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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

lundi 31 décembre 2012

Périple des fêtes

23 décembre, salut ti-cul, on se reverra...

Raconter ce qui s’est passé depuis une semaine est un exploit dont je ne suis pas certain de pouvoir réaliser à sa juste valeur! Vous savez, cette mémoire de mes deux!
En fouillant dans mes déjà vagues souvenirs, je crois me rappeler que le 23 décembre dernier, nous recevions à la maison quelques amis pour une dégustation « Bières – Fromages ». Me connaissant comme plusieurs me connaissent, vous comprendrez que je me retrouvais tout à coup dans une zone un peu inhabituelle. J’étais un peu loin de la Bud et du Velveeta, bon ok, du Cheez Whiz!
Il y a quelques semaines de cela, Chantal me dit pendant que je pousse le panier d’épicerie : On devrait se faire une dégustation de bières et fromages! Ben oui, que je lui réponds en pensant aux éléments habituels que je n’avais jamais essayé mais comme il y a un début à tout! Ce n’est pas exactement ce qu’elle avait en tête puisque pratiquement au même moment, elle me pointe le coin de la bière et surtout quelques kits de bières mélangées qui sont très éloignés de mes vieilles habitudes de consommation, si on peut parler de consommation. On a donc embarqué un de ces kits dans le panier après en avoir jasé tels deux consommateurs avertis sur le bord de l’allée de pain en train de discuter de la carte des valeurs nutritives de deux pains à peu près comparables en théorie mais pas tellement, en pratique!  À la bonne franquette qu’on s’était dit!
Vous auriez dû voir comment le menu a évolué au fil des jours! Une vraie base de données à la fin. J’ai eu tellement peur à un certain moment de me tromper d’accord! Une chance que Chantal était là! Ça s’est conclu comme un 5 services, finalement! Ben, on n’avait pas tellement le choix : blanche, blonde, rousse, brune et noire! Veuillez noter que je ne parle pas de têtes à ce moment-ci mais bien de couleur de bières. À chaque couleur était associé quelques fromages ou mets s’y rattachant de près ou de loin. Vous comprendrez que je mets des beaux mots ici mais c’est parce que je ne me souviens plus de tous les noms de ces fromages… Je vous ai déjà parlé de ma mémoire? Bon, je me lance et pas nécessairement dans l’ordre : un ricotta de chèvre qui trainait sur les crostinis assaisonnés au citron et au poivre, il y a aussi eu St-Guillaume, un Brie avec un nom spécial, un Comté, un Mamirolle, un Oka, un Gaulois de PortNeuf, un cheddar de 4 ans, un Pic-Amour – j’ai bien aimé – ainsi qu’un Rassembleu… il y en avait d’autres, me semble mais comme les convives ont dit après trois services, comment on va faire pour se rendre à la fin! On a même pas fait le pop-corn au parmesan qui était prévu, c’est tout dire!
En conclusion, je dois avouer que je ne me suis pas ennuyé du tout de ma traditionnelle Bud et de mon Cheez Whiz! Merci Chantal…
Au retour de cette courte pause publicitaire, on parle des 24, 25 et 26 décembre. Le travail m’appelle et si un peu de courage me reste après mon shift, j’écris  un autre bout du temps des fêtes en revenant ce soir!
Alain

samedi 3 novembre 2012

Un pub anglais


Ce matin, pour faire un peu changement et contrecarrer les plans de Pauline avec son coquelicot fleurdelysé, nous sommes allés déjeuner dans un Pub anglais, le Burgundy Lion sur Notre-Dame dans l’ouest. Tout près de chez mon chum Yves et sa blonde Véronique. Oui, j’aurais dû lui lâcher un buzz pour qu’ils se joignent à nous mais considérant le « short notice » vu qu’on ne l’avait décidé que ce matin…
Je croyais qu’on serait seul sur les lieux du crime à cet heure mais dans un pub anglais, on regarde du foot et le foot anglais ça se joue en après-midi mais en Angleterre, donc le matin chez nous! Il y avait donc de fervents partisans sur les lieux qui ne demandait pas mieux que de bouffer des œufs anglais en écoutant le match!
La serveuse nous a accueilli avec un merveilleux « Good morning! ». J’étais un peu inquiet mais elle a vite switché au français sans même qu’on s’en rende compte.
Marilou s’est commandé des scrumpets arrosés d’un sirop sucré dont je ne me souviens plus du nom mais différent du sirop d’érable, accompagnés de saucisses qui devait aussi être un peu anglaise. C’était bon!
Chantal a pour sa part été un peu plus raisonnable en choisissant des muffins anglais avec marmelade et confitures maison. Il y avait quand même avec cela les fameux « scotch eggs ». Ça c’était fameux!
Pour ma part, j’ai pris un genre de classique là-bas, un déjeuner dans lequel il y avait deux œufs « ordinaires » tournés, de la saucisse, du jambon, des champignons, des patates, des fèves au lard ainsi qu’une une demi-tomate. Il y avait aussi un bacon « écoeurant » dont je ne saurais décrire exactement le goût tellement c’était bon! Ah oui! Il y avait aussi des toasts frites. Peut-être un peu trop gras mais ça valait la peine d’y goûter.
Une autre belle découverte!

dimanche 2 septembre 2012

De droite, de cœur, stratégiquement ou de gauche

J’écoutais récemment à la radio, des panellistes qui discouraient à propos des élections. Bon, panellistes, ça vient de panel! Dans mon temps, panel c’était un genre d’Econoline ou van dont je rêvais, je ne sais trop pourquoi aujourd’hui.

Toujours est-il que lesdits panellistes discouraient du vote de mardi et se demandaient si les gens voteraient à droite, à gauche, stratégiquement ou de cœur? Ça en fait tellement des choix, et on n’a même pas parlé des partis impliqués. Pour ma part, je sais ce que je vais faire ou plutôt ce que j’ai fait puisque le vote par anticipation m’a permis d’exercer mon droit de vote lundi dernier! Ce fut pratiquement cool! Marilou est venue avec moi et a même vu pour qui j’ai voté même si ce n’est même pas permis!!! J’ai fait croire aux personnes en place que je ne laisserais pas ma fille aller pour tout l’or du monde! Ça a bien fonctionné. Marilou m’a promis de ne révéler à personne pour qui j’ai voté. Il y a un hic toutefois puisque maintenant, il y a les photos des candidats pour qui on vote.

Retour en arrière…

Je suis assis sur un banc d’école, bon, disons un banc d’étudiant puisque je suis étudiant au cégep de Ste-Foy, disons entre 1981 et 1983, puisque ma mémoire est toujours une difficulté qui oublie, pour être précis… 1981, ça signifie environ 30 ans et plus, donc on ne s’obstinera pas pour quelques mois…

Me semble que le nom de mon professeur est Jorge Ormeji ou quelque chose du genre, c’est un bonhomme qui vient du Laos ou une région de ce coin là. Le nom de famille s’écrit peut-être différemment, mais après 30 ans, ce n’est pas vraiment important. C’était au Cégep Ste-Foy, s’il se reconnaît qu’il se manifeste… Toujours est-il que Jorge, que j’ai subis deux fois en deux ans, m’a dit à un certain moment que je vivais dans un système parlementaire et non présidentiel… En gros, ça voulait dire qu’au Québec ou au Canada puisque c’est le même système, quand on vote, on vote pour un candidat dans un comté et non un chef de parti. Jorge, lui il le savait. Il connaissait cela la politique. J’imagine qu’il doit encore connaître cela même si aujourd’hui il doit être un peu plus âgé. Comme moi d’ailleurs. Depuis dons trente quelques années, je vote donc pour le candidat de mon comté qui me semble le plus à même de combler mes besoins de citoyen d’un comté donné!

Jusqu’à présent, je dois dire que ça ne m’a jamais causé de problème! De questionnement devrais-je dire! Parce que des problèmes, je ne crois pas que c’ait pu m’arriver à un certain moment ou à un autre. J’aime suivre la politique mais pas au point où ça puisse devenir sentimentale! En tout cas, plus maintenant. Dans le temps, je me souviens d’avoir travaillé pour un des deux clans lors du référendum de 1980 et ce, même si je n’avais pas tout à fait l’âge de voter à cet instant. Depuis ce temps, l’idée de ce fameux clan, est toujours resté comme ancré en moi comme l’idée du vent du nord qui arrive à l’automne à tous les ans.

Depuis le temps, au moment de mes votes, dépendamment des comtés où je vivais, mon X n’a pas dû influencer grand-chose même si les grands penseurs pensent que mon X est plus important que ce que je peux le penser. Bref, je n’ai jamais manqué un vote depuis ce temps. Comme j’ai changé de place assez souvent dans cet espace-temps, je ne me suis pas attaché ou comment dirais-je, je n’ai pas eu le temps de connaître assez bien les gens du coin pour me faire une idée.

Je vis donc dans le comté de Crémazie depuis plus de dix ans maintenant. Ma fille y est née, a commencé l’école ici. Je m’y suis donc impliqué – pour l’aider que je me suis dit dans le temps – et plutôt puisque j’ai fait du bénévolat depuis que le monde est monde et que je me suis aussi dit que c’était le temps d’en faire pour ma fille qui était beaucoup trop jeune pour en faire, je me suis impliqué à l’école. J’y ai connu des gens, je me suis impliqué un peu plus et par le fait même, j’ai rencontré d’autres personnes… en dehors de l’école!

Un jour j’ai rencontré une personne du nom de Diane de Courcy qui était présidente de la CSDM mais qui trouvait plus important le sort des enfants de l’école que je représentais parce qu’il vivait dans mon quartier que ses objectifs corporatifs de la CSDM. Bon, une bonne femme corporative qui pense plus aux enfants qu’à ses objectifs de « business ». Ça se peut.

