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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

lundi 28 juillet 2008

La route des pellerins

La semaine dernière, nous commencions nos vacances en même temps que des milliers d’autres travailleurs de la construction et de ben d’autres secteurs qui se mourraient d’envie de profiter du beau temps de juillet et qui pâtissaient pour la plupart depuis presqu’un an. Comme bien d’autres aussi, nous avions planifié un déplacement quelque part pour pouvoir dépenser plein d’essence chère. Nous n’avions toutefois pas réservé et ce fut une excellente idée.

Après le premier week-end, je me suis mis à la recherche du premier et essentiel ingrédient; une bonne météo. On voulait s’offrir de petites vacances de parents sans enfant. Un petit trip photo pour le plaisir de la chose, quoi! Il faut avouer qu’une cinq ans, l’idée de la petite quatre ans s’est terminée depuis le milieu juillet et notre Marilou sera dorénavant nommée « notre cinq ans ». Je sais, le nom n’a rien d’original mais ça me permet de me situer un peu dans le temps et de demeurer à jour. Un jour viendra, probablement trop vite pour papa, où elle me dira un truc dans le genre : « Papa, sois d’actualité et passes-moi tes clés! Je ne reviendrai pas trop tard... demain matin. » Genre, suivi d’une grosse bise et de son plus beau sourire. Je disais donc que pour une cinq ans, le trip photo n’est pas toujours agréable et l’idée de séjourner aux alentours de Montréal durant notre absence n’a pas semblé la déranger du tout. (soupir... de père)

J’en étais donc à ce cher Météomédia qui ne m’annonçait que des conneries du genre pluie, averses ou orages. Et pas seulement à Montréal! Allons donc vérifier dans le sud pour voir. Boston nous tentait. Senior météo nous annonçait de l’orage pour toute la semaine. Bon, qu’y a t-il à l’est? La Gaspésie? Rimouski? De la pluie encore. À l’ouest d’abord? Toronto? Niagara? Même chose... J’ai cherché dans ma mémoire une destination exotique dans le nord et... je cherche encore. Il y avait bien du monde connu à Amos mais comme ils sont débordés dans ce temps-ci. L’idée était moins intéressante. Nous avons donc décidé de vérifier la météo sur une base régulière, genre quasiment aux heures pour constater l’évolution des différents systèmes dépressionnaires. Assez déprimant d’ailleurs! Mercredi, une accalmie se pointait dans les états du Vermont, du New Hampshire, du Massachusett et du Maine. On a donc pris la « map » de la Nouvelle-Angleterre et armé d’un surligneur, on s’est fait une trace qui descendait jusqu’à Boston et qui remontait sur la côte de l’Atlantique avec une légère bifurcation dans les « White Mountains » pour le retour. Expedia nous a trouvé de quoi se loger ce qui fait que vendredi matin, nous étions sur la route, non de Berthier mais plutôt celle de Boston.

La première étape importante de ce merveilleux voyage fut la traversée des douanes. Je m’attendais à une file de quelques kilomètres. Pas du tout. Il n’y avait que deux autos devant nous. Première belle surprise! Nous voilà donc en route vers le party de thé des Puritains du 17e siècle. Ça brassait en joualvert dans ce temps là. Peut-être que le thé était plus fort aussi? Bref, Cambridge, Harvard, les « Irish pubs » et le Fenway Park n’avaient qu’à bien se tenir.

