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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

mardi 10 novembre 2009

Dilemme

Encore. Quand j'ai des cas de conscience dans ce genre, ça me fait un peu de bien de l'écrire. J'ai parfois même des réponses sensées à mes questions tordues. Pas toujours. Mais comme ça libère comme ils disent dans la pub, autant utiliser ce remède à profusion. Un remède c'est un peu comme un vaccin. Pas tout à fait, ok! Les deux sont là pour aider. Le remède est supposé guérir et le vaccin devrait prévenir. N'y a-t-il pas un adage qui dit : « Vaut mieux prévenir que guérir »?


Vous aviez deviné, hein? La fameuse grippe du code postal, mieux connue sous le vocable de A (H1N1) commence à me fatiguer un peu. Qui croire? Au début, avant les folies de files d'attentes interminables, j'étais assez convaincu que la petite famille Balleux irait tranquillement se faire vacciner et que tout irait bien un peu comme dans une histoire de Disney. Dans les histoires de Disney toutefois, il y a toujours des problèmes qui arrivent en cours de route avant la fin heureuse de l'histoire. Genre, une centaine de petits dalmatiens qui se font voler, tout à fait par hasard, par une dame pas très gentille et même vraiment méchante selon les dires d'une experte en la matière d'environ 6 ans.


Depuis que j'ai commencé à écrire cet article, j'ai eu droit à un appel de Chantal jeudi matin qui m'annonçait que Marilou était restée à la maison avec elle parce qu'elle commençait une fièvre. N'est-ce pas un des symptômes? Ne nous affolons surtout pas, nous rappelait constamment un des super héros dont j'ai oublié le nom. Facile à dire. Où est-il ce fameux super héros que je lui parle dans le blanc des yeux? J'ai même pas le temps de m'interroger sur un point qu'un autre se pointe à l'horizon. Dans le fond, peut-être que je n'aurai même pas besoin de me taper les files d'attentes pour avoir le vaccin. Tout d'un coup qu'on la pognerait avant! On serait, comme qui dirais, immunisés! Je ne sais pas.


Bling! Crack! Kaput! Zip! Brisé!


DIng dong dong – Interruption de service sur les lignes orange, verte, bleue et jaune pour une durée indéterminée, d'autres messages suivront.


Papa était très inquiet de la situation. Une situation qu'on ne peut comprendre parce que plutôt nouvelle.


L'idée de ce blog à l'origine était surtout de me plaindre un peu. Pas trop quand même! Mon dilemme est né quand mon employeur a fait un beau plaidoyer pour nous inciter nous, les employés, à aller se faire vacciner. Où et quand, on ne le savait toujours pas, mais bon, il a dit : « Allez-y donc que je remplisse mon devoir de citoyen corporatif responsable en me vantant que je l'ai dit à mon monde de faire attention pour ne pas contaminer les autres ». Bon, ce n'était probablement pas le sens du message mais de mon œil à moi, c'est ce à quoi ça ressemblait. Tout est une question de point de vue, j'imagine. D'un autre côté, je me dis aussi que son dévouement ne va pas trop loin puisque dans le même souffle, il affirme que la façon dont on se fera vacciner ne le regarde pas vraiment et qu'on doit se débrouiller pour y arriver. En plus, je crois que je n'ai pas vraiment le choix puisque si je la pogne, je devrai m'absenter pour au moins sept à dix jours, toujours pour ne pas infecter les autres. Sans paie toutefois étant donné ma situation contractuelle.


J'en étais là dans mes pensées vendredi après-midi. En plus, difficile de bloguer avec une six ans qui a besoin d'un peu d'attention, en fait un peu plus que d'habitude à cause de la fièvre qui la titille. Probablement.


DIng dong dong – REPRISE GRADUELLE de service sur les lignes orange, verte, bleue et jaune, d'autres messages suivront.


Depuis ce temps, Marilou a refilé le tout à papa, qui ne semble pas récupérer aussi vite que sa fillette.


