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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

dimanche 22 mai 2011

Après la guerre des tuques…

Vendredi, j'avais passé la moitié de ma journée à tenter d'éliminer les pissenlits du devant de la maison. Avec le fameux petit outil qu'on fait ça debout et que ce n'est pas supposé être fatiguant. J'avais même dans ma tête inventé un mot que j'avais partagé sur la face du livre (FB). « Dépissenlitisation ». Je trouvais cela beau. En fait, plus beau que mon terrain. Il faut dire que c'était quelque chose à voir. On n'aurait même pas eu besoin d'arpenteurs pour délimiter notre terrain et celui de la voisine.

(Musique d'ambiance) Sur le terrain de la voisine, il y a de belles fleurs avec pas de mauvaises herbes dans des beaux enclos à fleurs, genre délimité de façon très stricte d'avec le gazon. Le gazon!!! Parlons-en de son gazon. Un peu plus court et certains terrains de golf pourraient être jaloux des verts… Et avec pas de pissenlits du tout dessus. (fin de la musique)

En tout cas, moi je n'en voyais pas même si aussitôt que je suis sorti pour ma tâche, la voisine n'a pas tardé à faire la même chose, avec le même outil. Pouvez-vous croire qu'elle en a enlevé autant que moi et qu'elle, elle n'avait même pas d'ampoules dans les mains en terminant… J'étais quand même fier de moi. Un beau travail bien fait. Me semble que j'ai fait tout cela de manière systématique en n'oubliant rien sur mon passage. Pour l'arrière, j'ai sorti la tondeuse parce que tout d'un coup, en plus des pissenlits, le gazon avait soudainement poussé. Ma tondeuse à jus de bras ne pouvait même pas faire le travail, alors je me confesse, j'ai ressorti ma vieille tondeuse électrique. OK, j'ai quand même utilisé celle à bras pour l'avant. Savez-vous quoi, je ne voyais presque plus de cossins jaunes ni en avant, ni en arrière, en terminant. Très beau travail le gros. J'ai pris une bière. Juste une parce que je travaillais le soir même. Elle était quand même excellente!

Quelle ne fut pas ma surprise et surtout ma déception le lendemain au réveil lorsque je regardai à l'extérieur pour vérifier que la rue était bien encore à sa place. Je ne pouvais quand même pas « checker » mes vidanges, on était samedi! Il devait y avoir au moins 362 pissenlits qui me regardaient – j'aurais tendance à dire avec un clin d'œil mais c'est quand même difficile à décrire – et ce, juste en avant. Je ne m'attendais pas à ne rien retrouver à l'arrière après avoir simplement tondu ces trucs jaunes, il faut être honnête! Mais l'avant que me rappelaient avec douleur mes ampoules aux deux mains était tout simplement décourageant. Ma blonde, toujours d'un grand secours lors de mes égarements, m'a simplement dit : « il doit bien y avoir un « stuff » pour combattre ces petites vermines ». Y a rien que Rona-Réno-Dépôt ne peut pas avoir. Et en plus, la bouffe pour les ptits oiseaux était à sa place! Le bonheur revenait peu à peu en moi. J'ai stuffé le gazon d'en avant pendant que Chantal travaillait l'arrière parallèlement à son coup de soleil. Marilou pour sa part nous aidait… un peu entre plusieurs séances de je ne sais trop quoi. Il ne restait qu'à attendre… encore! J'ai pris une autre bière. Le BBQ était pour sa part aussi excellent mais le travail m'attendait encore. Je trouve qu'il m'attend souvent celui-là!

Ce matin au réveil, je suis allé vérifier le résultat de mon travail. BOF!!! Il en reste encore. Pour contrer, y a rien comme limiter. On est retourné chez Réno-Rona-Dépôt. On s'est dit que si on ajoute d'autres fleurs et qu'on diminue l'espace-gazon, il y en aurait moins, je veux dire des pissenlits. Un peu moins. On a donc ramené toutes sortes de tites fleu-fleurs, pas juste des tites en fait. Des pivoines, des hydrangées, du pavot – y en a qui disent que ça se fume aussi – d'autres affaires aussi, le panier était plein. En tout cas, Marilou ne pouvait même plus s'asseoir dans le fond du panier sale et se salir pendant tout ce temps. On a aussi pris du terreau – j'imagine que c'est de la petite terre du terreau – un autre engrais que Chantal a trouvé intéressant et on est revenus dans la joie vers le domicile familial pour une autre aventure de verdure. En nous voyant arriver, la voisine est venue me voir pour me dire qu'elle pouvait aussi couper plusieurs de ses propres fleurs pour nous en donner. Je pense qu'elle est ben contente des efforts effectués pour améliorer le sort de notre verdure qui est très près de la sienne. Elles ont donc jasé elle et Chantal et j'ai pris ma pelle et j'ai coupé ce qu'il y avait à couper et on s'est donc retrouvé avec des milliers, non des centaines peut-être, de fleurs à planter.