Premier détail à mentionner pour la postérité. Les américains peuvent bien être mêlés sur nos routes. Ils ont beaucoup trop d’informations à « processer ». Ma conclusion est : « Cé pas clair! ». Sur les grands routes, on peut arriver à survivre puisqu’il y a moins d’informations à digérer au pouce carré. Quand on arrive en ville par contre, c’est une autre histoire! Malgré plusieurs heures de recherche et de compilation sur Google Map, l’achat et l’étude de quelques cartes en vrai pépiers, j’ai trouvé le moyen de me planter et d’atterrir au mauvais endroit après un court séjour au travers du fameux « big dig ». Après quelques va-et-vient, je me suis abaissé à demander mon chemin à un flic fort sympathique qui m’a judicieusement conseillé de laisser le carosse à l’étable (un beau parkine étagé juste là en face qui m’a dit). J’ai suivi son conseil. Après tout, il représentait la loi et je n’étais pas tellement bien équipé pour résister. Nous voilà donc partis à l’assaut du chemin de la liberté plus communément appelé là-bas le « freedom trail ». Boston est très « Victorien ». Pleins de photos victoriennes. Une bonne marche suffit donc pour faire le tour de la question. Non seulement ils nous l’ont dit mais on a aussi eu l’occasion de le voir. Vraiment très intéressant pour un passionné d‘histoire. J’ai adoré. Un tour par le « Quincy Market » ainsi qu’une bière dans un pub irlandais, un vrai et le tour était joué.

Ah oui j’allais oublier! Qui dit séjour aux États-Unis d’Amérique pour nous, dit visite dans une succursale de Michael’s. Michael’s c’est un genre de Omer DeSerres en moins chic avec toutes sortes de trucs de bricolage, d’artisanat et de, je vous le donne en mille : du scrapbooking! À toutes les fois qu’on y passe, ma blonde me dit que ce n’est plus aussi extraordinaire que ça l’a déjà été mais on en ressort toujours avec des trucs. J’avais déjà noté cet hiver en Californie que Martha avait fait son apparition dans les Michael’s. J’en fait donc la déduction que Martha Stewart a profité de son récent séjour en prison pour s’adonner à une nouvelle passion : le scrapbooking. Encore une fois, elle a transformé une de ses passions en CASH. Cré Martha va!

Le lendemain, cap sur la côte! C’est beau la côte! Il y a plein de routes sur le bord de l’eau, des phares et tout le tralala. Des maisons victoriennes, des grosses maisons victoriennes, trà grosses même! Des vrais châteaux avec des dongeons pis tout le kit! On s’est encore perdus, cette fois dans Gloucester. Portsmouth a beaucoup changé aussi. Le homard fut aussi excellent. Deux fois dans la même journée! Un petit dodo dans le Maine pour terminer la journée mais juste sur le bord du Maine quand même!

Le troisième jour, il ressucita. Là, je me trompe d’histoire et de lieu je pense. Toujours est-il que nous sommes remontés par le New Hampshire ou les motocyclistes ont le droit de se promener avec pas de casques! Ça doit être dangereux me semble. Déjà qu’avec un casque, je ne serais déjà pas rassuré. L’intérêt du jour était la route appelé le Kankagamus highway. Je vous ai déjà parlé des différences entre les highways, les freeways et les expressways, vous vous souvenez? Sachez donc que ce fameux highway n’avait rien d’un autoroute. Mais côté vue, cette route n’avait pas son pareil. On est monté assez haut mais je ne saurais dire combien puisque mon véhicule moteur n’étant pas équipé de ce genre d’appareil pour compter combien haut on pouvait être. Il n’a d’ailleurs pas non plus de GPS qui aurait été fort utile les deux jours précédents.

Et vous savez quoi? Trois jours complets de soleil ont agrémenté le tout. Coup de soleil à l’appui. Quel beau séjour!

Cette semaine on sera plus alentour. Si on avait un balcon, je pourrais utiliser l’expression balconville mais ce ne serait vraiment pas approprié étant donné les circonstances.

Bon ben, on s’en reparle, OK!

Alain

dimanche 6 juillet 2008

Deinhard Hans Christof (peut-être Christoph)

Salut,

Une bonne bouteille de Hans Christof Deinhard (pardonnez-moi l’orthographe). Y a rien de tel après l’épreuve du jour. En fait, c’était quoi l’épreuve du jour?