Samedi donc, en parfait citoyen, nous avons donc été faire quelques emplettes, Marilou et moi, confinés dans l'auto pour ne pas propager la bibitte tandis que « Nurse » Chantal s'appropriait le nécessaire au siège qui risquait de s'ensuive. L'opération stérilisation de la vie prenait aussi officiellement son envol chez nous. Marilou commençait déjà à rebondir dans le véhicule moteur pendant que papa s'éteignait peu à peu. Et Chantal elle? Elle courait. On est revenus à la maison et papa est allé s'étendre. Pas le choix. De plus, la position couchée me rapprochait dans ma tête de celle où je séjournerais dans pas grand temps. Le petit dodo m'a presque fait du bien, mais pas tout à fait. La fièvre a complètement disparue pour Marilou mais il fallait passer le « 4 heures » de l'après-midi pour voir si ce n'était qu'une passade, autrement dit dans le monde du sport, un feu de paille. Non mais quelle allusion la fièvre avec le feu. Fallait y penser. Je pense que ça n'éclaire toujours pas fort dans mon cas.


Dimanche matin, j'étais presque en forme. Et comme la température était tout simplement splendide, on s'est dit qu'une ballade à l'extérieur ne pourrait faire de tort à personne. Le parc sur le bord de l'eau ferait probablement l'affaire. On s'y est donc rendus à notre grand plaisir. Sauf qu'après une petite demi-heure de marche, le père était déjà un peu fatigué. Comme on ne l'avait pas vraiment prévu de cette façon, nous avions une bonne demi-heure à faire pour revenir au véhicule si confortable à mes yeux et mon arrière-train. Une bien belle promenade que je n'ai malheureusement pas pu apprécier à sa juste valeur. Retour au dodo pour le papa. Encore. Marilou n'a jamais recommencé sa fièvre. Bravo Marilou, tu as survécu à la A(H1N1) sans trop de dommages.


L'épreuve du week-end a aussi ramené à notre mémoire un vieux film de 1993 dont le résumé dit à peu près ceci :


1996. Le sergent John Spartan (Sylvester Stallone), as de la Police, est sur le point d'attraper le psychopathe Simon Phoenix (Wesley Snipes), mais se retrouve inculpé d'homicide involontaire par imprudence. La peine pour les deux hommes est l'hibernation.
2032. Simon Phoenix parvient à se réveiller et à échapper au système de surveillance. Mais la société a complètement isolé toute source de trouble et ne sait pas comment réagir à ce criminel d'un autre temps. Seul solution : trouver un agent de police qui vient de la même époque, le sergent John Spartan...


Dans ce chef-d'œuvre cinématographique, on y retrouve donc une société du futur où tout le monde est heureux où il n'y a aucun combat ou violence, aucun échange de fluides comme ils disent et sans problèmes comme le cholestérol ou le diabète parce que toutes les sources de ces problèmes comme le sucre ou le sel ont carrément été éliminés. Presque éliminés puisqu'une société parallèle vit sous terre avec tout ce fléau… Bref, je pourrais passer des heures à vous le raconter mais aller plutôt le louer et ainsi encourager votre économie locale, c'est vraiment un bon film comme je les aime et comme il ne s'en fait plus. Dans ce film donc, tout y est stérilisé. En voyant le gallon de Purell en fin de semaine, en voyant ma fille qui me montrait sans arrêt à tousser dans mon coude parce que cette méthode ne fait vraiment pas partie des us et coutumes de ma génération et un merci en passant à sa gardienne de l'époque, Ginette, qui le lui a montré, en nous voyant nous laver les mains à tout minute, j'ai eu deux pensée. La première étant qu'on y est presque à ce stade de notre évolution et la seconde étant que le créateur de ce film ou livre s'il en est un, était vraiment visionnaire.


