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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

jeudi 30 juillet 2009

Pourquoi?

Je revenais de vacances lundi et soit pour me changer les idées, soit pour me prouver que je pouvais le faire, j’ai emprunté à un collègue qui s’appelle Guillaume – un gars d’informatique alors tout devient maintenant compréhensible – un cube Rubik avec lequel il s’amusait à le rebâtir sans arrêt. Non mais tu sais, un gars qui jase en tournant constamment la patente et qu’au bout de quelques minutes, il s’arrête soudainement parce qu’il a terminé.

Je me suis donc dis que je devais pouvoir y arriver. Avec un peu d’effort peut-être. C’était le lundi matin à la pause. Pas trop occupé, je me disais que j’arriverais certainement à un résultat. Au lunch, je suis retourné sur la terrasse avec un côté de complété. Une étape que je me disais. Le fameux Guillaume de me regarder en constatant l’avancement, un sourire en coin.
- T’as pas réussi, hein?
- Ben, j’ai un côté de fait!
- Non, je veux dire, le cube au complet.
- … Euh non, je ne crois pas à le regarder vite de même.
- Je vais te donner le truc.
- Ah, il y a un truc?
- Ben oui, regardes je vais te montrer.

Le voilà reparti de plus belle à tourner tout cela dans tous les sens et à parler en même temps. Non mais la théorie du « Lancer, guider, conclure » qu’est-ce qu’il en fait? Si je l’écoute et essaie de prendre des notes, je ne le vois pas aller et si je le regarde pour tenter de comprendre les mouvements, je ne l’entends plus. À mon regard, il comprend un peu mon désarroi et m’offre de m’envoyer la « procédure » par courriel. Un sourire de joie et de plénitude a dû apparaître sur mon visage puisqu’il s’est empressé de me remettre le truc cubique sans un mot supplémentaire. Et comme dans les films, il ne m’a même pas demandé mon adresse de courriel. Il la savait. Enfin, c’est ce que je pense parce que ces gars là d’informatique, en plus de savoir comment compléter des cubes Rubik, ça connaît aussi toute ta vie sans même demander.

Comme de fait, comme qu’on dit, le courriel est apparut dans ma boîte de réception quelques minutes plus tard. Pour le bien de la collectivité ainsi que l’avancement de la science, j’ai pris la décision de partager la recette sur ce blog.

Alors en grande primeur, la voici :

Résoudre 3X3X3

L : Left
R : Right
U : Up
D : Down
LI : Left Inverse
RI : Right Inverse
UI : Up Inverse
DI : Down Inverse

1- Faire la croix de même couleur
2- Mettre 2 couleurs pareils sur les faces cotées de la croix.
3- Faire les coins de la croix avec les bonnes couleurs en amenant la bonne couleur sous le coin. Formule : RI + DI + R + D
4- Une fois la première façade fait. Mettre la façade faite en dessous. Placer bon cube sur la 2ème rangé. Si on veut le placer à droite : U + R + UI + RI + UI + FI + U + F et à gauche : UI + LI + U + L + U + F +UI + FI
5- Faire la croix sur le coté pas fait F + R + U + RI + UI + FI. S’il y a une ligne de croix, la placer à l’horizontale et refaire la formule.
6- Amener cube du plateau du haut, celui du milieu en face de sa couleur. Il faut au moins 2 cubes corrects. Une fois faite, mettre une face en arrière et l’autre à droite et appliquer la formule : R + U + RI + U + R +U +U + RI, une fois fait bouger le palier du haut pour placer à la bonne place.
7- Mettre les côtés aux bonnes places, mais nécessairement du bon côté. Trouver cube qui est bien situé et faire : U + R + UI + LI + U + RI + UI + L sinon prendre n’importe quel cube et faire la même formule.
8- Monter cube en haut en appliquant : RI + DI + R + D. Une fois faite pour 1 cube, bouger le palier du haut et recommencer la formule.

C’est maintenant beaucoup plus simple, ne trouvez-vous pas? Tu as juste à suivre les instructions qu’il m’a dit. Avez-vous remarqué que dans la légende, il n’y a pas de FI, FI dont est truffée la recette. J’ai quand même essayé. Je me suis rendu à la quatrième étape et j’ai bloqué à la phrase « Placer bon cube sur la deuxième rangée ». À la pause suivante, j’avais l’intention de demander à Guillaume ce que ça signifiait mais un autre collègue, toujours en informatique, mais avec un nom différent, genre Roberto m’a pris le cube des mains en regardant la procédure d’un air de défi : Comment tu fais pour suivre une procédure écrite comme celle-là, je vais te montrer.

Il est reparti comme l’autre le jour d’avant en me répétant constamment comment c’était facile.

C’EST PAS FACILE!

Il me l’a même remélanger pour que je puisse le refaire tranquille.

