Qui suis-je?

Ma photo
Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

dimanche 14 novembre 2010

Repas facile à faire pour Noël

Aujourd'hui, même si je travaillais ce soir, on avait décidé de se faire la recette que Ricardo nous avait présentée le 22 octobre dernier, soit le canard rôti au miel. Facile à faire comme tout, ça ne prend que du temps. J'ai essayé de repêcher la recette sur le site de Ricardo, de Radio-Canada, bref partout où c'était possible mais pour le moment, elle ne se trouve que dans le magazine de Ricardo d'automne. Si jamais vous voulez le détail, je vous la scannerai.

Première des choses, il faut trouver un canard. Pas trop vivant autant que possible parce que ça pourrait être difficile de l'attraper, genre. Mais pas trop mort non plus, question de fraîcheur. Pour notre part, nous étions passés hier dans une épicerie vietnamienne qui en avait - et apparemment comme ma blonde a sursauté, VRAIMENT pas trop cher! - on en a donc ramassé un. Facile comme tout à mettre dans le panier. Il ne grouillait pas, et ce, même si Marilou lui a fait la conversation tout le lond de la randonnée épicerienne.

La recette est assez simple dans le fond: En premier lieu, on doit se rentrer la main dans l... du canard, enfin bref, là où il y a un orifice dont je m'apprêtais à mentionner le nom un peu trop directement avec mon clavier et que vous aviez tous reconnus. Donc, un coup la main dedans, on doit retirer ce qui traine comme genre, le foie ou des trucs de même. Dans le mien, il y avait quatre morceaux dont je ne pourrais dire exactement la provenance médicale étant donné mes connaissances très limitées dans ledit domaine. Anyway, on a coupé un oignon en deux, une orange en deux et une grappe d'ail aussi en deux sans en extraire les pelures, sauf pour l'oignon. Ça nous a fait six morceaux qu'on a "enfournés" - le mot choisi est définitivement mieux que ce à quoi je pensais au préalable - dans ledit canard qui ne contenait plus rien d'illicites ou médicales. Anyway encore, il en était au stade où il n'avait plus tellement besoin de ces pièces pour fonctionner correctement, son rôle étant d'être dorénavant bon dans une assiette. Après cela, ma blonde l'a généreusement enduit de miel parce que moi, me salir les mains, je ne suis pas encore le meilleur dans cet exercice. Je pourrais, mais comme elle me l'a si gentiment offert, que dire de plus!

Par la suite, il n'y a qu'à mettre le palmipède dans une rôtissoire, couvrir et mettre dans le four pour environ 30 minutes. Ensuite on enlève ce qui sert de couverture et on l'oublie à la même place pendant environ 2 heures 45 minutes. Bien évidemment, il faut l'arroser de son jus une fois de temps en temps.

Quand cette étape est terminée, on ressort le canard qui ressemble maintenant plus à un repas qu'à un oiseau, de la rôtissoire et on regarde quelques instants le jus qui reste... on salive un peu et on se décide d'en extraire le gras parce qu'apparemment, c'est mieux de le garder pour une recette, genre, rôtir des patates. Avec ce qui reste ensuite, on repart le rond du poêle et on y ajoute un vin moelleux que nous disait Ricardo et une chance que le nom du vin était écrit sur la recette parce que je crois qu'on aurait eu l'air drôle à la SAQ en demandant un vin moelleux. Il n'y a apparemment pas de pastille de cette couleur là-bas.

C'était tout simplement sublime. On va remettre cela prochainement, je crois. Quoique pour Noël, ce serait tout aussi excellent!

La semaine prochaine, j'ai plusieurs projets sur la planche à dessin. Pétoncles en papillottes à la lime, vol-au-vent au canard – ben oui, il en est resté un peu et j'essaierai aussi un lapin à la je ne sais plus trop quoi... Les bienfaits du travail de soir, ça donne du temps de jour pour essayer de nouvelles recettes.

dimanche 31 octobre 2010

Gnocchis à la courge, sauce à la crème aux herbes

Cette semaine, c'était au tour des gnocchis de se faire courger dans la cuisine! On les avait vus se faire faire par Ricardo et ça nous tentait ben gros de s'essayer. Ce n'est pas si compliqué que ça en a l'aire de faire ses propres pâtes finalement. Il faut juste faire un peu attention car la pâte bouge tout le temps, on dirait qu'elle se sauve des fois…

Voici donc ma version commentée de la recette officielle! La vraie version véridique et entière suivra sous peu…

Sur un plan de travail, piquer la courge à plusieurs reprises à l'aide d'une fourchette. Au four à micro-ondes à puissance maximale, cuire la courge de 8 à 10 minutes ou jusqu'à ce qu'elle soit tendre en la retournant à quelques reprises pendant la cuisson. Laisser tiédir.

Je dirais que 12 minutes ne seraient pas trop, on dirait que le milieu de ma courge n'a pas cuit assez et est demeuré plus dur un peu. Heureusement que je n'en ai pas eu besoin pour ma recette!

Couper la courge en deux. Retirer les pépins à l'aide d'une cuillère, puis la chair. Vous aurez besoin de 375 ml (1 1/2 tasse) de chair. Conserver le reste pour un autre usage. Se congèle. Couvrir et réfrigérer jusqu'à refroidissement complet.

L'autre usage ne s'est donc pas concrétisé chez nous. C'est rès facile à couper après le séjour au micro-ondes.

Dans un grand bol, réduire la courge en purée à l'aide d'une fourchette. Ajouter l'œuf, la muscade, le sel et bien mélanger. Ajouter la farine graduellement en remuant jusqu'à ce que la pâte soit homogène.

C'est quoi au juste de la pâte homogène? Faudrait bien que quelqu'un m'explique! Chaque personne semble avoir sa version de la chose. J'ai donc maintenant la mienne. Pour résumer de façon claire, je dirais que c'est juste assez mais pas trop…C'est clair, hein? Un mot sur la quantité de farine proposée : Ce n'est définitivement pas assez ou si vous préférez la colle, ce sera ok.

Sur un plan de travail fariné, pétrir la pâte jusqu'à ce qu'elle devienne souple et lisse, soit environ 3 minutes. Ajouter de la farine au besoin. Remettre dans un bol, couvrir et réfrigérer 30 minutes.

So far, so good! Mais je dirais que si ça dépasse les 30 minutes, personne ne vous en tiendra rigueur!

Séparer la pâte en quatre. Sur un plan de travail fariné, former quatre cylindres de 1 cm (1/2 po) de diamètre. Couper chaque cylindre en tronçons de 1 cm (1/2 po) de longueur. Saupoudrer de farine.

Former les quatre cylindres, c'est le défi parce que c'est précisément à cette étape que la pâte semble vouloir se sauver constamment. Faisable mais ça prend de la persévérance un peu plus que décrit dans la convention…Ne vous gêner pas pour la farine rendu là! Si vous n'avez pas vu Ricardo le faire, sachez qu'une fois le rouleau ou cylindre coupé, assurez-vous que chacun des morceaux ne se touchent pas entre eux car ils auront tendance à s'amalgamer très facilement et cela, vous ne le voulez pas.

Dans une grande casserole d'eau bouillante salée, cuire les gnocchis, la moitié à la fois, environ 5 minutes ou jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Égoutter et huiler légèrement. Réserver.

5 minutes c'est bon. Un autre truc, on dirait que quand ils meurent finalement, ils se remettent à flotter les ptits vinyennes!

Dans une grande poêle, dorer le bacon et l'oignon dans l'huile. Déglacer avec le vin. Ajouter la crème et laisser réduire de moitié. Ajouter les gnocchis et les herbes. Réchauffer et rectifier l'assaisonnement. Servir et parsemer de copeaux de parmesan.

Au moment du déglaçage, Ricardo ne mesure pas tellement le vin qu'il incorpore dans la recette et je seconde la motion. C'est bon du vin, et dans une coupe et dans une recette. À cette étape, il est très difficile de résister car ça sent bon en cibole dans le coin et spécialement au-dessus de la poêlonne. N'oubliez pas les copeaux, c'est essentiel à mon avis.

Un autre succès mitigé chez nous puisque Marilou s'ennuyait un peu des pâtes dures, genre Catelli, en plastique! Chantal et moi avons par contre adorés!

