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samedi 22 novembre 2008

Extrait du journal

Journal de bord du Capitaine
Log # 200811221135

Je suis assis dans un aéroport, genre à Sept-Iles pour faire changement, perdu dans mes pensées. Il y a 45 ans, JF Kennedy se faisait tirer. Un grand choc pour nous tous à l’époque. Je m’en souviens, j’étais confortablement installé dans le ventre de ma mère lorsqu’elle a légèrement tressaillit en écoutant les nouvelles à la radio. Elle en a même versé quelques larmes. Je le sais, car à l’époque rien ne nous séparait. Le temps a passé et l’événement est un peu moins médiatisé maintenant. Quoiqu’avec Obama au pouvoir, on risque d’entendre ou de voir des choses jamais ou presque jamais vues auparavant. Soyons prêts!

Je regarde donc la neige tomber en me disant que mon vol peut encore être annulé. C’est arrivé déjà cette semaine. J’ai bien hâte de revoir ma blonde et ma fille que j’ai abandonnées dans la grande ville à leur propre sort. Je crois qu’elles peuvent se débrouiller. Après tout, ma blonde est en compagnie d’une vraie montréalaise qui sait comment se débrouiller dans cette brousse urbaine. Aux dernières nouvelles, mon vol avec la prestigieuse Air Labrador prévu pour hier à 19h30 et reporté aujourd’hui à 12h50 est maintenant prévu pour 13h50. Il y a de l’espoir. Quoiqu’avec la tempête qui sévit, je ne crierai victoire qu’au moment de quitter la piste. Beaucoup de quoique en jeu. Le monsieur qui conduisait le taxi que je vais appeler Edgar m’a dit qu’on devrait partir sans problème. Il doit le savoir lui puisque son métier c’est de conduire. En tout cas c’est ce que je me dis. Apparemment qu’il fait beau à Montréal.

Je bois mon café tranquillement et je me sens observé puisque les locaux m’ont immédiatement repéré puisque je ne prends pas mon café avec une paille. J’ai noté cela ce matin au Tim, tout le monde ici et plus à l’est d’ailleurs prend son café avec une paille. Bizarre. Il doit bien y avoir une raison. Je vais tenter d’en apprendre davantage avant de décoller. Peut-être est-ce une affaire de secte ou je ne sais trop.

Si j’arrive à temps, j’aimerais bien pouvoir voir la montée du numéro 33 dans les hautes sphères du Centre de la téléphonie Alexandrienne. Le match aussi devrait avoir un certain intérêt puisque ce sera le retour de Milan, pas la ville mais le gars de Boston en terre montréalaise. Tout le monde s’attend à voir notre nouveau Georges lui souhaiter la bienvenue! C’est important un comité d’accueil pour un ptit gars qu’on aime bien comme Milan.

Pour le moment donc, je fais ce que j’ai fait toute la semaine, j’attends. Je ne peux malheureusement pas publier le tout immédiatement, faute de connexion avec le nuage quoique des nuages j’en entrevois ou plutôt je les imagine puisqu’avec la neige qui tombe actuellement, c’est certain qu’il y a au moins un nuage dans le ciel. Aucun nuage du web à l’horizon toutefois.

J’écris donc la suite un peu plus tard pour la conclusion de mon épopée sur la basse côte.

Log # 200811221935

Les brins de neige virevolte au gré du vent qui lui, rafale sans arrêt depuis le milieu de l’avant-midi. Je surveille cela de la fenêtre de ma chambre d’hôtel, toujours à Sept-Iles. Ben oui, je ne suis toujours pas parti, cette fois-ci à cause de la température. La vie n’est quand même pas trop dure pour moi compte tenu du fait que je vais quand même pouvoir assister au match des Glorieux directement de ma chambre. Patrick vient d’être honoré et est revenu à la maison. Gino vient de passer pour me livrer une belle peperoni-fromage. Toute ma chambre sent maintenant la pizzeria du coin. Quelle ambiance! Je me suis trouvé différents trucs pour passer la soirée.

Je ne suis toutefois pas rendu à Montréal. Mon vol de retour est maintenant cédulé pour demain dimanche à 16h40. La fatigue commence à se faire sentir mais on y arrivera.

Je vais donc tenter de relaxer un peu en surveillant le tout tel un vrai gérant d’estrade. J’espère ne pas avoir à trop échanger de joueurs ce soir.

On s’en reparle,

Alain

vendredi 21 novembre 2008

En direct de… Sept-Iles, encore!

Me semble que je vous ai écris des choses de Sept-Iles mercredi? Ce doit être un endroit tellement exotique que je voulais être certain de pouvoir le refaire là maintenant, un vendredi soir? Je ne vois pas autre chose.

