Le Luxor avec son sphinx et sa gigantesque pyramide fut sans l’ombre d’un doute partie des « impressionnants ». C’était magique que de pouvoir marcher dans une pyramide… sans se perdre. Sa vue extérieure en soirée semblait sortir directement d’une vue de science-fiction avec des vrais extra-terrestres qui communiquaient avec la terre via un rayon luminescent provenant de ladite pyramide. J’ai bien aimé.

Le Ceasar’s Palace Casino est probablement le plus vaste d’entre tous avec son Forum’s Shop qui contient aussi une partie sur l’Atlantide. De l’extérieur, c’est tout à fait César et ses romains. On se croirait dans une BD d’Astérix perdu dans la grande cité. Et vous savez quoi? C’est aussi énorme. J’en reviens juste pas.

Le Paris Casino est symbolisé pour sa part par devinez quoi? La Tour Eiffel évidemment. Chantal me dit qu’elle n’est toutefois pas aussi grande que la réelle. Ma blonde a déjà eu la chane de traverser le trou d’eau qu’on appelle l’Océan Atlantique. Pas moi mais j’y pense. Faudrait que je commence par m’inscrire à des cours de natation parce que je ne traverserai pas loin à ce compte-là.

Le Planet Hollywood es tsitué juste à côté du Paris et nous n’y sommes pas entrés, question d’horaire mais il est tout de même lui aussi assez volumineux.

Le Bellagio est probablement, de par ses fontaines et le show qui y est présenté à l’intrieur, celui que nous avons le plus apprécié. À partir de la tombée du jour, aux quinzes minutes, les fontaines qui sont dans le lac juste en face repartent de plus belle au rythme d’une musique toujours différente. Accompagnes d’un jeu de lumière des plus coloré, ça en fait un spectacle gratuit qui vaut son pesant d’or. Pour ce qui est du show, j’y reviendrai.

Le Mirage est l’endroit qui a accueilli Céline pendant quelques années. Il y a aussi un spectacle extérieur de volcan en irruption sur une base régulière à partir du crépuscule. Mais comme notre compatriote n’y était plus, nous ne nous y sommes pas attardés si vous voyez ce que je veux dire.

Le Harrah’s que nous n’avons vu que de l’extérieur aussi est influencé pour sa part par les milles et une nuit je pense. Il y a aussi le Casino Royale en référence à James Bond probablement. Le Pallazo a une consonnance italienne selon moi ou à moins que ce soit espagnole ou portugaise, ma culture limitée m’empêche d’affirmer quoique ce soit du genre.

Le Venitian ne trompe personne quant à son appartenance. Les gondoles avec des vrais gars – j’y ai même vu une fille – qui rament avec juste une rame et en arrière en plus. Ils sont vraiment forts. Je crois que pour un léger supplément, ils peuvent même se lamenter, je voulais plutôt dire chanter genre, en italien. En tout cas, j’ai entendu à un certain moment la toune de Volare et ce n’était même pas une publicité de char. Les Venitians shoppes sont aussi chics que celles de César, ce qui est tout à fait normal compte tenu de leur appartenance. Je crois aussi par ailleurs que Michel-Ange y a aussi fait une résurrection-apparition le temps d’un plafond ou deux. C’est très beau ce qu’on peut faire avec de la Sico je trouve.

Le MGM a fasciné ma blonde avec ses locataires permanents. Il s’agit de deux gros minous qu’on appelle généralement des lions. Ils sont dans une cage de plexi et étonnamment, ils ne semblent pas trop dingues pour des animaux encagés.

L’Excalibur est fait de tours et nous plonge dans le temps des chevaliers et princesses directement. Marilou aurait probablement adoré.

Le New York New York Casino est pour sa part inspiré de la grosse pomme avec comme vedette la statue de la cousine de ma blonde. Le pont de Brooklyn y est aussi reproduit pour sa plus grande gloire. On s’y croirait presque. Le Treasure Island et ses sirènes est aussi intéressant.Le complexe du Wynne et du Encore est aussi plus grand que nature mais un peu moins flamboyant. Comme son nom l’indique, le Circus Circus Casino – je crois que certaines personnes ont des tendances aux bégaiements dans ce coin-là – a tous les allures d’un cirque, évidemment. La stratosphère, quant à elle comme son nom l’indique est toute ne hauteur avec sa majestueuse tour du haut de laquelle il y a un manège qui fait tourner ses participants – quels caves! – dans le vide.

Un petit mot à propos du Rio Casino dans lequel il y a un buffet de fruits de mers à tout casser. C’était vraiment exquis comme bouffe.

Il y en a d’autres que je n’ai pas vu ou que je ne mentionne tout simplement pas parce … il y en a beaucoup trop.

« O »

Le spectacle que nous sommes allés voir au Bellagio était « O » du Cirque du Soleil. Le cirque en présente d’ailleurs cinq différents actuellement à Vegas. Comment qualifier ce phénomène? Tel que précédemment mentionné, je n’avais jamais eu le plaisir de voir le Cirque du Soleil en spectacle. Il a fallut que je descende à Vegas pour me déniaiser un peu. Après 4-5 jours, je suis toujours à court de mots pour décrire ce que j’y ai vu. Impressionnant n’est pas suffisant. Hallucinant ne me semble pas tout à fait approprié. Génial va de soi. Grandiose devrait aussi être de la partie. Phénoménal? Définitivement. Un spectacle qui se passe dans les airs, terre et mer en incluant des éléments comme le feu, l’air et évidemment l’eau. Sans mot si ce n’est qu’un brin de fierté en pensant que ce sont des québecois comme nous qui ont inventé tout cela.

