Qui suis-je?

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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

mercredi 30 janvier 2008

Réflexion

Ce soir, j’étais tranquillement installé au coin du feu. Bah! Pas vraiment mais je trouvais que ça commençait bien. Disons donc en face du foyer avec pas de feu dedans et je relisais mes écrits depuis mai dernier. OUF! Arrêtez-le quelqu’un!

Ne m’arrêtez surtout pas, que ferais-je de ces soirées à attendre la neige du vendredi en plein mercredi soir? Je vous le demande?

Ai-je mentionné le mot neige? Préparez-vous, vous les non-préparés à la saison hivernale, car elle est proche! Après la gardienne qui l’a rappelé à ma blonde ce matin, Raymond qui s’est fait un malin plaisir à me le répéter toute la journée au bureau, sauf après 2 heures parce qu’il était en meeting, Météomédia vient de me le confirmer de nouveau. Le 50 centimètres dont on m’avait fait croire la venue n’est toutefois « officiellement » que 25. Re-OUF! Une chance que je suis prêt, moi! Mes pelles sont aiguisées et je suis fin prêt à recevoir la bordée. Une chance qu’il y a de la neige prévue au programme ce vendredi, ça me fera quelque chose à faire ce week-end. N’eut été de cela, j’aurais été confiné au week-end sportif proposé par RDS, soit 2 parties des Glorieux, une des Sénateux ainsi que la Super boule de dimanche! Pensez-vous que je pourrai me permettre de jeter un œil sur cet événement dimanche entre deux coups de pelles? Je crois que oui.

Il doit être temps que je retourne un peu sur la route car le fait d’être confiné au bureau cette semaine me rend un peu nostalgique. Me semble qu’il aurait été intéressant de valser un peu sur les routes aujourd’hui. La semaine prochaine, peut-être?

Bye là,

Alain

vendredi 25 janvier 2008

Vendredi soir dans Ahuntsic!

Ce soir c'est vendredi soir! Les filles se sont faites une partie de danse ensemble. La musique dans le tapis! Et tout le tralala... Après l'inscription à l'école cette semaine, je viens d'avoir un aperçu de la nonolescence qui s'en vient à grands pas. Faut que jeunesse se passe que nos vieux disaient!
Oups!!! Papa et Marilou pris en flagrant délit... Il n'y a rien comme un élément santé au menu.
Et vlan que ça revirevolte! En avant la musique!
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mardi 22 janvier 2008

Conflits de génération

En fin de semaine dernière, j’avais un party et une discussion à un moment donné a tourné vers les « Baby boomers ». Un gars dont je tairai le nom m’a même traité de Baby Boomer. Je lui ai dit que j’étais trop jeune étant né en 1963 mais comme il insistait, je ne l’ai pas trop obstiné. Sauf que cette semaine qu’elle ne fut pas ma surprise en ouvrant le journal! Une étude complète à propos des conflits que peuvent vivre les différentes générations entre elles, tous les détails avec les années correspondantes aux différentes catégories. C’est donc confirmé! Je suis dans la X. C’est-à-dire celle qui est située justement entre les BB et les Y. Donc Christian, ce que je t’affirmais était donc vrai à propos du conflit perpétuel que je vis avec ces deux générations qui ne sont pas les miennes. Par ailleurs, je ne savais pas qu’il y avait une génération silencieuse de laquelle mes parents font partie. Je les croyais sincèrement BB. Et d’ailleurs, tout ce que je connaissais de silencieux, c’était surtout la majorité qu’on ne peut d’ailleurs jamais située.

Apparemment en plus que la prochaine est celle qui sera appelée la .com! Pour la communication surement! Je ne vois pas autre chose. Probablement pas la communication verbale mais plutôt écrite, je dirais même « chattienne ». Le langage écrit abrégé que j’aurai toujours des problèmes à vraiment assimiler même si je tente de faire des efforts. Je me prépare à faire face à la musique puisque demain ma 4 ans sera ado!

Hey que ça passe donc vite. Ça passe tellement vite que demain pour vrai, on inscrit la ptite à l’école. Je ne suis pas certain d’être prêt mais comme elle a l’âge et que elle, semble plus-que-prête, je prendrai une grande respiration et ferai le « move » comme on dit! Allez le vieux, la jeune est prête! Comme quoi, il y aura toujours des différences entre les façons de penser des différentes générations. Je sais, je sais, il y a quelques générations de différence entre ma fille et moi mais ça c’est une autre histoire!