Je vous avais écrit mercredi soir… de 7-Iles aussi si je me souviens bien. C’était juste avant que je ne m’embarque pour la basse côte. En passant, je sais maintenant pourquoi ça s’appelle la basse côte. Parce que, apparemment, la côte sur le bord de la mer c’est assez plat, genre pas trop de montagnes les boys hier soir. Jeudi matin donc, on était supposés partir de 7-Iles à 06h00, vous souvenez-vous? Moi je m’en souviens en tout cas. On est finalement partis, mais vers 09h00. Ça aurait été pas pire de pouvoir dormir un peu plus, je pense. On a presque vécu l’état des mesures de guerre de PET il y a 37 ans et quelque. Vu le grand vent, on n’avait plus le droit d’avoir trop de bagages à main. Ni trop dans la soute à cause des vents contraire. Un peu plus et ils m’envoyaient chez Weight watchers pour une session ou deux avant de partir! On a skippé le stop à Natashquan parce que c’était considéré comme trop dangereux, donc ça prenait du « fuel » pour continuer plus loin. D’où la surveillance de l’excès de poids tel que précédemment mentionnée. Je dirais que ça l’a brassé un peu dans les airs même si certaines personnes qui m’entouraient ont trouvé l’expérience plus que pénible. La Caroline dont je ne mentionnerai pas le nom, encore une fois, n’a pas du tout apprécié cette expérience si enrichissante. Mon nouvel ami Sylvain, quant à lui, a trippé comme dans un manège de l’Expo parce qu’apparemment ça peut être vraiment drôle. Après deux passages dans ces fameux manèges – le décollage et l’atterrissage – nous nous sommes finalement posé dans la magnifique municipalité de Chevery. L’aéroport que je croyais aussi grand qu’un cabanon avait grandit depuis mon souvenir du printemps. Il est maintenant grand comme trois ou quatre cabanons. Je crois qu’il va venir grand quand il sera à l’âge adulte. Il s’enligne pour dépasser sa mère, c’est certain. Je dois avouer que je ne connais ni sa mère ni son père, il s’agit donc de pures spéculations de ma part. Je tiens donc à m’excuser auprès de ses parents si j’ai pu froisser quelqu’un.

Quoiqu’un peu fatigué par les événements, je me suis tout de même précipité chez le client pour faire l’installation de mes terminaux – c’est quand même cette personne qui était là pour me cueillir à l’aéroport – le plus rapidement possible. Nous avons donc convenu ensemble que je donnerais mon cours le soir même pour être certain que je sois encore là pour le donner. Les gens de ce coin de pays, en plus de parler un drôle d’anglais qui me rappelle vaguement un accent « British » dont j’ai déjà parlé n’ont pas tout à fait la même notion du temps que par chez nous dans le village. Le temps passe et c’est comme cela. Ils ne tentent pas de le ratrapper comme nous pouvons si innocemment le tenter par chez nous. C’est un peu plus cool je crois. Après mon installation, je suis retourné au Misty river motel où en plus du motel, on retrouve aussi le resto de la place ainsi que le bar et probablement d’autres services dont je n’ai point osé demander s’ils existaient. J’ai tenté de faire une petite sieste question de me donner un peu d’énergie pour ce cours du soir que je m’en allais donner à des « Brits » de Chevery. Je vous ai mentionné le drôle d’anglais parlé là-bas? Dites-vous que c’est un peu la même chose pour le français. De plus, ils n’hésitent pas à mélanger tout cela dans la même phrase. Vraiment un beau cocktail que ces conversations qu’on peut entendre au centre d’achats. C’est vrai, il n’y a même pas de centre d’achats là-bas. Je suis allé donner mon cours qui a bien été, soit dit en passant Et par la suite, je me suis garoché dans le noir parce que, me semble qu’il fait beaucoup plus noir là-bas que sur Papineau je trouve. Comment on dit cela plus noir que noir? Anyway, j’ai marché de chez le client jusqu’au motel qui est aussi pourvu d’un bar comme je vous le disais pour vérifier si MES CANADIENS faisaient quand même bien malgré mon éloignement. De plus, mon chum Sylvain qui ne s’appelle pas tellement Sylvain m’attendait de pied ferme parce que, lui n’était pas encore rendu à destination et avait bien le goût de prendre une bière lui aussi. Nous nous sommes donc dirigés comme de joyeux lurons vers ledit bar. Un choc. Les gars présents n’écoutaient même pas le hockey, ils jouaient aux dards. Quel crime de lèse-majesté! On s’est donc installé au bar et avons poliment demandé au barman (Pete) s’il avait RDS sur son gramophone. Rdquoi qu’il m’a demandé dans son meilleur anglais parce que j’étais comme un étranger pour lui encore à ce moment. J’ai donc dû lui expliquer que je désirais voir les Canadiens à la tivi. Une précision s’impose. Là-bas, l’équipe de l’heure ce sont les Maple Leafs de Toronto. Nous allons leur pardonner cet écart puisqu’ils viennent de loin. On a donc trouvé le match ou ce qu’il en restait sur Sportsnet. C’était correct pour moi, d’autant plus que Pete ne mettait pas de son à son gramophone puisque le son qui nous venait aux oreilles était de la magnifique musique country. Oui, vous n’avez pas mal lu. Une game des Canadiens au son du country. Hi Ha!!! Ils ont quand même gagné mais entre-temps mon nouveau chum sylvain et moi avons eu le temps de se faire d’autres nouveaux amis. Freeman – je ne savais pas que ça pouvait être un prénom puisque le seul Freeman que je connaisse est Morgan et qu’il ne vient pas du tout de la basse côte – vient de la côte lui. Il est technicien pour Telus et sympatique en plus. Il y avait aussi Gervais – encore une fois un nom de famille placé au début du nom de même, ça surprend un peu, mais bon – qui est un bon vivant aimant bien la vie et ses à-côtés mais surtout ses à-côtés. Le troisième s’appelait et doit encore s’appeler ainsi; Junior. Assez original, hein? Faut le pardonner, c’est un vrai newfie. Il s’agit d’ailleurs d’un de ses deux nicknames, l’autre étant bitch. Je ne suis pas allé plus à fond dans ma recherche sur le sujet, désolé. Le dernier du quatuor c’était Pete le barman qui ne parlait pas beaucoup, ni en anglais ni en français mais qui riant de toutes les niaiseries qu’elles soient dans l’une ou l’autre des deux langues officielles. Les quatre jouaient donc aux dards et avaient bien que mon collègue et moi nous mettions en marche nous aussi vers le summum des activitées de la place comme eux le faisaient si bien. Nous avons bien joué quelques parties mais je ne crois pas que je vais devenir un adepte. Sylvain non plus je pense. Pouvez-vous imaginer qu’il faut compter des points à ce jeu? Ils ont même des petits tableaux électroniques pour les compter, un peu comme aux quilles. Sylvain est allé faire dodo, je l’ai suivi peu de temps après. Pour ce qui des autres locaux, je ne sais trop mais j’ai entendu dire qu’ils ont fermé la place.