Un bien beau voyage… un peu trop court pour tout ce qu’il y a à voir toutefois.

mardi 19 mai 2009

Las Vegas (première partie)

Comme on n’avait pas grand-chose sur le programme comme on dit pour le week-end, nous avions décidé de nous rendre à Las Vegas pour combler ces quelques vides. Ouf! Je dirais que c’est maintenant assez plein. Première précision, Chantal et moi ne sommes pas très « joueurs ». L’idée de ce voyage était très différente. Cela faisait un bout de temps que cette destination nous trottait dans la tête. Nous sommes donc partis de Montréal jeudi dernier avec un vol en direction de Denver qui décollait à 08h20. On avait une couple d’heures à attendre là-bas avant de reprendre un autre coucou jusqu’à Las Vegas. À Denver, il commencait à y avoir des montagnes au loin comme on n’a pas tellement l’habitude d’en voir par ici. Hautes, grandes et enneigées malgré l’arrivée timide de l’été dans ce coin-là aussi. Nous dirons plutôt un printemps… ordinaire.

À un certain moment en vol entre Denver et Las Vegas pendant que Chantal luttait fébrilement contre ses Gravol avalées à ses différents départs, je me suis penché vers son hublot pour vérifier que nous étions bien aux alentours des 35 000 pieds d’Altitude tel que mentionné précédemment par le machin qui se disait capitaine et qui avait tenté de cracher quelque chose dans son parloir. Nous étions bien, haut. Je ne saurais dire exactement à quelle altitude mais haut. Dans le bas toutefois, un phénomène m’a frappé. Pas de vert d’arbres ou de quelconque vertdure. C’était comme beige, je dirais plutôt sable comme couleur. Montagneux aussi par moment. Un genre de paysage qu’on ne voit pas souvent par ici. Rien à part le beige, pas d’agglomération ou de cités perdues. Rien. Ça doit être cela le désert! Retout à mon « Anne Robillard » et ses idées divines donc. Tout à coup, sortie de nulle part, voici la chose. « En 1855, des fermiers mormons s'installent alors que les Espagnols avaient déjà nommé le lieu « Las Vegas », ce qui signifie « les prairies » ou « les vallées fertiles », à cause de l'eau présente dans le sous-sol. » [1] Il fallait bien que je mette une citation ou une source quelconque officielle pour ajouter un peu de crédibilité à ces loufoques idées qui sont miennes.

La première image qui m’a frappée en sortant de l’avion vers 15h, heure locale, fut probablement en arrivant dans le terminal, tout de suite, simple comme cela, il y avait des machines à sous en plein milieu de la place. Le vice en pleine face de même, sans aucune gêne. Dire que chez nous ça prend des gants blancs pour toutes sortes de raisons et qu’on est même pas capable de pouvoir construire un Casino où il y a de la place, de la volonté et avec une pléiade de possibilités économiques alentours pour faire rouler une économie locale, disons pas très performante sans devoir demander la permission à tout un chacun pour finalement se la faire refuser parce que, moralement, ce n’est pas très bon pour l’être humain qui ne peut lui-même se contrôler et que l’on doit surveiller sans toutefois trop le faire pour ne pas le priver de ses droits. Fallait que je l’écrive. Je n’ai pas visité grand-chose à part les casinos de la place mais je suis certain qu’il y en a partout. Cette remarque sans justification est toutefois sujette à vérification de la part d’une autre source indépendante qui pourra ou non confirmer ou infirmer ces affirmations. Je m’égare.

L’aéroport n’est vraiment pas très loin de la ou du « strip ». Dépendamment du site ou du livre touristique que l’on consulte, le terme « strip » qui désigne la rue où se situent tous les casinos modernes de la place peut être utilisé soit au féminin ou au masculin. Une autre patente asexuée, une vraie grenouille !

Repérage

Après s’être débarrassé de nos bagages dans notre unité du Summer Bay Resort et s’être loué un magnifique véhicule moteur koréen et pas nécessairement dans cet ordre, nous sommes partis faire un peu de repérage sur la strip. Je l’utiliserai pour ma part au féminin parce que c’est comme cela que j’ai été habitué. Première constatation : tout est plus gros que nature là-bas. On ne parle pas d’hôtels de quelques centaines de chambres avec casinos attenant mais plutôt de complexes hôteliers de 5000 chambres avec casinos, concepts quelconque comme cirque ou zoo ainsi que centres commerciaux inclus pour s’y changer les idées. À force de rouler ainsi, la noirceur ou plus communément appelée là-bas « Black Nun » est apparue. Les lumières et néons sont aussi sortis de nulle part comme par enchantement. Il y en a de la lumière dans ce village. Tout est illuminé. Peut-être un peu trop. Il est très difficile de conduire le véhicule en regardant dans les airs, je trouve. Il pourrait faire quelque chose pour aider les touristes en ce sens. Pendant que j’essayais de conduire le cou tordu vers le haut, j’entendais la caméra de Chantal qui clique-cliquait sans arrêt. Petite parenthèse pour vous dire qu’à peine quelques clichés ont été pris durant ces quelques jours. De retour au bercail après un copieux souper, nous ne nous sommes pas couchés très tard. Et de un, on voulait se lever très tôt le lendemain pour notre visite au canyon et de deux, on n’en pouvait plus après cette virée de quelques milliers de kilomètres du jour.