Sur ce, je vous laisse parce que le vieux va aller « checker » sa gang de millionnaire pour les engueuler fièrement et follement pendant une partie de la veillée.

Bye là,

Alain

dimanche 20 janvier 2008

Une soirée entre bibliothécaires

Salut,

Hir soir, je rencontrais de vieux amis. Ils ne sont pas nécessairement vieux, je dois le préciser mais comme l’expression est maintenant consacrée, j’ai cru bon l’utiliser. Alors Christian ne le prends surtout pas personnel! J’y ai rencontré plein de monde et en particulier un vieux pote dont je n’avais pas entendu parler depuis des lunes. Au fil de la conversation, il m’a aussi demandé une faveur. Faveur que je ne pouvais lui refuser étant donné qu’il m’avait sauvé la vie lors de la guerre du Viet-Nam. Oups, un autre délire en perspective. Comme ce qu’il avait besoin était très simple, je lui ai facilement accordé. Il avait besoin d’une tribune pour s’exprimer un peu. Il faut aussi savoir que le gars en question avait sévi sur d’autres ondes quelques temps auparavant et que ça lui manquait énormément. Donc, une vie contre quelques lignes. Le « deal » me semble bon à première vue. Je lui cède donc les ondes…


Hey!

Salut mes ptits crapauds!

Comme ça fait du bien de reprendre du service de cette façon. Il y avait tellement longtemps. Je vais donc en profiter pour vous faire part des notes que j’ai prises hier soir. La seule façon de savoir si ce que j’écrirai est vrai est donc de me croire puisque personne ne pourra en témoigner. De toute façon, croyez-moi c’est vrai! J

En vrac

Ann et son mari (J’imagine qu’ils le sont, mais ne le prenez surtout pas pour du cash) semblaient en très grande forme. Ann continue de s’amuser chez Telus.
Nicole est maintenant au College Champlain et elle était en compagnie de son pompier de Réjean. Ce dernier m’en a d’ailleurs raconté de belles à propos de Nicole mais je ne sais si je peux raconter cela en ondes. Nicole, espèce de « party animal », tu ne m’avais pas conté cela?
J’y ai aussi rencontré Louise qui n’est plus non plus sur place, mais que fait-elle au juste? Je ne sais plus.
Le Peck est toujours à la Ville. La ville de Montréal devrais-je dire! Il achève son contrat, le 29 mars, mais semble dire qu’il sera renouvelé.
Colette est allée rejoindre son chum Michel, eux je sais qu’ils vivent en union libre, sur le marché des consultants. Les deux font donc maintenant partie des gens qui sont payés pour dire des choses à des clients qui le savent déjà. Colette semble s’y habituer quelque peu et Michel est déjà très confortable dans ce moule.
Karyn est maintenant à l’Université de Montréal. Elle doit être dans une bibliothèque, c’est comme rien. C’est une bibliothécaire après tout!
J’ai aussi appris que Geneviève est enceinte et le futur père était aussi présent mais je n’ai pas connu son nom. Félicitations au ptit couple qui semblait très heureux.
Sylvie, en fait il y en avait deux avec ce nom, est toujours à la BAnQ. Elle avait l’air de bonne humeur.
L’autre Sylvie elle, est aussi à Université de Montréal et en plus de bibliothéconomiser, elle suit aussi des cours. C’est beau l’instruction, hein?
Julie a quitté la biblio de Répentigny et est maintenant « directrice » de quelque chose pour une patente des Laurentides. Désolé Julie, je ne me souviens plus du nom exact de la shop pour laquelle tu travailles maintenant. Félicitations quand même.
J’ai aussi rencontré un autre phénomène. Boris! Ce gars là travaille maintenant pour CGI à Québec. C’est un genre de gars en informatique. Il est aussi assez drôle.
Christophe semble encore bien en selle, toujours à la même place que je ne nommerai surement pas.
De même pour Pierre qui, entre différentes apparitions TV, continue d’y travailler.
Pierre-Marc, et son rôle de chum à Isabelle, était aussi présent. Lui, il travaille pour Gildan International. Les ceuzes qui font dans la guenille.
Isabelle espère aussi être renouvelée dans son contrat chez Nter. Elle était en très grande forme.
Manuel, comme à son habitude, semblait tout à fait à son aise dans cet antre de Crescent. Sourire aux lèvres, il avait l’air d’un politicien en pleine campagne. Sauf qu’il n’est pas politicien et que le public à qui il adressait ces sourires n’était composé que d’un public … féminin.
Sébas y était aussi. Veuillez prendre note qu’il ne s’agit pas d’un poisson même si son nom pourrait le faire croire.
Ah oui! Le doigt de velours y était aussi. J’ai découvert un autre aspect de sa personnalité. Je crois qu’il appelle souvent Ron dans sa ligne ouverte pour discuter hockey avec lui. En tout cas, au travers de ma conversation avec lui, j’ai découvert qu’il y a un vrai « gérant d’estrade » qui sommeille en lui.
Il y en avait aussi que je ne connaissais pas. Il faut dire que Bibliomondo a beaucoup d’histoire… que je ne connais pas.