Ce matin, après avoir paqueté mes trucs qui devaient revenir par ici, j’étais « full » motivé à revenir en ville. Mon vol, initialement prévu pour 16h00 et qui avait été changé pour 16h30 était maintenant rendu à 17h50. Soyons positifs que je me suis dis, j’ai encore du temps pour me rendre à 7-Iles pour ma connexion avec le vol pour Montréal. On est finalement partis à 18h15 (heure locale). J’étais un peu nerveux mais pas trop quand même. Nous sommes débarqués à 7-Iles à 19h00 et ma connexion était à 19h30. Tout semblait OK. C’est au comptoir de Air Labrador que j’ai déchanté lorsque la madame m’a dit en me voyant : « Bonsoir monsieur Balleux ». Shiiit que je me suis dit, comment me connaissait-elle déjà? Je n’avais encore dit aucune niaiserie. Elle se souvenait du moi du mercredi précédent et de plus, nous n’étions que deux de ce vol à poursuivre jusqu’à montréal. L’autre étant un éminent médecin polonais. J’imagine qu’il était éminent parce qu’il parlait pas mal fort et de plus avec l’accent, je crois que c’était polonais ou quelque chose de semblable provenant de ce coin. On était même pas en retard parce que l’appareil qui était censé nous ramener en terre promise était cloué au sol de la Capitale à cause d’un bris mécanique. Je n’étais même pas surpris. Après la semaine qui venait de s’écouler, le contraire m’aurait drôlement étonné. Je suis donc ici à relater ces événements avec un léger sourire en coin parce que je commence à peine à décompresser même si je ne suis pas encore rendu. Il reste à passer l’épreuve de demain qui consiste à aller prendre un autre avion d’Air Labrador pour me rendre jusqu’à PET. J’ai confiance.

Mon prochain blog devrait s’écrire de Montréal. Si ce n’est pas du positivisme cela!

Alain

mercredi 19 novembre 2008

La patience est de mise

Ce matin, debout à 04h00. On part pour la basse Côte – lire basse Côte nord – comme ils disent par là-bas. Détail très intéressant, je n’aurai pas à me taper le traffic sur le Métropolitain à cette heure, quel bonheur! J’avais tenté de m’endormir tôt hier soir pour compenser. Il n’y a rien de pire que de se coucher tôt pour compenser. En tout cas, dans mon cas. J’ai joué un peu à la pitoune! Pis tourne d’un bord pis tourne de l’autre! Ça ne devait pas faire trop longtemps que je ne tournais plus lorsqu’un des deux yeux s’est ouvert pour regarder le réveil qui lui disait comme cela, tout bonnement, 03h58 et que mon cerveau lui a répondu tout de go : « Es-tu malade? Je viens à peine d’arrêter de tourner. » Nécoutant donc que mon courage, je me suis levé pour entreprendre cette rude journée qui m’attendait mais que je ne croyais pas si pénible à passer ce matin à 04h00. Je suis donc arrivé à PET vers 05h00. Bon, peut-être seulement 04h45! Je me suis dirigé vers le comptoir d’Air Labrador – non je ne parle pas de la bière – pour constater que j’y étais bien avant le « staff ». Soyons donc un peu patient que je me suis dit en ne sachant pas que je me répéterais cette toune une bonne partie de la journée. Le gars que nous appellerons Bill parce que c’est la première idée qui me vient à l’esprit et que, contrairement aux gens d’Air Canada qui porte fièrement une pancarte qui dit en plus de leur nom, le fait qu’ils sont supposés être bilingue mais ça j’en ai déjà parlé auparavant, lui n’avait pas de pancarte au cou pour s’identifier, s’est finalement souvenu qu’il travaillait et s’est pointé d’un pas plutôt labradorien je dirais.

