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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

jeudi 27 mars 2008

L'Angleterre en route vers l'Abitibi

Je reviens de Rouyn, La Morandière et Amos. Mon avion a atterri cet après-midi à Dorval et j’étais bien content de me retrouver en sol printanier parce que là-bas, c’est encore l’hiver. Et d’aplomb à part de cela. Je dois avouer que lors de l’aller, j’ai eu droit à un événement particulier. Très rare. L’agent de bord était drôle. D’abord, habituellement lorsque ces agents sont de sexe masculin, ils sont généralement assez « pognés ». Je ne voudrais surtout pas que vous pensiez que je pense à ce que vous pensez. Ce n’est pas mon genre. Pas du tout! Toujours est-il que le bonhomme n’arrêtait pas de dire des niaiseries… drôles. Il avait un bizarre d’accent en français mais compréhensible, même à travers le crachoir du coucou dans lequel nous étions tous entassés. C’est quand il s’est mis à répéter le même boniment, mais en anglais. L’accent y était toujours. Vous savez le genre d’accent qu’on ne retrouve pas en Alabama mais plutôt dans le Yorkshire. L’humour « Britt » dans toute sa splendeur, quoi! Il faut avouer qu’un Britt agent de bord en direction de Rouyn-Noranda, on ne voit pas cela souvent. Mon hypothès monarchique s’est vite confirmée quand il s’est approché et que j’ai pu constater que la « pin » qu’il portait fièrement représentait le célèbre drapeau d’Angleterre. Pour ce qui est de ma théorie à propos des gars agents de bord « pognés » s’est confirmé au retour avec un Angelo dans toute sa splendeur lui aussi mais bien différente de celle que j’avais pu apprécier en partant.

Quand Sylvie, qui fait office de mon agent en remplacement de Raymond, m’a avisé que j’aurais à parcourir les plaines abitibiennes dernièrement, j’étais très heureux de pouvoir y passer. Mes plans initiaux étaient d’aller serrer la pince du frangin mais comme il a lui aussi des obligations, ces dernières s’étaient chargées de le tenir occupé et surtout éloigné lors de mon passage. Pour pallier à son absence, il avait délégué sa progéniture pour m’occuper un peu.

Ça fait que, hier soir je me suis retrouvé en compagnie de Guillaume, le plus vieux ainsi que le plus jeune, Frédéric pour un souper au Château des Eskers. Pour nous accompagner dans cette quête du Graal. Joline, la copine de Guillaume s’était aussi jointe à nous. On a bien mangé, on a aussi pris de la bière dans des Girafes. Un genre de long tuyau transparent plein de bière muni d’un genre (un autre) de bec verseur pour qu’on puisse faire la job du serveur à sa place. Je peux d’ores et déjà confirmé que la génération qui nous suit mon frère et moi va probablement être aussi « épaisse » que nous l’avons été. C’est bien de savoir qu’il y a de la relève.

Une note à propos des routes de l’Abitibi. Elles sont droites. Oui, vous avez bien lus, elles sont droites et ce, pendant longtemps. Dans le sens où les virages sont beaucoup plus rares que par chez nous. Peut-être est-ce une mode ou simplement qu’ils avaient la place pour le faire au moment de leurs créations. Peut-être aussi n’était-ce qu’une question d’âge ou de géographie. Je veux dire que comme cette région est un peu plus jeune et un peu moins peuplé, ils ont peut-être pu se payer ce luxe sans trop de frais. Peut-être aussi que je suis complètement dans le champ avec mes théories. Je n’y peux rien.

Ça m’a fait du bien d’en parler.

Bye là,

Alain

vendredi 21 mars 2008

Un boni à la peinture

Il y a un an de cela, j’avais offert à ma blonde pour sa fête de lui repeindre son atelier. Elle avait accepté avec plaisir, surtout que je lui comme donné un genre de « Rain Check » qui lui permettait de profiter de l’offre pendant un an. Il faut savoir que son atelier est un vrai foutoir. Oups! Fallait probablement pas que je mentionne ce détail mais disons que le contenu de cet atelier pourrait amplement faire l’affaire pour une pièce trois fois grande comme la sienne. Alors…

Toujours est-il que le mois dernier, tellement bon gars que je suis, je lui ai rappelé que le fameux « Rain Check » achevait tranquillement et que l’occasion ne se répèterait peut-être pas. Juste assez de pression pour qu’elle se décide à vider le tout pour que je puisse m’exprimer armé de mon pinceau et de mon rouleau. Je peux d’ores et déjà affirmer que je n’aime toujours pas peinturer. Ce n’est pas vraiment que je n’étais pas certain de mes sentiments envers ce sport mais à chaque fois que je tente un rapprochement avec lesdits outils, ça me rappelle combien je n’aime pas tellement cette activité.