Red Rock Canyon

Le lendemain matin, effectivement très tôt, parce qu’on arrivait plus à dormir, nous sommes partis vers le Red Rock Canyon. Comme nous ne passions en fait que deux jours au Nevada, il aurait été trop long de descendre vers le Grand Canyon – environ 6 heures d’auto – qui est situé dans l’Arizona. Le Red Rock Canyon était donc la destination toute indiquée pour satisfaire nos yeux et leurs caméras. Comment dire : de par ses couleurs éclatantes et son immensité infinie le petit Red Rock Canyon que nous avons visité nous a tout simplement éblouit. Comme environnement, il est constitué de montagnes de différentes couleurs parsemées de désert. Étonnamment, il y avait un peu de végétation. Comme Cahntal me l’a si bien mentionné : Dans le désert, on n’est pas supposé voir juste du sable? Bonne question Watson! Je lui ai donc répondu avec un air pratiquement condescendant et sur de moi que ce devait être le printemps et que comme la chaleur n’avait pas vraiment faite son apparition pour de bon – il devait faire environ 35 degrés ce matin-là – que la végétation n’était pas encore tout à fait morte de sécheresse. J’ai eu l’air crédible et je crois même que ça peut avoir un certain sens comme explication. Encore une fois, rien de scientifique et la ressemblance de certains personnages avec toute personne existante n’est que pure coincidence et spéculation de votre part. À propos de la faune, nous n’avons toutefois pas été gâtés. Il y a bien eu quelques tamias ou suisses si vous préférez qui nous ont frôlé les jambes, de discrets lézards lézardant au travers des touffes de buissons qui étaient supposés être morts mais comme c’était supposément le printemps, étaient encore présents et vivants. Deux « roadrunners » semblaient faire leurs emplettes au loin à un certain moment mais aucun coyote ne les poursuivait. C’est à peu près tout. Nous avons toutefois adoré ce court moment dans la nature névadienne.

Pour vous laisser sur votre faim et ne pas trop décourager vos pauvres yeux par la longueur de mes récits, je vous convie à la suite de cette aventure très prochainement, genre demain.

Bip! Bip!

mercredi 13 mai 2009

Sous le chaud soleil

Je buvais tranquillement un Latte Venti avec pas trop de mousse provenant de chez Starbuckssur la terrasse perdu dans mes pensées. Les gens allaient et venaient devant moi, profitant de la chaleur de notre Galarneau National qui refait surface peu à peu mais timidement, je dirais.

Quoi? Vous ne connaissez pas Galarneau? Trop jeune. Trop jeune pour vous rappeler la fameuse émission qu’on appelait « La couleur du temps » vers la fin des années ‘70. Cette émission était animée par nul autre que le regretté prof Lebrun. Il avait un accent « bien parlé » qu’il maitrisait très bien. Il nous parlait toujours de la Baie de James… Il était toujours là au début de la semaine. Vers la fin de la semaine, il était remplacé par un clown dont je ne me souviens plus trop du nom et que même Wikipédia ne peut me dire. Le fameux personnage était très opposé, au sens de l’image, au prof Lebrun. Il avait tendance à ne pas être trop sérieux. Il tirait toujours son marqueur en direction de la caméra en terminant. Oui, vous avez bien lu, il utilisait un marqueur et faisait des genres de barbeaux sur son tableau. C’était bien avant Météomédia et ses tableaux électroniques « tout fait d’avance ». Dans ce temps-là, pour paraphraser nos aïeux, les gens travaillaient pour vrai. Toujours est-il que le monsieur parlait du soleil en le prénommant Galarneau. C’était gentil comme tout. Je ne pourrais vous dire l’origine de tout cela mais en résumé, toutes les personnes de ma génération et de celles d’avant qui ont connu les bonnes années de télé-Métropole s’en souviendront probablement.

Pourquoi donc ai-je parlé de Galarneau? Ah oui, j’étais tranquillement sur la terrasse… Sauf qu’à un moment donné, il faut rentrer au travail et c’est probablement ce qui est la plus difficile tâche de la journée. J’y suis arrivé à force de beaucoup de volonté.

Ça m’a amené à un autre questionnement existentiel, qui en a lui-même provoqué une couple d’autres. Avez-vous déjà rencontré dans le métro des gens portant des verres fumés? Moi oui. Je ne comprends toujours pas l’idée. Me semble que ce doit être dangereux de se promener dans la pénombre double. Je veux dire, en plus que ce soit déjà assez sombre, ces derniers assombrissent le tout encore davantage avec leurs lunettes de vedette! Au soleil, à la limite, je peux comprendre. Je trouve difficile de parler avec quelqu’un quand je ne peux lui voir les yeux mais au soleil, c’est correct. En dedans, c’est juste plus bizarre.

Parlant de lunette de vedette, on se prépare fébrilement Chantal et moi pour notre voyage à Las Vegas. Je voudrais en parler et quelques personnes m’ont déjà demandé d’en parler sur ces ondes mais comme je n’y suis pas encore aller, il faudra attendre un peu.

@+

lundi 11 mai 2009

La mémoire est une faculté qui oublie

J’aurais donc dû!
C’est souvent ce que l’on se dit, genre, quand on pogne une congestion non-prévue sur l’autoroute. J’aurais donc dû prendre la sortie d’avant.

C’est ce que je me dis aujourd’hui en repensant à ma fin de semaine. J’aurais donc dû l’écrire avant aujourd’hui. Je pense que j’ai des problèmes avec ma mémoire. Je pense que j’aurais besoin d’un « defrag » Mon disque dur doit être plein de petites coupures de souvenirs que je devrais réassembler. Peut-être que j’arriverais à mieux me souvenir. Ça existe-tu un Norton pour le cerveau? Probablement que oui. Et probablement que je ne devrais pas l’écrire non plus. Tout d’un coup qu’on voudrait m’interner?

Je vais quand même essayer de relater les événements du week-end. Petit bémol toutefois, toute ressemblance avec quelqu’un que vous connaissez ou oubli de ma part concernant quelques détails que ce soit n’est que pure coïncidence.