Le cube traine maintenant sur mon bureau et me regarde de son air carré. Me semble qu’il me dit : c’est facile… lui aussi. Je suis certain que dans son regard, il y a un certain sourire en coin.

S’il était à moi…

Ce ne serait pas tellement gentil de barbouiller le cube de Guillaume, hein? Ou pire, le détruire? J’ai bien fait de l’écrire, je me sens un peu moins violent tout à coup.

lundi 27 juillet 2009

La fin des vacances

17 juillet 2009

Il y a dix jours environ, c’était jour d’anniversaire officiel chez nous. Effectivement, il y a six ans de cela, après une très dure journée de labeur de la part de Chantal, naissait notre petite poule adorée Marilou. Je sais, je sais, la dénomination aviaire à laquelle je fais allusion ne pourra être utilisée longtemps encore mais pour le moment, ça passe encore. Pour cette journée donc, Marilou avait décidé qu’elle déciderait tout. Je ne sais pas si nous répéterons l’idée dans le futur mais disons simplement qu’elle a été des plus raisonnable pour l’édition de ses six ans.

Une nouvelle façon de voir les choses

Le 19 juillet 2009 est un jour historique chez nous. Dans le futur, nos historiens locaux affirmeront en mentionnant cette date que ce fut officiellement l’arrivée du HD dans la maison. Remarquez que dans une vingtaine d’années, l’idée du HD n’aura rien de particulier. De mon côté par contre, il y a plus d’un an que je regarde tout cela avec une curiosité inhabituelle. Marque, Plasma, ACL, dimension de l’écran, combien de P donc? Ah oui, il y a aussi le prix à considérer. Dépendant à qui on a affaire, toutes ces options ne sont jamais les mêmes que je devrais considérer pour mon achat. Alentour, il faut aussi penser à un nouveau meuble, un nouveau décodeur ou terminal, appelez-le comme vous le voulez. Toujours est-il que les Canadiens n’ont toujours pas perdus en HD sur ma Tivi depuis dix jours. Je trouve cela tout à fait intéressant comme « record ». Certains petits comiques s’empresseront de crier sur les toits que la saison n’est même pas commencée mais qu’à cela ne tienne, j’y crois encore un peu. D’ailleurs j’ai bien hâte de les voir perdre en HD cet automne. Me semble que ce sera plus élégant.

Emmenez-en des projets!

Les vacances sont aussi synonymes de projets. Comme projet sur la liste, il y avait entre autres l’idée de repeinturer les portes avant de la maison. On est passé un beige au brun. Un beau brun Nutella. Ça fait le travail. Je sais, ce n’est pas aussi « glamour » qu’un tournoi de tonte de gazon et pour ce qui est des compétitions de pissenlits à 4, la saison est passée. C’est un message pour mon frangin pour qui les pissenlits doivent être en pleine mousson présentement. On voulait aussi ajouter un peu de verdure à quelques endroits stratégiques, alors on est passé par chez Rona pour ses Air Miles pour y trouver des campanules ainsi que deux plants de faux tournesols. C’était bien joli.

C’est la guerre

Les fleurs, c’est bien beau mais si un être animal quelconque décide qu’il ne les veut pas ou qu’elles le dérangent sur son chemin, on est dans le trouble. Alors voilà, il se trouve qu’on a une bibitte à quatre pattes – on pense à un gentil et sympathique Raton laveur ou à une marmotte qui a aussi été vue dans le coin – qui n’aime pas beaucoup nos nouvelles plantes et qui creusait à tous les soirs pour les déterrer. On a essyé le stuff appelé « Fout le camp » qui est supposé éloigner les rats et leurs lignées des plantes et paysagement. Il a quand même creusé. Je dis « il » mais ça peut aussi être une « elle ». Je dis ça de même, ce n’est qu’une hypothèse. Aux grands maux, les grands moyens donc. J’ai décidé de littéralement broché le sol de mes plantes. Ça fait très cartésien mais je ne peux encore conclure à une victoire puisque je crois qu’hier soir la chose a tout simplement été dérangée par le déluge qui nous est tombé sur la tête hier soir. J’ai confiance en mon système par ailleurs. Il n’est pas breveté et je ne compte de droits pour mais j’ai confiance. J’ai joint un petit portrait pour appuyer mes dires.


dimanche 26 juillet 2009

Voyage dans l'ouest (2)

J’avais ben dit à demain vendredi soir mais considérant ce qui s’est passé samedi dans ma vie, je me suis donné un petit répit d’écriture. Voici donc la suite de ce voyage de vacances qui fut des plus mémorables.

Mardi 14 juillet

Lundi soir, on s’était dit dans notre grande sagesse qu’on devait placer notre visite à Marineland le mardi puisque la température prévue pour le mercredi était douteuse. Nous nous sommes donc dirigés vers la terre de la marine de bon matin ce mardi là.

