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dimanche 17 mars 2013

La vie trépidante d’un ti-drapeau

Pour notre randonnée en Amérique, j’avais décidé de me vanter un peu en arborant mon charmant drapeau du CH sur mon véhicule-moteur. Ben quoi! Je trouvais l’idée d’aller titiller les adversaires sur leurs territoires était intéressante…

En partant du Québec, il n’y avait pas de danger apparent puisque les Nordiques étant décédés et pas tout à fait ressuscités encore, il n’y avait aucun souci à se faire. Quand je suis entré en Ontario, j’ai tout de suite pensé aux vaillants partisans des Sénateurs avec aussi une pensée pour ceux des Maple Leafs, on ne sait jamais, l’attaque aurait pu survenir de deux côtés de la 401 à la fois. Celles ou ceux qui sont déjà passé sur cette route savent pourtant que c’est impossible qu’une attaque de ce genre puisse avoir lieu sur cette route, c’est tellement plate – dans tous les sens du terme la 401. Ça ne s’est évidemment pas vraiment produit puisque la seule interaction que j’ai eu avec qui que ce soit, fut avec un individu rencontré dans une halte routière ou plus communément appelée « Rest Area » que nous appellerons « RA » pour les besoins de l’exercice au petit matin qui m’a tout simplement dit avec son sourire des plus sympathiques : « je devrais mettre le mien aussi! Go Habs Go!
Même si l’étape suivante me menait dans l’état de New York où j’ai frôlé la ville de Buffalo et que c’est aussi la résidence des Rangers et Islanders, il n’y a pas eu tellement d’action de leurs part. Faut dire qu’il était tôt les deux fois où je suis passé et que l’endroit fréquenté ne l’est pas tellement. C’est assez tranquille comme coin de pays, presqu’autant que la 401!
En Pennsylvanie, j’aurais pu être en danger puisque Maxime Talbot et « Danny » Brière, des Flyers auraient pu s'allier à Sydney Crosby, des Penguins, pour concocter une embuscade pour me subtiliser le fameux drapeau… mais non! Au Maryland, il n’y a pas d’équipe de la NHL mais comme c’est tout près du domicile des  Capitals de Washington, il y avait un élément de danger. Ce n’est pas arrivé! Dans la « West Virginia » - j’aime mieux la nommer en anglais parce que, en français, ça donne Virginie occidentale – et la Virginie tout court non plus, il n’y a pas tellement d’équipe, mais on ne sait jamais quand un « fan » enragé d’une équipe de football universitaire peut émergé au détour d’une entrée d’autoroute. En Caroline du nord – les Hurricanes sont assez présents, mais bon, R.A.S. comme qui disent dedans les téléséries américaines traduites.
En Caroline du sud, même s’il n’y a pas d’équipe, nous avons croisé lors d’un arrêt pipi à un « RA » deux ontariennes un peu hystériques dont une était une fière partisane du CH et l’autre des Maple Leafs. Elles étaient toutes énervées de voir mon drapeau et me l’on fait savoir tout sourire. Danger écarté! Rendus en Georgie – anciennement le domicile des Flames et moins anciennement celui des Trashers, ils ne doivent même plus se souvenir que le hockey existent puisque je n’ai rencontré aucun partisans enflammé, si ce n’est un sympathique bonhomme de la Caroline qui a remarqué mon ti-drapeau et qui était très fier de me dire qu’il était demeuré à Montréal il fut un temps dans le coin du Stade Olympique, il m’a donc parlé des Expos. Tu sais, quand quelqu’un est dépassé!!! En Floride, j’ai vu pleins de partisans… des Canadiens. Pas tellement des Panthers et du Lightning de Tampa Bay par contre. Quelques klaxons durant la semaine pour pointer mon drapeau mais sans plus!
Conclusion : ce n’est pas tellement dangereux de se promener à l’extérieur du pays avec un ti-drapeau des Canadiens. Je peux par contre affirmer maintenant que ces outils du vent ne sont peut-être pas conçus pour le gros travail puisqu’après près de 6000 kilomètres au très grand vent, mon flag a perdu quelques-unes de ses plumes. Ça doit être un outil de ville, comme qui disent!!!