Ça fait qu’aujourd’hui, je roulais tranquillement le mur en « bleu audacieux » quand j’ai soudainement eu une idée. Non mais « bleu audacieux », c’est beau, non? Je trouve que les noms de couleur de peinture sont tellement … bleu audacieux que j’y perds mon latin.

Ah oui! L’idée que j’ai eue. Faudrait bien que j’en parler un peu parce que je crois que je tiens un filon intéressant.

L’automne dernier, il n’y avait pas grand monde à part moi et un ou deux illuminés qui croyaient aux chances de nos glorieux d’aller bien loin au printemps. Aujourd’hui, le même monde se demande à grands coups de « je le savais bien qu’ils iraient loin » ce qu’il peut bien y avoir dans le gruau des guerriers de Carbo. Je crois avoir compris la recette utilisée. Imaginez un peu le subterfuge auquel j’ai songé.

Bob et Carbo se lancent donc dans une opération « charme » auprès des conjointes des guerriers bleu-blanc-rouge du palet et de la rondelle l’été dernier. L’idée saugrenue est finalement assez simple. Ils leur suggèrent donc, moyennant un léger supplément, de faire pression auprès de leurs hommes pour une demande particulière. Ladite demande est que la peinture de la demeure familiale étant tellement défraîchi qu’il sera essentiel au printemps de refaire le travail au printemps, disons en avril. Parallèlement, mettons vers le début du camp d’entrainement, Gainey promet à tous ses guerriers de leur payer un peintre s’ils font les séries. L’idée fait tranquillement son chemin et le succès se matérialise petit à petit. La morale de l’histoire est probablement que les joueurs de hockey professionnels apprécient autant que moi de jouer à l’artiste… peintre. Je le savais qu’on était pareils eux et moi! Après les bonis de signature, voici maintenant ce qui se fait de plus « hot » chez nos millionnaires du sport, le boni à la peinture. Il s’agissait simplement d’y penser. Sacré Bob, va! Un génie, et visionnaire en plus.

vendredi 7 mars 2008

Si j'avais un char...(2)

Nous sommes finalement débarqués en Canada hier soir. Après un périple qui a somme toute très bien été. Nous nous sommes levés à 3 heures du mat, heure de Californie. Notre heure de départ était prévue pour 06h30, mais comme nous avions au moins une heure d’auto pour s’y rendre et que les siège n’étaient pas réservées, l’idée d’y être au moins deux heures à l’avance tel que prescrit ne me déplaisais pas non plus.

Le vol

Bonne nouvelle! Le vol semblait à l’heure. Nous étions tous à bord dès 06h15. Nous allions partir à temps. Quelle joie! Ça fait que la tite remorque qui pousse l’avion s’accroche tranquillement, pousse l’engin car malgré le prix que peut coûter un appareil semblable, ça ne possède même pas de reculons c’t’affaire là. Il nous pousse donc jusque dans le milieu de la place et il se décroche. Le processus de mise en marche débute donc. Pour ce qui est de notre petite famille, nous sommes complètement à l’arrière de l’appareil. Il s’agit d’un Boeing 757. Dans l’attente, je décide de regarder à l’extérieur, question de passer un peu le temps. J’y aperçois une belle boucane bleue. Je me dis que ce doit être normal. En tout cas, je l’espère. Comme on est à l’arrière, nous avons la chance de pouvoir sentir la merveilleuse odeur de « fuel » qui s’y dégage. Il me semble que c’est un peu long, spécialement avec l’accompagnement odorant qui nous est offert. Après un temps interminable, environ 5 minutes, le micro se met à cracher quelque chose d’à peu près incompréhensible du genre : « Vu que nous eu avons des problèmes avec un des deux démarreurs, ça été un peu compliqué mais c’est chose fréquente. Tout va bien maintenant mais nous devons toutefois faire quelques vérifications d’usage et avoir l’autorisation de Minneapolis avant de partir. Aussitôt que ce sera fait, on part. »1 Bon, on va faire avec. De toute façon, a-t-on le choix? Très beau lever de soleil, en passant. Je crois que nous avons finalement eu l’autorisation en question puisque nous nous sommes finalement mis à bouger un peu vers 07h00. Toujours heure de Los Angeles, est-il nécessaire de le préciser. On s’envole après un lent départ sur la piste. Je dois préciser que je me demande toujours comment un appareil semblable arrive à s’envoler. On nous dit ensuite, toujours par le même crachoir que le vol prendra à peu près 3 heures pour se rendre jusqu’à Minneapolis. J’espère que le pilote n’étouffera pas le moteur en cours de route parce que, vu qu’on a juste un démarreur et le temps que ça a pris pour le crinquer la première fois, je pense que la gravité sera très forte, toujours selon mes croyances, évidemment. Mais comme je ne suis pas ingénieur, je me dis qu’il y a surement un casque blanc qui a pensé à cela avant moi. Ma blonde et notre 4 ans s’endorment rapidement. Pour ma part, je crois en avoir perdu un bout aussi puisqu’à un moment donné, je trouvais qu’il y en avait un qui ronflais très fort à mes côtés jusqu’à ce que je réalise que c’était probablement moi qui faisait tout ce raffut. Toujours est-il que j’ai donc décidé de me replonger dans mon bouquin. Récit qui me plonge au cœur du Languedoc dans deux périodes différentes et qui traite d’une quête, celle du Graal. Je vous fais grâce des détails mais disons que j’en suis actuellement à la page 650 et ça commence à brasser un peu dans l’histoire. Ça ne devrait pas trop brasser si je considère qu’il ne m’en reste que 150 pour terminer.

