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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

dimanche 31 août 2008

Dernière heure

Je viens d’apprendre que mon beau-père favori vient, encore une fois, de remporter le championnat des joueurs, catégorie B du Club de golf de St-Jérôme avec deux rondes consécutives de 85. Comme ça venait de sortir sur le fil de presse, je me devais de le mentionner. L’an dernier, il n’avait pu répéter l’exploit qu’il avait réussi il y a deux ans. Il reprend donc son titre et peut maintenant voguer en paix vers le sud telle une Bernache ou autre canard du genre pour la froide saison qui s’en vient à grands pas, dois-je vous le rappeler. D’ici là, je me prépare mentalement au tournoi annuel de la « shoppe ». Je ne vous garantis toutefois pas un score aussi éblouissant que ce que vient de réaliser le susmentionné. Même si la formule « Vegas à 4 » sera de mise, le but premier de l’événement sera le plaisir. En tout cas, pour mes coéquipiers René, Pierre et Raymond ainsi que moi-même c’est le but à atteindre est bien clair. Et il sera certainement atteint. On m’a toujours dit que c’est préférable de se donner des objectifs réalisables. La vie est plus facile.

Dans le carnet

Un petit mot en passant pour vous rappeler que demain, c’est la Fête de ceuzes qui travaillent. Pour les autres, je ne sais ce qu’ils fêtent. Certainement pas le travail, hein?

Une première chez nous aussi hier. Ma blonde a essayé de faire cuire la viande sur le BBQ. Il fallait bien un jour qu’elle puisse tenter de vaincre cette peur classique qui fait que les filles n’ont pas tendance, en général, à s’approcher du BBQ. Bravo Chantal!

On s’en reparle,

Alain

jeudi 28 août 2008

La rentrée

La petite était tellement heureuse de débuter l'école, surtout dans son beau costume de couventine pas nécessaire mais tellement "cute".

Je vous l'avais dit qu'elle était heureuse, hein?
Voilà, comme le dirait "Roger", elle est partie! Ou bedon, tassez-vous parce que j'arrive!
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lundi 25 août 2008

Pensées scolaires

J’en étais à ses réflexions profondes à propos de la rentrée lorsque tout à coup ça m’a frappé telle une massue sur un oeuf ou une fraise ou n’importe quoi qui ne pourrait résister face à un tel outil. Un petit pot de yogourt, peut-être! Bref, j’imagine que vous figurez un peu le portrait.

Il y a près de quarante ans, je faisais mon entrée par la grande porte de la non moins grande école Ste-Agnès de Senneterre. Hé oui, Senneterre en Abitibi. Comme dans le très célèbre court-métrage intitulé « Le train de Senneterre » que j’ai subit un peu plus tard dans mon apprentissage scolaire dans le cadre d’un cours de cinéma dont je tairai mes pensées profondes sur ledit sujet.

Ma mère et mon père avaient eu une discussion à ce sujet la veille. Non pas que j’y avait participé mais comme ma mère en reparle encore régulièrement, ça me donne une petite idée de la teneur de la discussion. Ma mère voulait m’accompagner à l’école pour la première journée et mon père ne croyant pas que ce soit nécessaire, il s’en est probblement suivie une discussion des plus musclées. Au fil d’arrivée, mon père avait gagné. Je ne suis pas certain que ce soit arrivé souvent au travers de leur – près de – cinquante années de vie commune, mais il faut prendre les victoires une à une pour demeurer positif quand la partie adverse est si forte. Toujours est-il que le premier matin d’école, je me suis pointé seul à l’école Ste-Agnès. Je dois tout de même avoué que mon grand frère de l’époque qui est toujours mon frère, mais moins grand malgré son âge plus avancé que le mien, m’avait comme qui dirait accompagné jusqu’au bord de la cour d’école. Le soir venu, après une dure journée d’école à la maternelle, j’avais déclaré d’un air de vainqueur pendant le souper familial : « Maman, tu sais quoi? Il y a eu des bébés qui étaient venus à l’école avec leurs mères! » Sur ce, petit clin d’oeil narquois et victorieux de mon père vers ma mère que je n’ai jamais vu.

Je vous avais déjà mentionné que jeudi, ma blonde et moi accompagneront fièrement notre fille à l’école pour sa première journée à l’école. Bon, la situation est un peu différente. Primo, le lieu de l’événement est tellement différent! Montréal VS Senneterre. Secundo, l’époque : 2008 VS 1969. Tertio, j’étais et je le suis toujours, un garçon et elle est une fille! J’ai donc toutes les raisons de me soucier un peu de l’événement qui aura lieu.