J'ai donc dégazonné, creusé, planté et renterré, et ce, à plusieurs reprises. La superficie du gazon a diminué un peu. Beau travail Alain!

J'ai pris une autre bière et seulement une encore, vous imaginez pourquoi. Ben oui, je travaillais encore! C'était comme qu'on dit ma fin de semaine.

Demain, s'il ne mouille pas trop, j'ai bon espoir de poursuivre ma quête…

Et parlant justement d'espoir, vous ai-je déjà dit : « Nous vaincrons !!! ».

Fenêtre sur le golf

Une légère brise titillait le bout de mon nez.

En tout cas, je peux aisément l'imaginer même si je dormais profondément. Une brise? La fenêtre était demeurée ouverte. On va geler, batinsse! Me semble que je n'ai pas si froid que ça finalement. Vaudrait peut-être mieux que je me réveille, juste un peu pour vérifier, tendre l'oreille question de savoir. Maudite curiosité! D'un autre côté, je ne suis pas mal, alors pourquoi détruire ce sympathique confort. Voilà! Le débat est lancé dans ma tête… Genre, débat des chefs avec rien de bon qui en ressortira à la fin. Voyons voir… Comment diable une fenêtre peut-elle être restée ouverte? On est en plein mois de mai, mois de mai qui a d'ailleurs été d'une lamentable tristesse si l'on tient compte du temps, je veux dire de la température. De la pluie, du froid et surtout pas trop de soleil. Vraiment impossible que la fenêtre soit là, ouverte à me faire des grimaces. Parce que, me semble qu'une fenêtre ouverte, ça peut donner l'impression qu'elle fait une grimace. Trouvez pas?

Je pense que je vais me lever… Ben non, tiens bon! J'ai vraiment l'impression d'avoir sur mes deux épaules, l'ange d'un côté et le diable de l'autre. Dans le genre : Comment cela, un dessert! Deux desserts!!! Je m'en souviens comme si c'était hier. Sauf que mes deux zigottos débattent actuellement à propos d'une fenêtre ouverte. Peut-être qu'elle juste pas ouverte après tout et que je ne me fais que des idées.

En passant…

L'autre jour, je regardais la tivi lorsque tout à coup j'ai réalisé que… rien! Rien ne se passera de spécial aujourd'hui en cette pseudo-fin-du-monde pourtant annoncée partout et par tous. Je ne comprends plus très bien. N'était-ce pas prévu pour décembre 2012 ce truc? Quand ont-ils décidé d'en changer la date? Je n'ai pourtant reçu aucun mémo à ce sujet! Faudrait s'entendre quand même! Je veux dire, mai c'est pas décembre! Il y a toute une différence. En mai, on se prépare à sortir les bâtons de golf alors qu'en décembre, ce sont plutôt les pelles à neige qui font leur apparition. Je n'oserais pas comparer mon coup de pelle à celui de mon driver, mais bon! On peut quand même en faire ressortir un certain plaisir à frapper une tite baballe blanche, tandis que la neige blanche, on s'en passerait. Je veux dire, moi je m'en passerais parce que pour plusieurs, la neige ça peut être assez drôle. Faudrait bien que j'en profite pour aller la frapper pour vrai cette foutue balle avant que la vraie saison ne débute. Que dit donc cet agenda farceur pour cette semaine? Au fait, où est-il exactement? J'ai dû le laisser trainer quelque part. Faut pas laisser trainer ce truc, pas une bonne idée!

Les éclairs de la Baie de Tampa ou Les gros méchants oursons de Boston? Les requins du José très saint ou les Canayiens de Vancouver? Ce serait beau une finale Tampa Bay – Vancouver me semble. J'haïs les Bruins! Oups, je l'ai dit.

Où en étais-je donc?

Ah oui! La fenêtre sur le golf. Non, ce n'est pas exactement cela, hein?