Toujours est-il que le mois passé, j’entends parler de la même madame qui se présente aux élections provinciales au sein d’un parti qui n’est pas le mien. En tout cas, pas depuis les 30 dernières années! Que faire? Dois-je voter avec mon cœur, stratégiquement, de gauche ou de droite? Ou simplement selon ce que je pense être le mieux pour mon comté même si je risque de perdre, ou pire que ça ne change rien au pouvoir…

Je lui ai donc parlé parce que c’est une femme correcte et qu’elle ose encore parler au simple citoyen que je suis. Elle m’a rassuré à propos de quelques points. Je n’en avais pas besoin de beaucoup, remarquez bien!

J’ai donc voté pour Diane de Courcy lundi dernier pour les prochaines élections provinciales du 4 septembre prochain. Je ne suis pas souverainiste pour autant mais elle le sait. En fait, je l’espère! En quelque part, le 4 au soir, je serai devant mon téléviseur à espérer qu’elle sera vainqueure dans Crémazie. Comme d’habitude, la soirée sera longue et peut-être que nous ne saurons que le lendemain qui sera le nouveau député puisque la précédente a vraisemblablement tiré sa révérence – ce qui est une très bonne chose, personnellement.

Voilà donc mon « coming out » et j’en suis presque fier!

samedi 18 août 2012

Marché aux puces dedans le Japon


Samedi le 18 août 2012
Aujourd’hui, nous sommes allés faire une activité que j’ai déjà pratiquée sur une base régulière mais il y a de cela au moins vingt ans. Encore un souvenir de plus de vingt ans. Me semble qu’il y en a de plus en plus! Bon, on va faire avec. C’est un peu comme cela que ça se passe après un certain âge, mettons!

Bon, mettons que je triche un peu en affirmant ceci puisque nous étions allés en famille dernièrement au « Finnegan Market » mais ce n’était pas proprement un vrai marché aux puces comme celui de St-Eustache. Un vrai! Du neuf et du vieux sous un même toit! En fait, pas vraiment sous un toit puisque le vieux se retrouve toujours dehors mais comme c’est la partie la plus intéressante, c’est de cela que je veux parler.
Je ne savais pas vraiment si Chantal aimerait cela et encore moins Marilou, mais comme Chantal nous avait transporté dans un autre univers hier soir en nous forçant à entrer dans une taverne… japonaise, je me disais que rien n’était impossible. Faudrait quand même que je vous en parle un peu de la taverne. Son nom c’est Kazu et c’est situé sur la Main ou en bon françait sur la Ste-Catherine mais un peu plus dans l’ouest. Juste un peu à l’ouest du métro Guy. Au coin de Ste-Cath et de St-Marc! Ce n’est pas ouvert tous les soirs mais le vendredi, oui! On est passé devant vers 17h mais ce n’était pas encore ouvert, alors on a continué à marcher. On arrivait du métro, question d’attirer la neuf ans. Dire que le métro la fascine encore! Je ne sais pas si je pourrai en dire autant dans quelques années mais pour le moment une balade en métro nous permet de la trimballer partout… ou presque.

Quand on est repassé devant vers 17h25, il y avait déjà un line-up!!! Ceux ou celles qui me connaissent un peu savent que moi et les line-up c’est généralement incompatible, mais bon… les vacances ne sont pas tout à fait terminées et ma blonde, qui comme d’habitude a fouillé les méandres du NET, a dégoté ce truc et m’affirme que ça pourrait être intéressant. Je vais donc prendre mon mal en patience et espérer que ça vaudra le coup. Sur le coup de 17h30, une médame japonaise, probablement, - que j’aurais bien appelé Wontong mais comme c’est plus chinois que japonais, je vais plutôt opter pour « Arrigato » même si je ne suis pas certain de l’orthographe – vient enlever l’enseigne « fermé » qui trainait sur la porte et commence à faire des révérences aux gens qui sont probablement des habitués dans la ligne. Sans se faire voir, tellement discrètement et armée d’un stylo et d’un Post-It, elle prend le nombre de personnes de chacun des groupes. Mon acuité visuelle, mon expérience ainsi que le look que j’ai précédemment jeté dans la salle à manger me disent, que si la tendance se maintient, à 17h32, Alain Balleux annonce que la famille de trois dont je fais partie ne sera pas assise au premier service! Mais ce n’est que mon opinion et pour faire bonne mesure, j’affiche un sourire et surtout, n’affirme pas ce concept tout haut devant ma blonde et ma fille!

Arrigato, après avoir noté sur ledit Post-It précedemment mentionné tous les groupes qui doivent s’échelonner jusqu’au coin d’Atwater – j’exagère un peu, mais à peine – revient au début de la file pour faire entrer le premier groupe, de deux. Ça va être long! Et les groupes se succèdent ainsi pour en arriver au nôtre. Je me dis dedans mon Ford intérieur qu’elle va nous dire dans son plussse beau sourire qu’il va falloir attendre le temps qu’un des groupes termine son repas, mais non, elle dit simplement : Combien de personnes? Au moment où je montre trois doigts pour lui faciliter la tâche, Marilou sort son plus bel anglais des vacances et dit : « three please! »  Je n’ai jamais été si fier de ma fille, je pense. Moi qui s’apprête à faire une chose que je n’ai jamais faite en presque 30 ans de droit de vote, je garde quand même une certaine fierté à penser que je me débrouille dans deux langues depuis longtemps et que ça m’a permis de travailler dans les dernières années… Enfin, j’ai dit que j’en reparlerais dans un autre blog et ce ne sera dans celui-ci!

Arrigato donc, nous dirige vers une table de quatre où on peut difficilement s’installer mais qu’à cela ne tienne, nous sommes assis et rien ne pourra nous déloger de là! En tout cas, pour ma part, je plais la personne qui voudrait tenter le coup puisque je suis squeezé entre la table d’en arrière, le genou de Marilou et le très achalandé couloir d’un autre côté, sans compter la table en face de moi qui m’empêche presque de respirer. Non, j’exagère un peu!

Arrigato revient donc quelques instants plus tard pour prendre la commande et heureusement, Chantal avait étudié le japonais assez pour lui dire en français sur le menu ce que nous voulions. Dans ces cas-là, je fais entièrement confiance en ma blonde parce que s’il fallait que je choisisse, j’en serais encore au choix de la bière, qui dans le fond n’était que d’une plus un extra mousse comme deuxième choix que je n’ai heureusement pas pris mais que Chantal a essayé et que j’ai goûté et qui était beaucoup citronné pour ma petite personne. Ma Sapporo avec pas de mousse fut quand même appréciable! Par la suite, nous est arrivé sur la table un assortiment de plats dont je ne saurais dire la provenance mais qui était somme toute excellent! Ah oui! Un addendum important que je veuille ajouter. Sur la table au début, Arrigato nous a apporté une napkin et un set de baguette seulement. J’ai donc avalé toutes ces substances en utilisant lesdites baguettes et seulement une bière qui fut succulente. Loin de la Bud, mais excellente! Je ne me souviens plus des noms parce que je suis comme cela, mais le porc 48 heures qu’on a repris deux fois était divin.

Ouin. Je voulais vous parler du marché aux puces et j’ai comme manqué mon entrée en matière, non? Comment vous dire? Chantal avait l’air d’une enfant dans un magasin de jouet. Sauf évidemment au moment de négocier avec le négociant. Tâche à laquelle je me suis adonné à chaque fois avec un malin plaisir! Marilou m’a regardé faire à chaque fois. Toujours est-il que vers la fin, munie de sa sacoche, elle m’a dit : « J’aimerais ça acheter des « poly pocket » avec mes sous. ». Les poly pocket c’est un genre de tite poupée que moi je ne connais pas mais que Marilou semble connaître très bien, alors pour l’orthographe, je ne garantis vraiment pas l’authenticité de la chose. Je lui ai donc répondu : C’est ton argent, alors tu négocies! » C’est certain que je suis resté proche pour ne pas qu’elle se fasse avoir par un ou une négociante profiteur ou profiteuse, mais encore une fois, elle a tellement bien fait cela! Papa avait l’air d’un paon pour une deuxième fois en deux jours! De la négociation et de l’anglais, je me demande bien ce qu’elle va devenir?

Résultat des courses du jour : Chantal s’est trouvé des linges à vaisselle, des vieilles ustensiles qui serviront à faire un mobile éventuellement, un kit de shooter que Chantal voit plus comme un set de verrines qu’elle a expliqué à la madame mais que la madame ne comprend toujours pas rendu à 22h ce soir et ne comprendra probablement jamais. Marilou a augmenté sa collection de poly machin de beaucoup et moi, je me suis trouvé un niveau que je cherchais depuis longtemps, un set d’outils à BBQ n’ayant presque pas servi, un rack éclairé pour accroché mes outils de BBQ en dessous de mon gazébo à BBQ mais qui ne devait pas initialement être prévu pour ce faire, ainsi qu’un kit de perceuse  sans fil avec deux chargeurs et une base pour recharger les fameux chargeurs. Et finalement, un mot pour vous dire que Et Chantal et Marilou veulent retourner au marché aux puces.