Samedi

Au loin, j’entends l’appel du gentleman-citadin qui m’appelle. Après un copieux déjeuner, je propose à Marilou une sortie propre dans la cour pour m’aider dans mes travaux. Elle accepte à condition de pouvoir jouer, se balancer et faire n’importe quoi d’autre que de m’aider. En bon père, j’accepte ses conditions. Je m’arme donc de ma pelle pour affronter la tempête. En ouvrant la porte du garage, tel un soldat du futur, je réalise que je n’ai pas vraiment le bon outil. L’appel du gentleman-citadin que j’entendais plus tôt devait être autre chose qu’une souffleuse. Probablement une tondeuse. L’idée se précise lorsque Marilou se projette, telle une fusée, vers la cour en s’écriant : « Papa, il y a plein de merveilleux pissenlits ». Ça devait être pour cela que je sortais de la maison. Je vais aller faire un tour de repérage que je me dis. Effectivement, en plus d’être déjàa long, mon gazon est déjà parsemé de plusieurs machins jaunes! Personnellement, je trouve le pissenlit plutôt beau mais comme la norme, et surtout ma voisine, ne le trouvent pas, je constate immédiatement la coupure entre les deux terrains. Il y en a un tout vert et l’autre parsemée de jaune. Plus j’avance vers l’arrière, plus la jaunisse est présente. Et surtout, j’entends : « Papa, fais attention pour ne pas les écraser, on va faire un beau bouquet pour la fête des mères. » Ben oui! Comment expliquer à une cinq ans et trois quarts que les beaux pissenlits sont en fait des mauvaises herbes.

« Ok Marilou, fais un beau bouquet pour maman pendant que je trouve l’outil. Par outil, j’entends évidemment le fameux machin tellement glorifiée par sa publicité qui permet d’arracher ces fameux machins ainsi que leurs racines en un tour de main. Ça c’est la publicité qui le dit. En réalité, ce n’est pas si simple, mais bon. J’entame donc les recherches et phénomène très surprenant, je le retrouve presque immédiatement. Bonne nouvelle! Bonne ou mauvaise nouvelle? Si je l’ai, ça signifie que je devrai débuter la tâche. « Papa, je peux t’aider? » Je veux bien que tu m’aides ma grande. « Oui, mais on ne détruit pas les pissenlits, ok? Ils sont tellement mignons. » L’outil que tu veux utiliser est faite exprès pour cela Marilou. « On pourrait faire semblant que c’est un… fusil au laser! » Pas vraiment, continues ton bouquet ma belle. « Ok, mais ne les détruit pas tous. » Je vais faire attention.

Nous décidons donc de compartimenter le travail. Moi en avant et elle en arrière. Moi, ma poubelle et mon machin arracheur de pissenlits qui a un meilleur nom que cela nous avançons donc vers l’avant en quête de notre but : remplir la poubelle. Une autre tondeuse se fait entendre au loin. D’habitude, on en entend toute la fin de semaine. Je crois que ça se concentrera ce week-end parce que la flotte s’en vient. Ça me fait aussi penser que si je veux tondre ma merveilleuse surface gazonnée, je ne devrais pas trop tarder. Ça y est, je viens de me trouver une raison pour ne pas trop arracher de pissenlits. Je ne ferai donc qu’une partie du devant. Ah! Ça me rappelle le légionnaire qui nettoyait son plancher en disant : « Je frotte la première moitié de la première demi-dalle, je souffle un peu… » Je crois que c’était dans « Astérix le légionnaire », mon collègue Luc pourra probablement me corriger si je me trompe.

Je sors donc ma tondeuse électrique en espérant que son heure soit venue. Ce n’est pas que je ne veuille pas tondre ce beau gazon mais j’aimerais bien me doter d’une de ces tondeuses manuelles. Je me dis que tant qu’à pousser, je n’ai pas tellement besoin du fil qui me suit partout. J’ai déjà eu cet outil il y a quelques années dans une autre vie mais je crois que j’étais avant mon temps. Malheureusement, elle fonctionne encore. Je me mets donc à courir derrière elle pour terminer le tout le plus rapidement possible. La pluie s’en venant à grands pas. Si je me souviens bien, j’ai réussi à terminer avant la pluie.

Pas grand-chose de notable à signaler en après-midi si ce n’est que Marilou était invitée à une fête d’enfants, encore. Dire qu’il va falloir inviter tous les amis chez qui elle a été invitée lorsque viendra son tour. Heureusement, ça s’en vient et il reste un peu moins de temps pour d’autres partys ailleurs.

Marilou et moi avons tenté de faire le souper samedi soir pour Chantal. Fête des mères oblige. Et comme Marilou n’est pas encore capable de le faire seul, je l’ai aidé un peu. Chantal aussi d’ailleurs, heureusement.

Dimanche


Un brunch, un peu de commissions et pour fêter la fête des mères en grand, nous sommes débarqués chez Jonas pour le souper. Quand on dit qu’on n’y va pas de demi-mesure par chez nous, on est comme cela!

Voilà donc ce que ma mémoire m’a permis de me rappeler de ce week-end.

jeudi 7 mai 2009

Du coq à l'âne

Ironie ou sarcasme

Un matin de pluie, morne et sans joie. N’eut été de cet autre défi de traiter de la différence entre les deux termes, ma journée aurait été d’un ordinaire. Je procéderai d’abord avec mon explication maison et ferai ensuite un gentil copier-coller de ce que mon chum Antidote en pense. La personne qui m’a mis au défi avec ces deux mots est une collègue qui veut absolument que je taise son nom, alors ne tentez surtout pas de me corrompre pour avoir son nom car je ne parlerai qu’en la présence de mon avocat et comme je garde mes sous dans ce temps-ci pour mon voyage vers Vegas, -- alors (2) – je ne peux me permettre de telle dépense.