Gnocchis à la courge, sauce à la crème aux herbes


Temps de préparation: 40 min
Cuisson: 40 min
Réfrigération: 1 h 30
Portions: 4

Haut du formulaire

Ingrédients

1 petite courge Butternut d'environ 675 g (1 1/2 lb)
1 œuf
1 ml (1/4 c. à thé) de muscade moulue
5 ml (1 c. à thé) de sel
500 ml (2 tasses) de farine tout usage non blanchie
4 tranches de bacon, émincées (ou pancetta)
1 oignon, émincé
30 ml (2 c. à soupe) d'huile d'olive
125 ml (1/2 tasse) de vin blanc
125 ml (1/2 tasse) de crème 15 % à cuisson (ou 35 %)
125 ml (1/2 tasse) de persil plat ciselé
125 ml (1/2 tasse) de basilic frais ciselé
Copeaux de fromage parmigiano reggiano au goût
Sel et poivre

Bas du formulaire

Préparation

Sur un plan de travail, piquer la courge à plusieurs reprises à l'aide d'une fourchette. Au four à micro-ondes à puissance maximale, cuire la courge de 8 à 10 minutes ou jusqu'à ce qu'elle soit tendre en la retournant à quelques reprises pendant la cuisson. Laisser tiédir.

Couper la courge en deux. Retirer les pépins à l'aide d'une cuillère, puis la chair. Vous aurez besoin de 375 ml (1 1/2 tasse) de chair. Conserver le reste pour un autre usage. Se congèle. Couvrir et réfrigérer jusqu'à refroidissement complet.

Dans un grand bol, réduire la courge en purée à l'aide d'une fourchette. Ajouter l'œuf, la muscade, le sel et bien mélanger. Ajouter la farine graduellement en remuant jusqu'à ce que la pâte soit homogène.

Sur un plan de travail fariné, pétrir la pâte jusqu'à ce qu'elle devienne souple et lisse, soit environ 3 minutes. Ajouter de la farine au besoin. Remettre dans un bol, couvrir et réfrigérer 30 minutes.

Séparer la pâte en quatre. Sur un plan de travail fariné, former quatre cylindres de 1 cm (1/2 po) de diamètre. Couper chaque cylindre en tronçons de 1 cm (1/2 po) de longueur. Saupoudrer de farine.

Dans une grande casserole d'eau bouillante salée, cuire les gnocchis, la moitié à la fois, environ 5 minutes ou jusqu'à ce qu'ils soient tendres. Égoutter et huiler légèrement. Réserver.

Dans une grande poêle, dorer le bacon et l'oignon dans l'huile. Déglacer avec le vin. Ajouter la crème et laisser réduire de moitié. Ajouter les gnocchis et les herbes. Réchauffer et rectifier l'assaisonnement. Servir et parsemer de copeaux de parmesan.

Si désiré, dorer les gnocchis cuits dans l'huile avant de les enrober de sauce. 

lundi 25 octobre 2010

Les biscuits de Ricardo et les cretons de Louis

Chose promise, chose dûe! En tout cas, c'est ce que dit le vieil adage. Non mais quand on parle des meilleurs biscuits du monde, vaut mieux vérifier! Quand j'ai quitté mon clavier hier, ma pâte à biscuits dormait tranquillement dans la pénombre du réfrigérateur fermé. Pratiquement fermé à clé étant donné que, après avoir goûté à cette pâte avant de l'enfermer pour la réfrigérer, on a eu de la misère à le faire parce que c'était déjà assurément succulent. Fallait donc se rendre à la fin du processus pour proclamer ou non l'idée que ces biscuits étaient les meilleurs ou non.

Ce matin, Marilou a même fait un arrêt par le fridge pour jeter un look sur le bol contenant la mixture. Il faut savoir que la veille, je lui ai expliqué que c'était important de prendre le temps et elle savait à quelle heure on pourrait daigner manipuler lesdits biscuits. Elle a fait un léger calcul mental du bout de ses doigts parce qu'en deuxième année, on a bien besoin de ses doigts pour certains calculs difficiles. Temps d'attente difficile! Et pas juste pour une 7 ans parce que le 46 salivait juste à la regarder…

En attendant le jour J, le moment opportun ou appelez-le comme vous le voulez, on s'était fait hier une recette même pas difficile la veille qui s'appelle des cretons. Cretons que Louis avait fait avec Ricardo… encore, à la tivi de Radio-Canada. Vous saviez que c'était facile de faire des cretons? Moi, je ne le savais pas mais maintenant je sais… un peu. Nous avons donc dégusté le tout en compagnie d'un pain d'épautre qui était trop coriace selon nos avis d'expert alentour de la table.

Voici donc la recette à Louis :

Ingrédients :

-500 g de gibier haché


-300 g de gorge de porc haché


-Quantité suffisante d'eau pour recouvrir


-1 petit oignon haché


-2 gousses d'ail finement hachées


-2 clous de girofle


-2 feuilles de laurier


-Sel, poivre du moulin


-½ botte de persil haché

Méthode :

- Dans une casserole, assemblez tous les ingrédients, sauf le persil, et recouvrez d'eau jusqu'à la hauteur des aliments.
Ma blonde a trouvé qu'on avait mis trop d'eau, mais bon, il y a une première à tout!

- Cuire à feu doux pendant 30 minutes en défaisant régulièrement la viande avec une cuillère de bois.
Apparemment que c'est ben imortant la cuillère de bois, mais la sorte de bois n'a par contre jamais été spécifié…

- Au dernier moment, ajoutez le persil frais haché et transférez dans de petits ramequins individuels. Réfrigérez au moins pendant 2 heures avant de consommer
On a juste trouvé que ça manquait un peu de sel, mais comme la salière est toujours à portée de la main…

Pour ce qui est de la fâmeuse recette de biscuits à Ricardo qui n'existe plus d'ailleurs au moment d'écrire ces lignes puisque les vautours de la maison s'en sont chargés en un tour de main, elle n'est comme pas encore disponiblew sur le site web. Elle l'est toutefois dans son magazine pour ne pas faire de pub… De toute façon, ce week-end à l'épicerie, on se demandait si on avait un élément en stock et comme nous n'étions pas certains, nous nous sommes dit : allons voir dans le magazine si c'est nécessaire. Quelle ne fut pas notre surprise de ne pouvoir trouver un exemplaire de la revue en question sur les tablettes ou non loin des caisses pour faire passer le temps. Il n'y en avait plus! Cré Ricardo va! Il n'y a rien comme de créer une certaine rareté en marketing! Anyway, si je la trouve un jour, je vous en reparle.

samedi 23 octobre 2010

Pennes au blé entier

Ricardo l'avait dit! En fait, sa collègue madame Laurendeau, un peu plus spécialiste que lui, nous avait dit que les fibres c'était très important pour la santé et que les pâtes de blé en contenaient full. De plus, Ricardo nous a dit que les pâtes de blé n'étaient pas nécessairement aussi succulentes avec n'importe quoi. Une question de goût j'imagine mais je commence de plus en plus à croire qu'il a souvent raison. Toujours est-il qu'on les a essayées pour souper. Mon premier point à l'ordre du jour c'est que ce n'est vraiment pas long à faire puisque je n'ai même pas eu le temps de finir ma bière en faisant le tout. En plus, c'était bon!

Bon, allons-y pour la recette commentée!

Dans une grande casserole d'eau bouillante salée, cuire les pâtes jusqu'à ce qu'elles soient al dente. Égoutter et huiler légèrement. Réserver.

La première étape est assez simple et plutôt difficile à modifier. Encore de la réservation toutefois…

Dans la même casserole ou une grande poêle, dorer la saucisse et l'échalote dans l'huile. Ajouter les asperges, le bouillon de poulet et porter à ébullition. Laisser mijoter de 3 à 4 minutes à découvert ou jusqu'à ce que les asperges soient tendres.

Je suggère la grande poêle, de cette façon, vous pouvez commencer la deuxième étape pendant que les pâtes cuisent tranquillement au lieu de simplement les regarder bouillir en sirotant la bière. Premier avantage, ça coûte moins cher de bière. Comme on n'avait pas d'échalote sous la main, on a pris un oignon et non ognon comme il faut l'écrire maintenant, espagnol. De toute façon, c'est plus beau du point de vue de la couleur. Me semble avoir déjà entendu que quand c'est beau, c'est meilleur! Je ne commenterai pas là-dessus… Ne mettez pas plus d'asperges que mentionné, ça en fera trop, toujours selon mon humble avis.