Une randonnée en famille (2)

Pour le lundi, un départ de golf était prévu vers 13h00 au Club Boca Dunes. Le premier départ de golf de l’année n’est habituellement jamais facile. D’ailleurs, pour ceux ou celles qui pensent que le golf est facile, cessez immédiatement de le croire et surtout de répandre cette nouvelle qui n’est absolument pas bonne! Je ne dirais pas que ce fut désastreux même si d’autres le penseraient facilement. Je n’y peux rien, je suis un « positif »! D’ailleurs, je demanderais à cette étape à matante Carole, une professionnelle de la santé, qui est une fidèle lectrice et qui était sur le même terrain que moi au même moment de ne tout simplement pas commenté le sujet. Merci matante - qui, en fait n’est pas vraiment ma tante mais plutôt celle de Chantal mais depuis le temps, on s’est comme adopté un et l’autre dans nos titres respectifs de matante et de neveu. C’est durant cette journée que Chantal en a profité pour prendre elle aussi son propre coup de soleil! Un vrai! Le rouge qu’elle portait autour de son cou avait l’air d’un rouge « radioactif » un peu plus mauve que rouge, genre! Y a rien que l’aloe vera ne guérit pas. Après quelques couches, c’était déjà un peu moins pire, me semble!
Mardi, on avait rendez-vous avec la plage et la vraie mer! C’est ben beau la piscine mais une neuf ans a besoin de voir la « beach » de tempos en temps, non? Nous sommes donc partis en famille vers l’est et la plage qui borde la rive qui mène à la mer. On s’était fait un lunch pour pouvoir profiter plus longtemps des vagues qui viennent mourir à nos pieds. Heureusement pour nous, une belle journée de grand vent est née cette journée-là! Et qui dit grand vent, dit grosses vagues… On aime cela des grosses vagues quand on a neuf ans! À quarante-neuf, c’est une autre histoire mais qu’à cela ne tienne! Nous nous sommes donc garrochés dans l’eau à l’attaque de la grande mer. On a bien ris tous les deux. Quand papa a eu besoin de se reposer un brin, maman a pris la relève parce que la jeune n’a eu besoin d’aucune pause. On a quand même réussi à arrêter un peu le temps d’avaler le lunch. C’était vraiment un beau set-up! Bien organisé. Devinez quoi, j’ai trouvé le moyen de prendre un autre coup de soleil malgré la crème en arrière de la tête dans le trou en demi-cercle que la casquette fait naturellement.
Mercredi, c’était le retour sur le terrain de golf, un autre! Le Boca Lago Country Club. Voyez-vous le lien? Boca Dunes, Boca Lago comme dans Boca Raton, un bien beau coin de la Floride. La partie a été un peu mieux que deux jours auparavant. Rien pour écrire à sa mère mais chaque petite victoire est une victoire et parlez-en l’argentin dont on ne connaissait même pas le nom au début de cette journée, on l’appelle maintenant François 1er et ce n’est même pas un Roi mais plutôt un élu. Bon match mon Franck! Qu’ils ont dû lui dire dans la chambre des joueurs après la boucane. Au souper, il y avait des invités de marque, Matante Carole et mononcle René, deux professionnels de la santé. Nous avons bien mangé, on a aussi rigolé et placoté en masse. Je n’avais aucune idée que mononcle était aussi féru d’histoire. Intéressant l’histoire lorsque bien racontée.