La semaine dernière, ma blonde, armée de tout son courage me dit candidement : « C’est l’été, faudrait ben faire les fenêtres. » Vous savez, une phrase sans vraiment grande importance lancée comme cela, dans le milieu d’une conversation anodine. Sans vraiment grande importance mais lourde de sens.

Qui dit lavage de fenêtres, dit, « on est aussi bien d’en profiter pour faire le nettoyage des stores pendant qu’on y est », Bah! Pourquoi ne pas s’occuper des rideaux aussi tant qu’à y être. Anyway, pas besoin de vous dire qu’on a pas tellement eu le temps d’aller à la messe ce dimanche. C’est une raison comme une autre, vous ne trouvez pas?

Ça fait que, dans la joie, nous avons exécuté la besogne tout de suite ce matin après avoir fait faire « une ride » de vélo à la 4 ans qui sera bientôt une 5 ans. Effectivement, juillet est le mois pour nous qui nous rappelle la naissance de cette tornade. Pour faire un retour en arrière comme certains succès d’Hollywood de jadis naguère, le 17 juillet 2003, Chantal donnait vie à cette chose après quelques 40 semaines de grossesse. Je vous ai déjà parlé de cette aventure? Non, je ne pense pas.

Pour compléter le tableau, un peu de ménage dans la cour pour se préparer pour l’événement du 17. Au détour je me pète la tête sur le rebord de la galerie. Je déteste me péter la tête sur le bord de « peu importe quoi ». Je pense que j’haïs ça plus que d’attendre cinq minutes pour rien. Grosse journée, quoi!

Quand les fenêtres ont été nettoyées, que les stores ont été aussi nettoyés et replacés, que les rideaux aussi ont été replacés, que le mal de tête ait débuté, je me suis dit que je méritais bien une ptite frette comme le disait bien un personnage de « soap » québecois bien connu qui n’est plus sur les ondes, heureusement. Après la ptite frette, j’en ai pris une autre. Je dirais que le tout a aidé pour le problème d’acromio-claviculaire. Vous souvenez-vous de ce muscle? Moi, je m’en souviens en joualvert! Non mais quand quelque chose te fait souffrir parce que tu sd joué au golf, tu peux le tolérer sans te plaindre. Après tout, tu es supposé avoir eu du « fun » à jouer à ce truc. Mais après une épreuve du genre!

J’ai donc terminer l’épreuve avec une bouteille de ce fameux vin qui m’est si cher; le Deinhard Hans Christof (je ne suis toujours pas plus certain de l’ortographe). Il était excellent. Encore une fois. Ma blonde était supposée m’aider à le boire mais elle m’a abandonnée dans cette tâche. Une chance qu’elle ne l’a pas fait durant la journée.

Pour cette tâche, je pouvais m’en acquitter seul, comme un grand garçon!

Des nouvelles royales

Je viens aussi d’avoir des nouvelles d’une amie royale à propos de musculature et de certains fauves dont les noms m’échappaient et qu’elle m’avait si gentiment aiguillé vers des noms de mâles qui n’étaient, ma foi, pas si gentils. Elle voulait m’offrir des noms de muscles pour m’éduquer un peu sur la musculature. Non merci Lucie, ce sera pour la prochaine fois.

Demain, le fameux scoop dont je vous faisais part dans le domaine du scrapbooking prendra jour. Soyez sur vos gardes mesdames! Ça va barder qu’elle me dit.

Sur ce, je vais continuer de cuver cette chose en attendant cette journée de demain qui pourrait peut-être changer ma vie.

Bye là,

Alain

vendredi 4 juillet 2008

La musculature

C’est votre muscle acromio-claviculaire, qu’elle m’a dit. C’était déjà positif de constater qu’il m’en restait au moins un. Après la surprise je me suis soudain mis à penser à ce que ça pouvait signifier. Moi et la médecine! J’ai alors regardé d’un drôle d’air mon interlocutrice que nous appellerons Marie pour les besoins de la cause. Un prénom comme celui-ci peut englober la majorité des québécoises et même un peu plus qui sont nées avant, disons pour faire un chiffre rond, les années ’70. Marie est mon ostéopathe. J’espère que je l’écris comme il le faut parce que je sais qu’il contient un « H » quelque part et qu’il pourrait s’avérer assez payant au « Scrabble » s’il comptait triple, genre!