Je suis ensuite passé par la sécurité qui elle aussi s’était donné le mot d’ordre du jour : « Éprouvons la patience d’Alain! » parce qu’il y avait deux bonshommes en entrainement qui vérifiait si j’étais un terroriste. Eux autres aussi c’était écrit dans leur cou. Un autre file d’attente au Tim pour ma paire de toasts et mon très grand café et ça y était presque. Je suis finalement arrivé à la porte 12 seulement dix minutes avant l’heure officiellement prévue… pour l’attente. On était 4 à l’embarquement. Il y avait donc ben de la place entre Montréal et la Capitale. Pas les galeries mais la ville, on s’entend. À Québec, ça s’est pas mal remplit. Enfin pas vraiment plein mais assez pour que je doive changer de place pour pouvoir profiter pleinement de mon double siège tranquille. Je me suis donc retrouvé au siège 2C mais aussi avec une vbelle senteur de fond de tonne qui accompagnait, elle, un gentil monsieur que nous appellerons Guy parce que c’est court et que ça se tape rapidement sur le clavier. Guy avait donc probablement festoyé la veille ou bedon il festoie sur une base régulière parce que figurez-vous donc que j’ai eu l’occasion d’en reparler avec Caroline et Sylvain – qui sont toujours des noms fictifs – et que la théorie de la régularité – pas les All Bran – dans le cas de Guy s’applique possiblement. Rien n’a toutefois été vérifié scientifiquement mais le nez fait souvent très bien le travail sans aucune étude exhaustive pour l’appuyer. Je vous fais aussi grâce des autres odeurs dont nous avons aussi bénéficié considérant que certaines personnes liront probablement ces lignes très tôt demain matin. Toujours est-il qu’à Québec, le départ a été retardé parce qu’il manquait du « vent » dans un des pneus. C’est ce que la madame qui parlait dans son téléphone de travers et qui s’appelait Marie-Hélène nous a dit en tout cas. Du vent! On a donc passé une bonne demie-heure à constater que le vent avait surtout été appliqué avec une « patch » -- on ne parle pas d’un produit Microsoft pour ceux ou celles qui auraient eu de mauvaises idées à ce sujet – et de la colle mais bon, pour le moment on n’en faisait pas trop de cas. On repart donc vers l’aventure et surtout pour Sept-Iles, la prochaine destination. Un bon vent de dos fait qu’on n’a pratiquement pas pris de retard, donc plus de temps à attendre là-bas. On est arrivé en sol sept-ilois si je peux m’exprimer ainsi, vers 09h30 et mon départ pour Natashquan – Chevery devait s’ébranler à 11h20. L’avion dans lequel j’étais devait poursuivre jusqu’à Wabush. Il ne l’aura jamais fait puisqu’à l’heure actuelle, il est probablement encore « parqué » sur la piste d’atterrissage au loin. À un moment donné, on aperçoit les gens qui étaient restés à bord dudit appareil entrer dans le le terminal l’air penaud. Si j’avais su à ce moment que j’aurais cet air un peu plus tard, j’aurais probablement un peu moins souris quand je les ai vus. Leur avion qui n’était plus le mien avait maintenant deux « flats ». Chanceux tu dis, le gars! Une chance que je n’allais pas à Wabush. Chanceux oui et non puisque ces derniers nous ont littéralement subtilisé notre appareil pour se rendre à bon port. « À tous les voyageurs du vol 8322 en partance pour Natashquan, le vol est retardé à 13h00. Je vais attendre un peu que je me dis. On apprend un peu plus tard que nous prendrons cet appareil lorqu’il reviendra de Wabush. Entre-temps, on apprend aussi qu’il ne fait pas très beau à Natashquan et compagnie et que c’est supposément pour cela que nous ne partons pas immédiatement. « Patience et longueur de temps valent mieux que… je ne me souviens plus réellement du reste de la maxime mais je crois que tout le monde l’a pognée. Le vol est maintenant retardé jusqu’à au moins 15h30. Vers 15h00, l’appareil qu’on attend de Wabush réapparaît dans le beau ciel bleu de Sept-Iles. Mauvaise nouvelle toutefois, il ne nous est plus destiné parce qu’il retourne à Montréal. Je commence à être un peu moins patient mais à peine!