Ajouter les tomates, les pâtes et poursuivre la cuisson en remuant jusqu'à ce que la sauce enrobe bien les pâtes. Saler et poivrer. Verser dans un plat de service. Parsemer de noix et de fromage.

Pour notre part, nous n'avons pas mis de noix étant donné mes allergies. C'était quand même bon! Même Marilou a aimé!

Demain, on parle des meilleurs biscuits aux brisures de chocolat au monde mais comme ils sont encore à chambrer au frigidaire même si c'en est pas un, jusqu'à demain après-midi, je ne peux le confirmer pour le moment. Le diabétique léger en moi a assez hâte d'y goûté.


 

Pennes de blé entier, asperges et chorizo

Temps de préparation: 20 min
Cuisson: 20 min
Portions: 4


 

Haut du formulaire

Ingrédients

  • 375 g (3/4 lb) de pennes de blé entier
  • 170 g (6 oz) de saucisse chorizo, tranchée (douce ou piquante)
  • 1 échalote française, émincée
  • 30 ml (2 c. à soupe) d'huile d'olive
  • 454 g (1 lb) d'asperges parées et coupées en tronçons de 2,5 cm (1 po)
  • 250 ml (1 tasse) de bouillon de poulet
  • 60 ml (1/4 tasse) de tomates séchées dans l'huile, égouttées et tranchées finement
  • 60 ml (1/4 tasse) de noix de Grenoble concassées, grillées
  • 125 ml (1/2 tasse) de fromage parmigiano reggiano râpé
  • Sel et poivre

Bas du formulaire

Préparation

Dans une grande casserole d'eau bouillante salée, cuire les pâtes jusqu'à ce qu'elles soient al dente. Égoutter et huiler légèrement. Réserver.

Dans la même casserole ou une grande poêle, dorer la saucisse et l'échalote dans l'huile. Ajouter les asperges, le bouillon de poulet et porter à ébullition. Laisser mijoter de 3 à 4 minutes à découvert ou jusqu'à ce que les asperges soient tendres.

Ajouter les tomates, les pâtes et poursuivre la cuisson en remuant jusqu'à ce que la sauce enrobe bien les pâtes. Saler et poivrer. Verser dans un plat de service. Parsemer de noix et de fromage.

On cuisine de la lasagne à la courge

Pour le temps d'un blogue ou deux, j'ai décidé de me convertir en chef amateur, très amateur. En effet, depuis quelques temps que je suscite un peu de réaction sur Facebook en faisant de mon statut ma recette du jour. Je vais donc plonger ce matin dans une lasagne que Ricardo nous a présenté récemment à la télé de notre société d'état.

Son nom est « Lasagne crémeuse à la courge et au porc rôti ». Maintenant que les présentations sont faites en bon uniforme, laissez-moi vous mentionner qu'à première vue, je n'étais pas tellement entiché à l'idée de l'essayer. Il faut savoir, pour ceux ou celles qui me connaissent moins que mes rapprochements avec tout ce qui s'appelle légumes, légumineuses et tout ce qui se rapproche de la santé ont déjà été très limités. Si on parle de la courge et ses dérivés, je dois avouer que j'en étais à des années-lumières. C'est loin ça! Si vous aviez suivi ma conversation avec mon frère sur Facebook cette fois-là, vous auriez vite compris! Je m'améliore toutefois… un peu. Et pour m'aider, je suis des téléséries du genre de Ricardo ou Cuisiner avec Louis. Ce qu'une médecin peut arriver à me faire faire à force de persévérance, vous seriez surpris!

Pour en revenir à ladite lasagne, un après-midi de fin de semaine, tout décidés que nous sommes, on s'enligne sur la lasagne en question Chantal et moi. Dans nos semblants de résolutions de mieux manger, il y a aussi l'idée de cuisiner ensemble. Ça peut être assez drôle parfois dans notre minuscule cuisine. Bon, elle n'est pas si petite que cela mais à deux, on la remplit bien. Après avoir « parqué » notre 7 ans de Marilou – qui veut bien nous aider mais qui, plus souvent qu'autrement n'est pas très utile dans le milieu de notre immense cuisine avec son banc à se promener pour voir ce qui se passe – on débute l'opération. Je vais tenter de raconter comment le tout s'est passé comparativement avec la vraie préparation en y allant toutefois de mes propres observations puisqu'une recette c'est comme cela, ça se passe jamais tel qu'écrit sur la feuille. En tout cas, pas chez nous.

Préparation

Dans une casserole d'eau bouillante salée, cuire les pâtes jusqu'à ce qu'elles soient al dente. Rincer sous l'eau froide et huiler légèrement. Réserver.

De notre côté, merci à Chantal, nous étions un peu mieux préparé dans le sens qu'on s'était procuré des pâtes pré-cuites que nous n'avons eu qu'à incorporer au moment jugé opportun telle une grève de services publics attendus par tous. Pour ce qui est de la réservation, ne croyez surtout pas qu'il faille réserver pour avoir une place, j'ai découvert depuis le début de ma jeune carrière de cuistot que le fait de réserver un élément ça veut simplement dire de le laisser de côté sans pour autant le jeter car il y a encore de l'espoir et que je vais l'utiliser un peu plus tard. Un autre bon point en faveur de l'immense cuisine utilisée pour la réservation.

Garniture

Dans une grande poêle, dorer la viande dans la moitié de l'huile. Réserver dans un bol.

Dans la même poêle, dorer la courge et les oignons à feu moyen dans le reste de l'huile environ 20 minutes ou jusqu'à ce que la courge soit tendre. Saler et poivrer. Déglacer avec le bouillon. Réserver au chaud.

Voyez-vous, il y a encore de la réservation ici. Chez nous, nous avons remplacé cette étape par la cuisson concurrente. Encore faut-il avoir une poêlonne de plus pour le faire mais ça nous a permis de gagner un peu de temps. Pour le déglacage, il faudra bien que je revienne là-dessus ultérieurement parce que le terme peut aussi porter à confusion pour les non-inités. Je dois aussi avouer qu'à cette étape, nous nous sommes un peu fourvoyés Chantal et moi en n'utilisant pas la bonne courge. À la tivi, Ricardo pour nous montrer à quel point il n'était pas nécessairement facile de peler la courge, avait utilisé une courge poivrée au lieu de la Butternut. Je me suis donc permis de me mélanger et de peler ladite poivrée même si nous avions les deux à la maison. Quand, à la toute fin, je décrirai combien c'était bon, veuillez donc prendre note que je ne parle pas de la vraie recette puisque je n'ai même pas utilisée la bonne courge. Imaginez comment ça doit être bon avec la bonne mais là je m'éloigne.

Béchamel

Dans une casserole, faire fondre le beurre. Ajouter la farine et cuire 1 minute à feu moyen en remuant. Ajouter graduellement le bouillon, le lait et porter à ébullition en remuant à l'aide d'un fouet. Laisser mijoter doucement environ 5 minutes. Hors du feu, incorporer le parmesan. Rectifier l'assaisonnement. Réserver 500 ml (2 tasses) de sauce béchamel à part et ajouter le reste de béchamel au porc haché. Bien mélanger.

Quand c'est écrit de bien remuer avec le fouet, c'est vrai! N'arrêter jamais pendant les 6 minutes de cuisson ou mijotage, appelez-le comme vous le voulez, because vous pourriez avoir de mauvaises surprises. Je le crois Ricardo quand il dit quelque chose parce qu'il l'a probablement vécu avant. C'est un gars de vécu, je dirais. Il en a remué des affaires dans sa vie! En passant, c'est pas mal plus facile que je ne le croyais de faire une béchamel. C'est quasiment plate! J

Montage

Placer la grille au centre du four. Préchauffer le four à 180 °C (350 °F).

Dans un plat de cuisson de 33 X 23 cm (13 X 9 po), répartir la moitié du mélange de viande. Couvrir d'un rang de pâtes. Y répartir la moitié du mélange de courge. Parsemer d'environ 125 ml (1/2 tasse) de mozzarella. Napper de 125 ml (1/2 tasse) de sauce béchamel. Couvrir d'un rang de pâtes. Ajouter le reste du mélange de viande. Couvrir d'un rang de pâtes. Ajouter le reste du mélange de courge, 125 ml (1/2 tasse) de mozzarella et 125 m (1/2 tasse) de béchamel. Couvrir d'un rang de pâtes. Y répartir le reste de la béchamel. Couvrir du reste de mozzarella. Cuire au four environ 45 minutes ou jusqu'à ce que le fromage soit bien doré. Laisser reposer 15 minutes avant de servir.