Personnellement, je ne crois pas qu’elle sera offusquée par le fait qu’on l’accompagnera sur les lieux de l’événement. C’est évident qu’elle aimerait bien faire un ptit tour d’autobus jaune mais après quelques « rides », son petit côté princesse ressortirait sans aucun doute. De plus, il sera plus pratique pour toute la petite famille d’aller la reconduire directement cette année. Je vous en reparlerai l’an prochain après quelques jours d’autobus si elle aimme toujours l’idée du bus jaune.

En passant, la première journée d’école de notre Marilou sera constitué d’environ deux petites demi-heures. Une le matin et l’autre en après-midi. Quelle grosse journée ce sera pour elle!

OK, papa est un peu inquiet mais ça ira bien, ne vous en faites surtout pas pour... moi, j’y arriverai probablement! De toute façon, j’en reparlerai probablement aussi.

Ça fait que, on s’en reparle.

Alain

mercredi 20 août 2008

des portraits de la Longe de cou

Comme le dirait Shrek, une tite fleu-fleur!



















La chute elle-même!













Une autre charmante tite fleu-fleur!

Et finalement, le manoir dans son ensemble.
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arc-en-ciel

Un arc-en-ciel de longe de cou
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dimanche 17 août 2008

Tournée de Dieu

On doit avouer que la fin de semaine fut vraiment belle si on parle de temperature. Pratiquement pas de pluie. C’est une première... cette année! On en a profiter pour effectuer quelques faucons comme le gazon – qui pousse comme un damné considérant qu’il est un peu comme un alcoolique, mais fonctionnel – avec tout le liquide qu’il s’injecte, il n’a jamais été aussi beau, ça fait que la tondeuse et moi on s’en donne à coeur joie.

Dans l’après-midi, on avait pris rendez-vous toute la famille chez l’« optimiste ». Je crois d’ailleurs que je songe sérieusement à le rebaptiser celui-là. Comme Marilou débute l’école, on nous a demandé dans la liste des choses à acheter ou à faire qu’elle rencontre un dentiste et un optométriste, question de savoir si elle pourrait lire les trucs au tableau et aussi les mâcher convenablement de façon à les assimiler, je pense. Je croyais que ça ne faisait qu’une couple d’années que je n’y étais pas passé mais comme les lunettes que je portais commençaient à être dues et que Chantal y était passé elle aussi en même temps que moi, pourquoi ne pas y aller avec la famille comme ils disent dedans les quiz amérécains. Notre dernière visite datait donc de 2003. Ce n’était pas un luxe. J’ai donc passé tous les tests nécessaires. Il y avait même un test style jeu vidéo où il fallait que j’attrape des trucs avec une manette que j’ai trouvé très « in », très jeune même jusqu’au moment ou le doc m’a dit que ma fille et ma blonde ne l’avait pas passé celui-là.

- Ah oui? Et pourquoi donc? Me suis-je exclamé de stupéfaction.
- Parce que ce ne sont que les gens agés de 40 ans et plus qui doivent le passer.
- ...