Pour se désennuyer lors de situation semblable, les gens qui attendent peuvent facilement devenirnos meilleurs amis ou les pires. Parlez-en à Caroline. Je ne vous ai pas présenté Caroline, hein? J’ai rencontré un ptit couple de Lévis qui ne se connaissait même pas au début de la journée mais qui venait de la même place. Nous les appellerons Caroline et Sylvain mais n’allez surtout pas croire que ce sont leurs vrais noms. Caroline est dans le domaine de la santé pour ne pas trop préciser et Sylvain, qui ne connaît pas beaucoup Caroline pour le moment quoique du même patelin, est dans le domaine des télécommunications. C’est assez vague aussi comme description mais c’est mieux ainsi. Il y a aussi eu Paul qui ne s’appelle pas Paul mais vous savez pourquoi et qui vient du coin et qui semble avoir de la parenté tout le long de la Côte. Ça fait que… on a jasé en masse. De grâce, ne me demandez surtout pas de détails à ce sujet car j’ai promis de ne pas trop en mettre sous peine de représailles judiciaires. C’est même pas vrai! C’est vers 16h00 que le vol a été annulé officiellement. On s’est donc tous organisé pour se rendre au village, pardon la ville, pour se trouver logis et boustifaille. Il n’y a rien qu’un St-Hub ne peut pas régler dans cette matière. On a encore jasé. Je connais donc maintenant des gens de Matane, Lévis, St-Rédempteur, St-Nicolas, St-donat, Tête-à-la-Baleine, Blanc-Sablon et j’en passe. Pour ce qui est des noms de villes et villages, ils sont vrais et même pas fictifs.

Je suis donc à écrire ces lignes à Sept-Iles dans une chambre d’hôtel en attendant demain matin 06h00 pour le nouveau départ de ce voyage. Je reviendrai chez moi seulement vendredi soir tard tard au lieu de jeudi soir tard ordinaire. J’espère seulement que le Misty River Motel de Chevery a le câble et que surtout, il a RDS dans son câble parce que demain soir c’est probablement tout ce que j’aurai à faire : regarder le match.

Dans le carnet
On parle dossier familial ici. Notre 5 ans de Marilou a réussi à me faire blanchir un peu les cheveux la semaine dernière. Que ceux ou celles qui sourit parce qu’ils ne croient pas que cette chose rose sur ma tête puisse encore blanchir se rétracte le sourire immédiatement. Il m’en reste au moins … trois. On était donc au cinéma pour voir Madagascar 2 parce qu’il mouillait et que ça nous tentait tous les trois de voir ce chef-d’œuvre cinématographique et on attendait que la représentation débute. Marilou, comme toujours bougeait et ne restait pas tellement en place quoique, parquée entre nous deux elle ne pouvait pas tellement aller loin. Quelques sièges plus loin, une autre petite famille constituée d’une maman, d’un papa – je ne leur ai pas demandé leur passeport mais disons que c’était des parents – et un fiston d’à peu près l’âge de Marilou qui ne restait pas tellement en place lui non plus. Jusqu’ici, rien de grave, tout va bien. À un moment, Marilou se rapproche de nous et nous chuchote : « Est-ce que j’ai les joues rougies? » C’est un peu sombre dans le cinéma mais je me demande surtout pourquoi elle me demande cela. « Pourquoi tu dis cela Marilou? » Parce que je suis amoureuse qu’elle me répond avec son plus beau sourire. 5 ans! Je trouve cela un peu vite. On m’avait dit de me préparer à l’adolescence, que ce ne serait pas nécessairement facile mais quand même! 5 ans.
À ce jour, il n’y a pas eu de suite à cette aventure. En tout cas, à ce que je sache. Étant à 1200 kilomètres de mon port d’attache, il me serait difficile de l’affirmer mais j’y crois et c’est ce qui compte pour le moment.
Ma blonde m’a aussi fait part de ce qu’elle voulait pour Noël et j’ai cru bon lancer un appel à tous pour résoudre mon problème. Je ne sais si c’est la venue prochaine du salon des métiers d’art ou le fait que je sois un peu dans le bois mais ce qu’elle voudrait c’est une « sacoche gossée dans de l’écorce d’érable ». Je n’en ai pas vu au Wal-Mart. Moi qui croyais qu’on pouvait trouver n’importe quoi dans ce truc d’américain! Si quelqu’un a une suggestion, je suis ouvert.

On s’en reparle, hein?