Hier, lundi, au réveil j'avais encore cet impression qui dit : « Cou donc, est-ce un dix roues qui m'est passé sur le corps encore ?» J'ai gardé Marilou avec moi à la maison puisqu'elle avait une pédagogique de toute façon. Ça y est, Marilou m'ayant vu ronfler « live » peut l'affirmer haut et fort. En revenant d'aller reconduire Chantal au Métro, parce la chanceuse, pouvait retourner au travail, je me suis évaché sur la causeuse pendant que Marilou me racontait toutes sortes de choses dont je n'ai plus aucun souvenir puisque je me suis endormi devant elle et la « nurse » en elle a tout de suite pris la relève de docteur maman qui s'était absenté pour le travail. Elle n'a pas tenté de me réveiller. Elle a essayé de m'abriller avec comme couverture sa petite robe de chambre. Cute comme tout. Sauf que si vous aviez vu l'état du salon après ma sieste. Elle avait fait du bricolage pendant qu'elle me surveillait qu'elle a dit. Dans l'après-midi, j'ai fait une autre sieste, mon sport préféré du week-end et nous avons tenté en équipe de fabriquer un souper. Opération réussie! Mais j'étais brulé après.


Aujourd'hui, je me sens bien. Je serais prêt à retourner au boulot dès demain. Des opinions contradictoires se sont toutefois fait entendre qui me font réfléchir un peu. Ma blonde, « nurse » Chantal me dit de passer ma journée au complet avant de décider et qu'une journée de plus ne me ferait probablement pas de tort. Je suis un peu marabout dernièrement. Un appel d'une collègue qui s'informe pour la gang à savoir comment je vais et qui, en arrière-plan me fait poindre l'idée qu'il y a peut-être des craintes en ce qui a trait à mon retour. Probablement que si j'étais resté au bureau et qu'un membre de l'équipe avait eu la grippe en octobre 2009, je serais le premier à lui conseiller de se reposer, de prendre soin de lui, pendant que dans mon Ford intérieur, je me dirais, prends donc six mois au moins mon champion comme ça, tu ne nous la ramèneras pas. Mais ce ne sont là que de vagues pensées d'un bonhomme qui ne file actuellement que pour aller faire une autre sieste. Peut-être juste un peu de projection ou simplement l'effet de la drogue qui commence à agir sur autre chose que la grippe comme tel.


Comme résumé de ma fin de semaine, je me suis inspiré d'une publicité d'Expedia.ca à propos de Vegas. Pour l'apprécier, c'est utile de l'avoir vu mais il faut aussi la lire très très rapidement comme la fille à la tivi le fait.


  • Pis, qu'est-ce que t'as fait de beau en fin de semaine?
  • Ben, je suis allé sur pandemie.qc.ca, j'ai lu un peu, je l'ai pogné, je me suis fait soigné par ma blonde, je me suis lavé les mains, j'ai toussé dans mon coude, je me suis relavé les mains, j'ai dormi, j'ai évité les contacts avec les autres, j'ai bu beaucoup de liquide, j'ai ingurgité du Bio K et du Danactive, je me suis lavé les mains, j'ai toussé dans mon coude, je me suis relavé les mains, j'ai dormi, j'ai évité les contacts avec les autres, j'ai bu beaucoup de liquide, j'ai ingurgité du Bio K et du Danactive, je me suis lavé les mains, j'ai toussé dans mon coude jusqu'à m'en faire une tendinite, je me suis relavé les mains, j'ai dormi, j'ai évité les contacts avec les autres, j'ai bu beaucoup de liquide, j'ai ingurgité du Bio K et du Danactive, et la bibitte est partie.
  • Wow, toute une fin de semaine!
  • Mets-en mon Armand!


Pour terminer ce récit, une question et un clin d'œil.La question sera où sont donc disponibles les autocollants avec comme inscription : « J'ai vaincu la H1N1 sans les services de soins de santé »? Si on peut voir des véhicules avec un autocollant du genre : « This car climbed Mount Washington » ou « Les fusions municipales, je m'en souviendrai », je ne vois pas pourquoi on se priverait de produire ces nouvelles vignettes.