Vers 12h15, heure locale de Minneapolis, nous touchions le sol. Étrangement, il y faisait plus froid (-14) qu’ici (-1). Nous avions donc moins d’une heure pour rejoindre la nouvelle porte, diner et laisser un souvenir de notre passage dans les égouts locaux. La priorité étant les égouts, nous avons donc repéré rapidement la ptite bonne femme et le ptit bonhomme accroché au mur. Comme nous devions courir du « concourse » F à la porte 6 jusqu’au C24, il n’y avait plus de temps à perdre. Comme je ne sais pas exactement la traduction du mot « concourse » et qu’il n’y en a qu’un à Montréal-Trudeau, vous devrez vous contenter de sa version anglaise. Le ptit train du nord étant en plus en panne, disons que notre 4 ans a trouvé qu’on la faisait aller un peu vite. C’est juste si elle ne nous a pas demandé à un moment donné si nous étions en vacances ou quoi? Nous sommes arrivés au C24 et l’embarquement commençait. Il fallait en plus tenter de se trouver des sièges côte-à côte, chose que nous n’avions réussi à faire de Los Angeles. Finalement, la ptite dame me dit : « Rendez-vous dans l’avion, l’autre ptite dame va vous arranger cela. »
- Oui mais pour ce qui est du démarreur, lui? Ah, forget it!

Le second vol

Dans l’avion, la madame nous a effectivement arrangé cela à la mode. Elle nous a parqués dans une rangée et à mesure que quelqu’un arrivait pour voler un de ces sièges, elle apparaissait comme par magie pour dire : Toi tu t’assis là! Aussi simple que cela. La joie, encore.

Le vol s’est, somme toute, très bien déroulé. Marilou a sagement écouté Shrek the third grace à son magnifique lecteur de DVD portative rose princesse. Ce truc, c’est tout simplement un « must ». Je vais ire comme qu’on dit : « Ça fait la job! » En un rien de temps, nous nous sommes retrouvés au dessus de Montréal qu’on a survolé plus d’une fois d’ailleurs. Assez survolé pour réaliser que le Métropolitain était « jammé ». Ce fut rapidement confirmé. Comble de bonheur, on a même retrouvé toutes nos valises après avoir passé au travers des douanes sans presque attendre.

La fin du trajet

La file aux taxis maintenant. Attente mais très peu. Je crois que le temps d’attente est raccourci dû au fait qu’on est presque arrivé. On embarque tout cela dans le carosse et on part à l’assaut. L’assaut s’est arrêté très rapidement. On était encore sur Côte-de-Liesse quand le trafic a complètement bloqué. Là, le bienheureux chevalier au volant du fameux carosse a commencé à penser qu’il pouvait battre le fameux trafic. Il a perdu et j’ai payé. Je dis « payé » parce que selon mon savant calcul, le compteur a eu le temps de faire au moins 20$ pour une distance d’environ 500 mètres. Et je n’exagère à peine. Vers 19h00, on entrait dans la maison.