Jeudi était la dernière journée complète en terre floridienne… Chantal et sa mère en ont donc profité pour aller lécher quelques vitrines entre filles, en excluant évidemment la plus jeune pour plus de tranquillité. Ça parle une neuf ans! Aussitôt que Chantal est revenue, nous sommes retournés faire une ptite virée à la plage. C’était frais mais très ensoleillé. Parfait pour des portraits!
Le vendredi signifiait pour nous le retour sur la route. Notre premier jour de retour nous menait vers Walterboro, un peu au nord de Savannah, mais en Caroline du sud. Nous sommes partis vers midi. La route a bien été et pour défier un peu le temps, nous avons fait le voyage habillé en été. Nous avons gagné. Walterboro, je dirais que c’est assez tranquille! Un vrai bled « amérécain », genre loin du chemin, avec pas trop de monde qui y vit. Mais du monde correct! Samedi, nous nous sommes rendus jusqu’à Pittston en Pennsylvanie. C’est juste situé entre Wilkes-Barre et Scranton. De plus, une couple d’heures avant d’arriver, nous avons eu une belle surprise, une très belle tempête. Je pense que la Pennsylvanie pour moi ça ressemble un peu au Parc des Laurentides, il fait toujours tempête quand j’y passe! Une chance que j’avais gardé mes pneus d’hiver! Même si j’avais demandé une exemption de pneus d’hiver desur les internet, je ne m’en étais pas servi. Fiou! Et si je peux me permettre un commentaire personnel (1), les amérécains ne savent pas full quoi faire avec de la neige. Faut dire qu’eux et les « peneus » d’hiver, ça ne va pas tellement bien ensemble.
Dimanche, pour terminer la course de près de 6000 kilomètres, entamée quelques dix jours auparavant, il faisait très froid au départ de Pittston. L’habillement d’hiver fut donc de retour au grand désarroi de Marilou qui aurait bien continué de séjourner au pays de l’été. Une petite neige a été rencontrée, et sincèrement, j’espère qu’il s’agit des précipitations que l’on attend mardi parce que c’était pas trop fort! Mais je ne crois pas parce qu’ils nous en annoncent une autre belle si j’ai bien compris « météomédiocre »!
Le linge d’été est maintenant rangé pour quelques semaines, après la pelle que je vais probablement ressortir un peu dès mardi, je crois. Nous sommes prêts pour le retour au boulot, à l’école ou peu importe comment on l’appelle, jusqu’aux prochaines vacances avec Tente Justine ce coup-là!
(1) – Je ne me souviens plus si j’en ai déjà parlé ou écrit sur le sujet mais comme je me pose une question sérieuse ce coup-là, je me disais que j’étais mieux de la partager, après tout, de nos jours, on peut tout partager ou presque avec les médias sociaux. J’y vais donc avec ma question que je tenterai d’abréger même si dans le cas de mon clavier, ce n’est jamais simple!
Dans mon temps lorsque j’ai passé mon permis de conduire, on m’avait appris très théoriquement – il faut savoir qu’où j’ai appris à conduire, il n’y avait pas tellement d’autoroutes dans le temps – d’où le terme « théoriquement », que la voie de gauche était supposée être là pour dépasser… alors, je me demande s’il y a eu un amendement au code de la route qui fait que, on peut maintenant se « parquer » là-dessus, tout bonnement et faire son chemin. Même quand on est totalement seul sur la route, genre? J’aimerais donc avoir l’avis d’autres personnes à ce sujet. Que vous soyez, jeunes – je suis peut-être dépassé –, moins jeunes, conducteurs de moissonneuse-batteuse, membres d’une secte conducteurs à gauche, personnel de la SAAQ, abonnés à au CAA, ou à la SAQ tout court, je veux avoir votre avis. Merci…