Alain

mercredi 12 novembre 2008

Une autre journée au bureau

J’étais confortablement installé dans le véhicule moteur de ma blonde, stationné sur la Métropolitaine en écoutant CKAC Sports lorsque je me suis mis à penser à la journée qui se proposait à moi. J’avais rendez-vous un peu plus tard au PET Airport avec mes amis d’Air Canada ainsi qu’un de leurs coucous pour un léger déplacement vers l’ouest, dans un premier temps et vers le nord-est par la suite dans un genre de sous coucou par rapport au premier.

Mon premier défi de la journée était toutefois de sortir de ce stationnement pour atteindre l’autre stationnement, celui de l’aéroport. La meilleure façon de réaliser cet exploit était probeblement de prendre mon mal en patience et de suivre le véhicule « parqué » devant moi. Soudainement, sans aucune raison apparente, la route s’est débloquée devant moi semblant répondre à un silencieux souhait qui provenait de mes entrailles ou pour être plus précis de ma vessie qui tentait quant à elle d’extirper l’elixir que je m’étais préalablement procuré chez mon ami Tim. Le second défi fut de trouver un emplacement disponible pour le carosse qui attendrait patiemment mon retour tel un destrier fidèle à son chevalier. J’ai pensé gris et ca y est, j’ai trouvé. Heureusement pour mes entrailles. Maintenant, suivons les tuyaux. Direction les lattrines. Je crois que l’AdeM alias PET alias tout ce que vous désirez devrait dans un souci de satisfaction de la clientèle et d’amélioration constante de son service songer à installer des toilettes publiques dans les stationnements. Ce serait pratique je trouve. Je me dis qu’étant donné qu’ils ont maintenant des prises de courant un peu partout pour les portatifs clairement identifiées – à l’intérieur—il pourrait songer dans le principe de l’alternance comme aux Jeux Olympiques, à une innovation extérieure. Bon, je m’égare. Après avoir assouvi ce besoin primaire à l’intérieur, je me suis dirigé vers les bornes qui remplacent maintenant le « staff » d’Air Canada en partie pour déterminer si j’étais toujours invité à bord et ainsi imprimer mes cartes d’embarquement et mon « sticker » qui pertmettrait éventuellement de retrouver ma valise quand je la perdrai puisque c’est une possibilité plus que probable quand on transite par Toronto pour se réorienter vers la Baie du Nord (North Bay). Ça m’est déjà arrivé et comme c’est un souvenir de voyage impérissable, je ne l’oublie jamais lorsque le temps est venu. La borne m’a donc accepté et ma prochaine étape était de domper ladite valise vers le comptoir de dompage où de plus en plus de passagers s’agglutinent parce que les règles changent peu à peu ou ces derniers ont de plus en plus de bagages à faire enregistrer ce qui fait que l’attente devient interminable spécialement lorsque nous avons franchement l’impression qu’à mesure que la file s’allonge, un nombre grandissant d’employés d’Air Canada disparaît. J’y suis tout de même parvenu. L’étape de la sécurité s’est aussi passée étonnamment rapidement. Il doit y avoir quelque chose qui ne tourne pas rond, une pause-stress dont je ne suis pas au courant. Quoi de particulier à noter à propos de ce parcours? Bon, le vol est un peu retardé mais je ne vois rien de nouveau là-dedans. Ah oui! Un coup dans l’avion, on nous annonce qu’on observera une minute de silence en l’honneur de nos soldats tombés au combat vu qu’on est le 11 novembre et qu’on s’en souvient mettons surtout à cause des coquelicots rouges qu’on retrouve sur tous les rabats de manteaux en novembre parce que c’est probablement plus chaud pour l’automne et que, une minute de plus ou une minute de moins, de toute façon, on est en retard. Le vol vers Toronto s’est plutôt bien passé. On sentait une légère brise sur l’épaule et c’est pourquoi on a peut-être pris un peu moins de temps que prévu pour se rendre dans la ville des Argos, des Raptors ou des Maple Leafs. Un phénomène étrange survient dans le terminal de Pearson. La voix qui me faisait penser de checker mes bagages à Montréal semble m’avoir suivie puisqu’elle me répète encore la même rengaine en français ici dans le territoire ennemi. Bon, j’imagine que mon « badtrip » va passer. Je mange un genre de sandwich dont je ne connais pas vraiment le contenu pour tenter d’oublier. Ça marche! Je ne sais toujours pas toutefois en quoi consistait le contenu de ce sandwich. Je m’informe au retour. Le vol pour la Baie du Nord sera à l’heure. Je devrais donc rentrer à ma chambre avant la tombée de la nuit.