Retour à la réalité

Ce matin, nous avons eu la joie de découvrir tout ce que nous avions manqué ici pendant notre absence. Sous la couche de neige apparemment anodine se trouvait de la glace, de la neige, de la croute, d’autre neige. Bref, ce que je croyais être sans histoire nous a pris plus de deux heures de travail acharné. Même une souffleuse n’y serait pas arrivée. Ma blonde m’a même dit qu’à cette étape, je devrais utiliser des mots du genre « TA », « Cr » ou même « Stie » à la limite. Comme j’ai de la classe, en tout cas un ti peu de classe, je vais m’abstenir considérant les jeunes yeux qui pourraient les lire. Coudonc, on es-tu en vacances nous autres ou quoi? Fallait quand même le faire considérant toute la « shnoutte » qu’ils nous prévoient. C’est le retour, quoi! On peut bien travailler un peu pour toutes les beautés qu’on a pu voir là-bas, non? Nous sommes donc prêts à affronter le péril dès demain matin. Après tout, nous aurons 23 heures pour le faire puisqu’on avance l’heure dès dimanche matin. Cré Dobyou va!

J’espère que nos aventures dans le sud ont su vous faire sourire un peu.

Lundi, retour au bureau pour d’autres aventures, mais plus locales celles-là. J’ai hâte d’aller m’y reposer un peu.

Bye là,

Alain

(1) - Traduction libre d’un traducteur tout aussi libre d’une citation qui devait l’être aussi, du moins je le pense puisque ça s’est passé en Amérique et qu’il y a au moins un amendement de la constitution américaine qui précise que c’est essentiel au bon fonctionnement de l’Amérique moyenne et de ses concitoyens tout aussi moyens.

mercredi 5 mars 2008

Last day

Hier, je me posais la question. C’est quoi la différence entre un « Highway », un « Freeway » pis un « Parkway »? Et comme personne n’est venu à mon secours au loin de ma contrée natale, j’ai fais mes propres recherches au fond de mes neurones pour arriver à peu près à ceci. Il faut faire aux dénominations que les américains donnent à leurs objets ou autres trucs du genre. À preuve, ils se nomment très fièrement des « Américains ». Est-ce à dire qu’ils sont les seuls habitants de l’Amérique? Si oui, que sont donc les Mexicains? Pire que cela, de mon point de vue, en tout cas. Et nous, pauvres canayens? Que sommes-nous au juste? Comme ça a l’air qu’on ne peut être considérés des « Natives » ou Premières Nations parce que plusieurs autres races y étaient avant que nos ancêtres, soit Français ou Anglais c’est selon chacun sa croyance ou allégeance ou religion ou je ne sais plus tellement quoi, débarquent avec un paquet de miroirs cassés pour échanger contre des peaux de castor ou autres mammifères à poils quelconques faisant l’admiration de ces mêmes ancêtres chercheurs d’épices, d’or ou d’encens à la limite, « À cet étape, j’en suis à me demander où j’en suis exactement avec cette idée ou plutôt ce début de phrase qui ne semble pas vouloir se terminer… » Toujours est-il que si on ne peut être Américains parce qu’ils se sont appropriés le titre ni première nation ou titre dans le genre, on devra se contenter simplement de Canayens ou même Québécois… mais à l’échelle planétaire, qu’est-ce que ça signifie si on considère que depuis Chrétien, on est même plus la plusse belle place à vivre sur la planète et que depuis Marois, un référendum n’est même plus pressant.

Comme il semble que je ne puisse me rendre nulle part en naviguant sur ces eaux, je vais donc me rediriger vers le ruisseau qui contenait le « Highway », le « Parkway » et le « Freeway », c’est plus calme.

Pour le « Highway », il ne s’agit pas d’une route « Haute ». Pas plus d’ailleurs que le « Parkway » ne soit utilisé spécifiquement pour le stationnement, quoique parfois ça puisse étrangement ressemblé à un stationnement incitatif de la Rive-sud remplie de véhicules moteurs de banlieusards attirés par le « Klondike » de la grande ville et de son si attirant « 514 ». Et finalement, pour ce qui est du « Freeway », rassurez-vous, il n’est absolument pas gratuit! Peut-être est-ce seulement une habile feinte puisque les péages ici sont plutôt monnaies courantes. Non mais quel jeu de mots! On croirait entendre mon chum t-Guy s’exprimer via les touches de mon clavier. J’espère avoir rassuré plusieurs d’entre vous avec ces réponses tellement judicieuses à ces questions remplies de crainte et d’appréhension.