Pour terminer ma journée, j’ai réussi à terminer grâce à ma nouvelle perceuse sans fil, le « potting bench » ou bahut style « vintage industriel » qui est maintenant installé sous le gazebo, pas celui du BBQ mais le principal et qui est très beau.
Grosse journée donc!

jeudi 16 août 2012

Déjouer le temps (2)

Sur le bord du feu

Aujourd’hui lundi de la seconde semaine, nous venons d’aller visiter le village québécois d’antan. On arrive là là! La première idée qu’a eue Marilou fut d’aller au lac et surtout sa glissoire. Je suis donc assis, plutôt effouaré, dans ma chaise de plus en plus pliante en train de pianoter sur mon clavier au gros soleil. Je ne vois donc pas grand-chose sur mon écran. Mais Marilou qui glisse et re-glisse est donc contente. Le lac est certifié catégorie A. Je n’ose imaginer ce que peuvent être ceux de catégorie B ou même C. Ouash! Mais ici c’est cool! Il y a même un sauveteur qui « check la game ». Bon, ce n’est pas « Bay watch » mais lui, semble savoir nager.
Je disais donc que ce matin, nous sommes partis, et puis tiens, de bon matin pour le village québécois d’antan. C’est assez beau comme place! Pleins de vieilles maisons du coin qui ont été relocalisées au même endroit pour créer un village incluant tous les métiers du temps qui sont expliqués dans le vrai langage du temps – et que Marilou ne comprend pas toujours, car si certains se souviendront du langage de Passe-Partout que moi-même je ne comprenais pas tout le temps. Pour faire court, je pense que je suis plus près de ce langage que Marilou puisse être de celui de Passe-Partout. Enfin, bref… Beau village, belles reconstitutions et surtout très belle attention de Marilou lors des explications. Vous auriez dû la voir lorsqu’elle a posé la question au mossieur : « C’est quoi un moulin à scie? » En fait, si son vieil oncle Claude avait été sur place, il aurait tapé du pied pour pouvoir lui répondre. Elle avait des yeux ronds comme des trente sous – concept qu’elle ne comprend toujours pas et que je n’ai pas su lui inculquer d’ailleurs puisque 25 cents ce n’est tout simplement pas 30 cents, mais bon, un jour ça viendra peut-être. Une bien belle visite encore, mais comme je le disais à Chantal, j’ai trouvé cela un peu cher. Il y avait un spécial à 60$ pour une famille. Mais peu importait le nombre d’enfants, c’était le même prix! Pendant un moment, j’ai songé que plus d’enfant aurait pu être rentable mais l’idée a vite passé.
Évidemment que ma session d’écriture au soleil n’a pas vraiment duré puisque quand tu as une enfant dans l’eau, c’est difficile de te concentrer sur un clavier. Toujours est-il que présentement, un feu crépite à nos pieds pendant que Chantal zigonne sur son iPod et que moi j’ai recommencé à taper sur mon clavier dans la pénombre de la fin du jour. Il est 20h16 et il ne fait pas encore nuit noire – des fois, on voit cela dans les livres ou on l’entend dedans la tivi même si je me demande si une nuit n’est pas noire, elle est quelle couleur? Bon ok, les puristes vont s’empresser de me parler de la nuit blanche mais comme ce n’est pas le même contexte, je ne suis pas certain. –  mais tout proche. Marilou? Elle est quelque part par là-bas à jouer avec une nouvelle amie qu’elle s’est fait hier. Elle s’appelle Andrée-Anne – je ne sais pas vraiment comment l’écrire mais j’imagine que c’est ainsi. De nos jours, les prénoms sont souvent écrits de drôles de façons, alors je ne pourrais présumer de rien dans ce cas de figure bien précis. Allez-y donc au son! Dans l’environnement du camping, j’entends un bonhomme qui crie dans son cellulaire des phrases de négociations qui semblent incompréhensibles à mes oreilles puisque je n’entends pas l’interlocuteur. Il dit aussi que le cellulaire ne rentre pas comme il faut. C’est ben clair qu’à St-Cyrille-de-Wendover, c’est pas clair que le cellulaire va rentrer, c’est un peu comme d’essayer de rentrer un dix roues dans mon garage, c’est pas facile! De toute façon, on pourrait discourir longuement à propos de l’expression « rentrer » quand il s’agit de télécommunications. Ça rentre dans quoi, au juste?
J’essaie donc de vous faire ressentir ce que j’entends présentement. À part le cliquetis de mes « légers » doigts sur le clavier ainsi que le processeur de l’ordinateur qui doit rouler à une vitesse folle, j’entends encore quelques voix au loin, les criquets se font aussi aller  à qui mieux mieux. Criquets? Comment devrais-je l’écrire donc? Tellement de questionnements autour d’un feu ainsi! Des fois, je pose des questions à ma blonde qui est toujours tout aussi occupée sur son iPod qu’elle ne me répond que vaguement. Marilou vient de passer avec son amie. Tout semble bien aller… Les parents de la nouvelle amie nous invitent à passer près de leur feu.  Hésitation de ma blonde et je réponds que ma batterie achève et que nous passerons peut-être quand je n`en aurai plus. Ma blonde apprécie la réponse. Quand on est montréalais, on est montréalais jusque dans le bout des ongles, même à St-Cyrile-de Wendover! La fameuse batterie me dit que j’en suis à 32 minutes de survie au niveau de l’écriture et ma vessie me dit que ce sera encore moins long étant donné le vin et la bière ingurgitée pendant et après le souper. Bof! Pas grave, on ne conduit pas et le feu brûle toujours. J’aurai peut-être à marcher jusqu’au campement des voisins, mais une marche – pas tout à fait sobre n’a jamais tué personne. Peut-être une cheville ou deux de foulées mais ma blonde en a pris pas mal moins que moi, alors…  Conclusion du jour, il n’a pas mouillé de la journée – en tout cas, nous n`en avons pas vu ni senti. Il ne semble pas qu’il mouillera ni ce soir, ni cette nuit. Et pour demain? On verra au lever…
Le demain en question est arrivé et la décision, démocratique soit dit en passant, qui fut prise, a été de retourner vers Montréal tranquillos…
On avait un peu de lavage à faire, le gazon avait dû terriblement pousser et tout le tralala de la météo à vérifier pour la suite des choses.
Après avoir vérifié ce que Dame nature nous réservait, réserver un camping et une activité dans le coin de Gatineau, on s’est remis au boulot de préparation pour le départ. Faut dire que nous n’avions pas complètement déchargé le véhicule de son contenu.
Nous sommes donc repartis mercredi assez tôt puisque nous avions quelques heures d’auto à faire avant d’arriver à Eco-Odyssée. Je vous en reparle dans quelques lignes puisque je me dois d’avouer que rendus à peu près aux lignes de l’Ontario – où le cadavre du film Bon cop, bad cop avec Patrick Huard s’était retrouvé au début du film, soit directement desur la panfiche de Bienvenue en Ontario – nous avons dû rebrousser chemin puisque le « pas-de-tête » que je suis parfois avait comme momentanément oublié d’inclure un élément médical important dans ses bagages. Je l’avais oublié une fois en route pour Washington DC, et si je me souviens bien, ma blonde et moi n’avions pas tellement bien dormis. Ce qui fait que le faux-départ de 08h00 ce matin-là s’est plutôt transformé en 09h45. On peut dire que ce fut un peu raté comme envolée matinale.
Après notre balade en Canada sur la 417 où j’ai finalement loupé ma sortie pour faire le plein et acheter un LottoMax en Ontario, nous sommes réapparus au Québec pour monter un peu au nord-est de Gatineau jusqu’à Wakefield qui ne s’appelle pas tout à fait Wakefield mais plutôt La Pêche et finalement aboutir à Éco-Odyssée. Qu’est-ce que ça mange en hiver ça, Éco-Odyssée? Le bonhomme qui l’a conçu complètement réaménagé des marécages pour en faire un labyrinthe qu’on peut emprunter en pédalo ou en canot en famille avec randonnée simple avec interprétation de la faune locale ou rallye à la recherche de différents éléments. On y a vu des grenouilles, des libellules, des tortues, une canne à qui on a fait pédaler quelques coups de palmes un peu plus rapide qu’elle ne l’aurait voulu quelques truites venus titiller le dessus des eaux ainsi que plusieurs pédalos et leurs équipages aussi perdus que nous avons pu l’être par moments. Marilou se tenait donc à l’avant dudit pédalo pour tenter de nous guider dans ces marais pendant que Chantal et moi avons pédalé pendant près de deux heures sous un chaud soleil – de plomb – pour arriver à nous faire ressortir de cette aventure indemne.  Ce fut à la fois très drôle et aussi un peu éreintant puisque l’engin dans lequel nous étions « pas très » confortablement installés nous a donné quelques misères au niveau de la navigation. En gros, le machin ne voulait juste pas tourner du bon bord quand c’était le moment et qu’une de mes pédales n’a pas tenu le coup très longtemps, en fait, elle est « mourrue » à quelques mètres du départ. Nous y sommes tout de même arrivés et je dirais que plus on avançait, plus le navigateur se débrouillait bien. La prochaine fois par contre, ce sera en canot que ça se fera, c’est beaucoup plus simple et d’ailleurs plus confortable que ce pédalo a pu l’être.

Après nos quelques coups de pédales dans l’eau, nous avions à nous déplacer vers le camping de St-André-Avellin dans le même coin mais pas tout à fait dans le même coin si on peut s’exprimer ainsi. Fallait se rendre dans le coin de Montebello, une trotte d’environ 1h45. Une bien belle route quand même avec de beaux paysages, des belles maisons et de sympathiques villages tout au long de notre périple. On a même dû emprunter un joli pont de bois sur lequel il est impossible de rencontrer tellement il n’est pas large! Marilou était fort impressionné de constater qu’on pouvait tenir sur du bois comme elle ne comprend toujours pas comment c’est possible de traverser le pont Victoria sur lequel on peut voir l’eau en-dessous quand on le traverse. Y a de ces choses impossibles que même un père ne peut faire comprendre à sa fille adorée mais pour cela, heureusement il y a Mastercard!!!