Pour ma part, je croyais bien que la nuance entre les deux pouvait être mince. Plus que mince, en fait. Mais il y a bien une nuance. Il s’agit d’une manière de se moquer d’une manière légère – oubliez l’image que vous avez de moi – à propos d’un sujet ou d’un individu. La différence entre l’ironie et le sarcasme je ne la vois pas vraiment mais on me dit que le sarcasme est un peu plus méchant. Comme je ne suis pas méchant, je ne pouvais pas savoir. Ironiquement, à l’occasion je croyais être sarcastique mais je n’étais qu’ironique. C’est bon de le savoir. Évidemment, je ferai attention dans l’avenir et je m’abstiendrai d’entrer dans les détails des définitions officielles pour ne pas tomber dans le goguenardise.

Hémisphère gauche ou droit

J’ai aussi reçu ce matin un courriel, de la part d’un autre collègue dont je tairai aussi le nom par respect pour sa vie privée, qui, très scientifiquement d’ailleurs, pouvait me dire dépendamment de mes réactions me dire si j’utilisais mon hémisphère gauche ou droit. Selon cette théorie, j’aurais tendance à utiliser le gauche. Comme j’ai fait mon devoir et que j’ai fait parvenir ledit courriel à quelques personnes pour que le sort ne s’efface pas ou quelqu’autre truc du genre, mon grand frère – qui n’est d’ailleurs pas plus grand que moi mais ancienneté oblige – s’est permis quelques commentaires sur le sujet, lui qui est un passionné de… commentaires entre autres choses.

- Dans ton cas, c’est peut-être l’hémisphère droit, étant donné que tu es gaucher. Si ma mémoire est bonne, c’est l’hémisphère qui s’occupe de la logique, l’autre étant en charge des émotions, de la créativité et ce genre de trucs. Mais, j’pas sur. Check sur Google…

Ce n’était pas clair alors je lui ai répondu que je devais être ambidextre. Sa réponse ne fut pas plus rassurante. Ce qui a d’ailleurs provoqué tout un chamboulement dans ma tête, genre de gauche à droite ou vice versa, je ne me souviens déjà plus.

- Je ne sais pas trop, mais d’après le peu que j’en comprends, je doute que ce soit une bonne idée d’être ambidextre du cerveau. L’émotivité et la logique, une fois mélangé, c’est comme « mêlé » un soir de brosse. Méchant mal de tête en perspective ! Mais bon, peut-être es-tu un genre d’exception ? Me semble que t’as du potentiel pour être conférencier de « kek sortes ». Styles; « Comment j’ai développé la synergie cervicale !». Ou, « MES cotés forts ! ». Ou, « La vie avec mon handicap! ». Tu vois l’genre ? J’prends 25 % !

S’en est suivi une négociation digne des meilleurs trapézistes de Wall Street et dont je vous épargnerai les détails si ce n’est que le deal fut conclut sans vraiment aucun gain ni d’une part ni de l’autre. J’ai quand même en tête les conférences dont il m’a parlé et je vois la célébrité m’assaillir tel un félin sur sa proie. Non, je me calme un peu, ça va surement passer. J’ai quand même suivi son conseil et je suis allé vérifier, mais pas sur Google, plutôt sur Wikipédia, l’encyclopédie libre, comme qu’ils disent. Voici donc un autre copier-coller scientifique sur un sujet tout aussi scientifique.

Hémisphère cérébral

Les hémisphères cérébraux sont les parties droite et gauche du cerveau. Ce sont deux structures quasi symétriques qui sont reliées entre elles par des fibres nerveuses que sont le corps calleux et les commissures. Du fait de la décussation des voies nerveuses, chaque hémisphère reçoit des informations sensorielles et commande les réponses motrices de la moitié opposée (dite controlatérale) du corps.

Chez l'humain, mais aussi chez de nombreuses autres espèces, les hémisphères ne sont pas parfaitement symétriques. Le langage en particulier, est principalement traité dans l'hémisphère gauche qu'on appelle alors hémisphère dominant (mais ce n'est pas systématique, car dans 3% des cas, le langage est traité par l'hémisphère droit). De nombreuses autres fonctions cognitives présentent une asymétrie cérébrale. Par exemple, les aptitudes visuo-spatiales (comme la rotation mentale) sont souvent mieux réalisées par l'hémisphère droit, de même la perception des visages semble davantage liée à l'hémisphère droit. A l'inverse, les processus impliqués dans la numération impliquent l'hémisphère gauche plus que le droit.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9misph%C3%A8re_c%C3%A9r%C3%A9bral

C’est plus clair maintenant, non? Une chance qu’on a Wikipédia pour les questionnements quotidiens de la vie. Moi c’est ce que je dis.

Culture

Voici donc les vraies définitions telle que comprises par Antidote. J’en ai aussi ajouté une supplémentaire que je trouvais tout simplement comique et non à propos.

Ironie, nom féminin
Forme d’esprit qui consiste à se moquer en disant le contraire de ce que l’on veut faire entendre. Faire de l’ironie. Une ironie mordante, amère, cinglante. Une pointe d’ironie.
Figure de rhétorique qui consiste à présenter comme vraie une proposition manifestement fausse afin de faire ressortir son absurdité.
[Figuré] Moquerie méchante que l’on prête au sort, qui se manifeste par un contraste entre une réalité cruelle et ce que l’on pouvait attendre. Ironie du sort.

Synonymes : Raillerie — dérision, épigramme, esprit, flèche, goguenardise, gouaille, gouaillerie, humour, lazzi, malice, moquerie, persiflage, pique, plaisanterie, pointe, quolibet, raillerie, ricanement, risée, sarcasme, satire, taquinerie, trait.

Sarcasme, nom masculin
Raillerie insultante.
Énoncé avec lequel on raille qqn en l’insultant.