Comme son nom l’indique, l’endroit est infesté de mammifères marins qui rivalisent d’imagination pour gagner le cœur des visiteurs. D’énormes bassins qu’on peut voir de l’extérieur ou d’en dessous pour différents effets sont étalés un peu partout sur le site. Dans un de ces bassins, il y avait une colonie de bélugas. C’est assez joli un béluga, mais imaginez qu’un des spécimens avait décidé de naître la veille de notre visite. Assez impressionnant. La bibitte devait faire environ 3 pieds pour les plus vieux et 1 mètre pour les autres et suivait sa mère – j’imagine que c’était sa mère en tout cas – pas à pas ou nageoire à nageoire sans jamais la quitter. À l’occasion, il se servait un ptit en cas directement au canal mammaire maternel sans que ladite maman ne s’arrête de nager. Faut le faire et il n’avait jamais l’air d’en renverser en plus.

Dans un autre bassin, un autre spécimen de la même espèce tentait par tous les moyens d’asperger les visiteurs en crachant par-dessus le mur en arrivant furtivement. En plus, on aurait dit qu’après coup, il esquissait un genre de sourire en coin. Un ptit comique, quoi!

Les épaulards nous ont quant à eux fait un très beau spectacle de sauts dans les airs avec comme résultat plusieurs personnes tout à fait trempées après le show. Il y avait une zone considérée humide dans laquelle on nous avait gentiment avertis juste avant le show de ne pas être si on ne voulait pas humidifier nos caméras. Chantal et moi n’avons pas hésité un seul instant à nous déplacer au grand dam de Marilou qui aurait préféré pour sa part se faire mouiller un peu comme elle dit. Ben quoi, on a des zooms sur ces machins-là, pourquoi ne pas les utiliser un peu?

Selon moi, le meilleur a toutefois été le show des dauphins qui incluait aussi une prestation de quelques phoques et d’un lion de mer. Les dauphins sont à mon avis et pas seulement le mien des êtres très intelligents. Oui, les animateurs les motivent en leur donnant des « candies » pour leurs actes mais non seulement cela, on dirait qu’ils apprécient le fait d’être les vedettes du show. Il y en avait un en particulier qui en mettait toujours un peu plus que le client en demandait. Les sauts, les virevoltes et les chants de ces Flipper m’ont comme qui dirait enchantés.

Évidemment, qui dit parc d’attractions, dit manèges. Il a donc fallut en essayer quelques-uns au grand plaisir de ma plus jeune, de ma plus vieille donc de mon unique. Ce n’est pas que j’apprécie ce genre d’activité mais quand il y a une mesure à l’entrès du manège qui dit que la six ans doit mesurer telle hauteur pour y aller seule ou à tout le moins une autre grandeur, si accompagnée d’un parent, c’est là que mon rôle entre en ligne de compte puisque sa maman devient malade juste à regarder un caroussel de chevaux de bois tourner. Je pense que la jeune, elle, elle adore se faire brasser. Moi je n’ai rien contre mais on dirait que tous ces manèges on t le même principe du « one size fits all… but me! ». Marilou s’est donc fait bardasser un peu plus que la moyenne parce que, elle ne remplissait pas l’espace tandis que son adorable père ressemblait à un saucisson attaché par le milieu ou mieux encore, une balloune qu’un clown travaille désespérément pour la faire devenir un caniche. J’imagine que vous voyez l’image un peu.

Après s’être fait brasser donc, il nous restait du temps et on est donc allés marcher aux abords des chutes et en ville. On en a profité pour prendre quelques clichés du haut du « Skylon », une sorte de tour du CN à deux choses près. Elle n’est pas à Toronto et un epu plus courte en hauteur. La vue y est toutefois phénoménale. Avais-je déjà mentionné à quel point les chutes sont magnifiques. Si oui, je le répète encore. Les chutes sont magnifiques. En plus, je ne voudrais pas me vanter mais les chutes canadiennes sont ben plus belles que les américaines. Tiens Elvis! Au fait. Est-il réellement mort? Je n’en suis toujours pas convaincu. Une autre belle journée à archiver au palmares des souvenirs familiaux à ne pas oublier.

Mercredi 15 juillet

Comme il était supposé faire moins beau, nous avions gardé des activités un epu plus humide au programme pour ce mercredi. Nous avions eu le plaisir de contempler les chutes d’en haut mais mais pas au niveau de l’eau comme tel. Non plus d’en dessous. De plus, il y avait une visite d’un vignoble en français à midi pour casser la journée.