À un certain âge, on apprend à ne pas toujours répondre tout ce qui nous passe par la tête au moment où ces pensées nous passent justement dans le ciboulot et c’est pourquoi je ne lui ai rien répondu. Pour clore cette belle rencontre en tête-à-tête avec le « réaliste », c’est son nouveau nom dorénavant car je trouve que ça lui va mieux, il m’a aussi dit que ma vue a baissé. En fait, ce ne sont pas les mots exacts qu’il a employé mais en résumé c’est ce que ça signifiait. En gros, ma vue de loin est encore pas pire mais celle de proche vacille quelque peu. On a donc deux vues. Genre, une pour la semaine et une autre pour le week-end? C’est ça docteur? Si au moins c’était simple comme cela. En fait, il m’a expliqué, chose que je savais déjà mais que j’ai feint d’ignorer pour le laisser s’exprimer et ainsi lui laisser croire que je lui donnais de l’importance, que la vue est différente de loin ou de proche. C’est cela la myopie ou la presbitie. Aucun rapport avec les religions si ça se trouve. J’avais donc un problème potentiel. Comment concilier ce détail dans la même monture? Comme je m’élançais à la base pour deux paires de lunettes, je me suis dit que j’éliminais le problème avant même qu’il survienne. C’est de voir le sourire, quasiment moqueur du « réaliste » lorsque je lui ai fais part de ma solution extraordinaire. Il en avait vu d’autres le gars. Il m’a alors dit que je ne faisait que retarder l’inévitable. Inévitable! Je commençais à moins aimer son discours. Il m’a alors dit que je me tannerais éventuellement de changer de lunettes pour le « normal » ou pour la lecture. Je suis tellement optimiste que j’ai vaincu son réalisme et j’ai vaincu... pour le moment l’inévitable. Mon tour viendra, semblait-il se dire. Pour me consoler un peu même si ça ne me donne vraiment rien dans mon inévitable, la vue de ma blonde a aussi déperrit quelque peu. Fiou! Comme elle ne veut rien savoir de l’inévitable, elle devra sérieusement songer à un allongement de bras. Un genre de « CanadArm », si vous voyez ce que je veux dire. Notre fille a par contre de très bons yeux, pour le moment. Ce sera donc tout pour ce sujet qui n’est finalement pas très passionnant. Comme dirais donc les politiciens ou vedettes sportives faisant partie de constantes rumeurs de transactions : « Pas de commentaires ».

Aujourd’hui, on s’est farçi le « Chinatown ». Est-ce qu’on ne devrait pas plutôt utiliser l’expression « Village de Chine »? Je me le demande bien. Enfin, toujours est-il qu’on avait le goût d’une petite sortie en famille sans aller trop loin et le sort a voulu qu’on se retrouve en pleine chinoiserie. Notre Marilou a trouvé qu’il y avait beaucoup de chinois là-bas. Si elle savait quelle infime partie de ce peuple se trouve ici par rapport à la marée encore en Chine, la vraie! Ceci est un autre débat qu’on pourrait ouvrir en parallèle avec les jeux qui s’y déroulent présentement et le nombre de médailles attribuées à nos athlètes par rapport à un certain Phelps tout seul mais ça aussi c’est une autre histoire et comme les tribunes téléphoniques des CKAC de ce monde en font déjà des gorges chaudes, on va aussi repasser pour celle-là. Donc félicitations pour votre beau programme et on passe à un autre appel.

Je croyais donc que le fameux village de Chine montréalais était beaucoup plus grand que ce que j’y ai vu aujourd’hui. À part les restaurant et les boutiques de souvenirs, genre marché aux puces avec plein de cossins très inutiles, il n’y a pas grand chose d’autres à y voir. Chantal a même pris un beau portrait en face d’une boutique de, je dirais d’épicerie maintenant que j’y pense un peu. Pour faire exotique un peu, elle a demandé à Marilou de se placer à côté d’une belle « panfiche » toute jaune et écrite en chinois. En tout cas, j’imagine que c’était du chinois puisque je ne le lis pas du tout pour ma part. Comme Chantal ne le lit pas non plus, en tout cas elle ne l’a jamais mentionné depuis le début de notre vie commune, peut-être que Marilou a été immortalisée, encore une fois, en face d’une affiche qui annonçait des tomates en spécial ou même pire, des échalottes. Quand elle a vu les ombrelles, elle a été un peu déçue. Selon elle, une ombrelle devrait venir par défaut avec des boas et des plumes, comme les princesses évidemment. Elle s’est donc contenté d’une ombrelle sans les options. Ça a semblé faire son affaire. C’était tellement mignon de la voir se pavaner avec son ombrelle en semblant dire à qui voulait l’entendre : « Ben voyons, regardez-moi un peu! ».

Demain, je pars pour l’Est. Ce périple me transportera dans la Capitale nationale, dans le pays des débrouillards; la Beauce ainsi que les Cantons-de-l’est; Sherbrooke. Je compte bien aller voir le mur des lamentations aussi appelé le moulin à images parce que tellement de monde m’en a parlé. Devinez quoi? Demain soir à Québec, météomédia.com nous annonce de fortes orages. Qu’à cela ne tienne, je vaincrai la tempête et tenterai de ramener quelques portraits de la chose. De toute façon, je vous en reparle prochainement.

D’ici là, je vous souhaite un bon début de semaine.

Alain

mercredi 13 août 2008

Fort-Coulonge

Mardi soir le 12 août 2008 à environ 20h08. Je ne peux simplement pas y croire. En pleine folie de Beijing 2008 et je n’ai même pas de Tivi pour voir ce que nos canayens n’ont pas réussi avant-hier, je pense. Pas grave. Il y a autre chose pour compenser.