Synonymes : dérision, épigramme, esprit, flèche, goguenardise, gouaille, gouaillerie, humour, ironie, lazzi, malice, moquerie, persiflage, pique, plaisanterie, pointe, quolibet, raillerie, ricanement, risée, satire, taquinerie, trait.

Phagocyter, verbe
[MÉDECINE] Détruire par phagocytose.
[Figuré] Absorber et détruire. Un parti politique qui tente de phagocyter un mouvement d’opposition.

Truc du jour

Dimanche, c’est la Fête des mères! Ne l’oubliez donc pas, ça évitera les potentiels conflits diplomatiques. Je dis cela de même.

mardi 5 mai 2009

Pot-pourri... encore!

La terrasse

Sur la terrasse, les tulipes se font aller au gré du vent. Les arbres bougent aussi un peu, les gens bavardent de tout et de rien, probablement du voisin. D’autres, plus solitaires, bavardent eux aussi mais en tapant des textos à des amis non présents. Aujourd’hui par rapport à hier, c’est plus frais. Quoique certaines personnes aient résisté et soient quand même en bras de chemise, plusieurs portent, quant à eux, soit un coupe-vent ou même une petite veste. Hier personne n’en portait. C’est le printemps. Le ciel commence à se couvrir encore. Apparemment que la flotte s’en vient.

À la fenêtre d’où je travaille, c’est ce que je vois. La terrasse en question est située sur le toit d’un des étages du building. Si je me limitais à cette vue, je pourrais presque penser que je suis dans la nature. Pourtant, en étendant mon regard un peu plus loin, j’y vois les fenêtres du building voisin, de l’autre building aussi. Ah, un clocher d’église aussi avec une croix qui n’est pas tout à fait comme celles que j’ai déjà vu dans ma jeunesse en province. Je trouve qu’on est pas mal riche d’avoir accès à une terrasse en plein centre-ville de même. Déjà d’avoir accès à une fenêtre est un privilège en soi, imaginez la terrasse. Je me trouve chanceux. Entre deux clients, j’en profite donc pour m’évader à l’extérieur un peu. J’ai déjà travaillé dans un endroit sans fenêtre, ce n’est pas facile. Ce matin le soleil me frappait le visage de plein fouet et je n’ai même jamais songé à fermer le store.

Commission de toponymie

La commission a donc statué. En effet, le sous-comité consultatif du comité spécial formé à partir de membres influents de la Commission royale d’enquête chargée de trouver un nouveau nom pour le blogue a finalement accouché d’une idée. « Vingt mille lieux… sur la route! » est donc devenu officiellement « La déroute en ces lieux ». Ça fait déjà un bout de temps en fait. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore remarqué, trop occupée à décortiquer les sombres écrits qui en émanaient. Comme il n’y avait plus de déplacements à l’horaire, fallait changer le nom à tout prix. Ce n’était plus tout à fait marketing comme idée et mon idée du marketing étant ce qu’elle est, aucun autre choix n’était possible. Dans la nouvelle dénomination, il y a donc un certain jeu de mot même s’ils n’ont pas tous été utilisés, l’idée demeure la même. Des déplacements, j’en suis passé à la déroute ce qui est souvent le cas dans ces lignes. Le choix n’est toutefois pas encore définitif. De nombreux sondages et études seront effectués au cours des prochaines années pour s’assurer que les droits des citoyens ne soient pas bafoués dû à ce changement. Pour toute information à ce sujet, n’hésitez surtout pas à joindre un des membres de cet illustre comité qui sont listés dans l’annexe F du formulaire PZ-5609 disponibles chez tous les bons disquaires.

Culture

Pour demeurer dans le ton, je me permets une définition toute personnelle. Peut-être une autre ou deux aussi, question d’ajouter un peu de piquant dans cette vie ensoleillée qui se rembrunit quelque peu à mesure que mon curseur se déplace sur l’écran qui lui tient lieu d’habitacle.

Déroute, nom féminin
Fuite désordonnée de troupes vaincues. Mettre l’ennemi en déroute.
[Figuré] Situation confuse, catastrophique.

Feuler, verbe
- INTRANSITIF
Crier, en parlant du tigre.
Gronder, en parlant du chat. Notre chat feulait et crachait dès qu’approchait un de ses semblables.

Tsétsé, nom féminin
Mouche africaine, du genre glossine, qui transmet la maladie du sommeil.

Truc du jour

Si votre fille de 5 ans et trois quarts – on peut ajouter ou soustraire quelques années – voit un papillon ou tout autre objet volant et se met à le suivre, assurez-vous qu’il n’y ait pas de marais – ou tout autre plan d’eau – trop près. Un coup parti, ces 5 ans là ne semblent plus voir ce qui se passe au sol ou ailleurs.

lundi 4 mai 2009

Une journée père-fille

À l’occasion, ma blonde a des activités de Scrapbooking qu’on appelle des crops et qui durent une journée entière. Lorsque cela arrive, nous décrétons toujours officiellement ces journées comme étant des journées père-fille. Quand je me sauve de mon côté, ma blonde et ma fille ont leurs sorties de filles aussi. Si ma compréhension est bonne, je dirais que la jeune a déjà compris la « game » et qu’elle en profite dans tous les sens. Quand on dit : « Une ptite vite! », je vous présente Marilou.

Hier donc, c’était la journée père-fille. En plus des activités qu’elle avait en tête, papa avait sa petite liste de « todo » à faire pour compléter la fin de semaine en bon « uniforme » aussi ce qui allait sans contredit compliquer un peu la tâche. Il s’agissait donc d’arriver à marier tous ces trucs ensemble en lui faisant croire que le tout pouvait être drôle. Une bonne job de vente, quoi!