Voilà! Ça m’a fait du bien d’en parler.

Clavier masqué

vendredi 18 janvier 2008

TGIF

Salut,

Après les deux dernières "chroniques" que j'ai fait subir à la classe lectrice qui subit mes propos je me suis dit que je devais alléger un peu ces derniers. D'ailleurs, j'avais probablement puisé au plus profond de mes ressources en me promenant jusque dans le plus haut des cieux puisque les idées ne me venaient tout simplement pas depuis une couple de jours.

Il faut dire que depuis le début de l'année, j'ai eu moins de temps que cet automne pour divaguer à propos de tout et de rien parce que mes déplacements justement, qui sont supposés être la source desdits propos m'ont déjà amenés dans différentes régions du Québec.

Durant la première semaine de janvier, en fait ma première journée de travail de l'année, je suis monté jusqu'à Mont-Tremblant pour revenir à bon port la même journée. Le lendemain, un petit voyage à Laval seulement. Heureusement pour moi, j'ai débuté avec une semaine de 2 jours. La semaine d'après a été un peu plus "rough" avec un arrêt à Sept-Iles le lundi, un petit détour par Natashquan avec ti-Gilles le mardi et un retour pour Montréal le lendemain en passant par Sept-Iles encore. Ça, c'était la fameuse journée de la légère brise qui faisait flotter les avions dans les airs avant même leurs décollages. Je crois que je vais m'en souvenir longtemps de celle-là! J'ai fini cette semaine là à Laval encore une fois. Cette semaine, je me suis reposé un peu, côté travail, en effectuant un déplaçant vers Gatineau et en faisant un peu de boulot à Montréal Beach. Ah oui! La semaine prochaine, je fais un aller-retour à Mont-Joli lundi. Je dois aussi passer par Gatineau encore, alors si vous observez un silence radio de ma part, ce sera parce que je suis ou bedon trop occupé ou complètement à plat.

On essaiera donc ce week-end de se la couler douce un peu. Pas trop d'événements sur le programme comme qu'on dit si ce n'est le fameux souper retrouvailles des ex-biblios et des toujours biblios qui ne sont plus tout à fait desbiblios officiellement mais qui le demeureront probablement toujours dans leurs coeurs. Pour la mention des biblios, voir en référence une des cellules de mon cerveau qui se souvient encore des bons moments passés en compagnie de gens trop bien pour l'employeur pour qui ils travaillaient à l'époque! Pour le reste de la fin de semaine, on se consacre à la famille ainsi qu'aux "faucons".

À la revoyure, car pour le moment, la seule activité qui me tente s'appelle en français la patate-divan ou plutôt en latin "potatoe couch".

Alain

jeudi 10 janvier 2008

Une légère brise

Et puis? Comment avez-vous apprécié la brise d’hier? Ça dépeigne, hein? Ben, pas vraiment dans mon cas puisque mes trois cheveux sont difficilement dépeignables, vous direz!

Je crois toutefois avoir réussi l’exploit hier soir. En terminant mon article précédent hier, j’attendais pour m’envoler en direction de Montréal en partance (ça se dis-tu ce mot là ou ce n’est qu’un mot d’aéroport?) de Sept-Iles avec un arrêt à Québec. En attendant, j’étais un peu perplexe puisqu’à mesure que le temps passait, plusieurs vols étaient tout simplement annulés. Il faut dire que là-bas hier, ce n’était pas très beau. Après le verglas, la neige a débuté. Moi, je l’avais vu à partir de Natashquan un peu plus tôt. La vlimeuse m’avait suivie apparemment… À 16h00, il ne restait que le vol 8727 d’Air Canada encore actif et sans retard! À 16h45, on pouvait apercevoir au loin sur la piste puisque c’était impossible de voir quoique ce soit dans les airs, un avion qui s’approchait tranquillement. Un premier gain. Allait-il repartir? Le suspense, quel thrill!
Après un moment, on nous appelle. J’en reviens juste pas! Une autre victoire mais rien n’est encore gagné tant qu’on ne sera pas dans les airs.