Je vais tenter de vous décrire au meilleur de ma connaissance les lieux où je me trouve présentement. Selon Google Maps, l’endroit où je me trouve est à 3 heures 48 minutes de Montréal. Soyons maintenant un peu plus précis. Première étape de mon périple : me rendre à Gatineau. Environ 2 heures. Plus ou moins 30 minutes dépendamment si je me limite à ma Belle province ou si j’ose emprunter la voie rapide passant en Canada par l’Ontario et pire encore, Ottawa la capitale de notre beau pays. Rendu à Gatineau, il faut trouver la route 148 Ouest. Oui oui, le boulevard St-Martin de Laval en personne! Même si son nom indique l’ouest, cette route comme la plupart des nôtres triche un peu. Je dirais qu’à partir de là, elle est plutôt Nord mais enfin, nous y reviendrons. C’est par cette route que je suis donc parvenu dans la région de Pontiac. Pas le char, la région. J’ai donc longé la rivière des Outaouais ou à peu près jusqu’à Fort-Coulonge.

Jusqu’ici, rien de spécial à signaler si ce n’est que le paysage était splendide avec un début de soleil. Oui, cette même boule de feu qui semble avoir le pétard mouillé depuis le début de l’été. En arrivant où je devais coucher et donner mon cours le lendemain, j’ai eu comme un genre de choc. Après avoir ramassé mon dentier dans le fond du char et refermé gentiment ma mâchoire qui semblait quant à elle coincé en mode ouverte, je me suis dit dans mon propre subconscient : « Ben voyons, ça se peut pas! ». L’auberge Spruceholme doit dater de la fondation de Fort-Coulonge et selon ce que j’ai pu constater, la municipalité a été fondée en 1888 après J.-C. Ça ressemble à un manoir comme on peut en voir dans certains films si on ne peut le faire via le voyage.

Comme c’était la bonne adresse et surtout le bon nom, je m’y suis donc aventuré. En ouvrant la porte d’entrée, encore comme dans les films, un hall pourvu d’un escalier géant qui ne semble pas vouloir se terminer... Une commode qui semble elle aussi ressortir directement du 19e siècle. La madame qui venait avec le décor ne provenait pas du 19e mais probablement que sa mère à elle y a peut-être vu le jour. Médisances, médisances... Toujours est-il qu’elle était fort gentille et avec un accent « Britte » comme il ne s’en fait probablement même plus en Angleterre. Je dois avouer n’y être jamais mis les pieds mais j’ai presque vu tous les films de James Bond alors ça doit compter un peu dans mon jugement de valeur.

D’entrée de jeu, elle m’indique où se déroulera le « seminar » du lendemain. Je me suis soudainement pris pour un vrai « professor » donnant des séminaires recherchés par toute une collectivité. « Seminar », je crois que je vais la garder en stock dans un de mes tiroirs mémoire pour utilisation prochaine. Je trouve que dans une conversation de thé à Outremont ou ailleurs, ça se placerait très bien. En entrant dans la pièce, j’ai retenu tant bien que mal l’appareil dentaire auquel je faisais allusion précédemment car il a bien faillit se retrouver sur le beau plancher de bois franc, probablement frais ciré par la même madame qui n’est pas née dans le 19e siécle et que j’avais aussi précédemment présentée. La salle à manger de la place me servira donc de salle de formation. Il me semble que ça me fera un peu bizarre de voir mes habituels appareils, disons-le, technologiques côtoyer l’espace de quelques heures ce vaissellier remplies de jolies petites tasses que je ne pourrait même pas utiliser faute de doigts trop gros pour passer dans l’anse sans risque de la casser pour le ressortir. Comme le dirait mon plus récent idole : Shrek. De la belle vaisselle avec des belles tites fleu-fleurs. J’imagine un peu un souper en famille dans cette salle à manger. Chantal assise à un bout de la table, moi à l’autre. Marilou qui ne cesse de changer de place à la course parce qu’il y en a tout pleins de disponible. L’embarras du choix a tendance à l’exciter quelque peu. Il n’arriverait probablement rien de grave, mais... Et moi le papa poule qui fait du sang de cochon juste à penser qu’elle pourrait peut-être accrocher une tasse ou deux ou même le meuble au complet et le faire tomber. Tout bien considéré : vive notre table à quatre chaises dans notre salle à manger d’Ahuntsic. Moins de choix de chaises et moins d’espace pour la dégringolade.