Ce que je n’avais pas tout à fait prévu toutefois, en bon gestionnaire de projets que je puisse être, c’est que la 5 ans et trois quarts fait maintenant des plans, souvent pas facilement négociable.

En avant-midi, on a donc pris cela un peu relax. Mes plans étaient simplement de passer par l’épicerie pour pouvoir manger cette semaine et aussi d’aller faire le plein parce que le véhicule moteur même s’il roule beaucoup moins qu’il fut un temps, consomme encore de l’essence qu’on doit se procurer à la station-service où il n’y a même plus de service de toute façon.

En arrivant à la station-pas-de-service, je me suis dit que je ferais une tite-vite en payant à la pompe, genre.
- Papa, il faudrait laver l’auto!
- Pourquoi? On l’a lavé la semaine passée…
- Ben, elle est encore sale et ça lui ferait du bien je trouve.
- En plus, tu trouverais ça drôle, c’est cela?
Sourire angélique.
On a donc relavé l’auto. Quel beau sourire elle avait lorsque l’on s’est fait garocher de l’eau tout partout sur le char. Le lave-auto est un très beau manège je trouve. Pour ce qui est du lavage, on repassera par contre. Mais ce n’est pas grave, ça valait le sourire. Il ne nous restait qu’à passer par l’épicerie pour ramasser les items que j’avais sur ma liste. En bon homme que je suis, j’avais pris la précaution de demander à ma blonde ce que l’on avait besoin. Pas fort, hein? Les paniers dans cette épicerie sont parfaits selon ma fille. Elle peut s’asseoir dans le panier supérieur et superviser les opérations sans rien écraser de l’épicerie. Et surtout, elle peut à l’occasion, crier des trucs du genre : « Allez, hue! Cheval » quand je ne vais pas assez vite à son goût.
- Papa, si on se prenait une baguette pour diner?
- Une baguette?
- Oui, avec des cretons c’est bon.
- Avec des cretons?
- On pourra aussi mettre des champignons parce que c’est bon pour la santé. C’est bon pour la santé des champignons, hein papa?
- Oui c’est meilleur que les cretons!
- Mais avec des fruits…
- Oui, des fruits!
- On va manger cela ce midi parce que pour souper, on va aller chez Lionel! – Lire Boston Pizza.
- Ah oui? Tu viens de décider cela de même toute seule.
- Je suis capable!
- Ben oui!

Ça fait que le menu venait de se régler tout d’un coup pour la journée. Une vraie gestionnaire. L’efficacité même! On a donc mangé notre baguette qui ne fut pas une baguette qui ne fut pas une baguette mais plutôt un Belge. J’ai quand même gagné sur un point. C’est important de lui rappeler qu’elle n’aura pas tout ce qu’elle veut dans la vie.

Nous sommes donc partis par la suite pour l’Écomuseum pour aller voir les petites bêtes qui y trainent et aller prendre l’air un peu. Il faisait très beau. Il n’y avait pas grand monde sur la route et la vie était belle. Marilou chantait comme seule elle peut le faire. Elle chante en anglais qu’elle dit. Elle a deux versions de chanson. Une chanson d’amour dans laquelle elle baragouine des sons incompréhensibles pendant environ 5 minutes en terminant par un beau « I love you ». C’est beau, hein? L’autre version est un peu semblable à la première mais dans les paroles inintelligibles, le terme « Carey Price » revient continuellement. Je crois qu’elle est un peu influencé… par la partisannerie de son père. Elle ne peut pas déjà tripper sur le bonhomme, elle ne l’a vu qu’avec son masque et de plus, il est beaucoup trop vieux pour elle! Non mais quinze ans de différence, je trouve cela un peu trop. On est donc arrivés sains et saufs à destination. J’étais donc à essayer de prendre le dindon en portrait lorsque j’entendis soudain ma fille lâcher un retentissant pleur! Non mais un pleur à vous faire paniquer en tant que père. Je me retourne donc aussi rapidement que mes membres me le permettent tel un karatéka dans un film de Kung Fu avec les sons qui ne fittent pas tellement ils sont vites. Ma fille a profité d’un moment d’inattention de ma part pour s’aventurer sur les abords du marais voisin. Elle s’y est avancée juste assez pour caler dans l’eau jusqu’à peu près la hauteur de ses genoux. J’imagine que ce doit être froid. Ou peut-être n’est-ce que la surprise? Toujours est-il qu’elle est figée là sans bouger, mais elle pleure, elle pleure tellement fort. Et son imbécile de père qui ne trouve rien d’autre à faire que de rire aux éclats. Je la ressort donc de son marasme en tentant de ne pas trop rire. Évaluation des dégâts. Les espadrilles neuves de Dora brunes et roses sont maintenant un peu plus brunes. Je crois que c’est ça le plus grand malheur de ma fille. Je lui offre de retourner à la maison pour se sécher. On est un peu loin mais bon… Après un moment, la rivière de ses pleurs s’assèche peu à peu et elle me dit qu’elle n’a pas froid et qu’elle préfère continuer notre balade. Ça fait un peu drôle de la voir avec le bas des pantalons humides jusqu’aux genoux mais comme elle est heureuse, on poursuit donc notre route. Rendus aux lynx, elle me dit :
- Papa, après l’Écomuseum, j’aimerais aller au parc.
- Au parc?
- Oui, au parc de l’école, il y a plus de monde que je connais.
- Au parc de l’école?
- Oui, en vélo avec la girafe!
- Nous voilà repartis pour une « run » de cheval!
- Oui! J’aime cela quand ça va vite!