Nous sommes ensuite dans l’avion lorsque je réalise que les gens sont un peu nerveux alentour. Il y a des soubresauts mais rien qui ne puisse être considéré comme majeur selon moi. Je ferme mon livre pour tenter d’observer un peu ce qui se passe. Je jette un coup d’œil à l’extérieur. Oups! On est encore au sol. Ça promet! Je suis optimiste. En fait, j’ai bien hâte d’arriver chez moi. Le voyage fut pénible à bien des égards et je suis prêt à accepter quelques turbulences pour arriver à mes fins.

Après un dégivrage en règle qui me semble interminable en termes de temps, les hélices démarrent. Cool! On décolle. C’est le cas de le dire puisque nous n’avons roulé que quelques pieds sur la piste contre le vent pour que les roues ne décollent comme par magie. En fermant les yeux, je peux facilement m’imaginer à bord d’un 4 roues sur une « trail » très mal aménagée. Ça brasse en TA…bourette! Le « blender » se calme un peu vers 15000 pieds. Enfin, assez pour ne pas que mon livre ne me fasse continuellement violence comme il le faisait un peu plus bas. La situation dure jusqu’à ce qu’on se mette à redescendre. Pour avoir voyagé pas mal en avion, je peux me permettre de mentionner que j’ai rarement vu une hôtesse de l’air nerveuse comme celle d’hier. À Québec, il ne neige plus mais c’est de la pluie en abondance. Et le vent? Toujours présent. On repart, même aventure, même combat! Ça se recalme encore rendu en haut. À la descente, une autre impression de « déjà-vu » comme dirait les anglos. J’ai quand même l’opportunité de pouvoir observer la métropole du haut des airs car le ciel est très clair. Au-dessus de chez moi, la maison est bel et bien à sa place. Je suis content. Tout près de l’atterrissage, je me demande toujours comment le pilote s’y prendra puisque de mon hublot je peux voir la piste. Ce n’est pas tout à fait normal même si je ne m’y connais pas beaucoup en aviation. Au toucher de la piste, le pilote donne un coup de roue digne de Schumaker et on se pose sans problème. Je suis presque impressionné. Mine de rien, je suis finalement arrivé à Montréal. Je suis presque heureux d’être la comme un codingue à attendre ma valise. Il y a de ces petits bonheurs des fois!

Voici un peu ce que fut mon venteux déplacement de la veille.

Salut là, Morphée m’attend avec impatience.

Alain

Des ressemblances

Avant hier matin, je me déplaçais de Sept-Iles vers Natashquan lorsque je me suis mis à penser un peu. Heureusement pas trop parce qu’on ne sait vraiment pas où cela pourrait nous mener. Des fois au travers de mes pensées, je me mets à délirer des choses qui font penser à certaines personnes que je suis à élaborer une nouvelle théorie de la relativité ou de l’évolution. Je ne sais trop. Ce n’est pas parce qu’on utilise le mot « Darwin » dans une phrase qu’on doit se mettre à penser que la théorie de la MacIntosh qui tombe va se remettre à voleter dans les airs. Ceci dit, j’étais sur la route et je pensais à certaines similitudes entre des banalités de la ville et celles de la banlieue. J’utilise ici le mot banlieue mais il ne faudrait quand même pas se mettre à grimper dans les rideaux parce que je l’utilise en parlant de Sept-Iles ou de Natashquan. Si je l’avais fait en parlant d’une certaine municipalité qui fête actuellement son 400e, j’aurais pu m’attendre à une certaine résistance, j’en conviens.