Après la salle à manger, la gentille madame que l’on appellera pour les besoins de l’exercice « Dorothy » parce que ce serait plutôt bête de l’appeler « Spencer » ou même « Rutherford » puisqu’elle me semblait de sexe féminin. Dorothy donc, décide de monter le charmant escalier qui m’avait impressionné à mon arrivée en m’invitant à la suivre. Ça veut donc dire que j’ai même le droit d’y monter. Yé! Le long du mur en montant, il y a un paquet de vieux portraits avec du vrai vieux monde dessus. À un certain moment j’ai même pensé que Wilfrid me saluait du chapeau mais ça aussi c’est une autre histoire... que je vais garder pour moi pour le moment. On s’arrête au premier palier pour tourner dans un genre de hall. Un autre. Avec une table basse et des fauteuils que je considèrerait aussi de bas puisque je les ai essayé par la suite pour confirmer mes pensées et j’ai bel et bien les genoux dans la face un coup assis. Et croyez-moi, pas facile de remonter de là-dedans un coup campé dans le fond. Je pense Wilfrid et sa gang étaient du genre « court sur pattes » dans ce temps-là. Il y a donc deux chambres sur ledit palier. Une porte sur laquelle il y a un écriteau qui dit : Bryson et une autre sur laquelle on peut y lire : Toller. Cette dernière sera donc la mienne. J’essaie de me répéter le nom dans ma tête pour être certain de ne pas l’oublier et de pouvoir ainsi entrer dans la bonne chambre si je reviens saoûl ce soir. Toller, Toller, Toller. Je pense que je ne prendrai qu’un soda finalement.

Attention au dentier car ça va frapper dur! Je le tiens ferme. Une sacrée chance car la chambre est encore plus impressionnante que le reste déjà vu et mentionné avec pas assez de détails à mon goût. Ça doit de cela que Chantal me parle quand elle mentionne le style « Vintage », mais en vrai. Les moulures sont de couleur vieux rose, très vieux rose même. Avec une tapisserie de style vieillot. Je n’ai pas dit une vieille tapisserie là! Les fameuses moulures doivent avoir une règle de large. Dépendamment de comment vous le prenez, choisissez entre 12 pouces pour demeurer dans le style ou une trentaine de centimètres pour faire plus de mon temps. Les murs doivent avoir une douzaine de pieds. Tiens, me revoilà retourner en pieds. Les mêmes boiseries sur les plancher. Une table de travail sur laquelle on peut retrouver une chandelle dans un vrai chandelier en « brass », un petit kit qui semble servir d’encrier comme dans le temps d’avant les claviers et des stylos modernes. Il n’y a toutefois pas de plume. Probablement trop volatile comme objet. Un appareil radio qui semble fonctionner... depuis près d’une centaine d’années est aussi perché sur une magnifique table de coin. Sur le lit, il n’y manque que les baldaquins pour faire comme dans le film de « Sissi ». Il est énorme. Pour vous décrire sa grandeur, disons que je devrais y avoir suffisamment de place. Un énorme penderie est aussi campée tout près de mon lit. Ah oui, je n’avais pas encore parlé de la salle de bains privée attenante à la chambre de machin chose. J’ai déjà oublié son nom à lui. Trop de détails à tenter de retenir pour ma petite mémoire qui est défaillante. J’en avais déjà parlé de cette faculté si je ne me trompe pas. La salle de bains donc est aussi grande que la chambre à coucher et est composée d’un bain sur pied, vous savez un peu comme dans les films d’Astérix, les bons faits en dessins animés quand les Romains se baignent avec full d’esclaves alentour qui ne rêvent que de se retrouver au cirque, dans l’arène, pour se soustraire à ces horreurs. Il y a aussi une douche tout ce qu’il y a de plus moderne, juste à côté du bain vieux mais pratiquement neuf. Un beau lavabo, lui aussi sur pied mais beaucoup plus neuf et moderne. On dirait même que ça jure un peu comme détail. Probablement qu’il y en a déjà eu un vrai vieux mais qu’il était devenu trop vieux. Enfin!