Le camping était vraiment bien organisé et situé. Le setup parfait pour les campeurs voyageurs que nous sommes. Contrairement à celui du lac des bouleaux, rien à redire. Bref, vraiment incomparable l’un à l’autre et pourtant le même prix ou à peu près. On a donc établit le campement pour la nuit, Marilou a testé les jeux d’eau de la place ainsi que la piscine pendant que nous dégustions quelques bières en placotant de tout et surtout de rien! On s’est par la suite concocté un ptit souper sur le nouveau BBQ portatif en terminant la soirée par un autre beau feu de camp sous le ciel étoilé que Marilou a tenté de dénombrer mais sans succès. Je ne vous dirai pas combien de fois elle m’a demandé combien il pouvait y avoir d’étoiles dans le ciel!

Ce matin après nos cafés de base, un bon déjeuner ainsi que le « décampement » essentiel, le Parc Oméga nous attendait. C’est aussi très agréable comme place. Une balade d’un peu plus de 12 kilomètres en véhicule-moteur que les cerfs, bisons et tous autres bibittes vivant en Amérique du Nord s’amusent à lécher à qui mieux mieux en quête de carottes provenant de la main de Marilou qui a quand même assez peur de la perdre même si elle s’est avérée très rapide au ptit jeu de « je ferme la fenêtre juste avant que la gueule du machin ne se pointe à l’intérieur du char »! Au milieu de la balade, un secteur est aménagé pour y prendre notre lunch avec full bambis, écureuils, tamias et geais bleus qui viennent tenter de fouiller dans nos assiettes.

Après cette visite, c’était l’opération retour à la maison mais puisque nous étions à la campagne, pourquoi ne pas profiter de la route de campagne jusqu’au bout? Pour ce faire, nous avons emprunté la route qui longe la rivière des outaouais et à un moment donné, j’ai vu une affiche qui m’indiquait Hawksbury et j’ai tourné. Ma blonde m’a demandé pourquoi j’empruntais ce pont et je lui ai seulement dit : LottoMax! Elle a compris, je suis entré dans un magasin ontarien où ça ne parlait que français et j’ai acheté ledit LottoMax avec un 6/49, juste au cas et nous sommes revenus au Québec pour notre retour à la maison.
Marilou semblait bien heureuse de déposer son armée de toutous nécessaires à son bon sommeil dans son lit à elle chez elle dans sa chambre. Et pour le reste, chantal veut m’emmener dans une taverne… japonaise. Elle veut aussi faire un saut au marché aux puces de St-Eustache et je ne sais trop ce qui peut lui passer par la tête pour remplir les journées qu’il nous reste de vacances. On verra bien!

Je devrais revenir sévir en ces lieux pour traiter de la campagne électorale que j'ai quand même suivie un peu... en diagonal!

mardi 14 août 2012

Déjouer le temps (1)


Pour nos vacances cette année, le thème choisi à l’unanimité par la famille était le camping! Évidemment, qui dit camping, dit de faire attention à la température! Comme tout le Québec, ou presque, a pu le constater, nous avons eu un mois de juillet du tonnerre! Du soleil, de la chaleur, du soleil encore et beaucoup de chaleur. Le bonheur! On en a tellement eu que j’ai vu des trucs sur les médias sociaux aussi bizarre que : « J’en peux plus de la chaleur! ». J’ai bien hâte de vérifier les « posts » de ces derniers en janvier prochain lorsque la paix sociale sera rétablie dans les écoles du Québec et dans les vestiaires des équipes de la LNH! OK, je m’écarte de mon sujet de base et je risque de déraper si je m’emporte, alors plutôt continuer sur celle des vacances. Toujours est-il que je me disais souvent dedans mon Ford intérieur, j’espère qu’il en restera pour nos vacances.

La température donc. Avant de partir pour Québec pour 4-5 jours, on avait vérifié et revérifié sur météomédiocre.com ce qui s’annonçait. Quinze jours avant, on se disait que ça avait le temps de changer en masse. Une semaine avant aussi on se disait la même chose. Deux jours avant aussi, mais c’était moins drôle. Il faut d’abord comprendre que quand on vérifie la météo pour une journée donnée, on doit prendre en considération quelques facteurs dont on oublie souvent les détails. Par exemple, pour une journée X, ils vont nous mettre un bel « émoticon » de soleil. À première vue, on serait porté à croire qu’il n’y a aucun problème à emporter ses lunettes de soleil. Mais non! Pour se protéger, ils vont aussi ajouter qu’il peut y avoir tant de pourcent de probabilités – vous ai-je déjà dit combien j’ai haïs ce cours-là dans le temps – de précipitations. En plus, ils vont même ajouter le nombre de millimètres de pluie qu’il pourrait tomber dans la mesure du précédent pourcentage déjà émis. Ce ne sont pas des politiciens mais ils doivent se protéger. On ne sait jamais les poursuites où ça peut mener de nos jours. Il y a même un parti politique qui tente d’en intenter une à des réseaux de télé qui ne veulent pas les avoir à leur antenne durant un certain débat! Bon, j’avais dit que je ne lancerais pas dans ce genre de débat, alors…

Pour en revenir à notre fameuse météo donc, on se tenait au courant puisque la pluie ne nous dérange pas tellement mais revenir d’une visite quelconque et n’avoir que l’espace de la tente pour se sécher et vivre en même temps, ça peut être quelque peu exigüe comme espace.

La veille de notre départ pour la capitale, nous nous sommes donc décidés à partir quand même! À la grâce de Dieu…

Notre premier stop n’était nul autre que l’Aquarium de Québec qui s’était soi-disant beaucoup amélioré selon la publicité. Nous y étions allé il y a une couple d’années et avions été déçus de notre expérience. Me semble qu’il n’y avait pas grand-chose à y voir cette journée-là. Il y avait peut-être eu une sortie de groupe de mammifères qui avait comme créé un manque. Enfin, tout le monde a droit à une deuxième chance comme qu’on dit. Et vogue la galère vers l’Aquarium! Déjà des réticences et certains remords m’ont pogné droit au cœur quand j’ai vu le tableau des prix d’entrée. TA… Non, je ne l’ai pas dit tout haut. Ça aussi c’est resté dedans mon Ford intérieur, mais ç’avait d’affaire à être « hot »! On passe donc les tourniquets et on nous avise que le spectacle des phoques commencera dans dix minutes. Nous voilà donc partis vers les phoques. F…, pour continuer dans la même veine, c’était déjà plein à craquer. Rien à faire de ce côté pour le moment, nous sommes donc retournés faire le circuit régulier. Les morses bougeait un peu mais pas trop. Je peux vraiment comprendre leur démarche puisque même moi, comparé à n’importe lequel de ces spécimens, j’ai l’air petit! Alors, bouger au gros soleil, ce ne doit pas être très tentant! Qu’à cela ne tienne, un de ces zigottos nous a quand même fait rire un peu lors de sa collation du matin. Les ours polaires, quant à eux, usaient les mêmes traces qu’ils doivent user à tous les jours. Quand on les a regardé cinq minutes, on peut aisément extrapoler sur la journée, voire même l’année entière! C’est un peu triste. Le pavillon intérieur fut tout de même intéressant par ses explications et surtout ses anémones qui semblent maintenant s’y reproduire avec un peu plus de facilité. Le tunnel vitré du fond de la bâtisse est aussi assez drôle. Que dire de plus? Marilou a quand même apprécié et lu certaines affiches pour se documenter un peu. Pour un papa qui voit le retour à l’école qui approche, c’est bon de savoir que sa fille sait encore lire… un peu!

Après cette visite, il était temps d’aller installer le campement pour les nuits à venir. Nous avons donc suivi la routine habituelle pour installer le nécessaire et un peu plus.

Pour l’installation de notre campement, en plus de notre tente pour se protéger des pluies possibles, nous avons aussi une bâche. Attention, ce mot est à prononcer comme hache et non comme lâche malgré l’accent. La bâche est donc la toile de pléstique tissés qui disent desur l’étiquette et qui permet aux individus campés dedans une tente de se réveiller au sec au ptit matin après une pluie diluvienne qui peut durer des heures et des heures. On la voit souvent en bleu, vert ou même grise mais je pense que la variété de couleurs ne dépend que du plancher où vous vous la procurez. Le souper fut des plus agréables et la nuit sans problème apparent. Peut-être y en a-t-il eus, mais nous n’avons rien vu!

Le lendemain matin, après un frugal petit déjeuner, nous sommes partis vers le Vieux-Québec pour jouer aux touristes. J’ai essayé de pogner du traffic, mais je n’ai point réussi. Arrêt au Carré d’Youville pour le stationnement, marche sur la rue St-Jean en passant par la porte du même nom, arrêt au magasin Crocs parce que la petite n’est plus si petite que cela et que les siens ne sont plus les siens. Une belle paire de roses qui deviennent mauve à la chaleur a comblé ses désirs crociens du moment. Au bout de la rue St-Jean, on tourne à droite après l’église que nous n’avons pu visiter puisqu’une messe y était dite lors de notre passage. Une messe en plein jour de semaine, ça prend bien des touristes pour que ça arrive. La rue du Trésor nous attendait donc pour la suite de notre randonnée. Après cela, à la vue du Château, nous nous sommes dirigés vers l’escalier qui descend vers la Place Royale pour un dépaysement total. On a même bouffé dans un resto de la place dont je ne me souviens plus du nom mais qui était quand même excellent. Après avoir déambulé sur les rues dallées de la place, nous sommes remontés par le funiculaire. Marilou était bien contente de son tour de manège de bas en haut. Quelques photos prises sur la terrasse dont je ne me souviens jamais du nom et nous étions repartis pour un tour dans le Château Frontenac. On voulait voir le Hall! En sortant, un cheval a fait coucou à Marilou, en tout cas, dans sa tête!  Il faisait chaud, nos bouteilles d’eau vides, nous avons donc repris le chemin du campement avec un arrêt dans une épicerie de Charlesbourg pour le ravitaillement d’usage. Après une bonne bouteille et un bon repas, une bonne douche et le dodo nous attendait parce qu’en camping, le lever du jour vient souvent plus vite qu’on ne l’espérerait. C’est là que la bâche, qui se prononce comme une hache non comme un lâche, s’est avérée des plus utiles. Un méchant déluge s’est abattu sur nos têtes, qui heureusement, étaient recouvertes d’une tente et sa bâche. Le système imaginée par les ingénieux que nous sommes a fait qu’au petit matin, tout était demeuré au plus sec dans la tente.