Que fait-on lorsque l’on voyage en auto? Je veux dire, pour se désennuyer ou passer le temps, genre quand on a 400 kilomètres à faire et qu’il pleut des cordes en plein début janvier. Plusieurs me diront qu’ils seraient portés à insérer un CD de leur musique favorite dans le lecteur et d‘apprécier le moment présent mais comme j’étais dans un véhicule de location et que je n’avais pas transporté avec moi ma superbe collection de … 3 CDs, j’ai dû me rabattre sur une solution de rechange. La traditionnelle radio était là pour veiller au grain. À cette heure du jour, il y avait à peu près le même genre de platitude que ce qu’on retrouve en ville, un morning-man qui se trouve drôle avec plein de monde alentour qui rient de ce qu’il dit. Ces gens-là sont généralement présents autour du micro pour une spécialité quelconque. Genre la météo, les nouvelles (ordinaires ou du sport), l’actualité culturelle, la circulation… Je m’arrête immédiatement car on ne traite pas beaucoup de la circulation dans le coin de Sept-Iles. On parle plutôt de l’état des routes. Savez-vous aussi de quoi on parle? Des marées! Oui oui, l’affaire qui est contrôlée par la lune et qui fait que le niveau de l’eau monte ou descend à différents moments de la journée. WOW! Apparemment qu’il y a un public pour cette chose puisque c’était même commanditée.

J’ai bien fait d’écouter tout cela parce que plus j’avançais, moins il y avait de chaines disponibles lorsque j’utilisais la fonction « SCAN ». J’ai même vécu un moment magique parce que à un moment donné apr`s avoir actionné ladite fonction et ça n’a jamais arrêté de « spinner ». Comme on dit : Plus de son, plus d’image! OK, je sais qu’il n’y a pas d’image à la radio mais l’expression est ainsi faite, alors pas le choix!

Le paysage est aussi différent. C’est très rare qu’à Longueuil par exemple, on puisse voir les vagues de la mer venir frapper le rebord en pleine tempête de neige. OK, j’avais dit qu’il pleuvait mais aujourd’hui lors du retour j’ai subit toute une tempête de neige. Une petite neige toute fine tombait à mon départ de Natashquan. Peu à peu, la jolie petite neige a augmenté en volume. À un certain moment, j’ai même dû user d’imagination pour trouver la route. Elle n’y était plus. Les grattes semblaient aussi avoir pris congé et je devais utiliser des roulières pour me repérer. Le problème avec ces roulières, c’est qu’elles ne « fittaient » pas vraiment avec la largeur de ceux de ma magnifique Mazda 3. Un peu plus de travail donc! L’autre problème était que ces traces se trouvaient au beau milieu de la chaussée. Genre, sur la ligne jaune qu’on ne voyait plus. Matière à réflexion quand on rencontre. Heureusement, la réflexion n’a pas eu à trop réflexionner puisque j’ai rencontré un total de 5 véhicules entre Natashquan et Havre-St-Pierre. Une dizaine d’autres par la suite, pas plus. C’est beau Natashquan, mais en été! J’ai aussi rencontré un nouveau « chum »; François! Ce gars là habite La Romaine. Ce village est situé à deux sauts de crapauds de Natashquan. Saut parce que la route pour se rendre est encore dans leurs souhaits. Il y a donc trois choix pour s’y rendre : l’avion toute l’année, le bateau, tant que c’est possible parce que ça gèle un peu, normalement et pour finir, l’hiver les gens utilisent surtout la motoneige. Mais il faut que ce soit gelé pour y arriver m’a-t-il précisé. François est gérant du Northern de la place (voilà François, je l’ai mentionné sans même parler de mon employeur!) C’est un « inside » entre lui et moi. Il me disait que les gens pour qui travaille dans son commerce sont un peu spécial. Un matin, une de ces employés l’appelle dix minutes avant le début de son quart pour lui dire qu’elle prend l’avion dans une quinzaine de minutes. Elle s’en va en ville!

NDT : la ville pour ces gens-là c’est Sept-Iles.

Il m’en a raconté un paquet d’autres. Pas toujours répétable par contre. François est un conteur. Faut dire qu’il y en a quelques-uns dans ce coin de pays. Quand on est dans le patelin de Gilles, il doit être normal de bien le faire.

Je me suis finalement rendu à Sept-Iles, en ville. Si jamais je parviens à en sortir et me rendre chez moi ce soir, vous devriez être en mesure de lire le tout demain. Faut le faire dans la même phrase! Du conditionnel, du futur, du présent et du subjonctif.

Comme ma batterie de portable va me lâcher très bientôt, je cesse ces écrits immédiatement.