Personnellement, je ne change jamais la grille de place dans le fourneau. D'ailleurs, je viens de remarquer il y a à peine quelques temps qu'il y a des coches dans le four à différentes places pour le faire. Bon, je n'avais pas nécessairement à me confesser de cela mais ce sera fait. Pour ce qui est de la disposition et de la grandeur du plat utilisé, je suggère quelque chose qu'on a déjà et Ricardo aussi d'ailleurs, mais faites un peu attention car les quantités ne « fitteront » pas nécessairement telles que prescrites dans la recette originale. L'idée c'est de répartir équitablement tous les ingrédients déjà « réservés » pour ne pas faire de jaloux parmi ces derniers. Le plus difficile de cette étape est surement d'avoir à attendre 15 minutes que la lasagne se repose. Elle doit être fatiguée la pauvre!

Bref, une bien belle recette et bonne en plus! Marilou n'a toutefois pas raffolé. Elle trouvait que les cubes de courges ressemblaient à des ananas et comme elle n'est pas une grande mangeuse de viandes, elle a effectué de belles feintes pour ne s'emparer principalement que des bandes de lasagne qui trainaient dans son assiette, mais cela est une autre histoire!

Si vous aimez, je veux dire l'idée de raconter des recettes, laissez-le moi savoir SVP!

Voici donc la recette originale que vous pourrez mélanger aussi à votre goût:

Temps de préparation: 45 min
Cuisson: 1 h 30
Portions: 6


Ingrédients

  • 12 pâtes à lasagnes
  • 625 ml (2 1/2 tasses) de fromage mozzarella râpé

Garniture

  • 675 g (1 1/2 lb) de porc haché maigre
  • 75 ml (1/3 tasse) d'huile d'olive
  • 1,25 litre (5 tasses) de courge Butternut, pelée et coupée en cubes (1 courge moyenne)
  • 2 oignons, émincés
  • 125 ml (1/2 tasse) de bouillon de poulet
  • Sel et poivre

Béchamel

  • 75 ml (1/3 tasse) de beurre
  • 125 ml (1/2 tasse) de farine tout usage
  • 500 ml (2 tasses) de bouillon de poulet
  • 500 ml (2 tasses) de lait
  • 250 ml (1 tasse) de fromage parmigiano reggiano râpé

Préparation

Dans une casserole d'eau bouillante salée, cuire les pâtes jusqu'à ce qu'elles soient al dente. Rincer sous l'eau froide et huiler légèrement. Réserver.

Garniture


Dans une grande poêle, dorer la viande dans la moitié de l'huile. Réserver dans un bol.

Dans la même poêle, dorer la courge et les oignons à feu moyen dans le reste de l'huile environ 20 minutes ou jusqu'à ce que la courge soit tendre. Saler et poivrer. Déglacer avec le bouillon. Réserver au chaud.

Béchamel


Dans une casserole, faire fondre le beurre. Ajouter la farine et cuire 1 minute à feu moyen en remuant. Ajouter graduellement le bouillon, le lait et porter à ébullition en remuant à l'aide d'un fouet. Laisser mijoter doucement environ 5 minutes. Hors du feu, incorporer le parmesan. Rectifier l'assaisonnement. Réserver 500 ml (2 tasses) de sauce béchamel à part et ajouter le reste de béchamel au porc haché. Bien mélanger.

Montage


Placer la grille au centre du four. Préchauffer le four à 180 °C (350 °F).

Dans un plat de cuisson de 33 X 23 cm (13 X 9 po), répartir la moitié du mélange de viande. Couvrir d'un rang de pâtes. Y répartir la moitié du mélange de courge. Parsemer d'environ 125 ml (1/2 tasse) de mozzarella. Napper de 125 ml (1/2 tasse) de sauce béchamel. Couvrir d'un rang de pâtes. Ajouter le reste du mélange de viande. Couvrir d'un rang de pâtes. Ajouter le reste du mélange de courge, 125 ml (1/2 tasse) de mozzarella et 125 m (1/2 tasse) de béchamel. Couvrir d'un rang de pâtes. Y répartir le reste de la béchamel. Couvrir du reste de mozzarella. Cuire au four environ 45 minutes ou jusqu'à ce que le fromage soit bien doré. Laisser reposer 15 minutes avant de servir.

mercredi 11 août 2010

Un martien au pays du ballon rond

Ce soir j'ai eu l'infime plaisir d'assister à un match du Montréal Impact au Stade Saputo. Une collègue et amie Marie Soleil m'avait gracieusement offert une belle paire de billets que j'ai partagé avec mon paternel. Pour ma part, c'était une première et au stade et pour voir l'Impact. Petite précision au départ : dans les sports de salon que je pratique, il y a surtout le hockey, le football – le vrai – et peut-être le tennis ou le golf pour être un peu moins violent. Le soccer, pour ma part, est encore sous observation. La première impression que j'avais eu face à ce sport et que je maintiens toujours un peu c'était que l'arbitre passe son temps à siffler et je ne sais pas toujours pourquoi. J'ai bien suivi d'un œil le Mondial au début de l'été mais l'équipe de service que je m'étais attribué – le Brésil puisque le Canada est plutôt poche dans ce sport – n'ayant pas été très loin dans la lutte, j'ai comme perdu un peu d'intérêt à mesure que la compétition avançait. C'était bien quand même! Quels athlètes que ces robots qui courent sans arrêt pendant 90 minutes!

Je reviens donc au match de ce soir. L'Impact a dû se contenter d'un match nul qu'ils ont dominé selon moi et bien d'autres si je me fie aux titres que j'ai déjà entr'aperçu sur RDS.CA : Impact : une nulle à saveur de défaite. Pour l'occasion, les visiteurs étaient nul autre que les Baltimore Crystal Palace. Un club d'expansion. D'habitude, dans les sports que je connais mieux, quand on parle d'équipe d'expansion, ça veut dire que c'est un peu plus facile. La fiche de nos montréalais contre les Orioles du ballon rond est donc maintenant à aucune victoire, une défaite et deux matchs nuls. J'ai probablement encore bien des choses à apprendre de ce sport.

Pour apprivoiser un peu la bête, mon père et moi sommes arrivés un peu d'avance en se demandant s'il y avait un warm-up comme pour un match de balle. Après tout, ça se passait tout près du stade qui abritait nos Zamours jadis naguère. Le premier défi à notre arrivée fut de déterminer quels joueurs faisaient partie de notre équipe. Les Baltimore CP avaient des jerseys du même bleu que ceux de notre fromage Saputo. De plus, contrairement aux membres de l'équipe sur glace que je connais mieux, ces individus sont pour moi inconnus. J'avais bien lu que Byers était suspendu mais de toute façon, je ne l'aurais pas reconnu puisque jamais vu. J'ai reconnu Matt Jordan parce qu'il n'est pas habillé de la même façon que les autres. Ouin, pas de la même façon, ça c'est une autre affaire. En plus de la ligne bleue qui bouge parce qu'en fait c'est le dernier défenseur qui la délimite et comme il coure comme les autres, c'est jamais à la même place. Après le warm-up tous les bleus ont quitté le terrain le temps de passer la Zamboni. Il n'y avait pas de Zamboni puisque la glace n'y était pas non plus mais les arrosoirs sont quand même partis partout sur le terrain. On s'est dit mon père et moi que ce devait être l'équivalent.

Au loin, à l'arrière du gardien adverse dans les estrades, il y avait une section complète qui s'est soudainement activée. Un paquet de drapeaux dans le genre bleu s'est peu à peu mis à tourbillonner accompagnés par des chants de guerre et des tam-tams. Leur ritournelle n'a jamais cessé pendant tout le match! Ils avaient même l'air de connaître les paroles de leurs tounes ainsi que tous les mouvements desdites chorégraphies parce tout ce beau monde semblaient se suivre à l'unisson. C'était jooooli!