C’est donc par une magnifique journée ensoleillée que nous sommes partis à la conquête de la Niagara à bord du « Maid of the mist ». Il ne fallait pas partir trop tard puisque notre journée était coupée en deux. Chantal nous avait dégoté un genre de forfait qui incluait en plus de quelques attractions, des passes de transport en commun pour nos déplacements du jour. Ce fut très utile. En arrivant sur les lieux du crime, le troupeau est savamment dirigé vers le bateau sans toutefois oublier de distribuer à chacun des participants un beau Baggies bleu avec un beau logo du Maid of the mist en plein sur le chest. On s’est donc cordé sur le bateau dans l’ordre malgré l’excitation qui nous tenaillait tous. Chantal, Marilou et moi nous sommes retrouvés sur le pont du haut en avant. La meilleure place selon moi. La clôture était un epu haute pour la jeune moussaillonne mais qu’à cela ne tienne, le vieux marin en moi s’est dévoué pour tenter de la tenir au-dessus du bastinguage à son plus grand bonheur. Je vous dis que ça tangue un bateau dans le bas d’une chute… Niagara. Quand on a été toutes trempes, la batrau a viré de bord pour nous ramenés au quai. On a bien ris!

Pas le temps de refaire le brushing qu’on était déjà en route pour le vignoble. Le temps comptait. D’autant plus que la pauvre Charlotte nous a fait rencontrer un pont fermé sur sa route. Comme quoi il n’y a apas qu’au Québec que les ponts et viaducs sont à refaire. Je lui ai donc dit de faire un détour et elle m’a écouté Nous sommes donc arrivés 10 minutes à peine avant la visite. Vive les vacances relax! Une visite des plus intéressantes et instructives que celle de ce vignoble. L’origine, la région, les cépages, les couleurs. Tout nous a été expliqué. Évidemment, je vous serais gré de ne pas trop me poser de questions puisque j’ai déjà presque tout oublié étant donné mes antécédents… originales. On nous a aussi fait goûter un blanc, un rosé et un rouge… dans l’ordre. Pour notre part, on s’est même permis un extra en essayant aussi un vin de glace. C’est tout simplement délicieux. On a donc ramené quelques bouteilles pour notre propre cellier qui n’arrive jamais à s’emplir.

On est par la suite retourné vers les chutes puisque nous voulions aussi les voir d’en-desssous. On pourrait appeler cela du voyeurisme mais je m’en fous un peu dans le fond. L’activité appelé « Behind the falls » se voulait donc très appropriée pour l’occasion. Encore des tunnels humides au programme. Je dirais en résumé que la douche est très puissante de cette place. Marilou a encore une fois adoré se mouiller. Là aussi, il y a des punchos de type Baggies mais jaunes qui sont distribués à chaque participant. Une ben belle journée aussi à mettre dans la pile.

Jeudi 16 juillet

Le jeudi était jour de retour pour nous. Pour faire changement, nous avions décidés de retourner par le sud du lac Ontario, soit par les États-Unis en passant par Rochester et Syracuse. Rien de spécial à signaler à propos de cette route si ce n’est que nous avons rencontré quelques Tim Hortons sur la route américaine. Sept heures de route. On avait espéré Chantal et moi que notre six ans de Marilou dormirait quelques heures en cours de route. Niet! Nada! No way Jose! Elle a placoté, chanté, raconté des histoires sans arrêt, sauf pendant une petite heure et demie pendant laquelle je l’avais branché sur des écouteurs qui étaient eux-mêmes branchés sur le portatif qui diffusait « Shrek the third », un classique s’il en est un qui a réussi à lui fermer le clapet sauf pour quelques éclats de rire et de répliques bien senties de sa part.

On a bien rit lorsque nous sommes rentrés au Québec. Nous roulions dans l’Ontario profonde depuis environ une heure lorsque nous avons aperçu un beau drapeau du Québec qui nous souhaitait la bienvenue au loin. Et comme un ne semble pas aller sans l’autre, la pluie s’est immédiatement mise à tomber. On était bien de retour à la maison.

Pour la suite, il faudra attendre encore un peu. À venir donc…

vendredi 24 juillet 2009

Voyage dans l'ouest (1)

Une image vaut mille mots qu’il disait et qu’il dit probablement encore s’il est toujours vivant. Au fait, qui a dit cela? De toute façon, comme j’ai déjà flanqué une douzaine de photos précédemment sur le blog sans le dire à personne, si je voulais raconter tout cela, ça me prendrait au moins 12 000 mots pour balancer.

Je vais donc peut-être le faire en quelques vagues pour na pas décourager le lecteur d’Amérique. Le lecteur d’Amérique est un oiseau rare d’Amérique comme son nom l’indique et qui se promène de texte en texte à la recherche de soit la vérité absolue ou tout simplement la vérité d’une vie passablement mouvementée ou bien tranquille d’un citadin et de sa petite famille. Voilà pour l’information de type scientifique du jour.