Un fait inquiétant à noter lors du trajet vers le nord. Lorsque les nuages se tassent un peu, je peux apercevoir des taches blanches au sol. Genre des endroits plein de neige. Vaut mieux ne pas trop s’en faire, l’hiver se pointera même si je tente de l’éviter de par les airs. À l’atterrissage toutefois presque pas de trace de cette chose blanche qu’on appelle de façon si sympathique la neige. Oh! Vive le vent d’hiver, boule de neige et jour de l’an…

Est-ce que je vous avais déjà parlé de Donalda? C’est le moment où jamais de le faire parce que je ne me souviens plus vous en avoir parlé ou pas. Donc, si je l’ai fais, pardonnez mon erreur, Alzheimer doit me rattraper tranquillement pas trop vite. Donalda, c’est le cadeau que ma blonde m’a offert pour Noël, Noël 2008. Je sais que c’est un peu en avance mais cela c’est une autre histoire. Donalda me suit maintenant partout où je vais. On est comme deux doigts de la main qui veulent bien se tolérer. Il s’agit d’un GPS. C’est assez cool comme joujou. Et le meilleur dans l’histoire c’est que la tite machine ne s’obstine jamais avec moi. Quand je me perds volontairement, elle ne tente pas de me dire que je me suis trompé ou quoique ce soit du genre. Elle répète simplement : « Recalcul en cours » et elle me trouve une autre trail pour me ramener dans le droit chemin. Une vraie Donalda avec son Séraphin. Vous savez, dans le temps que les femmes… Bon je m’arrête immédiatement sur ce chemin glissant puisque Donalda vient de me déclarer : « Recalcule ton cours mon homme parce que ce ne sera pas long! ». J’ai donc mis en marche Donalda dès ma sortie de l’aéroport en lui mentionnant où je voulais aller. Ben, vous savez quoi? Elle me l’a dit sans problème! Pendant que j’y pense, aussi vous le dire que je suis présentement à songer à un nom pour mon portatif puisque cela m’a été demandé. J’ai quelques noms en tête comme : SC pour Smith-Corona – les plus vieux auront immédiatement pensé aux anciennes dactylos et non à la bière mexicaine – Underwood fait aussi partie de mes choix pour les mêmes raisons. Je ne déteste pas non plus Butler, Gontran ou Rutherford. Je n’ai pas encore fait mon choix alors si vous avez des suggestions, n’hésitez surtout pas à m’en faire part. Où en étais-je avec tout cela? Ah oui, un peu au nord-est de la Baie du nord en route pour Temiscaming. C’est assez tranquille comme route et la vue est comme qui dirait, assez ordinaire. Pour votre information ou vos notes de voyage, sachez que le cellulaire ne rentre pas entre la Baie du nord et Temiscaming comme qu’on dit dans les ligues de garage.

J’y suis arrivé sain et sauf mais je n’ai pu envoyer ces quelques lignes sur le nuage des ondes webiennes à mon arrivée puisque le magnifique motel dans lequel je logeais n’était pas munie de connexion internet dans la section où je logeais. J’ai donc dû me contenter de surveiller les enfants à Carbo qui ont semblé écouté papa l’espace d’un match et ainsi se sauver avec la victoire. Ces lignes vous parviennent donc directement de l’Ontario profonde où je séjourne actuellement jusqu’à demain où je rembarque pour le chemin inverse par les airs air canadiennes.

C’était le sergent spock à bord de l’Enterprise en compagnie de ses valeureux amis Checkov, Kirk et leur docteur…

Fin de la transmission!!!

vendredi 7 novembre 2008

Où est ce passeport?

Une légère bruine qui voltige au gré du vent provenant d’un ciel qui serait vraisemblablement gris s’il était plus tôt dans la journée. Il n’est pas gris le ciel parce la journée s’est achevée depuis longtemps maintenant. Une ambiance londonienne quoi, mais seulement à montréal! C’est l’automne. Vaut mieux se pratiquer parce que les beaux jours sont derrière nous. Ils l’ont dit à la tivi. Pour ma part, je dirais même très loin derrière mais je ne me lancerai pas dans houleux débat parce que, si vous vous souvenez bien, avant l’automne et les nombreuses élections qui l’ont alimenté, il y a eu un semblant d’été qui a fait réagir tout tun tas d’intervenants dans les chaumières.

Peut-être que c’est une pratique pour moi. La semaine prochaine, je m’en vais comme qui dirait en région. Mon ami Google Maps me dit que je serai à Val-d’Or. Je pourrais en profiter pour lancer une invitation pour un lunch à mon frangin mais en réalité, je serai très loin de chez lui puisque mon périple m’amènera à Temiskaming, dans le témiskamingue. Pour m’y rendre, je passerai d’abord par Dorval – un genre de concept si vous voulez de Dorval à Val-d’Or – pour le premier coucou de la journée qui me télétransportera jusqu’à Toronto (faut que je trouve mon passeport). Vous avez bien lu! De là, un plus petit coucou me fera faire un autre saut de crapaud vers la Baie du Nord ou North Bay si vous le préférez encore. De là, je troquerai le bi-moteur aérien pour un type quatre roues qui sillonnera les routes du nord de l’Ontario pour revenir dans la Belle province à supposément Val-d’Or. J’ai bien hâte de voir ce coin de pays dans lequel on ne va pas trop souvent.