Je suis donc présentement assis sur un fauteuil en osiers (pas très confortable mais correct dans la véranda juste en avant de ma chambre pour écrire le tout. J’ai vu un magnifique coucher de soleil. Le ciel est devenu orangé comme dans les films qui se finissent bien signifiant ainsi qu’il fera beau demain. Serais-je tout à coup sur une autre planète? Deux jours en ligne de beau temps?

Comme je le disais précédemment, ce soir je n’ai pas de tivi pour voir les Olympiques, je n’ai pas accès à Internet pour vous diffuser le tout immédiatement mais qu’importe. Je le ferai demain. Pour le moment je profite du décor et je tenterai de rêver à un film de capes et d’épées du temps de la colonisation du bas-Canada. Mais j'y pense tout à coup, je n'ai pas vu de fort.

Tiens-toi bien mon Wilfrid, j’arrive. J’en profiterai pour vérifier si vous étiez vraiment des « courts sur pattes » de ce temps-là!

À la revoyure la compagnie!

Sieur « seminar » de Balleux

P.S. : Je mettrai en ligne ce texte demain soir (mercredi) à mon retour. J’ai aussi pris quelques portraits que je tenterai de mettre en ligne sous peu.

mercredi 6 août 2008

La journée champêtre

Samedi dernier avait lieu tel que déjà mentionné sur ces ondes la enième édition de la journée champêtre de retrouvailles de la famille de ma blonde dont je tairai le nom question de droits et libertés.


Ma mémoire

Je parle de la enième édition pusique je n’ai aucune idée depuis combien de générations l’événement a lieu exactement. Pour ma part, j’en suis rendu à je ne sais pas plus combien puisque je me souviens que l’an dernier l’évenement fut annulé. Quand on verra les statistiques de l’événement trainer quelque part dans un journal quelconque, à l’année 2007, il y aura un astérisque pour mentionner que l’événement n’a pas eu lieu et on ne pourra dire que c’était à cause d’une guerre mondiale, d’un cholérat ou même d’un lock-out. Non, je ne sais pas ce que le typographe inscrira à côté de l’astérisque. Pour ce qui est des années précédentes, je retiendrai particulièrement la première édition où j’étais passé en Canada et que ça ne faisait que quelques semaines que ma Chantal et moi-même nous fréquentions. Ça n’avait pas été facile si ma mémoire est bonne.

Parlant de ma mémoire, je vous demanderais d’être clément à son égard puisque l’expression qui dit que la mémoire est une faculté qui oublie s’applique très bien à la mienne. J’aurais voulu transmettre mes pensées de cette si belle journée en revenant samedi soir mais le courage m’a abandonné à peu près à la hauteur de Rigaud. Dimanche, j’avais déjà une douche de prévue à l’horaire sur les allées du parcours de Rawdon. Je suis rentré vers 20h00. Le niveau de motivation ne s’était toujours pas amélioré depuis Rigaud. Retour au travail dès lundi matin après des vacances, disons humides. Comme on était parents orphelins pour la semaine, on a décidé d’aller aux ptites vues lundi soir. Hier soir, je n’avais ma foi aucune raison valable si ce n’est ma visite obligatoire chez mon ostéopathe. Je trouve cela chic de consulter un ostéopathe. En plus, ça me fait du bien! Je n’irai pas dans le détail puisque je l’ai déjà fait ici en détail.

Me voici donc rendu à mercredi et comme les courriels ne cessent de réclamer ce fait, me voici.


Plein de générations

Une belle brochette d’invités s’était donc donné rendez-vous samedi passé à Gatineau. Plusieurs générations en fait. Si on parlait de la première! Elle était principalement concentré au balcon telle la royauté lors d’un défilé. À part grand-maman Yvette comme l’appelle si gentiment ma 5 ans de fille, il y avait aussi trois autres membres de cette génération dont les noms m’échappent mais qui étaient frères et soeurs. En passant Paul, je ne t’avais pas inclus dans cette catégorie même on a pu t’y rencontrer à maintes reprises.

En ce qui a trait à la génération suivante, elle était aussi très bien représenté par, et je ne les nomme pas dans l’ordre puisque je ne suis même pas capable de nommer les frères et soeurs de mon père dans le bon ordre. Carole et René qui nous accueillaient, Jocelyne et Réjean, mes beaux-parents favoris, Lucie et Jean-Pierre (le ptit dernier), Diane et Claude qui sont souvent sur un lac, probablement en compagnie d’Hélène et Paul. Peut-être pas mais d’après ce que j’ai entendu, ils se tiennent aux mêmes places, soit sur l’eau à taquiner les poissons. Ils y en avait aussi de d’autres familles comme genre les monette, Madeleine et Gilles, lui-même joueur de golf invétéré du sud de la Floride lors des longs mois d’hiver. Il y en avait aussi d’autres...