Le temps semblait incertain, non pas sur météomédiocre.ca mais bien en regardant le ciel. Sainte-Anne-de-Beaupré nous attendait et nous ne l’avons donc pas déçue. À mesure que nous avancions vers notre destination, le ciel s’éclaircissait et à notre arrivée, nous avons fait une pause crème solaire comme la veille dans le Vieux-Québec. Je n’avais jamais vraiment visité Québec et ses environs du temps que j’y habitais et j’étais content de jouer aux touristes ainsi. C’est fascinant de voir les richesses cachées dans ses temples humains. Quand on s’attarde aux détails de ces beautés architecturales, on en finit plus de les regarder. Une chance que Chantal a pris des portraits parce que mon kodak m’a comme lâché en plein milieu du périple.

Pour terminer le séjour dans l’est, un virage à gauche sur l’Ile d’Orléans était de mise! Nous en avons donc fait le tour avec un arrêt ou deux en chemin. Pour faire bonne mesure, le lendemain nous avons visité le village de Wendake ou village-Hurons comme usage de traduction. Très intéressant comme visite et Marilou qui est de plus en plus intéressée. Deux dans un, comme qu’on dit! Après l’histoire, ce fut au tour de la récréation avec une visite aux Galeries de la Capitale et ses manèges les plus amusants les uns que les autres. Je suis même monté dans le Capitale Express avec Marilou pour un ptit tour. Je ne le referai plus jamais, c’est promis!

La vie au Camping s’est très bien passée. Un soir, un automobiliste s’est même arrêté devant notre campement pour me dire que ma licence d’auto s’était très bien conservée. Il savoir que je m’étais procuré dans un marché aux puces une de ces vieilles plaques d’immatriculation du Québec. La mienne, parce que dûment payée en beau billet du dominion comme qui disait dans le temps, en est une de 1963. Elle n’a rien d’autres de particulier si ce n’est son fond blanc « vieux » et la couleur de ses écritures en vert forêt ou vert foncé. Pour le détail des couleurs, vaut mieux discuter avec Chantal qui aurait probablement un meilleur nom de couleur pour vous décrire cette chose qu’est la nouvelle « license » que j’ai habilement velcrée – je ne sais pas si c’est maintenant socialement accepté comme verbe quand il s’agit de fixer un objet sur un autre en utilisant le fameux velcro. Peut-être ce serait mieux si j’utilisais le terme « velcroé » peut-être pas non plus! Vous aurez donc deviné que l’année ne représente pas celle du véhicule mais bien celle du bonhomme!   

Une bien belle semaine à Québec! La suite des événements de nos vacances bientôt parce que je suis présentement de retour à Montréal en provenance du Centre-du-Québec pour un dodo et demain, on repart pour Gatineau et sa bande!

dimanche 22 juillet 2012

La surprise du week-end

Comme je travaillais vendredi dernier de 13h à ménuit, je me disais que je me reposerais en fin de semaine. Après tout, j’étais aussi d’office samedi soir ainsi que dimanche soir. Chantal ne l’entendait probablement pas ainsi. Après tout, une fin de semaine, c’est normalement fait pour s’amuser, non?

Samedi matin donc, après un bon café, nous partions telle une famille de Crusoé vers l’aventure. Direction Ste-Brigitte-de-Laval qui est située juste en face de Trois-Rivières, mais de l’autre bord du fleuve. Pourquoi sommes-nous allés virer là-bas au juste me direz-vous? Parce qu’un producteur d’hémérocalles s’y trouve bien caché. Et que ma blonde a donc le tour de retrouver ces petits bijoux cachés par l’entremise d’Internet. Ça coûte généralement moins cher de gaz de s’y rendre en quelques clics et de constater si oui ou non ça en vaut le déplacement. Apparemment que ça en valait la chandelle puisque ma blonde, armée de sa tablette avec le document contenant la liste et les portraits des spécimens à vérifier, semblait tout à fait d’attaque pour l’occasion. Pour ce qui est de Marilou, qui fait de plus en plus ado dans ses gestes et manières, elle s’était équipée pour l’occasion de quelques bouquins reçus pour sa fête le jeudi précédent. Elle les achève qu’elle m’a brièvement dit ce week-end. Pour ma part, je me suis accroché au volant de la Journey pour un beau voyage! La pognez-vous? Journey, voyage? Bon, enfin!

Le temps était clair et ensoleillé. Il y avait toutefois un peu de trafic. Début des vacances oblige. On a même eu droit à un bout d’asphalte neuf sur la 40! Moi je pense que des élections s’en viennent. En tout cas, vous pourrez dire que vous l’avez appris ni du 98.5, ni de TVA mais bien de mon blogue si jamais quelqu’un vous demande la provenance de vos sources.

À notre arrivée à « Hémérocalles de l’Isle » même si je cherche encore l’isle avec ou sans « S », nous avons vu à perte de vue des hémérocalles et des hostas. De toutes les couleurs et de toutes les grandeurs. Le sourire de ma blonde valait la route que nous venions d’effectuer. Nous sommes débarqués du véhicule et nous n’avions pas fait 10 pas qu’une gentille médame venait nous accueillir de son plusse beau sourire ainsi que d’un catalogue « fait maison » en nous expliquant la façon dont tout semblait fonctionner sur le site. Ma blonde a écouté. Pas moi. Comme d’hab… Marilou avait déjà « spotté » les chariots qui doivent servir à embarquer lesdites fleufleurs mais dans un dessein tout autre. Elle voulait plutôt agir en tant que contenu dudit contenant. Je me suis donc mis le derrière dans  un de ceux-ci avant même qu’elle n’ait eu le temps de m’expliquer quoique ce soit. Je l’ai regardé et de mon sourire le plusse drôle, je lui ai expliqué que pour cette occasion, ce serait elle qui me trainerait… Je ne l’ai pas convaincue mais elle a quand même trainé ledit chariot par elle-même, sans ma petite personne dedans évidemment, pendant un certain temps. Entre-temps par contre, elle a aussi trouvé le moyen de se faire piquer par une guêpe, je crois. Oh que ça fait bobo ça!!! Je m’en souviens encore lorsque ça m’est arrivé à peu près à son âge et que la consigne du temps avait été de me mettre de la glaise dessus. Pour le cas qui nous intéressait toutefois, pas question d’y mettre de la glaise. Premièrement, je n’en ai pas vu et deuxièmement, ma blonde m’a regardé d’un drôle d’air lorsque je ne l’ai que mentionné…

La piqure de guêpe a fait son travail normal. Douleur intense, suivie d’un léger engourdissement et d’une accalmie généralisée pour conclure. Elle boite encore un peu lorsqu’elle y pense mais sans plus. Faut dire que de se faire piquer sur le petit orteil, ça fait mal en TA…

Nous avons quand même réussi à conclure notre visite avec un très beau résultat. Il y avait 8 hostas et 4 hémérocalles à transférer du chariot vers mon véhicule en finissant. Et c’est à ce moment que l’appât avec lequel elle m’avait attiré est apparu comme sur un plateau d’argent. C’était l’heure du diner et comme le Grec était forcément sur notre chemin de retour et la pizza était tout simplement succulente!

De plus, un fait assez cocasse s’y est produit. En s’assoyant à notre table, nous avons, genre, commandé tout de suite parce que j’étais d’office le soir même et nous avions un peu de route à faire pour le retour. Quand la commande fut passée, les filles d’un commun accord se sont regardé et sont parties pour la salle de bain. Quand je vous dis que ça grandit… Je les regardais aller quand tout à coup, quelqu’un s’assoit à mes côtés. « Allo Alain » qu’elle me dit avec son plus beau sourire. En tout cas, j’imagine que c’est le plus beau qu’elle avait en stock. Je lui réponds poliment en mettant mon disque dur en marche ultra-rapide. Qui peut-elle bien être?  On jase un peu, je la replace vaguement en découvrant une partie de sa famille assis à une autre table un peu plus loin. La sympathique personne était nulle autre que ma cousine Suzie, la fille de Réal! Réal était de son vivant le grand frère de ma mère. Une chance qu’elle m’a vu parce que moi, en étranger que j’étais dans la place, je ne l’aurais probablement jamais vu.

Est-ce que je vous ai dit que la pizza était sublime? Elle l’était. Le Grec à Baie-Jolie, en banlieue de Pointe-du-Lac, maintenant un quartier de Trois-Rivières selon la panfiche verte.

Un voyage de retour sans anicroche m’a gentiment ramené à la maison à temps pour y laisser les filles et poursuivre ma journée au travail pour la fin de celle-ci.