Des spectateurs sont arrivés jusqu'à trente minutes après le début de la partie. On se serait cru dans les rouges au Centre Bell. Parlant de ces gens, deux collègues dont une amie Facebook – Mylène - et peut-être une autre si elle me pardonne d'avoir mentionné leurs retards – Anouk –, se sont pointées après le début du match. Je leur ai gentiment mentionné qu'ils avaient manqué 3 chances de marquer de l'Impact. Elles ne semblaient pas trop s'en soucier. Des expertes je dirais. Elles, elles le savaient qu'il n'y en aurait pas de but. Des habituées. On a donc discuté soccer entre collègues entre deux chances de marquer et le match s'est disputé sans trop qu'on s'en rende compte. Des cartons jaunes sont apparus chez l'adversaire et même un carton rouge. Quand je vous dis qu'il y a eu de l'action c'est pas rien! L'autre équipe a bien tenté une légère poussée vers la fin du match mais Matt n'a vraiment jamais été en danger.

Pour conclure, beau stade, belle équipe mais pas de victoire. J'ai bien aimé l'expérience ainsi que mon paternel.

Je commence à m'habituer aux cartons multicolores, à la surface de réparation qui n'est pas du tout brisée soit dit en passant, les penalties, les coups francs que je soupçonne d'être quand même un peu hypocrites et toutes ces expressions inhabituelles. Peut-être vais-je m'y faire avec le temps…

dimanche 25 juillet 2010

En passant par Baie-Comeau

Près de 1800 kilomètres et 900 photos plus tard… Après six jours de route, nous revoilà à la maison! Pas fâché mais en même temps, ce fut une belle aventure familiale.

Je regarde les chiffres et je me dis que nous avons pris en moyenne une photo aux deux kilomètres. Ou 150 photos par jour. Ou 300 kilomètres par jour. Ça dépend comment on le prend.

Notre périple nous a amenés à passer par La Tuque, Roberval, St-Félicien, Saguenay – parce que ladite région n'est plus seulement une région mais aussi un méga-village! Mille pardons aux ex-résidents…-, Tadoussac, Baie-Comeau, Matane, Rimouski, Rivière-du-Loup, Trois-Pistoles, Kamouraska, Montmagny, Québec, Trois-Rivières, Baie-Joli et retour au village.

Après vérifications multiples auprès de notre ami météomédia.com, nous avions décidés de partir le vendredi soir au lieu du samedi en matinée. Le calcul s'est avéré des plus efficaces.

Après une sortie de Montréal pas trop pénible, nous nous sommes dirigés tout à fait décidés vers La Tuque, première étape du périple de par sa géographie et son état. La pluie a commencé à nous ennuyé seulement après La Tuque. C'est à peu près à ce moment que la pluie a débuté… jusque vers Roberval. Il était tard et nous avions prévus qu'à notre arrivée, il serait beaucoup trop tard pour installer un campement. Une réservation nous attendait donc au motel, c'était quoi déjà son nom? Pas vraiment important. Deux lits doubles avec une douche étaient ce dont nous avions besoin. Une bonne nuit de sommeil, si je ne tiens pas compte des coups de pieds que Marilou m'a donnés toute la nuit en plus des coups de poings. Elle est d'une violence la nuit, c'est vraiment spécial! Le samedi matin, nous avons opté pour un petit déjeuner au Mcdo de la place. Il n'y a rien comme de se retrouver comme chez soi à l'étranger. Le zoo nous attendait donc. Nous étions donc partis pour l'aventure en cette belle journée ensoleillée. Le zoo de St-Félicien n'a pas vraiment changé. Toujours aussi beau! Encore une fois, je suis resté fasciné par le spectacle.

Après le zoo, direction camping Val-Jalbert, juste en face du lac, et ce, pour la nuit. Nous avons quand même eu le temps de profiter de la piscine avant le souper qui fut pour sa part probablement frugal même si je ne me souviens plus du contenu exact. Beau dodo au son des étoiles qui scintillent.

Lendemain matin, départ pour Tadoussac avec quelques arrêts prévus en cours de route dont une à Desbiens pour le diner traditionnel de tourtière du lac-St-Jean. Impossible de passer par le Lac sans pour autant se régaler avec ce met succulent dans un des ptits restos de bord de route. C'est un must. C'était tout simplement écoeurant! La route s'est donc poursuivie jusque juste avant Alma pour tourner vers Saguenay qui n'est plus seulement une région mais bel et bien une grande ville du type « une Ile une ville » incluant l'ancienne Chicoutimi, Jonquière et Kénogami et autres trucs du genre dans le même coin de pays. Pour nous rendre à Tadoussac, nous avons longé la rive nord du Saguenay, pas la ville ni la région mais plutôt la rivière. Le camping Essipit à Tadoussac est tout simplement merveilleux pour sa vue sur le fleuve ou plutôt la baie qu'on y retrouve.

Rendu à Tadoussac, nous nous sommes dirigés vers le camping Essipit sur la falaise en face de la baie. La vue était tout simplement splendide. Un restaurant attenant au camping nous a bien servis un magnifique repas de fruits de mer digne du coin de ce pays. On a même tenté de se faire un ptit feu de camp. Le lendemain, nous avons grimpé dans la croisière « Fjord et baleines » pour la balade habituelle. On a vu pleins de baleines au loin au large. Toujours intéressant.

Partant de là, nous avons parcouru la route jusqu'à Baie-Comeau. L'hôtel Le Compte nous attendait tranquillement. Comme bouffe, ma blonde avait déniché la place : Aux trois barils! N'allez surtout pas partir de rumeurs, c'était surtout pour la bouffe puisque je n'ai bu que de la Bud. Mais la bouffe! WOW! On s'est farci un genre d'assiette du pêcheur avec pleins de fruits de mer et tout le pataclan. Nous avions rendez-vous le lendemain au jardin des glaciers. Très intéressant comme visite. On y apprend que quelques 10 000 années plus tôt, le Québec qui ne s'appelait pas tout à fait le Québec était un peu plus inondé qu'aujourd'hui. Et comme c'était une mer dont je ne me souviens plus le nom exactement parce qu'elle ne faisait pas partie des grands lacs quand j'ai appris tout cela par cœur à l'école. Toujours est-il que maintenant il y a des coquillages qui trainent dans les montagnes dans ce coin-là! Oui, dans les montagnes et non sur le bord de l'eau. Étrange, mais intéressant! Pour les preuves, faudrait voir avec des spécialistes parce que moi… Pour le souper, une autre place dont je ne me souviens plus du nom nous a offert une succulente pizza aux fruits de mer, encore. Comme on était dans le coin, mieux valait en profiter pour en manger.

L'étape suivante était la traversée Baie-Comeau – Matane. Deux heures dans le fleuve à travers la pluie. Heureusement qu'il y a tout ce qu'il faut sur le bateau. Resto, ciné, salle de jeu pour enfants et tout le reste. Deux heures de bonheur. Il était plus de 22 heures à notre arrivée à Matane. Le motel fut donc des plus appréciés.

Le lendemain, un brouillard lourd était au rendez-vous. Étrange mais fascinant à la fois. Nous avions opté pour une petite boulangerie locale pour le petit déjeuner dont Chantal avait entendu parler à partir d'un blog d'une amie. C'était tout simplement succulent. Ce qu'on peut trouver sur un blog des fois!

Du brouillard et des éoliennes nous ont menés par la suite jusqu'à Kamouraska pour le lunch. Une ancienne grange et son parterre faisaient office de resto. Un genre d'assiette agrémentée de différents fruits de mer fumés nous a été servi. Quel délice!

Fin de la randonnée quotidienne à Trois-Pistoles. Le camping municipal est vraiment bien avec sa rivière, son ruisseau et tout le tralala nécessaire au bonheur d'une sept ans.

Pour terminer notre première semaine de vacances, il nous restait à se rendre à Montréal. Petit détour nécessaire pour passer par le Grec à Pointe-du-lac pour bouffer la meilleure pizza de la planète. Un saut de crapaud plus loin et nous étions rendus en ville.

Bien belle semaine en famille!

Quelques jours plus tard

Aujourd'hui, après quelques jours de lavage, nous sommes repartis de plus belle pour la région de Thetford Mines, plus précisément le village de Kinnear's Mills où se situe le camping Soleil. Beau coin de pays. Très valonneux, très en forêt. C'est splendide. Un des coins où j'aimerais me réfugier si je gagnais un bon montant à la loterie. Tant qu'il y a internet et de l'électricité, je me dis que le reste est de moindre importance. Toujours est-il qu'attenant au camping, il y a un ruisseau à côté duquel nous sommes campés ainsi qu'une rivière que nous avons été traversé et longé pour le plaisir de gambader à même ladite rivière. Ben plaisant!