Aujourd’hui donc à 16h30, mes vacances prenaient officiellement fin. Demain c’est samedi et par le fait même la fin de semaine ce qui ne constitue pas une journée de travail normale ne doit pas compter comme des vacances. Une autre clarification de faite. Vivement la postérité pour les vérités toutes crues.

Dimanche 12 juillet

Nous sommes partis de bon matin vers l’ouest canadien en bonne famille que nous sommes. Le premier objectif de cette épopée était évidemment la ville-reine qui s’appelle aussi Toronto à temps perdus. Je crois qu’il devait être à peine 07h30 au départ. La dernière fois que j’avais emprunté la 401, Michael Jackson venait de quitter le Jackson Five pour une carrière solo en pleine ascension. Eh bien aujourd’hui, Michael n’est plus mais la 401 est toujours aussi plate. Il n’y a vraiment pas grand-chose à voir jusque vers une centaine de kilomètres avant Toronto où la banlieue doit débuter. Il y a bien Kingston en chemin mais encore là, ils ont monté des murs anti-son en bordure de l’autoroute ce qui fait qu’on y voit pas grand-chose non plus lors de ces incartades citadines. À part de cela, quelques champs, des forêts – souvent magannées comme on en voit parfois dans le parc de la Vérandrye – quelques villages au loin mais en résumé, c’est assez long avant d’avoir un peu d’action. Quand on arrive en banlieue par exemple, c’est du sport! La voie de service a trois voies et l’autoroute comme telle en a 4 et parfois 5. Disons qu’il faut s’y prendre un peu d’avance quand c’est le temps de sortir.

Quand on est arrivé en ville, on était un peu tôt pour prendre possession de notre chambre d’hotel, on en donc profité pour voir une attraction qu’on avait « spottée » dans les recherches faites avant le départ. En fait, je pense que ma belle-mère favorite en avait parlé avec Chantal. De toute façon, c’était sur la liste des choses à voir, alors pourquoi pas là? J’ai donc programmé Charlotte pour qu’elle nous conduise vers la ou le Casa Loma. Il s’agit d’un château qui fut bâti au début du 20e siècle par un excentrique du nom de… m’en souviens plus! Ça avait coûté près de 4 millions $ à fabriquer ce truc. Le monsieur désirait reproduire en plus petit le Château Frontenac. Un vrai château avec des tours, j’imagine avec dongeon, des tunnels secrets, des chambres à coucher somptueuses, une salle de bal, une bibliothèque plus grande que la maison chez nous. Bref, tout ce dont un excentrique bonhomme peut avoir besoin à portée de la main pour ses besoins primaires. On dit qu’il a fait faillite quelques années plus tard. No wonder. C’était beau à voir cependant. Notre princesse était toutefois un peu déçue de ne pas avoir rencontré une vraie princesse. Dans un château, c’est un minimum me semble. La visite nous a pris quelques heures. Bon, disons deux. J’ai ensuite demandé à Charlotte de nous ramener vers l’hôtel. Chose qu’elle a encore fait avec une précision suisse. À l’hôtel tout a bien fonctionné. On a même essayé la piscine en famille! Comme la journée du lendemain s’annonçait assez chargée, nous avons tenté de coucher la ptite assez tôt. Sans succès toutefois puisque de un, elle était bien trop énervée par toute l’aventure et de deux, encore plus excitée d’avoir à dormir juste à nos côtés pendant que nous autres on ne dormait pas. Bref, on s’est couché assez tôt nous autres aussi.

Lundi 13 juillet

Lundi matin, après un copieux déjeuner continental inclus, notre but était de se rendre au Zoo de Toronto pour y passer quelques heures. Charlotte a encore accomplit son œuvre avec succès. J’ai toutefois été un peu déçu du résultat. Comme la majorité des zoos dans le monde, Toronto a éliminé les cages de l’environnement. Ils ont donc aménagés de grands, très grands espaces pour accomoder les différentes espèces qui y vivent. Le résultat est que, la plupart du temps, où il y a des aires pour les visiteurs qui désirent voir les fameuses espèces en action, il n’y voit que dalle puisque les animaux sont … ailleurs dans les grands espaces. C’est comme si ces derniers s’étaient habitués à des coins spécifiques de leur environnement avec le temps qui ne correspondent pas du tout avec ce que les penseurs avaient prévus pour les visiteurs. Il y a aussi un genre de train pour se promener dans les différents secteurs de la place. Étrangement par contre, lorsque l’on se promène avec ce véhicule, il est très rare que l’on puisse y voir quelque chose d’intéressant. Je veux dire, ne serait-ce que quelques éléments pour se situer ou pour se guider. Bref, on a marché en masse, c’est bon pour le cardio, on a vu quelques bibittes dont les girafes et comme c’est ce que Marilou voulait voir, elle, elle fut comblée.