Aujourd’hui dimanche, nous avions aussi une petite sortie au programme : La maison St-Gabriel. Plus près que la veille comme destination. Je prends ici quelques lignes que j’ai volées à ma blonde sur Facebook pour vous mettre en contexte :

Cette année, Marilou a fait une recherche sur Marguerite Bourgeoys, elle s'est passionnée pour l'histoire de cette femme et ses grandes réalisations. Lorsque je lui ai dit qu'on pouvait toujours visiter la maison St-Gabriel, elle a pris un post-it pour écrire: projet de l'été : visiter la maison St-Gabriel. :)

Nous avons donc réalisé le souhait de Marilou, et nous avons fait cette visite, tant attendue.

Une très belle excursion dans le passé, nous avons visité la maison, fait la rencontre des personnages historiques: un barbier-chirurgien, un forgeron, un souffleur de verre, un coureur des bois, plusieurs filles du Roy, etc. Ils ont partagé leur savoir-faire et leur histoire avec nous.

Nous avons adoré !

Ben oui, Chantal est maintenant rendue qu’elle sévit elle aussi sur Facebook. Quand on pense à son parcours technologique, c’est un peu fascinant de la voir aller là-dessus mais je m’égare encore du vif du sujet actuel.

Notre visite au pays de Marguerite fut donc des plus agréables. Vous auriez dû voir la face de la Fille du Roy qui nous a fait faire la visite au moment où Marilou s’est vanté du fait de connaître « toute l’histoire » de Marguerite Bourgeois parce qu’elle avait fait une recherche sur le sujet à l’école cette année. La fille en question, probablement une étudiante en histoire qui se déguise pour l’été en récitant la même histoire à quiconque se présente devant elle, question de payer ses études dont le montant des frais grimpe sans cesse, a semblé devoir être sur ses gardes quelques instants, mais a très vite compris que la menace était moins importante qu’à son annonce initiale. Elle lui a même glissé à l’oreille à la toute fin qu’elle serait très bonne dans la « job » dans quelques années!

On a aussi vu un barbier… de l’époque, déguisé en soldat qui nous a tout raconté de son dangereux métier. Très drôle et intéressant en même temps. Le bonhomme qui tentait de fabriquer des raquettes a bien essayé de faire de même mais je crois que sa motivation n’était pas aussi haute que celle du barbier. J’ai même cru à un certain moment qu’il s’endormirait en plein milieu d’une phrase! Marilou a vite décelé l’arnaque et s’est rapidement poussé vers autre chose de plus intéressant. Justement, le monsieur qui travaillait le verre a su capter l’attention de Chantal et Marilou à la fois par ses explications claires et ses démonstrations des plus impressionnantes. Le forgeron a tapé fort dans son métal et l’ébéniste semblait quant à lui, aussi tranquille. Une troupe locale nous a interprété une jolie pièce de théâtre sur la vie de ce temps-là! Sympathique mais un peu long pour une neuf ans! Ah oui, Marilou est passée de huit à neuf ans la semaine dernière, je ne peux donc plus l’appeler ma huit ans, vous aurez donc compris qu’elle est devenue ma neuf ans. Promotion pour elle!

On s’est même permis durant la visite un ptit picnic dans l’herbe de Pointe-St-Charles! Il faisait beau et chaud mais à l’ombre, la vie est plutôt relax! Il a bien fallu revenir à la maison puisque le bonhomme travaillait encore ce soir!

Demain, on va faire un tour à Verchères pour saluer grand-maman et grand-papa Balleux, non mais quel camp de jour elle a cette enfant-là!

mardi 10 juillet 2012

Avant-après disco

Je me souviens, il n’y a pas si longtemps, quand « Grease » brûlait tous les écrans de cinéma. J’étais sur le point de passer mon permis de conduire et pour y arriver, il fallait s’astreindre au fameux cours de conduite. J’y suis passé. J’ai appris pleins de belles choses comme entre autres le respect des autres… probablement dans un simple but de survie. C’était un autre temps.

Aujourd’hui, je roulais sur mon vélo pour toutes sortes de raisons mais spécialement parce que ma docteure ainsi que toute sa gang qui tente de me ramener dans le droit chemin me disent que je devrais perdre une livre ou deux… bof, mettons un peu plus mais tel n’est pas le sujet dont je voulais plaidoyer aujourd’hui donc je roulais et je me suis mis à penser au temps où je roulais plus facilement, c’est-à-dire dans le temps où j’avais un permis pour le faire mais pas de véhicule pour en profiter. Dans le temps où quand on n’était pas à la maison et qu’on voulait établir une communication avec quelqu’un, on s’arrêtait, on embarquait dans la cabine, on insérait un dix cents dans la fente de l’appareil, on composait le numéro de la personne qu’on connaissait sur le bout des doigts, on attendait la tonalité et si on était chanceux, quelqu’un répondait. Encore plus chanceux, la bonne personne répondait et on se parlait. Quoique si elle n’y fût pas, l’autre personne s’offrait pour faire le message, probablement sur un bout de papier à l’aide d’un stylo-bille. Pas simple, nous dirait notre jeunesse High-tech! Pas si simple mais combien efficace ce temps où on se parlait.

Mon vélo était donc mon moyen de transport dans ses années de vache maigre – et je ne fais allusion à personne – où je me déplaçais dans le Québec métropolitain valonneux à forts risques puisque les pistes cyclables de ce temps-là, ben, elles n’existaient juste pas. Combien de fois me suis-je fait frôler par un véhicule? Souvent mais c’était comme cela. Aujourd’hui je conduis plus souvent que je pédale. Mais je pédale encore assez pour constater que les temps ont quelque peu changé.

Je suis donc arrêté à un feu rouge sur la piste cyclable de Christophe-Colomb. Un de mes semblables s’offusque et passe à mes côtés en me jetant un look pas gentil. Il fonce et manque de se faire frapper par un véhicule qui passait par là sur sa verte. Le cycliste l’invective de tous les mots que son vocabulaire peut contenir, soit environ trois ou quatre et poursuit son chemin, les masses en l’air. Le pauvre conducteur se sent presque coupable d’être passé sur sa verte.

Le feu repasse au vert, je m’accroche à mon guidon et je repars de plus belle en vérifiant des deux côtés au cas où les vertes seraient dangereuses pour moi aussi. Un peu plus loin, un autre champion me dépasse en vitesse mais sur la rue comme telle. Les pistes cyclables, c’est pas pour lui! Trop lent. Et ça se poursuit de plus belle un peu plus loin avec deux marcheurs en plein centre de la fameuse piste cyclable. Évidemment, je dois m’excuser de devoir passer! Sans parler des deux taouins qui roulent à vélo sur le trottoir. Remarquez que plusieurs conducteurs ne sont guère mieux. Peut-être que c’est moi qui est dans le champ finalement?

Je me pose aussi une question : si un individu au volant ne peut utiliser son téléphone selon la loi, un cycliste ou un piéton le peuvent-ils? Des fois, je me pose trop de questions, non?

Je me souviens dans le temps… on connaissait notre code de la route mais il y avait peut-être aussi un peu plus de respect dans l’équation.
En attendant. Je tente de montrer à ma huit ans – bientôt neuf – comment se conduire et conduire sur son vélo. Beaucoup de travail encore en perspective mais je suis patient et surtout, jeune encore!

vendredi 29 juin 2012

Je m'ennuie

Ce texte vient de m'être envoyé! Il date un peu mais je tenais à le partager parce que... je tenais à le partager! Je n'ai pas vérifié s'il a bien été publié, mais je tenais à vous le partager.

Bonjour,

Le texte qui suit a été écrit par des amis et envoyé à La Presse pour publication dans la chronique des lecteurs.

Je m’ennuie de mon Québec (2012-05-21)

Oui, je m’ennuie de mon Québec. Je m’ennuie de la sérénité  qui faisait partie de mon quotidien, je m’ennuie de  circuler en paix et sans me poser de question sur une  quelconque menace, je m’ennuie de dire on est bien chez nous, on  est chanceux de vivre ici. Je ne te reconnais plus mon Québec, ta jeunesse révoltée occulte trop celle qui est remplie d’idéal, j’ai mal à l’espoir, j’ai mal au pays dont je rêvais, j’ai mal à ton image. Je veux  fuir mais je ne sais où. J’ai perdu la fierté de dire : je viens du Québec.

Tu me sembles bien malade. Les uns me disent que tu as le virus de l’enfant-roi qui ne veut rien sacrifier, qui ne voit rien d’autre que lui-même. Les autres me disent que tu souffres du silence des plus grands. Ou bien tu es rouge ou bien tu es blanc ou vert mais je sens que rien ne va plus, que tu t’enfonces dans la haine, la vengeance, la colère, le mépris, la violence, et à d’autres moments dans l’angoisse, la peur du lendemain, le ras-le-bol. Tout ça n’est rien de bon pour ton cœur. Je suis inquiète pour toi, Québec.

Veux-tu, je vais tenter un remède qui pourrait, il me semble, calmer tes angoisses mais c’est un remède qui doit s’administrer collectivement et plus on sera nombreux à le faire, plus il sera efficace. Il requiert une dose énorme de bonne foi, de sagesse et de respect Les chefs des partis politiques devront laisser tomber le carré rouge, vert ou blanc et le remplacer par le bleu, le bleu que tu aimes, le bleu Québec de la sérénité.

Ce Ceux et celles qui incitent clairement à la désobéissance civile ou avec des mots bien mesurés… devront penser à ce que la population en général perd de ses valeurs, de sa paix, de ses économies pour plaire à un petit groupe d’insurgés qui disent défendre des droits bien contraires à leur comportement.

Ce Ceux et celles qui se disent brimés par cette augmentation des droits de scolarité, encore et de beaucoup les plus bas au Canada, devront penser qu’il y a des travailleurs et des citoyens qui paient pour eux, généreusement, et qui sont brimés par leur violence et le climat d’insécurité qui les envahit.