C’est à partir de la génération suivante que ma mémoire commence à me faire défaut. Je vais tenter quelque chose. Isabelle et Nicolas que je pensais être son frère mais qui ne pouvait l’être étant pris pour affaires ailleurs dans les Iles (pas de Boucherville) revenaient justement de la Grèce, pas le cholestérol mais bien le pays. Ils semblaient ravis de leur séjour là-bas. Sonia et Louis semblaient aussi en grande forme. En tout cas, avec tout ce que Sonia ou Louis m’ont raconté... Cynthia était accompagné d’un autre ptit nouveau (au moins un par génération) qui disait s’appeler Bjorn! J’espère qu’il l’écrit ainsi mais comme il n’y pas de fautes dans les noms propres et que je suis très bien placé pour en parler, on n’en fera pas de cas. Toujours est-il que Bjorn alias Benoit n’aurait aucun lien de parenté avec Mats Sundin. Moi qui croyait pouvoir rencontré quelqu’un en mesure d’influencer la vedette suédoise dans son idée de relancer sa carrière ailleurs qu’à Montréal. Il n’a même jamais vu la Scandinavie. La scandinavie pour ceux qui ne le savent pas n’est pas une extension de l’Abitibi mais bien des pays du nord de l’Europe. Il a plutôt grandi à Verchères. Oui oui, comme dans Madeleine mais pas de Monette mais de Verchères.

Roselyne et Pierre se sont aussi finalement rendus après un périple n’en finissant plus à l’est de la rivière des outaouais. Ils étaient accompagnés de leurs deux filles qui sont probablement les plus jeunes personnes présentes. La ptite dernière, Angélyne, étant elle aussi considérée comme la plusse nouvelle dans sa génération et dans la famille itoo. Caroline et Éric mon beauf, avec la tribu comme on les appelle très affectueusement chez nous se sont aussi pointés le bout du nez. Ah oui, ma blonde Chantal et moi y étions aussi. Il y en avait d’autres aussi...

Pour me remémorer les membres de la génération, je vais jeter un coup d’oeil dans la piscine. J’y vais comme je les vois. Félix, François, Thomas, Alexa, Sarah-Rose, Émilie, Kim, William, Olivia, Charlyne, Marilou. Je pense qu’il y en avait d’autres...

Dans le carnet

Fait à noter : j’ai danser pendant une toune avec matante Carole. Ne me demandez surtout pas ce que c’était comme danse puisque mes connaissances en la matière sont aussi bonnes que mes talents pour l’effectuer. J’ai aussi entendu des jokes de blondes. Je veux dire des anecdotes compter par des blondes. Il y en avait, aux yeux bleus et aux yeux bruns. Il y en a même une qui a parlé de danse privée à un moment donné, c’est tout dire.

En terminant, laissez moi exprimer quelques doutes à propos de la vie parallèle de matante Carole. Même si elle m’a dit que des religieuses ont fait des prières pour la température de la journée, il est quand même tombé quelques gouttes. À peine quelques gouttes si on les compare au déluge tombé au même moment dans l’est de Montréal.

Une chance que ma blonde m’a « crinqué » un peu la mémoire parce que, vraiment la mienne ne s’améliore pas. Voici donc pour ce spécial familial sur ce blog. J’y sévit sur une base assez régulière à propos de mes voyages et spécialement de tout et de rien. Pour vous y rendre sans aucune obligation de votre part et je vous garantie qu’aucun agent ne passera chez vous, vous n’avez qu’à vous rendre au : albal.blogspot.com

Tous les détails s’y trouvent.

À une prochaine, peut-être!

Alain dit le co-loc à Chantal

vendredi 1 août 2008

Probablement

À 16h30 pile, c’est arrivé aujourd’hui! On le savait pourtant depuis près de 15 jours que ça arriverait mais on rêvait, on se surprenait à souhaiter que ça ne pouvait arriver. C’est bel et bien arrivé et ainsi s’achève cette période si convoitée de l’année que l’on appelle les vacances. Pour plusieurs personnes, ça se termine le dimanche soir ou même le lundi matin mais pour moi ça se termine à la fin du quart de travail habituel. Ma blonde a terminé hier quant à elle. Eh oui, elle est en congé le vendredi l’été donc ça ne compte pas.