La journée n’était pas pour autant terminée. Nous devions par la suite traverser le grand Toronto pour se rendre jusqu’à Niagara pour la suite des événements. Je ne sais pas s’il y a eu un semblant de campagne entre notre point de départ et celui d’arrivée. Toujours de la ville, toujours beaucoup de monde. Autant de voies que précédemment mentionné. À un certain moment, le paysage a un peu changé. J’ai même vu une usine de Ford. Une usine qui fonctionnait avec de la boucane qui sortait des cheminées même si le Pape n’avait même pas à être élu. On a même cru voir un coyote ou deux en passant près de Hamilton. Bon, j’ai peut-être rêvé un peu éveillé mais je suis certain que c’est possible. C’est après toute cette jungle industrielle que les champs de raisins, de cerises et toutes ces patentes-là ont débuté leur parade. Et un peu plus loin, on a finalement vu apparaître un semblant de mini Vegas qu’ils appellent Niagara Falls. Les chutes, c’est quelque chose! Mais pour le savoir, faudra revenir demain parce que c’est tout pour aujourd’hui puisque non seulement j’ai atteint mes mille mots mais je les ai dépassé de pas loin de deux cent. Faudrait quand même pas exagérer.

mercredi 15 juillet 2009

Aujourd'hui on se mouille!

À bord du légendaire "Maid of the mist" en route vers le Canadian Horseshoe Fall.

Maintenant, l'étape combien essentielle du "Behind of the fall"

On a aussi visité un vignoble, le Chateau des charmes
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mardi 14 juillet 2009


Une autre journée dans l'eau!!!



La ville de l'Arc-en-ciel. Il y en a partout.
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lundi 13 juillet 2009

Aujourd'hui, la fin de la visite à Toronto...

Un aperçu de la journeée qui nous attend demain!

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dimanche 12 juillet 2009

Casa Loma


La photo du jour : la Casa Loma !
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jeudi 9 juillet 2009

En vrac

Notre « Harper »[1] national ingurgite des substances interdites par sa religion en en se défendant de ne pas les avoir dissimulées dans ses poches. Tout cela en plein rassemblant de 8 qui « G » tous ensemble. Nos Glorieux font un grand ménage de leur salle de lavage du fameux linge qu’ils ont toujours tenté de laver en famille. La température ne semble pas avoir réalisé que l’été soit arrivé. Roger est redevenu le maître de la raquette. Michael Jackson est mort parce que sa quincaillerie était quelque peu défaillante. Johnny Charest travaille fort en compagnie d’une romaine quoiqu’il n’ait même pas traversé l’océan atlantique. En France surtout mais un peu en Espagne, il y a quelques centaines de gars qui pédalent comme des malades dans des côtes à n’en plus finir pour pouvoir porter un t-shirt jaune. Le jazz laissera peu à peu sa place à l’humour à Montréal en attendant le vrai festival de l’humour des élections municipales de l’automne

Qui osera prétendre maintenant qu’il ne se passe rien l’été? Bon, tous ces événements ont été quelque peu dilués à travers la marée du décès de Michael même si je crois personnellement qu’il ne soit pas tout à fait mort mais plutôt allé rejoindre ses potes Elvis et Marilyn sur une ile déserte quelque part où il fait beau et chaud afin qu’il puisse rebronzer tranquillement peut-être. Je trouve qu’il avait l’air blême.

En Canada

Dans un autre ordre d’idée, il y a aussi Stephen qui en profite pour aller communier parce qu’il est à l’extérieur du continent. Je ne savais même pas qu’un protestant ne pouvait pas aller communier avec des hosties catholiques. Je n’ai jamais écris des hosties de catholiques là. N’allez surtout pas mal me citer, je pourrais me prendre pour un politicien ou un sportif célèbre à mon tour. Qu’arrivera-t-il à Stephen dans un cas comme celui-ci? Peut-il être excommunié de sa religion? Certainement pas de la nôtre puisqu’il ne contribue pas financièrement ou de sa personne. Mais la sienne. Tout à coup que le destin se met à lui mettre des bâtons dans les roues, genre former deux gouvernements minoritaires en ligne ou même avoir des ministres qui couchent à gauche et à droite en oubliant des dossiers super-confidentiels. Qui sait ce qui pourrait lui arriver? À sa place, je prendrais garde à mes fesses.