Une randonnée en famille (1)

On avait fait cela il y a une couple d’années… Ça nous tentait de refaire le coup. Le problème majeur que l’on devait toutefois surmonter était le fait qu’on ne pouvait partir durant la semaine de « lâche » à Marilou puisque que question d’ancienneté, un autre individu avait déjà choisi ces dates pour ses vacances. Toutefois, j’avais entendu quelques parents à l’école parler de l’idée de partir pendant une autre semaine que « la celle de lâche » et l’idée avait fait son chemin dans ma tête, alors dans la tête de Chantal, j’imagine que le même chemin fut parcouru. Faudrait demander à un GPS de tête.

J’ai quand même un peu triché dedans le temps puisque nous sommes partis le jeudi… Question logistique puisque deux jours de la semaine précédente nous donnait un peu de jeu puisque la balade en tant que telle se ferait en véhicule-moteur plutôt qu’en avion. Une différence de 20 heures, en gros. Mais compte tenu des délais, et de tout ce qui s’ensuit avec les aléas des aéroports, la différence diminue d’autant plus. Et le confort! Je suis assez bien dans mon char. Ça vaut cher. Parlant de valeur, le prix de l’essence est encore un peu plus bas que celui du « gas-oil » des avions.
Jeudi matin donc, vers 3 heures, nous quittions le nid familial pour la terre promise. Pas trop de trafic à cette heure. C’est bien. Un gros classique s’est alors dressé devant nous. Qu’avions-nous oublié? On oublie toujours quelque chose quand on part en vacances, pas vous? À trois coins de rue de la maison, Chantal a dit : « Je n’ai pas amené de lunettes supplémentaires pour Marilou, penses-tu qu’on serait mieux de retourner en chercher une paire? Non, non, ça ne devrait pas être problématique que je lui ai répondu, sûr de moi. Je pensais bien aussi que Marilou dormirait un peu au départ mais elle était bien trop énervée. Elle nous a placoté cela pendant quelques heures avant de plonger dans le visionnement de quelques films sur l’ordi de papa. Elle ne voulait absolument pas manquer la traversée des douanes, je ne sais trop pourquoi! Elle en parlait depuis quelques semaines. Je l’avais coaché un peu sur des réponses à donner en anglais si le monsieur lui posait des questions. C’était une madame! Diantre… ça l’a complètement gelé. Anyway, il n’y a pas eu d’attente et c’est ce que nous, Chantal et moi, escomptions le plus. On est donc entrés desur le territoire états-uniens par l’état du nouveau-York. Oui, nous avions aussi décidé de passer par les Mille-Îles et la 81 pour éviter la circulation autour des grandes villes de la côte-est. En plus, beau-papa avait pris le temps de nous appeler la veille pour nous dire qu’une grosse tempête déferlait sur la capitale et la grosse pomme. Doublement bon choix, je dirais. En plus, ça fait voir du pays parce qu’après l’état de New York, il y a eu la Pennsylvanie, la Virginie occidentale, la Virginie tout court, un peu de Maryland, la Caroline du nord, celle du sud, la Géorgie pour terminer par la Floride. Pour corriger un commentaire déjà sorti de ma bouche il y a quelques années, on a vu des palmiers dès la Caroline du sud et non seulement en Géorgie. 
Après 16 heures de route, nous avons stoppé pour le dodo à Charlotte. C’était correct et surtout déjà moins froid. Un peu. Après un bref repos, c’était le retour sur la route pour la destination finale. On a réussi! Yé!!!
Le samedi a servi de journée de décompression, un peu comme les cosmonautes qui change d’atmosphère  ou pour s’acclimater au nouveau fuseau-horaire. Sauf qu’on avait ni changé d’heure, ni de planète. Fiou! J’en ai quand même profité pour prendre mon premier coup de soleil! Marilou avait aussi ses premières de marques de bretelles plusse blanche que le reste.
Le dimanche a été passablement plus occupé. Ça s’est passé principalement à Sunrise. Durant la journée, nous nous sommes baladés au marché aux puces. Tout un marché aux puces à part de cela! Je dirais que c’est au moins 5 fois plus grand que celui de St-Eustache. Et pour la soirée, mon beau-père et moi avions deux sièges pour le match opposant les Canadiens aux Panthers. En plus, Canadiens a gagné! OK, mon ami Stéphane m'avait bien dit de ne pas aller voir un match des Panthers en bermudas parce que je gèlerais, mais ça été plus fort que moi, je l'ai fait parce que c'est impossible de le faire ici à Mourial et que je voulais vivre l'idée comme qu'on dit. Ben, savez-vous quoi? Il avait raison... il fait frette en TA dans cet aréna. Mais je l'ai quand fait. 
La suite s'en vient très bientôt...

Alain