On s’en reparle,

Alain

PS. : Le texte arrive finalement 24 heures plus tard que prévu. Ah! La malle royale, mais quelle lenteur.

lundi 7 janvier 2008

Un test scientifique en plein aéroport

Un collègue dont je tairai le nom pour sa sécurité ainsi que sa plénitude sensorielle et spirituelle me mentionnait avec justesse dernièrement que lorsque l’on utilise un escalier mécanique, non seulement on peut perdre une excellente occasion de faire un peu de cardio, mais il y a aussi le problème de la main courante qui ne suit pas exactement le même rythme que les escaliers eux-mêmes. Sur le coup, j’ai eu tendance à le croire sur parole. Après tout, c’est un collègue avec qui je converse pratiquement tous les jours. De plus, c’est un bon père de famille. Enfin, c’est ce qu’il affirme et comme je ne suis pas un de ses enfants, je me dois le croire sur parole. Mais comme ce lieu en est un scientifique avec tout ce que ça implique, je me devais de vérifier la chose avant de l’affirmer haut et fort auprès de cette communauté qui est la nôtre, c’est-à-dire celle de la webespace ni plus ni moins.

Ce matin donc, comme je me trouvais au digne et très « Class » Aéroport de Montréal – Pierre-Elliot-Trudeau, après avoir subi les tortures d’usage comme le guichet libre-service qui n’avait vraiment aucune idée de qui j’étais ni où j’allais, la préposée de Air Canada qui portait fièrement un insigne « Français-Anglais » mais qui ne devait pas tout à fait savoir comment le lire puisque le français avec lequel elle s’est adressé à moi a d’abord débuté par un magnifique :
- Hi, may I help you?
- Certainement, lui répondis-je avec un sourire qui aurait fait pâlir d’envie n’importe lequel des meilleurs vendeurs d’autos de la planète.
- I beg your pardon?
Elle pouvait bien essayer de « beguayer » tout ce qu’elle voulait, j’avais décidé que ce matin elle travaillerait un peu pour l’insigne qu’elle portait si fièrement. Mon entêtement s’est toutefois évanoui quelque peu et même un peu trop rapidement.
- Sorry about that, I’m going to Seven Island!
- Say that again!
- Seven Island!
- With Air Canada?
Non avec Via Rail!
Avec un peu de compréhension de ma part, elle a finalement compris que je m’en allais à Sept-Iles avec Air Canada. Elle m’a effectivement reconnu avec un peu plus de facilité que la machine libre-service avec laquelle j’avais tenté d’opérer une conversation un peu plus tôt. Tout étant donc en règle, je me dirigeai donc vers la fouille ou plus précisément ce qu’on devrait appeler la sécurité. Eh oui! J’ai dû enlever mes claques, mes souliers, ma ceinture et tout le tralala… Je crois être un peu allergique à cette étape de la vie. Il faut dire que je n’avais pas traîné mon épipène de peur de me le faire enlever à ce moment crucial de la vie. Tout d’un coup que je tuerais quelqu’un avec le jus qu’elle contient! Et comme elle est encore bonne jusqu’en septembre 2008, je me suis dit que ce serait dommage de la « scrapper » immédiatement.

Prochaine étape, la porte 34. Pour s’y rendre, je devais soit marcher la distance d’un par 5 ou bien utiliser un tapis roulant à la fois très lent mais aussi très efficace dans le sens qu’il se rend à destination. Comme je n’avais ni bâtons, ni petite balle blanche pour franchir ladite distance et comme j’avais un test scientifique à effectuer, j’ai donc choisis le tapis.

Voici donc la conclusion tout à fait Darwinienne à laquelle je suis arrivé. Selon mes savants calculs, sur une distance d’environ 400 mètres (un peu plus de 400 verges pour situer les golfeurs) pour arriver à ne pas lâcher ladite main courante, je devrais avoir un bras d’environ 2,5 mètres (peut-être 8 pieds).

Je vous laisse donc en penser ce que vous voulez mais comme disait l’autre, pensez-y un peu la prochaine fois. Et voilà donc Raymond, je l’ai fait! J’ai vérifié ta pensée profonde. D’autres questions? N’hésitez surtout pas! Si je ne trouve pas la réponse, je la testerai « live » pour le bien de ladite communauté de ladite Webespace ou je poserai la question à un internaute mieux avisé que je puisse l’être, ce qui devrait être assez facile. Et si cette tribune devient un jour la FAQ du jour pour genre, la question du jour, ben on avisera. En attendant, je poursuis demain ma route dans le nord-est de la province jusque vers Natashquan. Promis que si je rencontre Gilles Vigneault, je le salue pour vous tous.

