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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

mercredi 23 novembre 2011

Où sont donc les mitaines de Marilou?

De beaux flocons tombent lentement et surtout en très fort groupes au-dessus de nos têtes. C’est joli à voir! Les arbres en sont recouverts ce qui leur donne un bel aspect des fêtes d’hiver que nous connaissons. Le gris de l’asphalte et des automobiles a aussi été « repeint » en blanc, ce qui cache bien le gris de novembre auquel on ne s’habitue jamais.
J’en étais à ces pensées dedans ma tête comme si je vivais le tout au ralenti, comme si j’écoutais une belle toune provenant d’un beau disque de vinyle ou un « record » comme le disait si bien l’autre lorsque tout à coup, comme dans une fausse réalité, le tourne-disque ou le pick-up comme le disait tout aussi bien l’autre de tantôt a comme reçu un coup de hanche qui a fait que le disque a continué de tourner mais que la tête avait subitement tassé de quelques sillons. Pour les plus jeunes, ça ne vous dit probablement pas grand-chose parce que de nos jours, on roule avec des CDs ou en MP3 ou 4 depuis combien d’années, au fait? Ça fait longtemps, en tout cas. Pour les plus vieux toutefois, vous avez probablement reconnus le fameux son que j’ai vainement tenté de décrire par cette courte phrase.
Toujours est-il que, pour la suite des événements qui se passaient dans ma tête, sont venus se joindre d’autres éléments. Je dirais qu’au niveau sonore, c’était différent. Un peu.
En plus des pneus qui écrasent la neige sous leurs lourds passages, j’entendais au loin des sirènes de police, d’ambulances et de pompiers. Un  peu plus près de moi sans toutefois que je puisse les voir, il y avait aussi ce son que j’adore entre tous, celui de la gratte ou du tracteur qui passe et qui recule muni de ce son unique.
Je suis donc sorti de ce rêve éveillé pour ramasser ma pelle et j’ai commencé à ramasser cette chose que tant de monde apprécie pour la redonner à la rue… à la gratte qui va peut-être me la ramener et ainsi de suite pour le restant de l’hiver.
Ce répit blanc tant apprécié des skieurs sera toutefois de courte durée puisque selon certaines personnes rencontrées ce matin aux abords de la cour d’école m’ont affirmé que Météomédiocre annonçait 7 beaux degrés pour demain. C’est-ti pas beau cela après une bordée comme celle-ci?
Bon, je retourne tenter de retrouver LA bonne paire de mitaines que nous n’avons pu trouver ce matin!

dimanche 6 novembre 2011

Une feuille qui tombe…

Y avait longtemps, non? À ce temps-ci de l’année, j’ai des blancs qui se prolongent. Ça doit être le temps qui est plutôt frais. Bon! Mettons froid comparé à il y a un mois mais frais comparé à ce qu’il sera dans un mois. Question de point de vue. Disons seulement que j’hésite à enfiler mes Bermudas le matin. Ça me manque un peu.

Les arbres perdent peu à peu leurs belles couleurs d’automne. Ils sont à la veille d’être assez tout nus, même sans peau. On pourrait dire squelettique mais ce serait d’utiliser un cliché comme qui disent à la tivi après une défaite gênante de 43 à 1. On est en plein dans le mois des morts comme ils disaient dans le temps. La petite a comme un genre de grippoune qui n’a jamais vraiment commencé mais qui s’éternise. On vient de changer l’heure ce matin vers deux heures et ça fait que ce soir quand je suis parti pour travailler vers 18 heures, il faisait nuit noire. Pas tout à fait nuit noire parce qu’à Montréal, c’est un peu difficile à accomplir mais je crois que tout le monde avait compris l’idée. Ok, pas toi là dans le coin mais c’est normal dans ton cas. On est donc en plein dedans. Je veux dire, l’automne. On ne s’en sauvera pas encore cette année…

D’aucuns diront que tout cela nous amènera à l’hiver mais bon… Il y a mieux que cela je trouve. Les bourgeons qui bourgeonnent et les nez qui coulent à cause du « pollen nouveau » c’est 100 fois mieux!

Fallait que j’en parle un peu, c’est un peu thérapeutique pour moi. Je n’aime pas vraiment l’hiver et le froid qui l’accompagne et le fait d’en parler doit me rassurer un peu. Merci de m’avoir écouté!

Demain lundi, Marilou et moi passerons une autre journée ensemble à « pédagoguer ». Je l’ai mis entre guillemets pour m’en sauver parce que ça ne doit pas encore exister dans le dictionnaire ce verbe là! Je me demande bien pourquoi d’ailleurs! À au moins une par mois, on devrait pouvoir utiliser ce verbe lors des nombreuses « pédagogiques » que nous subissons durant l’année scolaire. Une autre montée de lait! Désolé à tous les membres du corps professoral qui me lisent, fallait que je le dise au nom de tous les parents. D’ailleurs, je me pose tout à coup la question : est-ce que ça existait les journées pédagogiques quand j’étais ti-cul? On ne devait pas en avoir! En tout cas, comme dans tous les cas où je préfère ne pas avoir la réponse, je vais me rabattre sur ma mémoire qui agit comme une « difficulté qui oublie » et nier tout souvenir qui pourrait ressembler un tant soit peu à une journée pédagogique. On avait peut-être un congé ou deux dans l’année comme le lendemain de Noël ou même le dimanche de Pâques, mais sans plus. D’ailleurs, je viens d’avoir un autre « flash », j’imagine qu’on doit être à la veille de les perdre ses congés-là aussi. Question d’accommodement, on devrait abandonner les mots « lendemain de Noël et Pâques » pour les changer par le congé du Boxing Day et du lapin de chocolat. Je suis en train de mélanger toutes les affaires encore comme me le dirait si candidement Marilou. Il ne faut pas mélanger les pédagogiques à Marilou avec mes congés qui ont été si ardemment défendus par les syndicats au fil des ans.

Demain donc, nous pédagoguerons Marilou et moi. J’ai quelques plans en tête mais je crois qu’elle aussi. Et si on comptait les feuilles qui tombent? On pourrait conjuguer le tout avec les tables de multiplications avec le nombre que ça fera! Pas certain qu’elle va aimer, mais bon, je ne perds rien d’essayer!

En espérant que nos plans se rejoindront quelque part dans la journée.