Morphée, fais de moi ta proie au plus vite, je t'en prie…

mardi 17 mai 2011

À la recherche du président

Chantal et moi sommes allés nous balader en fin de semaine dans la région de Washington. Pas l'état mais plutôt le district. La capitale américaine, quoi! Que les teneux de pancartes se rassoient, nous ne voulions pas absolument arrivé face à face avec un terroriste qui en aurait voulu à l'Amérique entière d'avoir éliminé Oussama qui nous a quitté pour un monde meilleur, soit dit en passant puisque quand on y pense un peu, on a beau avoir l'idée que l'on veut de la vie après la mort, si l'on considère que le monsieur se terrait dans une grotte dans les montagnes depuis quoi, 10 ans, n'importe quoi ou n'importe où est mieux que cela. Ça doit être humide une grotte. On avait donc décidés d'aller là-bas depuis longtemps, depuis bien plus longtemps que les analystes américains en renseignements aient pu retracer le monsieur dans la bonne grotte. Une grotte, une station d'entrainement, peu importe!

Et si je racontais notre périple plutôt que de jacasser terrorisme?

Première chose à savoir sur la région c'est que les cerisiers sont en fleurs vers la fin mars ou début d'avril, ce qui signifie que non, nous n'avons pas vu les cerisiers en fleurs. Petite consolation, apparemment que c'était très froid cette année durant la floraison. Je n'ai toutefois jamais vu autant de statues et de mémoriaux – un mémorial, des mémoriaux??? – au pouce carré. Saviez-vous que la différence entre un monument et un mémorial c'est que le mémorial est construit quand la personne est morte, sinon on devrait parler de monument. C'est la raison pour laquelle le Washington monument – l'obélisque géant dans le milieu de la place - n'est pas le Washington memorial; le monsieur Washington n'était pas mort lors du début de sa construction. Il est par contre passé de vie à trépas en cours de route puisque les élus ont comme manqué de cash au tiers de la job. Raison pour laquelle il a deux couleurs. On en apprend tellement des choses quand on écoute. Je le dis parce que ça ne m'arrive pas tout le temps. Je veux dire d'écouter. J'avais pourtant lu Dan Brown et son symbole perdu dans lequel il n'en était même pas question. On a aussi vu le Jefferson memorial – oui il est bien mort lui aussi – le FDR pour Frank Delano Roosevelt memorial, le Capitol, la Maison blanche parce qu'elle est continuellement repeinte ainsi que les nombreux musées du Smithsonian Institute.

Saviez-vous que les 17 sites du Smithsonian sont gratuits. Il y a même un zoo dans le lot, qu'on n'a pas vu parce que la petite ne faisait pas partie du voyage, mais quand même! Celui sur les sciences naturelles, le château – un vrai de vrai avec des tours et probablement des dongeons que je n'ai pas vu mais qui existent surement – ainsi que celui qui jase de l'espace aérien étaient vraiment quelque chose à voir. Évidemment, on n'a pas eu le temps de tous les voir mais ça nous donne de la matière pour un retour. On aurait aussi aimé voir l'intérieur de la Washington National Cathedral mais elle était fermée pour cause de concert. Dommage! Déjà que l'extérieur était resplendissant et tellement grandiose. Apparemment qu'il s'agit de la sixième en importance ou grandeur, - j'ai eu un peu de misère avec ma compréhension de la traduction au moment où ça s'est passé – au monde.

On s'est promenés en Trolley. On hésitait entre les « double-deckers » ou les trolleys mais considérant la température douteuse, le trolley avait un toit, pas les double-deckers. C'est joli et exotique un trolley! Mais c'est petit par contre. Il n'y a pas eu tellement de pluie contrairement à ce qui était prévu selon les météorologues. Content qu'ils se soient trompés.

Durant le périple, on est allé manger au « Crab House », une binerie dont on avait entendu parler par le CAA, genre. Fallait qu'on y passe. Et savez-vous quoi? C'était absolument succulent. OK, je décris l'ambiance. Ce n'est pas un endroit que je recommanderais à des gens, comment je dirais, plus sophistiqués que la moyenne des ours. Par exemple, j'ai adoré la nappe sur la table qui était principalement constitué d'une copie de l'édition du 11 avril dernier du Washington Post déplié comme quand on couvre un plancher avant de peinturer la cuisine. Comme ustensiles, la serveuse nous a apporté une paire de maillets et une paire de couteaux « garrochés » singulièrement sur la pile de journaux. On peut donc lire le journal en attendant que les crabes se pointent sur la table. Ça marche pas tellement vite un crabe vivant, imaginez quand il est cuit. . Non, ce n'est même pas long que les marcheux de côté arrivent… Et en plus, ils sont bons. Je n'ai malheureusement pas demandé d'où provenait la marchandise.

Petite note au passage : la Saturn à Chantal a tenu bon et ne nous a causé aucun souci pendant les 2200 kilomètres du trajet. Pour un char de neuf ans, fallait que je le mentionne en quelque part.

Un bien beau voyage!

Si seulement je n'avais pas oublié mon … de masque!