Bye là,

Alain, en direct de Sept-Iles.

mardi 1 janvier 2008

Utilité tout à fait bloguienne

Je pelletais tranquillement dans la joie ainsi que dans mon entrée un peu plus tôt aujourd'hui lorsque je me suis mis à penser à mon blog qui était inactif depuis un an. Enfin, pas vraiment tout à fait un an en réalité mais comme ma dernière publication remontait déjà à décembre dernier et qu'on est maintenant en janvier, ça veut dire dans mon livre à moi, comme le disait si judicieusement le fameux Stan des 122 films "Les Boys". Non mais quel coach!

Un comité

Ce matin donc, nous avons fait un comité en famille et pris la sage décision que c'en était assez de la présence de notre magnifique représentant de la faune, surtout de la flore pour être plus précis dans ce cas d'espèce, dans près de la moitié de 'espace que constitue le salon de la maison familiale. Le sapin devait donc sortir aujourd'hui même. Après un premier coup de pelle anodin et sans importance pour dégager l'entrée et une virée auprès des établissements commerciaux ouverts en ce premier jour de l'année 2008, soit le guichet automatique ainsi que le club vidéo pour les retours sans oublier le désormais célèbre Tim Hortons, non pas pour ses exploits sur patins mais bien pour son café et toutes ses autres patentes connexes, nous étions de retour au domicile familial. Comme la toux et quelques autres vilaines choses de ce genre rôdent parmi nous dans ce temps-ci, on se dit (nous, parents avertis) qu'il serait une très bonne idée de coucher la ptite pour une mini-sieste comme elle se plaît à nous le répéter constamment. Premier essai, quelques verges à franchir pour le touché, la remise a bien lieu au quart, tout semble s'aligner pour ledit touché mais une vilaine quinte de toux vient foutre le bordel dans le calme déjà établi dans le confort de sa chambre à coucher. Tout est à reprendre... On devra faire comme au football canadien et dégager car après quelques tentatives, le signal est donné! J'entends ma 4 ans du haut de l'escalier qui me crie :
- Papa, amène la boite aux boules!
C'est le signal que je reconnais alors qui me fais penser que la fameuse boite qui ne contient rien à ce moment, contiendra dans un très proche avenir, tout pleins de boules de Noël et conséquemment, le sapin en sera complètement dépourvu, ce qui signifie donc le signal du début de ses funérailles. Je dois avouer que je trouve qu'un sapin décoré c'est tout à fait "Joli et approprié" dans le temps des fêtes au milieu de la place comme cela mais d'un autre côté, on dirait qu'aussitôt qu'il est bâti ou conçu, appelez cela comme vous le préférez, c'est déjà un peu moins drôle. Imaginez un peu combien moins drôle je trouve cela après trois semaines. Cette année, en plus des épines de sapin, on pouvait aussi retrouver un peu partout dans la maison des glaçons. WOW! Quelle invention! C'est même pas frette! Mais ça donne l'illusion d'un glaçon! C'est aussi très statique dans le sens de l'électricité parce que au niveau du mouvement ça colle. Spécialement sur le linge d'une 4 ans qui fait constamment des câlins à son beau sapin et retourne à ses activités un peu partout dans la maison. Donc, beaucoup de glaçons partout dans la maison.

Que Dieu ait son âme

La fin de ce règne approchait donc à grands pas. Nous videâmes donc le spécimen de ses artifices. C'est après qu'est venu le moment de l'éjection vers l'extérieur. J'y pensais depuis une vingtaine de jours. Je veux dire, à la façon dont j'expédierais le tout à l'extérieur. Si ma mémoire ne me fais pas défaut, ce qui soit dit en passant est très plausible dans mon cas, l'an dernier lors de cet étape, il me semble que le sapin est bel et bien sorti mais sans ses épines. Il n'y restait que le squelette et son pied. Pied duquel j'avais déjà fait mention précédemment sur ses ondes si ma mémoire ne me fait toujours pas défaut mais qui demeure toutefois une forte probabilité. Le principe de mon étude de cette sortie consistait donc dans le fait d'éviter le plus possible de déplacer le spécimen. Dans mon analyse, j'en suis venu à la conclusion que la meilleure solution possible serait de prendre le sapin dépouillé et de le passer par la fenêtre du salon. J'avais des doutes mais pas trop. Ça ne pouvait que fonctionner. Et savez-vous quoi? Ce fut un succès retentissant! J'ai presque pas rempli le sac de la balayeuse d'épines. Enfin, je ne peux l'affirmer puisque je ne suis pas allé voir à l'intérieur du sac mais comme le travail s'est fait jusqu'au bout sans que ladite balayeuse ne s'obstrue, tout porte à croire que j'avais raison. Le sapin dehors et la balayeuse passée, il ne me restait qu'à sauter dans mes bottes, enfiler mon manteau, ma tuque et mes mitaines pour ressortir à l'assaut de ces magnifiques flocons.