La soirée a toutefois été un peu mouvementée par la suite du fait des taouins qui sont débarqués vers 21h00 tout juste à côté de chez nous. Des taouins, on avait bien besoin de cela! La définition de taouins put avoir quelques significations dépendamment de celui ou celle qui l'utilise. Pas celui ou celle qui l'est par contre. Il s'agit d'un droit de gérance sans aucun doute. On pourrait utiliser comme synonyme « cave » ou épais mais je crois que taouin fait un peu plus de bien à la personne qui en fait la description. Je ne sais trop d'où je sors cela, ni trop de quelle région, mais bon… Les dits taouins sont débarqués 6 personnes, en incluant deux adultes en âge ainsi que quatre enfants d'âge assez variées de 2 à 8 ans mettons. Premièrement, un enfant de 2 ans, ça devrait dormir à 21h, mais cela, ce n'est que mon opinion. Toujours est-il qu'après avoir installé leur unique tente, ils ont décidé de faire un beau feu de camp pour le guimauve des tout-petits! Une promesse, j'imagine. La vie allait donc bon train à côté de notre petit nid douillet dans lequel notre 7 ans de princesse tentait de s'endormir. On a beau vouloir la coucher plus tard parce que c'est l'été, il y a quand bien même une limite!

Ma fille s'est choquée, ma blonde s'est exaspérée, j'ai faillit bouillir de rage aussi et nous avons donc tenté de s'endormir ainsi… Pas une très bonne idée. On a un peu mal dormi, je dirais.

Mais qu'à cela ne tienne, nous avons tout de même procédé tel que prévu à la convention pour aller visiter le Musée des mines ou quelque chose du genre le lendemain. Une belle visite des mines BBK ou Bell, Beaver et King qui sont maintenant désaffectées mais dont les projets futurs touristiques abondent. Nous avons donc visités quelques bâtiments désaffectés ainsi que la mine à ciel ouvert dans laquelle nous sommes descendus jusque tout près du faux lac qui fait maintenant office de fond. À cause du manganèse, l'effet bleu-vert fait paraître les mers du sud d'une tristesse… Marilou a ramassé des cailloux de toutes sortes de diversité ce qui fait que je songe tranquillement à partir un genre de carrière, pas côté travail mais plus pour concurrencer ma voisine – la Miron – qui a maintenant fermée ses portes. À notre retour, pour encourager l'économie locale, une visite à l'épicerie, à la SAQ et le tour était joué.

De retour au campement et espérant avoir un meilleur comportement de la part de nos voisins, nous nous sommes dirigés vers la piscine que Marilou n'avait pas encore essayé. Il n'y a rien comme une petite saucette avant souper. On a toutefois dû décamper assez vite puisque le tonnerre a commencé son shift à un moment donné. Peu importe où l'on se situe sur la planète, quand il y a tonnerre, tout le monde sort de la piscine.

Nous nous sommes donc empressés de prendre notre plancher de gazebo – une bâche – et de le transformer en double-toit pour notre tente. Le recyclage c'est pas juste des cannettes. Et heureusement que Chantal a eu cette idée parce que le ciel nous est pratiquement tombé sur la tête. On as donc souper à l'ombre mais le vin et les sushis étaient excellents. Comme notre Marilou ne mange pas de sushis, nous lui avions trouvés un magnifique macaroni chinois que j'ai quand même fait réchauffer sous la pluie battante et que Chantal n'a malheureusement pas pu prendre puisque caméra et pluie ne font pas tout à fait bon ménage.

Après un copieux et humide souper, au moment où la bouteille de vin se terminait, la pluie s'est arrêtée, un signe du destin sans doute. Juste à temps pour la vaisselle en famille avec un linge à vaisselle humide qui trainait encore sur la corde. Comme on dit par chez nous, on n'engraisse pas les cochons à l'eau claire. En fait c'est mon père qui répète ceci constamment. Je me dis que comme moi, je commence à me répéter, ça se peut qu'il le fasse un peu lui aussi.

Nous nous sommes donc dirigés après cette étape d'un pas pas trop décidé, pour ma part armé d'une bière, à la recherche de quelque chose de drôle dans ce camping. Ça peut quand même être très drôle la vie de camping. En fait, je crois que Marilou s'y habituerait très rapidement. Après ceci, Marilou, Chantal et moi sommes facilement tombés dans les bras de Morphée au son du ruisseau qui donnait tant envie à ma blonde de se relever pour aller faire un tour chez les Dames.

La pluie a continué une partie de la nuit et nous sommes rentrés pas trop tard après à Montréal.

Demain, le boulot reprend… Yé!

mercredi 7 avril 2010

Réflexions sur l’usage du français

Aujourd'hui je vous propose un texte et des idées qui me furent soumis via mes activités en tant que parent d'élève. Comme le texte est intéressant, j'ai décidé de le partager avec vous.

Ça me provient du site de Projet jeunesse dans la publication du mois d'avril.

Le français est un véhicule de communication qui se promène depuis des siècles, avec ses mots, venus des temps anciens. Avec ses mots, construits, jour après jour, avec le vécu régional; ses mots, souvent empruntés, parfois transformés et ses expressions constamment enrichies, qui racontent son histoire, du temps où l'on pourfendait des têtes, où l'on imposait des religions en son nom. Du temps des impérialistes, des colonialistes, des sécessionnistes, des séparatistes et des anticolonialistes, jusqu'à aujourd'hui, le temps des « francophonistes ». Malgré toutes ces batailles, jalonnées d'amères défaites et de victoires éclatantes, il existe encore des guerres intestines entre la nécessité de conserver un français académique et l'importance de l'enrichir des régionalismes qui surgissent d'un français moins conventionnel. Et aujourd'hui, le combat se livre sur le terrain exigu des micros claviers des téléphones cellulaires portables, alors que les usagers sont confrontés avec la difficulté de « pitonner » sur un minuscule clavier et d'employer un langage commun, qui ait un sens pour tous les francophones. C'est ainsi qu'on assiste à l'apparition de métalangages, que seuls, de petits groupes d'initiés peuvent comprendre.

Cependant, pour ceux qui l'aiment et qui veulent qu'elle demeure vivante, il est intéressant de se pencher sur tout ce qui fait de la langue française une langue riche et porteuse de sens. Aujourd'hui, grâce aux moyens modernes de communication, on se sent le droit de s'exprimer en français, avec les tournures et les mots « décolonisés » qui appartiennent à toutes ces régions qui composent le Monde sans frontières qu'est la Francophonie. Cette belle langue, que l'on découvre, même dans les coins reculés de certains états des États-Unis et dans plusieurs pays d'Asie et d'Afrique. Sans oublier, bien sûr, l'Europe et spécialement, l'Albanie et la Tchéquie, d'où l'ACLJ a reçu de magnifiques poèmes lors de ses Festivals de la Poésie Francophone des jeunes et des moins jeunes.

Les jeunes seront porteurs de cette langue chantante, colorée, poétique, dans la mesure où les occasions leurs seront données de piocher, de crapahuter, de slammer et de plancher sur l'élaboration de textes porteurs de leurs valeurs, de leur culture, de leur idéal, de leurs rêves, de leurs conditions de vie au quotidien.

Aujourd'hui, l'ACLJ vous offre l'occasion d'exprimer vos idées et vos opinions; de proposer des actions concrètes et de partager vos expériences pour que les jeunes fassent, tous les jours, un petit pas de plus afin d'améliorer la qualité de cet outil d'expression. Qui sait? L'énergie suscitée par ce mouvement de solidarité envers ces jeunes et sa large diffusion, leur permettront peut-être d'accéder, un jour, à un niveau supérieur dans leurs études et à une profession plus satisfaisante, en éprouvant des sentiments de réussite et de fierté qui renforceront leur estime d'eux-mêmes et les propulseront en avant. Et puissent ces mêmes jeunes, savoir tendre la main, à leur tour, pour en accompagner d'autres dans leur démarche de francisation. Fanny Matton, vice présidente de PIERRE, qui a fait une recherche poussée sur les liens existant entre l'expression en langue française et la colonisation ancienne ou nouvelle, a déjà ouvert le bal. Elle conclut, que l'utilisation de la langue française, comme le revendiquaient les mouvements de la Négritude et du Surréalisme, devrait d'une part, permettre d'exprimer et de créer des singularités et divers modes d'expression, pouvant être modulés, sachant s'extraire des carcans imposés par l'Académie Française et, d'autre part, rendant possible un dialogue, un véritable échange entre le français académique et les « français », en exprimant les spécificités locales d'où ils sont issus.