Le clin d'œil pour sa part : Quand les statistiques post-grippe sortiront aux nouvelles, je me demande dans quelles catégories je vais être classé? Peut-être serons-nous quelques-uns qui n'auront pas eu la chance d'être en prison ou d'évoluer au sein d'une équipe professionnelle de hockey de l'ouest canadien et d'avoir pu bénéficier en priorité de ce vaccin si précieux avant les autres et ainsi s'être immunisé de façon tout à fait naturelle mais combien laborieuse contre ce vilain virus qui nous provient des airs.

mercredi 4 novembre 2009

Un nouveau sport

Y a de la grosse disco qui fait boum-boum dans mes oreilles. Un peu étourdissant. Je dirais bien que ça me rappelle mes bonnes années lorsque je portais une belle chemise avec de très belles grandes pointes de collet et toute ouverte pour montrer mon beau poitrail avec pas de poil pentoute mais comme ce n’est pas arrivé – en tout cas, je n’en ai pas de souvenir – je devrai me contenter de mentionner que ça ne fait que boum-boum dans mes oreilles.

D’habitude, le fond musical est plutôt du type « ascenseur » qui monte et qui descend comme un vrai ascenseur plutôt que comme une taxe qui n’est jamais revenue au sol. Mais ça c’est un autre débat. Jacques n’étant plus présent sur la place publique – moins présent devrais-je dire – on ne lui remettra pas celle-là en pleine face de peur qu’il ne resurgisse en foutant un nouveau et combien intéressant bordel dans son parti. Je m’éloigne. Comment peut-on en arriver à parler de Jacques Parizeau en ayant débuté par le disco. Est-ce simplement la rime ou l’époque? Bref…

Pour en revenir au machin poussiéreux et bruyant qui orne le plafond au-dessus de ma tête, des gens bien pensants avaient pris la décision vendredi dernier de changer le poste pour avoir un rythme plus « Halloween ». Personne n’a pensé de le remettre à la chaine précédente. Et voilà Michael qui vient d’entrer en scène… Je le savais qu’il n’était pas mort celui-là!

Parlant de l’Halloween, j’ai pu expérimenter un tout nouveau sport pour moi samedi soir. Je l’ai appelé « New Age Aerobic ». Je pense que ça pourrait être vendeur. Il ne me reste qu’à en développer les règles et adapter sa récurrence pour en faire un malheur. Ça se passe en milieu urbain mais on pourrait toutefois le pratiquer en campagne avec un niveau de difficulté différent. Le soir, c’est mieux parce que c’est un peu plus dangereux. L’été, il faudrait donc commencer plus tard en été et on aurait plus de temps en hiver pour le faire. Ça doit aussi être frais, bon disons un peu plus frais que cela, pour le pratiquer. Pas de pluie par exemple parce que c’est trop froid à ce moment. On peut donc exclure l’hiver mais pas trop, on oublie donc définitivement ça l’été. Quel autre ingrédient donc?

Les règles sont pour leurs parts très simples. Il n’y en pas si ce n’est que de stresser les plus âgés. Les coaches si on peut dire. Vous auriez dû voir cela. On avait quatre 6 ans à la recherche de l’arche perdue. Un beau trésor sucré à retrouver. À go, on remplit le sac et peu importe le moyen. Tout ce que leur avait appris concernant les règles de sécurité aux intersections avaient été enfouies aux plus profonds espaces de leurs cerveaux. Des fois même, on oubliait le fameux merci si tendre à mes oreilles et si chèrement inculqué depuis la naissance, presque. À 6 ans, ça court en TA… Plus qu’à trois ans. Et à quatre, c’est plus facile de s’ambitionner, je dirais. Après avoir rencontré maints et maints personnages horribles et sympathiques à la fois, nous étions finalement revenus au point d’origine et la 6 ans avait finalement son voyage. On a donc pu retourner dans le douillet confort du nid familial où quelques Coors Light attendaient patiemment leur tour dans le frigo. On a fait un tri familial de la récolte. Nous avons aussi effectué une séance de dégustation. Cela va de soi! Comme il y avait encore quelques excitations à l’ordre du jour, une autre séance de négociation fut aussi nécessaire et Marilou est monté dans son lit et s’est endormi en quelques micro-secondes. Maman et papa en ont ensuite profiter pour relaxer en ce magnifique samedi soir en ne regardant même pas les Glorieux pour une de leurs rares victoires. Le NAA est donc né chez nous et Dieu merci, on a un an pour s’en remettre.

J’ai vu une pub de Noël à la tivi dimanche pendant OD. Ça s’en vient ça aussi.