Les leaders syndicaux et des associations étudiantes doivent véhiculer le message que nous avons un système démocratique qui permet de choisir notre gouvernement en allant voter. Mais encore faut-il aller voter : c’est un droit et un devoir que trop de jeunes n’assument plus depuis des années. Je ne sais pas ce qu’ils diraient si ce droit leur était enlevé. Quelle serait la couleur de leur carré pour le revendiquer ?                        

Vivement ce remède collectif, je n’en peux plus de te voir si malade.

Pendant que tu cries dans la rue, je porte attention et j’entends en même temps d’autres voix qui expriment leurs besoins, plus faiblement je l’avoue : les malades requièrent le gel des médicaments, des soins de qualité  t sans délai, les personnes âgées veulent des centres d’hébergement adaptés ou des soins à domicile, les itinérants veulent de l’aide tout comme les femmes et les enfants en difficulté, les handicapés veulent des services à leur mesure, les aidants naturels veulent du répit, les jeunes parents demandent d’ajouter des places en garderies, tous veulent des routes et des ponts sécuritaires. J’en entends aussi bien d’autres encore. Non, il n’y a pas que des étudiants qui revendiquent au Québec.

Je paye déjà beaucoup pour tes étudiants en colère et je devrai en plus payer très chèrement pour réparer tout ce qu’ils ont cassé. J’ai peur de manquer de sous pour répondre aux nombreuses demandes de toute ta population, Québec. Sûrement que l’élimination de la corruption, des abus et de la mauvaise gestion me donnera un coup de pouce mais encore faudra-t-il l’éliminer aussi. J’ai atteint mon seuil.

Cher Québec, j’ai hâte de prendre le métro pour aller au travail sans me demander ce qui m’arrivera soir et matin, j’ai hâte d’aller flâner dans les rues de Montréal sans me demander sur quelle rue et à quelle heure, je veux revoir les commerces dynamiques et des terrasses remplies où s’amuse une clientèle joyeuse, je veux assister calmement au festival de jazz et à tout autre événement festif qui font notre plaisir et notre fierté, souvent gratuits en plus. J’ai hâte de revoir les touristes heureux de revenir se promener au Québec, j’ai hâte de voir autre chose que de la violence au journal télévisé en me demandant si je suis au Québec, en Syrie ou en Iran , j’ai hâte de voir un Québec en santé rempli de bleu et d’espoir en attendant d’aller nous prononcer collectivement aux urnes. J’ai hâte d’être bien !

J’ai hâte d’entendre tous ceux et celles qui ont en main un porte-voix, leaders politiques, étudiants et syndicaux, déclarer d’une même voix: le peuple nous a entendus, redonnons maintenant aux Québécois la paix à laquelle ils ont droit et qui fait leurs beaux jours. Donnons aussi la place à d’autres personnes qui ont de grands besoins, c’est notre devoir. C’est la conscience sociale, c’est le partage collectif qui fait le peuple que nous sommes.

J’ai hâte d’être bien avec toi, Québec. J’ai un grand besoin de repos et toi aussi ! Mais de grâce, décore-toi en bleu, le bleu de la sérénité !

mercredi 23 mai 2012

Une virée dedans la Pomme (3)

Un dimanche en ville

Pour la journée de dimanche, on s’était aussi programmé quelques petites balades. Une journée relax.

Après notre traversée avec le ferry, nous nous sommes de nouveau aventurés dans les catacombes de NY, soit le merveilleux métro! Chantal nous avait trouvé un événement spécial dans Greenwich Village. Ce Street Fair se déplace apparemment tout au long de l'année dans NY. Nous avons donc déambulé tranquillement en pleine rue en examinant et en négociant pour tout et pour rien. Je me suis trouvé de beaux T-shirts de New York pour pas trop cher. Cette petite virée nous a menés au Washington Square que nous avons traversé au même rythme. Ce square, beaucoup plus petit que Central Park, constitue une importante source de destruction de CO2. Essentielle pour les newyorkais, cette verdure est en plus des plus agréable à observer.
Après une nouvelle descente sous terre, nous avons ré émergé avec succès pour nous retrouver dans une boutique du nom de Moma Design Store qui était très « artistique » dans le sens de pleins d’articles peu communs mais combien intéressants par leurs « originalités ». Joli comme tout. Chantal m’a aussi fait découvrir le Pearl River Mart, un genre de shop avec tout plein de cossins aussi inutiles les uns que les autres mais avec une consonance des plus asiatiques. Chantal a pu y retrouver quelques Bento dont elle et Marilou raffolent.

Vu que Cynthia, la cousine de Chantal, nous avait suggéré un plat particulier que moi je ne pouvais me permettre étant donné mes allergies mais qui faisait saliver Chantal à tel point que nous sommes retournés à Eataly pour un linguine aux pistaches et citron. Même si ma pizza – oui encore! – paraissait tout à fait banale par rapport à son plat de choix, elle fut tout de même succulente. Chantal, pour sa part, parle encore de ses pistaches!

Finalement, pour terminer la journée en beauté, un retour à Times Square s’imposait! En gros, ça n’a pas tellement changé. Plein de monde, en fait, plus que plein! Des mascottes toutes aussi connues les unes que les autres mais qui réclament des sous pour des portraits. Faut dire que dans les US – lire ZU-ESSE – tout est prétexte à refiler un dollar… en papier! On a donc pris le temps d’aller s’asseoir dans les estrades du milieu de la place pour prendre le temps d’observer tranquillos les newyorkais et leurs accolytes touristes de tout acabit.

Dans le carnet

Y a un phénomène dont je voulais traiter suite à ma visite dans les US. La nomophobie. En fait, quelques jours avant mon départ, je discutais avec mes collègues André et Alex de ce sujet. Pour vous arrimer un peu, voici ce que Wikipédia en dit :

La nomophobie désigne deux types de pathologies ayant trait aux phobies :

  • La peur morbide des lois (dans ce cas, le terme vient du grec nomos, la loi, et phobia)
  • La peur morbide d'être séparé de son téléphone mobile (dans ce cas, le terme vient de la contraction de l'expression anglaise no mobile phobia).

Concernant la seconde acception, le mot a été inventé au cours d'une étude menée en février 2008 par la UK Post Office commandée par YouGov, une organisation de recherche basée au Royaume-Uni observant les angoisses subies par les utilisateurs de téléphones mobiles. Cette étude a révélé que 53% des utilisateurs de téléphones mobiles (76% chez les jeunes de 18 à 24 ans) en Grande-Bretagne ont tendance à être anxieux quand leur téléphone est perdu, à court de batterie ou de crédit, ou qu'ils n'ont aucune couverture réseau. Elle a également révélé qu'environ 58% d'hommes et 48% de femmes souffrent de cette phobie, et 9% se sentent stressés lorsqu'ils n'ont pas leur téléphone portable. L'étude a été effectuée à partir d'un échantillonnage de 2 163 personnes et montre que ce phénomène s'est amplifié avec l'avènement des smartphones et des forfaits illimités[6]. 55% des personnes interrogées ont cité le fait de garder le contact avec leur famille ou leurs amis comme étant la principale raison pour laquelle ils sont anxieux sans leur téléphone portable. 10% des personnes interrogées disent qu'elles ont besoin d'être joignables à tout moment à cause de leur travail.


Cependant, user du terme de "phobie" peut paraître quelque peu exagéré car, dans la majorité des cas, il ne s'agit que d'une anxiété banale. Plus d'un nomophobe sur deux affirme ne jamais éteindre son téléphone portable.

Eh ben, ces amerloques sont pratiquement tous atteints par cette maladie. Le pire dans tout cela, c’est que je crois que c’est en train traverser la frontière.

Une virée dedans la Pomme (2)

Brooklyn sous un nouveau jour
Pour notre samedi à Brooklyn, nous avions quelques places en tête. Le premier arrêt était une promenade sur le pont de Brooklyn. En effet, ce pont est conçu exprès pour les gens avec pas de chars. Les autos peuvent y circuler mais à un niveau différent, plus bas. Il y a donc une voie au-dessus pour les marcheurs, les joggeurs et les cyclistes. Et quelle voie en plus! Tôt le matin, elle était déjà bondée. C’était tout de même agréable comme promenade. La vue sur NY est tellement… belle.

De plus, tel en Russie quelque part, une nouvelle tradition est en train de s’implanter sur ce pont. Les nouveaux mariés y passent de plus en plus pour y poser un cadenas qui scellera leur union. Cute!

Nous sommes par la suite redescendus sur le plancher des vaches pour déambuler tranquillement dans le quartier appelé « Dumbo ». J’ai trouvé que ça ressemblait au Vieux-Québec. Et en architecture et en ambiance. C’était cool et relax. Nous avons marché dans le quartier et sur le bord de l’eau. Même si nous étions en mesure de voir NY juste de l’autre bord du East River,  on en était bien loin.

Par la suite, Chantal m’a fait découvrir de nouveaux horizons comme l’aurait dit l’autre. Disons que je vous montre deux photos? Deux photos que j’ai déjà montrées à quelques amies sur Facebook dans le cadre d’un défi qui m’avait été lancé et dont ces dernières attendent le résultat. Elles auront donc l’occasion d’avoir un léger scoop!
Photo Roberta’s

Photo containers
Dans le cas de la photo Roberta’s, ce n’est pas invitant, vous ne trouvez pas? Nous y avons pourtant mangé une pizza absolument succulente. Je n’y serais probablement pas allé à la tombée du jour. L’environnement dans lequel ça se situe n’est pas très invitant non plus. Brooklyn a beau vouloir se donné une image de quartiers revampés et invitants, il y reste quand même encore des traces de la réputation traînante des dernières décennies. Auriez-vous-même osé y entrer? On l’a fait et je ne regrette absolument rien. Constatez par vous-même le résultat :


Ça s’appelle donc chez Roberta’s. Ça se situe quelque part à Brooklyn et ça constitue une très belle visite à faire… le jour!