Le flambeau est dans vos mains. Nous attendons votre opinion, vos idées, vos propositions : projetjeunesse@hotmail.com

dimanche 28 mars 2010

Printemps sucré

Aujourd'hui avait lieu – on ne l'avait pas vraiment planifié mais des fois les saisons nous imposent de ces fatalités – notre traditionnel pèlerinage sucré au pays de mon enfance. En gros, on est allé dans le coin de St-Eustache pour profiter des plaisirs des sucres… sur la neige! Il n'y a même plus de neige mais ils réussissent à s'en fabriquer apparemment. Aussi moderne qu'un centre de ski ce business!

Pour l'occasion, nous nous étions dirigés vers la cabane chez Lalande comme nous avions pu en profiter l'an dernier avec les amies du bureau qui n'étaient pas encore mes amies dans le temps vu qu'on ne se connaissait pas vraiment il y a un an. Le temps passe, je trouve. Déjà un an parmi vous! Il s'en est passé des choses depuis le temps!

Si je reviens à mon activité du jour – j'ai de la misère à focuser, ça doit être un signe de quelque chose – Il y avait du monde là-bas pour l'occasion ou à moins que ne fut pour notre visite, je ne saurais dire. Sur une table d'environ 50 places, ils nous ont cordé notre grande famille de 3. Heureusement, nous n'étions pas seuls. Il y avait une quinzaine de familles comme la nôtre à la même table. Que d'histoires! Passe-moi les cornichons ou bedon avez-vous du lait dans votre coin? Tout cela dans la joie et au son d'un chansonnier moderne qui pouvait se promener tout en chantant. Même qu'on l'entendait partout où il allait. Micro sans fil et cabane à sucre à chapeaux de cow-boys, quel mélange explosif!

Après le succulent repas que nous nous étions concoctés ma blonde et moi hier soir – Vol aux-vents aux asperges et canards confits avec légumes braisés accompagnés d'un exquis Hans Christoff – les beans, l'omelette, le jambon et les oreilles de christ trempant dans le sirop quasiment à l'érable semblaient un peu plus ordinaire. Mais comme la sortie est devenue « un incontournable familial », on se devait de le faire pour la postérité. On a bien rit. On s'est bien sucré le bec. La job est donc faite pour un an environ. Je suis certain qu'on va s'en ennuyé un peu d'ici là.

Prochaine étape familiale, la Pâque qui s'en vient dès la semaine prochaine, qui soit dit en passant mais ne le répétez surtout à personne ne sera que de 4 jours de travail. Yé!

Ah oui! J'ai aussi eu le temps de commencer à râteler mon gazon du printemps. Je dis bien commencer car en pleine job, mon râteau m'a lâché en craquant en plein milieu du manche. L'espace d'un instant, j'ai eu l'air d'un Bergeron à la ligne bleue en avantage numérique totalement désemparé parce que le « puck » ne s'est vraiment pas rendu au but et que le gars en face de lui après avoir momentanément eu vraiment peur pour ses parties a réouvert ses yeux qui s'étaient complètement fermés pour ne pas voir l'affrosité de la chose et tout à coup filer sur la rondelle qui était sortie de la zone et je ne vous dit pas la suite… Heureusement pour moi, le foin mort de l'hiver ainsi que tout ce qui peut se ramasser sur un gazon citadin n'a pu trop traverser la ligne bleue puisque je n'étais pas sur la glace. Heureusement… J'ai donc terminé l'avant du terrain avec un manche craqué et totalement plié en deux. Le devant étant fait, je peux dormir tranquille pour un bout de temps puisque les voisins pourront maintenant me traiter de bon voisin qui entretient bien son terrain. C'est rare que ça m'arrive mais là j'ai réussi à prendre de vitesse la voisine et son havre de paix de terrain. Je ne suis toutefois pas trop inquiet pour l'avance qu'elle a perdue dans la bataille puisque mes bons amis les pissenlits devraient se pointer dans un avenir assez rapproché. Elle, elle ne les aime pas et moi je les trouve sympathique. C'est ça la vie. De toute façon, je vous en reparle prochainement.

vendredi 26 mars 2010

Voyage dans le temps

Je ne sais pas si vous le saviez mais vendredi n’est pas vendredi pour tout le monde, je veux dire pas nécessairement la fin de la semaine. Je le savais que vous le saviez.

Élémentaire comme le dirais si bien un personnage qui, en plus d’avoir été célèbre à l’écran a aussi fait les beaux jours de la gratouille québécoise dernièrement.

Il y a aussi de par le monde des gens qui ne célèbrent pas le premier de l’an en même temps que le premier janvier, genre. Bon, vous me direz que ces derniers avaient probablement inventé leurs propres années bien avant Jules qui nous a imposées les nôtres mais comme on est plusieurs de ce côté-ci du fleuve à penser en termes de 1er janvier, c’est aussi défendable.

Comme des fois vu que la Terre tourne un peu trop vite au goût de ce fameux calendrier, on y ajoute un jour en février, cet interminable mois, pour arriver, genre aux impôts, tous en même temps. Apparemment aussi que cette fameuse Terre s’égraine aussi peu à peu et que nos rivages remontent. Les riverains du Mont-Tremblant n’ont qu’à bien se tenir, que je me dis. Dans le film 2012, ils en parlaient, même que les surfaces terrestres en plus de monter, pour certaines d’entre elles, avaient en plus, changer de place. Non mais si Québec devient Montréal et vice-versa, faudrait-il que je ressorte ma pelle par hasard?

Je me demandais de même.

En fait, mon point c’est que, tant mieux pour nous, c’est vendredi et la semaine est pratiquement finie. Mieux que cela, Mars achève, ce qui veut aussi dire que l’hiver est terminée. Bon, avec certaines réserves on s’entend!

Joyeuses Pâques là!
Une semaine à l’avance mais bon, considérant tout cela…

vendredi 5 mars 2010

Je sais je sais… Il est un peu tard pour prendre mon café mais comme je suis en vacances… Il n'est jamais trop tard… pour vous raconter la vie. Je sais aussi que ça faisait longtemps mais comme j'étais occupé à écrire ailleurs, il ne surtout pas s'en faire, ma plume ou mon clavier sont demeurés aiguisés. Je vous raconte donc ce que j'ai raconté ailleurs dans une sorte de continuité.

Une belle semaine en famille

Pour nous, c'était un premier essai de semaine de relâche en famille en ville. Premièrement, si on tente de définir « semaine de relâche » on aura tôt fait de se rendre compte que c'est un bien grand mot pour une première année de primaire. Dans mon temps quand on parlait de relâche, c'était utile pour terminer des travaux universitaires qu'on avait remis à… trop tard encore ou pour commencer à étudier pour des examens dont le délai viendrait encore trop vite. On en avait grandement besoin parce qu'on n'avait pas assez de temps pour toutes les choses importantes dont on devait s'occuper en priorité avant les études. C'était ainsi…

Marilou a donc eu droit elle aussi à sa première relâche pour probablement satisfaire son prof. On ne le dira toutefois pas trop fort puisque je ne suis pas son prof mais que j'apprécie tout de même le congé qui l'accompagne. Nous avions donc fort à faire pour satisfaire les besoins de Marilou 1ère. Ça demande une six ans. Faut l'occuper, c'est la recette. On avait planifié l'automne dernier avant le début de l'hiver que la glissade et le patin extérieur serait d'usage. Ben on s'était planté considérant que la glace avait fondu d'aplomb et que la neige pour glisser, elle nous avait déjà quitté pour ses propres vacances. Le plan B était donc de mise. Sauf qu'il a fallut en inventer un plan B, comme dans les films d'action.