Je rencontrais donc Marie pour la troisième fois hier. Je dois avouer que lorsque mon chum Yves (lui il s’appelle vraiment Yves) m’en avait parlé la première fois, j’étais sceptique un peu. Juste un peu. Question d’opposer une certaine résistance au changement. « Vas la voir, elle va t’arranger cela. » qu’il m’a dit. Pour les non-initiés, le « cela » en question est mon dos. Le dos est la partie du corps qui me fait damner depuis une trentaine d’années. Ça fait assez longtemps, disons. On apprend à vivre avec un mal. On s’y habitue même. Certains auront probablement une pensée pour le léger surplus de poids que mon dos traîne depuis une couple d’années mais bon, c’est trop facile comme solution. J’arrête de manger quelques jours et vlan, tout est réglé? Trop facile pour un gars compliqué comme moi. J’aime les défis et c’est probablement la raison pour laquelle je mange un peu... trop.

J’avais donc été voir Marie pour qu’elle vérifie un peu ma condition générale et qu’elle me dise ce qu’elle pouvait en faire. Sans trop de conviction quand même. Lors de la première visite, elle m’avait annoncé en grande pompe que mon problème se situait au niveau du diafragme. Un autre mot que j’écris d’ailleurs au pif et qui pourrait compter un peu au jeu précédemment mentionné et auquel je ne joue jamais. Toujours est-il qu’elle s’était mise à me faire toutes sortes de prises dignes d’un match de lutte avec une concentration telle que je n’sais à peine y croire. C’était même pratiquement comique parfois. Et à ma grande surprise, le lendemain ça allait un peu mieux. J’y suis retourné, toujours par curiosité. Et hier, toujours la curiosité, je lui ai dit comme cela en passant que mon épaule me turlupinait un peu. Du coup, elle s’est concentré, elle a regardé mon épaule comme on adresse sa balle au golf j’imagine et elle s’est élancée comme un fauve sur sa proie avec trois doigts qu’elle a plantés dans ladite épaule. Si j’avais pu passer au travers de la place où mon séant était campé à ce moment, je l’aurais fais sans hésiter pour pouvoir éviter l’aiguille qu’elle tentait d’insérer « là où ça fait mal » comme qu’on dit. C’est exactement à ce moment qu’elle m’a dit qu’il s’agissait de mon muscle acromio-claviculaire et que c’était probablement de mes activités sur le clavier que ça dépendait. D’où son nom que je me suis dit. Clavier comme dans claviculaire, c’est assez simple. Aucun rapport qu’elle m’a dit. Et là, elle a sorti un atlas, pas de géographie mais plutôt d’anatomie. La voilà maintenant qui m’explique le détail du pourquoi ne sachant même pas que je n’y comprenait absolument rien. Elle a été gentille, ça n’a presque pas paru dans son expression. Ça a pris tout mon ptit change pour me souvenir de son nom. Je me le suis répété toute la journée pour être certain de ne pas l’oublier et ainsi vous en parler. J’ai même failli l’oublier un moment aujourd’hui mais heureusement ça m’est revenu. Je dois aussi avouer qu’elle m’a aussi parlé d’un paquet d’autres muscles dans ce coin-là comme le deltoïde ou quelque chose du genre et d’un paquet d’autres dont j’avais déjà oublié les noms en sortant de la place. L’être humain, moi inclus, a plein d’autres muscles partout sur le corps. Assez fascinant de savoir que j’ai tous ces muscles. Je vais finir par y croire à un moment donné.

Bon, je vous laisse, je dois aller « checker » mes muscles.

Bye là,

Alain