Allons-y donc pour la seconde photo, celle qui montre les containers. Non je n’étais pas sur les docks dans le port. Ça se passait dans un quartier assez commercial et ces containers servent à abriter de magnifiques et jolies boutiques. Attendez que je vous montre un aspect différent de la chose :


Ça s’appelle Dekalb, une autre découverte de Chantal. J’y ai même acheté quelque chose que j’ai réglé avec une carte de crédit qui a été « processé » sur un ptit machin connecté sur un téléphone cellulaire. Après avoir signé avec mon doigt sur l’écran du iPhone, la madame m’a envoyé une copie du reçu … par courriel! La technologie me surprendra toujours un peu.
Une bien belle journée que nous avons passé à Brooklyn! Prochainement, je vous parle de notre dernière journée, celle du dimanche… de nouveau à New York!

lundi 21 mai 2012

Une virée dedans la pomme (1)

Un voyage à New York, c’est toute une planification. Dans les prochains blogues, je détaillerai comment ça s’est passé pour nous  Nous avions fait un séjour là-bas il y a une couple d’années et cette fois-ci, nous voulons faire un peu différent.

La route du jeudi!
Pour débuter notre périple dans la Grosse Pomme – lire le Big Apple ou New York – Il y avait au programme un arrêt aux Woodbury Common Outlets. Selon le CAA, c’est la place!. Ces « Outlets » sont situés sur le chemin de New York, sur la route 87 à Central Valley.La première chose qui m’ait frappée, et de plein fouet, je dirais, c’est le nombre, disons assez énorme, de « magasineurs » provenant des pays du « Soleil-Levant » Je croyais que toute la famille, et même plus, de mon collègue Kim, qui n’a probablement jamais mis les pieds plus à l’Est que Québec, peut-être Charlevoix vu le Casino existant. Il y en avait partout et partout on entendait de l’anglais qui n’était pas vraiment de l’anglais mais autre chose qu’on ne doit pas lire dans le même sens que les langues de Molière ou Shakespeare. Pire que cela, à un moment donné, nous avons entendu quelque chose dans les haut-parleurs qui sonnaient aussi asiatique que ce que l’on entendait dans les conversations auparavant. Peut-être a-t-on manqué un spécial particulier dans une boutique particulière qu’on n’aurait même pas visité de toute façon! On ne le saura jamais. Bon, nous avons quand même consommé quelques trucs dont je ne ferai pas la nomenclature pour différentes raisons. La madame et le monsieur étaient bien contents!

Ce n’est pas tout cela. Fallait par la suite continuer notre « ride » jusqu’à notre hôtel qu’on avait sélectionné dans Staten Island. Oui, vous avez bien lu, Staten Island! L’Ile où un paquet de résidents vivent dans les séries newyorkaises ou films du même acabit. L’ile de laquelle un paquet de monde arrive via un ferry à tous les jours sur l’ile de Manhattan pour le boulot. Tout s’est bien passé pour s’y rendre mis à part une légère congestion sur la 17 entre la 87 et la 95. Ça fera maintenant pour la numérologie! Le Holiday Inn Express de West Staten Island fut finalement parfait.

Vendredi en ville

Notre premier défi de la journée s’est présenté à nous très tôt dans la journée puisque nous devions nous rendre à Central Park comme première destination. Pour y arriver, il y avait le stationnement du ferry à trouver, le ferry à prendre, la bonne ligne de métro à trouver et la prière à faire pour se retrouver au bon endroit.

Il y avait bien une navette offerte par l’hôtel pour se rendre au ferry mais les heures ne nous convenaient pas, nous avons donc pris le véhicule moteur que Marilou a baptisé Pitchounette mais dont je ne suis pas encore tout à fait en accord avec l’idée. Comme ce n’est pas l’idée de ces écrits pour le moment, j’y reviendrai. J’ai donc ressorti Charlotte alias le GPS et lui ai rentré l’adresse à atteindre dans le moulin. Elle m’a dit : environ 23 minutes. Nous sommes partis à la recherche du bonheur… Newyorkais. On a finalement trouvé le stationnement après 35 minutes, mais rien à redire à ce sujet. Après tout, on doit encore utiliser Charlotte prochainement et je ne voudrais surtout pas la heurter. Dans le stationnement, il y avait une gracieuse navette offerte pour se rendre au ferry. Facile! Une petite marche et nous étions confortablement assis du bon côté du ferry, prêts à prendre quelques portraits de la « Liberty Statue ». Le départ s’est pratiquement fait instantanément. On a pris nos portraits de la Dame. Quelques-uns, en fait.

En sortant de l’enceinte du Ferry, il fallait trouver la bonne bouche de métro pour se rendre à Central Park.
Contrairement au village dans lequel je vis, il y a pas mal plus que 5 lignes de métro. Pire que cela, ils ne fonctionnent pas nécessairement par couleur dans le sens ou le rouge peut être utilisé par plus qu’une ligne. Les stations ne sont pas indiquée comme par chez nous non plus. Le fameux signe de la flèche vers le bas que nous côtoyons chez nous et si familier est remplacé à NY par… rien. Une station de métro chez nous est une bâtisse la plupart du temps. Pas à NY! Là-bas, la plupart du temps, ça ressemble à une entrée de sous-sol dans n’importe quelle bâtisse commerciale ou pas. De plus, par exemple la station « 23rd street », ce serait simple s’il n’y en avait qu’une mais ce n’est pas le cas. Une entrée de sous-sol peut nous amener n’importe où à NY parce que si c’est écrit en plus, juste en dessous « N R Q » en jaune c’est parce que ce sont les lignes N, R et Q qui passent dans ce sous-sol et qui peuvent nous amener dans six directions si on considère que chaque ligne n’est pas un sens unique. Et aucune d’entre elles ne se rend vraiment à Longueuil! Pire que cela, quand on cherche sur la 23e la ligne 1 rouge, on doit chercher le bachelor où c’est écrit « 23 rd ST, avec 1 2 3 écrit en rouge en dessous. Et attention rendus en dessous, prenez pas la 2 ou la 3 parce que ça n’ira pas nécessairement vers votre destination qui est la 1. Me suivez-vous? Après quelques voyages, on s’habitue je dirais! Une autre chose que j’ai appris à NY c’est de ne pas demander son chemin à un policier. Après quelques tentatives auprès de quelques « blue cop » qui trainaient sur notre chemin m’a appris que je perdais mon temps à demander à ces individus.

Mine de rien, nous nous sommes rendus à la « 81th ST avec un N Q R en jaune en dessous ». Il faisait très beau et soudainement, nous nous sommes retrouvés en pleine forêt dans le milieu de New York. Tout à fait enchanteur comme environnement! Nous avons même eu la chance de voir un château en traversant le parc. Quelques groupes d’élèves – parlant le français et provenant probablement tout près de chez nous – ont aussi croisé notre chemin mais je n’ai pas vu le fils de Brigitte qui s’informait à savoir si on l’avait rencontré. Vous savez, une mère un peu préoccupée par le sort de son fils… à l’étranger.


Nous avons repris le métro de l’autre côté du parc pour redescendre un peu pour déguster un lunch des plus exquis à « Eataly ». Cette place est conçu comme un marché  mais en plein cœur de NY – on me dit à l’oreille que c’est un montréalais qui a fait cela – dans lequel on peut retrouver divers marchands de boustifailles, genre pas trop bonnes pour la santé mais si intéressantes pour le palais d’épicuriens tels que moi, genre! De plus, à certaines places, on peut manger le tout « live ». Dans le milieu de la place, il y avait des genres de comptoirs où on pouvait s’installer debout aussitôt qu’un trou se créait dans la foule de consommateurs. La guerre, man, c’est pas une raison pour se faire mal qui disait dans « La guerre des tuques ». On ne s’est pas fait mal du tout, même que l’assiette de fromages et de charcuterie qui a accompagné nos verres de vin fut tout simplement excellente. Hum, on aime ça du bon manger!!!


Après s’être sustenté comme des rois – est-ce que ça paraît que les « LA Kings » sont mon équipe de remplacement pour les séries – nous nous sommes dirigés vers la prochaine destination que Chantal avait savamment déniché soit Chelsea Market. Ce marché, constitué de différentes boutiques fut originalement installé dans les restants d’une usine qui fabriquait des « Oreos » L’environnement de cette ancienne usine donne beaucoup de charme à l’endroit. De plus, ce qu’on peut y trouver est aussi très original. Disons un éventail de la boutique « Archéologie » oui en français, en passant par de sympathiques « pop cakes » jusqu’à la boutique « Artists and Flea ». Pas besoin de vous dire que Chantal s’est éclaté telle une enfant dans une boutique de jouets!  En sortant de là, nous étions à deux pas ou presque du « High Line ». Une ancienne ligne de train surélevée transformée en esplanade qui nous a permis de faire une balade dans un genre que je n’avais jamais vu auparavant. OK, je sais que je suis jeune encore mais quand même! Très original et aussi très familial. Dommage que Marilou n’y était pas! Elle aurait adoré. À chaque tournant, nous pouvions découvrir un nouveau style aussi inattendu qu’intéressant. Définitivement à revoir… bientôt!

Après cela, tels des banlieusards newyorkais qui se respectent, nous avons repris le métro, le bateau pour un beau dodo bien mérité après une grosse journée au bureau.
Je suis en train de travailler le samedi, le dimanche ainsi que notre voyage de retour d’aujourd’hui.

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