Que dire de ces vacances? C’est bien la première fois de ma vie que je vérifie si souvent la météo durant une période donnée. Fait notable, il n’y a pas eu de pluie aujourd’hui (depuis mon réveil) mais il reste quand même quatre heures pour terminer cette journée. Qui sait? Je crois bien que la semaine dernière, on a eu au moins un peu de pluie à tous les jours. J’ai eu droit en compagnie de ma blonde à trois belles journées ensoleillées et chaudes en fin de semaine dernière mais comme je les ai achetées dans les États-Unis d’Amérique, je me demande si ça compte. Cette semaine, au moins une trace de pluie par jour si ce n’est pas plus. Du temps incertain. Un peu de soleil, un peu de nuages, beaucoup de nuages et vlan, c’est la flotte.

On pourra dire qu’on s’est reposé! S’est-on vraiment reposé? Là est la question comme disait l’autre. Pour les besoins du sondage, je dirai oui. Est-ce que ça me donne des points supplémentaires msieur le juge? Pas vraiment, hein? En plus de me reposer, j’ai vaquer à quelques petites occupations courantes de vacances comme de réparer une porte de garage fatiguée, monter deux meubles IKEA sans ingurgiter la moindre goutte de bière pendant le montage, poser une toile ultra-compacte et super sombre qui permet à ma 5 ans de fille de dormir quelques minutes de plus le matin et bien d’autres affaires qui ne se raconte même pas dans un blogue comme le mien.

Toujours est-il que toute la ribambelle se transporte dans l’ouest dès demain chez matante Carole pour la réunion familiale annuelle de la famille de ma blonde. Devinez quoi? Possibilités d’orages demain à Gatineau. Hé Hé!!! J’ai hâte de voir comment on gère cela par là-bas un orage avec tout ce beau monde « parkés » dedans le gazon? Ce n’était qu’une idée comme cela de même en passant. Il va surement faire très beau! Matante Carole doit mener une bonne vie. À moins d’une vie parallèle dont on n’est pas au courant, elle semble mené une vie bien rangée. Dis-moi que je ne me trompe pas en affirmant cela matante Carole?

Dimanche, c’est le tournoi inter-club de mon beau-père et pour la enième année consécutive, j’agirai à titre de « caddie » pour lui lors de l’événement. C’est un honneur! C’est aussi du très beau golf à voir. L’avantage principal pour moi est probablement que, à part les bâtons que je passerai à mon beau-père, je n’en toucherai pas un seul. Ce sera probablement meilleur aussi pour ma moyenne qui soit dit en passant est beaucoup trop haute à mon goût. Trop probable, je pense!
Lundi matin, de retour au métro-boulot-dodo pour le reste de l’année. Je ne prends pas le métro mais quand même! Je travaille. Pour ce qui est du dodo, ça m’arrive à l’occasion de fermer aussi les yeux durant la nuit. Anyway, la routine reprend jusqu’à Noël ou à peu près. On sera en hiver et il n’y aura probablement plus de pluie. Quoique...

Pot-pourri

- Je vous ai dit que pendant notre séjour dans les USA, on a payé le gaz entre 93¢ et 99¢ le litre selon mes calculs? Intéressant avec le taux de change actuel, vous ne trouvez pas?

- Je suis allé faire un tour chez IKEA cette semaine. Ça devait bien faire 5 ans que je n’y avais pas mis les pieds. Ça n’a pas changé. Je me suis dit que le fait d’aller en sol suédois pourrait peut-être influencé la décision de Mats Sundin de venir faire un tour à Montréal pour une couple d’années.

- RDS vient de mettre en ligne un genre de forum où peut mettre en ligne un genre de blog avec portraits et tout le kit. Peut-être vais-je aller y sévir pour voir comment les vrais « spowtifs » vont réagir à ma petite prose sans prétention.

- Dans le même ordre d’idées, l’Impact est dans la cave, les moineaux ont un peu de misère mais sont quand même premiers, Brett veut revenir sur le terrain... encore, les québecoises, quoique fort impressionnantes, sont déjà sorties du parc Jarry et il y a quand même trois québecois dans une course de stockcar sur le circuit Gilles-Villeneuve. Je m’ennuie de nos Glorieux je pense.

Bye là,

Alain