Retour à la case départ

Comme je n'ai toujours pas trouvé de de souffleuse depuis la dernière fois où j'en avais parlé ici-même, ma pelle s'est avérée être le meilleur outil disponible encore une fois aujourd'hui! J'avais entendu à la radio plus tôt qu'ils prévoyaient environ 8 centimètres de neige pour Montréal. Ou bedon le "environ" avait été pris dans un sens très large ou bedon je n demeure plus à Montréal et je n'ai rien vu! 8 centimètres ça équivaut à quoi? Si 15 centimètres c'est une demie règle, donc 6 pouces? Huit devrait logiquement être, mettons un peu plus que trois pouces. Zauriez dû me voir à quatre pattes à terre à aligner mes deux pouces, les deux seuls disponibles d'ailleurs pour vérifier mes calculs! C'était assez chic à voir... Toujours est-il que je ne comprends pas vraiment leur méthode de calcul. Toujours dans le même livre que celui de tantôt, c'est-à-dire à moi, on devrait multiplier le "8" prévu au moins par deux mais comme les maths n'ont jamais été mon fort, surtout avant l'arrivée d'Excel, je ne débatterai pas davantage sur le sujet. Je l'ai donc pelletée, peu importe le nombre. Il y avait toujours mon sapin qui me regardait tout piteux, avachie sur le banc de neige tel un ado sur un divan devant la télé. Je le regardais et une petite voix ne cessait de me dire qu'il y avait quelque chose qui clochait. De que cé donc? Je m'approchai donc du spécimen déchu pour voir si je n'entendrais pas d'autre chose que la petite voix qui, telle un conscience voulait m'éviter le pire mais que je n'entendais toujours pas en signe de dépit ou de dénie. C'est en me penchant un peu plus vers le spécimen que ça m'a frappé de plein fouet! Une apparition! Une annonciation! On se calme un peu quand même! Le pied du sapin m'est arrivé en pleine face. Le joualvert... de pied. Il ne faudrait surtout pas que je le laisse encore au recyclage des sapins cette année. Beaucoup plus simple que celui de l'an dernier à défaire ce machin, spécialement s'il n'avait pas trempé dans la neige et qu'il n'était pas complètement gelé! J'y suis quand même arrivé!

Rappel

Le sapin est maintenant au chemin, beaucoup trop vite pour nos valeureux cols bleus car ils devront d'abord se débarrasser de cette masse blanche qui nous est tombée sur la tête aujourd'hui avant même de penser à ramasser les nombreux spécimens qui joncheront les abords de nos belles rues jusqu'à la fin, peut-être de février et ainsi nous les offrir en composte "grétisse" au printemps pour aider à nos magnifiques jardins et pelouses. Suis-je en train de rêvasser au printemps moi là? Quelqu'un pourrait me ramener à la réalité? Alain, nous sommes aujourd'hui le premier janvier 2008, tu viens de finir de pelleter et ton pied de sapin est maintenant remisé dans ta cabane à vidanges, avec les pelles, sous les bacs à recyclage. N'oublies surtout pas de te laisser un "reminder" dans Outlook pour l'an prochain et ainsi avoir l'air brillant et te souvenir où il est le moment venu. C'est beau la technologie! C'est surtout ben pratique pour les pas-de-têtes comme moi, hein? Euh! Si jamais mon ordi plante d'ici là, quelqu'un pourrait me rappeler où est ce foutu pied au moment venu?

Bon ben, Bonne année grand nez!

Alain

Avec preuve à l'appui...

On notera sur ce portrait que ma blonde a si gentiment pris cet après-midi que les outils du jour sont présents. Dans la droite, puisqu'il faut débuter par une des deux mains, la pelle qui s'est avérée fort essentiel aujourd'hui et dans la gauche le cadavre du sapin sans son pied qui est déjà remisé! Au milieu de ces deux objets, l'homme de Néanderthal lui-même exhibant le fruit de son travail ainsi que la joie qui s'en dégageait à ce moment.
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