Des ptits nouveaux

Qui est ce Cammalleri au juste? Apparemment un bon ptit canadian parce que je l’ai vu sur un portrait avec dessus son jersey un beau drapeau du Canada. Peut-être qu’il vient de la Petite-Italie? En fait, je serais peut-être mieux d’arrêter d’en parler immédiatement question de sécurité. Je suis quand même le père d’une charmante six ans – dans huit jours. Gionta, est-ce italien aussi, peut-être portugais? N’en avons pas eu un autre il y a quelques années qui fut exporté vers les puits de pétrole parce qu’il festoyait un peu trop? Que dire maintenant du centre de ce nouveau premier trio? Gomez. Moi qui croyais qu’il était mexicain! Ben non, il vient de l’Alaska, faut le faire! Spacek ne vient quant à lui de Vulcain et apparemment sait patiner. On a aussi trouvé sur les tablettes des JA un jambon de 6pieds et 7 pouces je pense pour tenter de contrer le capitaine des méchants oursons. Parlant de capitaine, tout le monde se demande bien qui épinglera le fameux C sur son jersey puisque les deux enfants qui se chamaillaient pour l’avoir avant tous ces changements le feront dorénavant dans une autre cour. Ça va ben nous prendre une couple de matches pour les reconnaître nos nouveaux Canadiens! C’est de bon ton d’être nouveau de ce temps-ci. Quand on pense qu’il y a même un nouveau GM qui ne reconnaîtra même plus mon char qui est pourtant né chez eux. Est-ce qu’un test d’ADN pourrait lui faire reconnaître sa paternité vous pensez?

Érections municipales

Je vais penser à mes choix pour les élections municipales et j’en reparlerai parce que si demain matin ça avait lieu, je serais très embêté à savoir pour qui voter. De plus, c’est maintenant rendu un peu comme dedans les US où il faut voter en même temps pour douze postes. Le maire ou la mairesse, le ou la mairesse de quartier ainsi que la ou le conseiller municipal qui conseille quoi au juste?

No vacancy

Les vacances, en tout cas les miennes, s’en viennent à grands pas et c’est pourquoi je me mets immédiatement à courir pour être certain de pouvoir les attraper au passage. J’ai bien hâte de pouvoir parler de ces lieux que l’on visitera en famille.

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[1] Oiseau de l’ouest canadien de nature assez conservatrice qui migre vers l’Europe pour s’y faire voir à l’occasion de rassemblements de la même espèce accompagnée et d’autres provenant d’un peu partout sur la planète

lundi 6 juillet 2009

Est-ce qu’un bison bisonne?

En fin de semaine, on est allé faire un tour dans Lanaudière voir des bibittes. Samedi, on a décidé donc de faire un pied de nez à la météo qui nous promettait de la pluie en se pavanant tous les trois dehors dans le nord. Enfin, faut s’entendre, pas tout à fait le nord. Je dirais plus le nord-est de Montréal. En s’en allant vers Rawdon et tout ce petit coin de pays fort agréable… au soleil. Chantal nous avait déniché quelques destinations gourmandes à ne pas manquer.

Néotre premier arrêt fut justement un peu au nord de Rawdon dans une place appelée la Terre des bisons. La propriétaire, une ancienne montréalaise y habite avec sa famille depuis quelques années et élève des bisons. Vous avez bien lu, des bisons. Il y en a qui élèvent des vaches mais elle c’est plus des bisons qu’elle préférait. Une question de goût, j’imagine. À notre arrivée au bout du monde parce qu’il ne semble pas y avoir grand-chose dans ce coin là mise à part cette ferme, on peut apercevoir un troupeau de bisons dans le champ comme on pourrait voir un troupeau de vaches dans un autre champ. C’est pareil sauf que les vaches elles sont comme brunes foncées, très foncées même, et qu’elles ont une bosse dans le dos. Un peu dans le genre du chameau mais un peu moins prononcé. Je m’éloigne quelque peu géographiquement et aussi du sujet.

Après le fameux champ rempli de bisons, il y a une petite maison de cultivateur avec une grange à côté et une couple d’autres bâtiments adjacents. Une couple de tracteurs, des plus récents aux plus vieux et je ne parle toujours pas de la température. Il n’y a pas vraiment de stationnement avec des lignes mais j’ai quand même abandonné mon véhicule moteur en plein milieu de la place pour poursuivre notre route à pied.

Le premier spécimen que nous avons rencontré est dans un enclos tout près et est à peu près domestiqué. Il s’appelle Buffy – un genre de diminutif de buffalo, pas les ailes, si j’ai bien compris – qui est abreuvé par la propriétaire au moyen d’un énorme biberon contenant de l’eau. Marilou a même eu la permission de le flatter mais elle n’était pas très brave la pauvre devant cette grosse bébitte de poil qui pue un peu trop à son goût je pense. Chantal elle, n’a probablement pas encore réalisé l’effet nasal trop occupée qu’elle est à rire de sa pauvre fille et à prendre des clichés de la scène plutôt loufoque du moment.