On est donc repartis de l’Écomuseum pour la maison dans le but de récupérer vélo, girafe, casques et cossins nécessaires à la prochaine activité. On est allés au parc. Les balançoires étaient fraîchement installées. Ma fille était super contente. Mon ouïe par contre, l’a trouvé un peu plus difficile. Ça grinçait sur un méchant temps. Un petit coup de Jig-a-loo n’aurait pas fait de tort. On est ensuite revenus à la maison parce qu’on avait quand même du travail à faire avant de se rendre chez Lionel. En équipe – elle qui supervise et moi qui exécute – on a donc préparé deux soupers pour cette semaine ainsi que les lunchs pour aujourd’hui. On a aussi fait son devoir de la semaine. Saviez-vous qu’une maternelle a des devoirs à faire? Cette semaine, Marilou devait écrire sur une feuille son arbre généalogique. Les noms et dates de naissance de ses grands-parents, ses tantes et oncles et progénitures correspondantes, ses parents et elle-même. Je vous dis que ça en fait des lettres à aligner, tout cela! Spécialement quand on ne sait officiellement pas encore lire. Je l’ai aidé un peu. Pas trop quand même mais juste assez pour qu’on puisse souper pas trop tard.

Comme récompense, on avait donc gagné un souper en tête-à-tête au Boston Pizza. Elle a pris les bibittes – les bibittes sont des pâtes en forme de bibittes arrosées d’une sauce blanche et pas trop cher à produire – et moi un plat de penne aux trois fromages. J’ai aussi pris une salade pour débuter, mais césar je dois l’avouer. Et même pas de bière! Je m’en viens vieux, je pense.

On est revenus à la maison pour le bain, casse-tête presqu’en dormant et l’histoire du vrai dodo. Environ trois minutes après la fin de l’histoire, je crois qu’elle dormait déjà sur ses deux oreilles. Le sommeil du juste c’est beau à voir en joualvert.

Popa est donc descendu au sous-sol pour aller se reposer devant un beau gros casse-tête de nature pas facile à compléter…

Quelle belle journée nous avons eue ensemble!

vendredi 1 mai 2009

Des yeux qui voient trop petits

J’étais à lire les instructions à propos d’une recette l’autre soir. Une succulente recette d’ailleurs, avant que je m’en mêle. Il a bien fallu quelques tentatives pour que j’arrive finalement à déchiffrer le truc. Faut dire que la fameuse recette était écrite en jaune sur un fond orange. Ça doit être une affaire de marketing. On dirait que les gens de marketing ne vivent pas toujours sur la même planète que l’ours moyen que je représente parfois. Il faut que ce soit beau, point final. C’est vendeur! Ça m’a peu à peu amené à penser à un autre truc. Cou donc, ces gens-là n’ont pas atteint l’âge respectable qui fait qu’on se retrouve souvent avec une paire de lunettes sur le bout du nez pour lire ou autre activité du genre.

J’en reviens donc à ma fameuse recette. Imaginez un peu de me voir tourner le truc dans tous les sens en pensant que la luminosité n’était pas adéquate, en tentant de m’allonger le bras pour arriver à le lire parce que les maudites lettres bougent ou ne sont pas claires.

Pour les habitués de la chronique avec plus d’ancienneté, vous sourirez probablement en lisant ceci puisque j’avais déjà placoter du fait que mon optimiste que je trouvais plutôt pessimiste lors de ma dernière visite pour l’état de mes charmants yeux m’avait gentiment parlé des foyers progressifs et que je l’avais moi-même renvoyé sur les roses parce que mon « je » n’était tout simplement pas prêt à cela. J’avais plutôt opté pour deux paires de lunettes, une pour tout le temps et l’autre pour lire. Je m’étais dit à l’époque. Pas de problème, je sortirai les lunettes de lecture le soir quand je lirai un peu, ce sera suffisant. Sachez que j’avais tort.

Travaillant dans un bureau, en face d’un ordinateur, j’utilise un peu plus souvent mes lunettes de lecture dans le cadre de mon travail. Mon principal problème se situe au moment où je me lève de mon poste, mais sans enlever lesdites lunettes. C’est un peu flou. Je dois avouer qu’après quelques pas, on s’habitue mais c’est probablement parce que je connais mes chemins. Vive les repères. Si je sors des sentiers battus toutefois, je ne suis pas tout à fait à l’aise. C’est généralement à ce moment que je les enlève du bout de mon nez pour réaliser que je n’ai pas mes autres lunettes avec moi. Ceux qui me connaissent un peu plus me diront, « Hey le smart, tu vois pareil sans tes lunettes ». Ce n’est effectivement pas comme si je n’y voyais rien mais je me dis que c’est quoi le point d’avoir des lunettes si je ne les ai pas avec moi lorsque je devrais les avoir en face des yeux. Encore questionnements.

J’ai déjà en tête certains de mes lecteurs ou lectrices qui sourient à la lecture de ces lignes. Riez tant que vous voulez, un jour viendra où autres non plus vous n’aurez plus le choix d’avoir vos châssis doubles à l’année comme mon humble personne ainsi que beaucoup d’autres de nos pairs.

Erratum
Ça a l’air – une collègue qui check la game mieux que moi – que les lignes cellulaires rentrent aussi sur la ligne orange entre Berri et Square-Victoria. Comme je descends à Berri le matin pour changer de ligne, je n’avais pu le vérifier. Dorénavant, avant d’affirmer de telles aberrations, je promets de peut-être m’informer auprès d’autorités compétentes.

Truc du jour avec des rimes qui riment en crime!!!
La nuit, tous les chats sont gris.
Lorsque le temps est gris lui aussi,
trainez un parapluie.

Culture
Si vous plantez vos plantes trop tôt en saison, vous risquez de les voir geler. Une année en Abitibi ma mère avait fait l’erreur de le faire avant la St-Jean-Baptiste et un matin on s’était levé pour constater qu’une mince couche de neige était venue s’étendre au sol pour nous faire un ptit coucou. Si c’est pas de la culture ça!