Parlant de pratique, ce voyage en sera une pour mon prochain périple qui verra toute ma personne avec sa caméra se rendre dans les environs de Kuujuak – je ne sais pas si je l’ai écrit de la bonne façon – mais tout le monde sait de quelle endroit je parle. Non loin de la Baie d’Ungava. Est-ce qu’on peut commencer à parler du grand Nord à cette hauteur? Je crois que oui. Je vous en reparlerai surement avant de partir pour donner plus de détails mais ça devrait se passer en décembre.

Là, je m’en vais voir la fin du match,

Alain

samedi 1 novembre 2008

Fatalité ou décadence

Ce matin, j’ai été témoin d’un événement malheureux. En allant vérifier si rien n’avait changé dans la rue en m’approchant de la fenêtre, J’y ai aussi vu le corps inerte d’une mouche séchée soit par le temps soit par le froid. C’est un peu cela la vie… pour une mouche. Elle voltige une partie de l’été, elle bourdonne pour se donner des airs. Un jour d’automne, elle se trouve une fenêtre qu’elle croit pouvoir vaincre et travaille sur le cas tant qu’elle ne tombe pas morte sur le rebord du cadrage toute séchée. Quelle triste fin pour une battante semblable.

Une fatalité de la vie. Elles ne sont toutefois pas seules car toutes les feuilles des arbres semblent elles aussi subir le même traitement et se retrouver dans ma cour. La neige, quant à elle, pour utiliser une expression consacrée, fond comme neige au soleil. Elle disparaît pour faire pousser les feuilles des arbres et ainsi encourager les mouches à désècher. Et ça recommence.

J’ai l’air inspiré vite de même à première vue mais comme j’ai eu à expliquer à Marilou cette semaine où s’en allait l’eau après la pluie. J’ai évidemment eu à passer par les égoûts dans le trajet, mais je crois qu’elle a saisit l’essentiel du message du cycle de la vie dans l’explication.

Et en attendant que la neige qui n’est pas encore tombée puisse fondre, nos Glorieux sont en train de manger une volée par la pire équipe de la ligue. Bon, c’est quoi une défaite comparativement au cycle de la vie? Pas grand-chose me direz-vous? En cette année de centenaire, je me devais de le souligner.

Notre 5 ans de Marilou est allée passer l’Halloween hier soir. Quelle aventure! J’ai pu constater que pendant un an il pouvait s’en passer des choses. L’an dernier, on attendait après elle parce que, soit trop petite pour suivre le rythme ou trop fatiguée pour continuer. Cette année, elle a littéralement survolé le trajet. D’une lumière à l’autre, parce qu’on lui avait expliqué que s’il n’y a pas de lumière, il n’y a pas d’argent à faire là, donc pas de temps à perdre si on veut remplir le sac. Elle a effectué sa tâche pour la première fois avec une amie d’école. Elle et Julia se sont donc donné la main pour effectuer la tâche. Une ben belle job les filles! À un certain moment, une dame a demandé à Marilou si elle ramassait des sous pour les malades dans sa tirelire de Leucan, à cela notre écolière a simplement répondu, « Non, c’est pour mon professeur. » Il faut évidemment comprendre que le professeur leur a demandé de ramasser des fonds pour Leucan mais qu’est-ce qu’elle en a à cirer de Leucan ma fille. On lui a demandé de demander des sous et elle le fait. Centrée sur la tâche. Un vrai bon plombier qui serait utile sur la glace ce soir.

Parlant de Marilou, elle a un petit message à vous envoyer ce soir :
« Je dois dormir là mais je voulais vous dire que ma campagne de financement est commencée et que ça ne durera que deux semaines alors si vous voulez en profiter, je vous invite à communiquer avec mon agent parce que, moi je n’ai pas encore de courriel et que de toute façon, j’aurais de la misère à vous répondre parce que les lettres sur le clavier, elles sont toutes mélangées. Je vends donc des rouleaux de papier de toilette recyclés Cascades. Je les vends en caisse de 4 paquets de 24 rouleaux. C’est 35$ la caisse. Si la quantité vous fait peur, vous pouvez la partager avec des amis ou de membres de votre famille. Si vous en voulez plus qu’une caisse, vous avez aussi le droit vous savez. Je voulais aussi vous dire… »
« Ok Marilou, je crois qu’ils ont saisi le message. Cette fille-là quand elle part, rien ne peut l’arrêter. Je ne sais vraiment pas de qui elle peut bien tenir cela. Ce doit être de sa mère.

Est-ce que je vous ai parlé de Donalda? Pas tencore hein? C’est mon cadeau de Noël. Je n’en avais pas parlé encore donc. Il me reste plus d’un mois pour le faire. Un bien beau jouet. Je me garde donc une petite gêne et j’en garde un peu.

Je retourne au massacre, quoique c’est tout à coup 4 à 3.

Bye là,

Alain