D’autres enclos un peu plus loin renferment d’autres spécimens un peu moins domestiqué que Buffy et on est avertis de faire attention aux faux mouvements genre. Les bisons marmonnent entre eux. D’ailleurs, je me demande comment on appelle le cri du bison? Chantal suggère que les bisons bisonnent. Je ne suis pas certain mais mieux valait le mentionner tout d’un coup qu’elle aurait découvert un scoop.

Évidemment, la visite n’aurait pas été complète sans une visite au frigidaire pour l’achat de quelques victuailles en rapport avec l’idée du bison. Je suis très viande donc on en a acheté un peu. Juste un peu.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers un autre lieu de culture. Je ne me souviens ni du nom ni de l’endroit exact mais il y avait de la volaille qu’on ne pouvait plus voir « live » rapport aux nouvelles lois de grippes comme l’aviaire, porcine ou brutale. On avait le droit d’en acheter par exemple. On en a donc acheté un peu là aussi.

Sur notre route, on a aussi croisé une shoppe de farine. Devinez quoi, on en a acheté aussi! On s’est ensuite dirigés vers une bergerie pleine de moutons. Là non plus, je ne pourrais dire où on était exactement sur la planète Lanaudière puisque je me fiais entièrement à Charlotte mon GPS. Une erreur je pense. Ces petits gadgets sont tranquillement en train de me rendre « épais » -- me semble que j’entends déjà certains des lecteurs penser tout haut que c’était déjà fait, mais je vous prie de vous abstiner un peu svp – car ça n’incite pas tellement à penser quand la machine le fait à ta place. La bergerie donc, pleine de moutons nous attendait quelque part par là. Je voulais simplement mentionner que c’est vraiment imbécile un mouton. Imaginez 150 de ceux-là ensemble. Quand on dit qu’un mouton c’est suiveux, c’est juste vrai. Fallait que je le dise.
Pour les plus sérieux d’entre vous qui aimerait en savoir plus sur les bisons et qui auraient encore le courage de continuer à lire, j’ai aussi emprunté un peu d’informations à mon ami Wikipédia pour la partager sur ce blog. Intéressant quand même l’idée du bison.

Le bison est un grand bovidé ruminant dont il existe deux espèces vivantes : celle d'Amérique du Nord (Bison bison) et celle d'Europe (Bison bonasus). La première vit essentiellement dans les steppes nord-américaines tandis que la seconde est forestière.

Les relations entre les deux espèces vivant actuellement ne sont pas totalement claires. Elles sont sans conteste très proches, puisqu'elles font des hybrides fertiles. Il semble que la fertilité des hybrides soit la même que celle des animaux non hybridés. Il existe d'ailleurs des troupeaux d'hybrides vivant en liberté dans le Caucase russe depuis les années 1950. Il faudrait donc considérer Bison bison et Bison bonasus comme deux sous-espèces, et non comme deux espèces distinctes. Certains biologistes défendent d'ailleurs cette position, mais la majorité des auteurs considèrent cependant toujours que les deux groupes sont des espèces distinctes.

Le bison a été un animal caractéristique de l'Amérique du Nord et une idole de nombreuses cultures amérindiennes. Les Amérindiens des grandes plaines de l'Amérique du Nord avaient une économie largement basée sur le bison.

Les bisons d'Amérique du Nord étaient encore 50 à 70 millions avant l'arrivée des Européens en Amérique, vivant et migrant sur les plaines herbeuses d'Amérique du Nord, du Mexique au Canada.

Ils ont frisé l'extinction avec la conquête de l'Ouest, l'introduction des chevaux et la construction du chemin de fer (vers 1870-1880), où le massacre des bisons fut une entreprise économique à très grande échelle, mais aussi une stratégie pour affecter les Amérindiens. Buffalo Bill (William Frederick Cody) fut un des plus grands chasseurs de bisons.

L'animal est alors protégé, et sa population en 2005 est estimée entre 200 000 à 300 000 bisons, vivant dans des zoos, des parcs animaliers, des élevages privés (pour la viande) et des réserves naturelles (aux É.-U. et au Canada). Ce dernier groupe, les seuls bisons vivant en liberté, est très minoritaire (quelques milliers). Le groupe le plus important est celui des bisons d'élevage, dont plusieurs dizaines de milliers sont abattus chaque année pour leur viande.
Il existe deux sous-espèces de Bison bison en Amérique du Nord : celle du bison des plaines (Bison bison bison) et celle du bison des bois (Bison bison athabascae). Cette dernière, qui a toujours été moins abondante, habite le Canada (environ 3 000 têtes dans les années 1990) et est majoritairement composée d'animaux vivant en liberté. La sous-espèce des plaines n'est pas protégée par la CITES, tandis que la sous-espèce des forêts est classée en annexe II. Certains scientifiques (Reynolds, 1982 ) estiment qu'il n'y a pas lieu de différencier deux sous-espèces, tant elles se ressemblent.