Il y a donc eu beaucoup de marche au programme. Un peu partout alentour. Le temps s'y est très bien prêté. Il a fait très beau. Du temps de printemps avant le printemps. On avait aussi découvert que le zoo de Granby était maintenant ouvert à l'année et que l'envie nous a pris d'aller faire un tour pour voir. Sur le web, la publicité nous montrait que le site était ouvert presque en entier. Quelques sections semblaient fermés ce qui me semblait normal. Je dois avouer que j'avais quand même hâte sans comprendre comment de voir les girafes grelotter dans la neige. La neige était toutefois absente considérant la météo et ça je peux le comprendre. Ce que j'ai eu un peu de misère à accepter c'est que la plupart des sections étaient ouvertes avec pas d'animaux à voir. Je crois qu'il n'y a pas d'hiver en Afrique, il aurait alors été normal de fermer la section Afrique selon moi. Mais non, c'était tout grand ouvert mais vide. Pour prendre une marche, c'est un peu cher. Heureusement que les tigres de Sibérie se prélassaient tranquillement dans leur enclos et que quelques kangourous s'étaient évadés pour accompagner quelques paons trop solitaires parce qu'on n'aurait pas vu grand-chose! Fallait quand même jouer aux touristes un peu durant les vacances. C'est fait pour cela les vacances! Si vous voulez mon avis toutefois, évitez tout de même le zoo de Granby l'hiver, ça n'en vaut vraiment pas la peine. Au moins à St-Félicien, il y a des ours polaires qui doivent s'amuser un peu au froid…

Pour se changer un peu les idées, nous avons aussi fait un peu de shopping. C'est l'hiver, alors préparons l'été qu'on s'est dit. Nous avons donc été au marché pour faire l'acquisition de quelques accessoires de camping. Forêts et campagnes, préparez-vous, la famille Balleux s'en vient avec ses gros sabots. Nous avons bien hâtes d'essayer cela ensemble.

Pour l'heure, il nous reste à aller voir Alice au pays du 3D cet après-midi ainsi que quelques trucs pour le week-end. Le principal but de la semaine a toutefois été atteint dans mon cas. Je voulais me reposer et prendre cela relax. J'ai gagné. J'ai même regardé mes Glorieux hier soir à San Jose. Le match débutait à 22h30. C'est tard … pour les voir perdre.

lundi 4 janvier 2010

Début d’année… 2010

Je me trouve confortable dans mon nouvel environnement, je vais donc prendre quelques instants pour raconter la fin du congé des fêtes. Je ne conterai pas tout mais quand même une bonne partie.

Dimanche soir, le 3 janvier 2010.

Je suis littéralement parqué devant la Tivi à regarder des Ricardos préenregistrés pour accompagner ma blonde. Ce n'est pas moi qui regarderais cela tout seul quand même. Ma réputation, c'est important. C'est vous dire comment on est claqués. En plus, moi qui croyais pouvoir m'évacher devant le match! Je me suis planté dans mon planning parce qu'ils avaient décidés de jouer en après-midi les salauds.

On est finalement passés à travers le temps des fêtes sans trop de dommages. Depuis le début décembre que je suis sur le party me semble. Et Ricardo qui fait encore ses recettes de Nowell! Ça a l'air bon par zemple.

Demain matin, ma blonde retourne au boulot… dans la joie! Depuis le 17 décembre dernier qu'elle et Marilou se prélassaient à la maison. Pas vraiment le prélassement total, je dirais. Il y avait tout de même des « faut qu'on » à réaliser pour pouvoir arriver au 25 en même temps que tout le monde. Pas facile, la vie de cuisine avec une six ans qui veut aider maman.

Lundi le 4 janvier 2010

Aujourd'hui, ma 6 ans de Marilou et moi avons pelletés… encore. Faut dire qu'il y en a eu de la neige depuis une couple de jours. Mon calcul savant me dit qu'on a encore eu un bon 30 centimètres, si ce n'est pas plus. Allons-nous battre le record de Québec d'il y a une couple d'années? Les paris sont ouverts. Ensuite, il y avait une couple de commissions comme qu'on dit à faire au grand déplaisir de cette dernière. C'est après cela qu'on s'est attelés au démantèlement des décorations de la Noël précédente. Un grand plaisir! C'était quand même en place depuis l'an dernier. Ça avait fait son temps. Ce n'était plus d'actualité. C'est de cette façon que j'ai vendu l'idée à Marilou parce que, pour elle, c'était beaucoup trop rapide. On aurait pu attendre jusqu'au… printemps! Les filles, c'est comme cela. Je le sais, j'en ai deux à la maison en plus d'en côtoyer quelques-unes au bureau à chaque jour.

Après avoir dégarni la chose, il s'agissait de sortir le tout sans échapper trop d'épines. Mission impossible. J'ai eu beau faire attention. Le petit sapin enrubanné que j'avais invité l'an dernier dans le salon avait pris du gallon. Beaucoup de gallons. Tellement qu'il en passait plus dans les portes. Maudit orgueil! Je pense qu'on lui a trop dit qu'il était beau. Sacré vaniteux, va! Anyway, selon mes calculs, je devrais retrouver de ces épines jusque vers l'été prochain. Faudrait que je dise cela à ma fille, elle en serait probablement ravie!

En parlant de princesse ravie, elle vient de me donner la permission de m'installer à mon clavier pour délirer un peu. Comme c'est gentil de sa part! Pendant ce temps, je l'entends qui joue au ptit boss. Depuis qu'elle a eu son tableau à Noël, ses toutous mangent un peu la claque. Elle est maintenant la maîtresse de la classe et ces derniers agissent en tant qu'élèves. Je crois qu'ils ont quelques problèmes d'apprentissage. Seulement quelques toutefois. Hier je l'ai entendue dire à un des toutous que c'était normal qu'il ne connaissait pas son alphabet puisqu'il n'était qu'en maternelle mais qu'il ferait mieux d'embrayer parce que le futur ne lui ferait aucun cadeau. Évidemment que ce ne sont pas les mots exacts qu'elle a utilisés. Je ne lui ai qu'emprunté l'idée.

Elle commence déjà à me regarder d'un drôle d'œil. Il faut dire que je lui ai promis d'aller vérifier si la patinoire extérieure existait déjà. Le problème est que si elle a été construite – peut-on construire une patinoire – je devrai y aller avec elle et surtout mes patins. Les patins, dois-je me le rappeler ont été le seul obstacle dans ma carrière de hockeyeur professionnel riche et millionnaire. Un détail, je dirais.

Elle me regarde encore. Elle voudrait pouvoir vous écrire un petit mot. Son principal problème ou plutôt le mien est d'ordre logistique. Pas très rapide sur le clavier, la fille. Je me ferai donc le messager pour le faire pour elle : « Bonjour, je m'appelle Marilou et j'ai 6 ans. Je suis en première année. J'aime cela écrire mais avec un crayon et une efface. Un clavier c'est trop difficile parce que les lettres elles sont toutes mêlées. » C'est un peu limité, vous allez me dire mais je trouve qu'elle s'est bien débrouillée comme première dictée en public. De plus, le projet a aussi permis de la concentrer sur autre chose étant donné que ça la gênait un peu de devoir vous parler de même. Demain l'école donc. Retour aux mots-étiquettes, aux savants calculs, aux cours d'anglais et d'ordinateur. Les enfants sont rendus à suivre un cours d'anglais dès la première année. Une heure par semaine, vous me direz que ce n'est pas grand-chose mais quand même! On va la prendre. L'heure d'ordi non plus ce n'est pas beaucoup mais Bill Gates n'a qu'à bien se tenir.

Elle vient de décider d'essayer son ordi pour écrire quelque chose. Yé! Tant qu'elle ne me demande pas de lui dire quoi écrire, je devrais être pas pire. Avez-vous déjà essayé d'écrire quelque chose quand en background vous entendez : « Papa, pourquoi il y a une petite barre rouge en dessous de mon nom? » parce que ton ordi pense que tu as fait une faute, genre? Que je lui dis. Je crois que je ne me lancerai pas dans les caractéristiques du dictionnaire de Microsoft Word qui ne connait malheureusement pas la plupart des noms propres et qui les considèrent donc comme des erreurs. Comme ce dictionnaire passe son temps à m'obstiner de toute façon et qu'elle serait mieux de ne pas trop s'y fier, je m'en tiendrai là.

La journée commence à s'assombrir. Les ouvriers ont quitté le chantier, le soleil qu'on n'a pas vu mais qui était tout de même présent, réchauffement de la planète oblige, va aussi nous quitter pour une autre longue pause hivernale. Je suis à la veille d'aller chercher ma blonde au métro parce que sa journée à elle aussi achève.

L'année reprend peu à peu son cours. Les projets s'enlignent, comme les planètes d'ailleurs.

À la prochaine connexion!