Dans un autre ordre d’idée, la journée d’aujourd’hui a été utilisée pour une dernière visite au bord de la plage de Laguna. Question de faire le plein « du point de vue » en mémoire parce que cette région est vraiment splendide. Ce matin en retournant sur le site, je demandais à Chantal si les gens qui y vivent peuvent se tanner de cette vue à la longue. Essayons ici de transposer le tout chez nous quelques instants. Sommes-nous excités lorsque notre ami Météomédia nous prévoit 20 centimètres de neige mélangé avec du grésil ou du verglas? Je ne crois pas mais imaginez un peu un Califourmien en visite dans la région. Il serait probablement très impressionné par ce fléau de la nature. Je crois vraiment que oui. En tout cas, la côte-ouest du sud de la Californie est vraiment très impressionnante, en tout cas, selon mon point de vue. La mer, la plage, les escarpements et les palmiers, tous dans le même cadrage sans aucun arrangement ou trucage, c’est beau, très beau.J’imagne déjà mes prochains écrits à propos de … St-Paulin, Louvicourt ou même de Roberval. Il sera un peu difficile de rivaliser même si chacune des destinations que je visite au Québec ont toujours un ptit quelque chose d’unique.




Demain, c’est la journée internationale des aéroports et des affaires qui volent alentour pis un peu plus loin. Je crois que je vous annonce en grande pompe que je prendrai congé des ondes pour cause de non-disponibilité. J’espère que vous me pardonnerez cet écart de conduite.

Bye là,

Alain

La fièvre des séries

Je me posais la question. Encore! C’est quoi la différence entre un « Highway », un « Freeway » pis un « Parkway »? Je sais que ça ne changera pas grand-chose à nos vies de stars ici au Québec mais j’aimerais quand même en connaître la réponse. Me semble que nous autres on a des autoroutes et c’est tout. C’est sur qu’on a des boulevards, des rues et des avenues mais eux autres aussi, ça fait que…

Pire que cela, hier soir j’étais confortablement assis ici au sud de Los Angeles et je me disais « Tiens, tiens, mes Glorieux sont dans le coin, pour une fois que je vais pouvoir constater ce qu’ils font le soir depuis que je suis ici. D’habitude, je n’ai pas le temps de finir de souper que la game est terminée. Je me suis donc dit que je « checkerais » cela à mesure sur RDS.ca vu que je ne pouvais pas le visualiser sur RDS tout court comme quand je suis à la maison. Après y avoir pensé un peu, soit environ 1 minute, je me suis dit qu’il y avait moyen d’écouter cela « live » via le web. Ben oui! Sur NHL.com, on peut écouter toutes les parties du jour en direct. De plus, celles de nos glorieux peuvent être écoutées dedans les deux langues officielles. Je clique donc sur le lien qui me mène à la retransmission de la partie en français. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre Dany Dubé commenter le dernier jeu. Pis l’autre de reprendre toujours en français la description du jeu. Je pense que son nom est Martin McGuyre, pas certain mais c’est pas vraiment grave dans le fond. L’idée c’était de pouvoir suivre la partie et me voilà rendu à l’antenne de CKAC. Apparemment que c’est la folie au Québec parce que bien des gens se sont mis à croire à des folies de fin de saison, moi le premier. La douche prise à San Jose devrait toutefois rafraîchir les chaleureuses idées de certains partisans. Je devrais être en mesure de voir la prochaine partie assis dans mon salon. Ouf! Quel soulagement.

Sur ces bonnes paroles, je vous laisse car j’ai un poulet sur le feu. D’ailleurs, voici une des images que nous avons pu voir hier lors de notre randonnée.

Bonne nuit,

Alain

mardi 4 mars 2008

Une démesure à la Beverly Hills

Quand on dit Santa Monica Boulevard, Hollywood Boulevard ou même Rodeo Drive, je pense qu’on est pas loin de la populace d’artistes hollywoodienne. Aujourd’hui, on se reprenait puisque le marathon était pas mal terminé. Les femmes nous avaient donc préparé toute une route pour ainsi pouvoir profiter de ce qu’il y avait à profiter.

Le premier stop qu’on avait à faire était sur Rodeo Drive. Je suis très surpris que ça nous ait coûté seulement 1 $ de stationnement de parc-o-mètre. D’abord, le véhicule stationné directement à l’arrière du nôtre n’était nul autre qu’une Ferrari jaune canari. On a pris un portrait pour avoir l’air que je connais les chars mais ne me demandez surtout pas de détails à propos du véhicule en question. Sur Rodeo Drive, nous avons marché environ 30 minutes et j’ai vu trois de ces spécimens, une couple de Porsche, je pense avoir vu une Maserati (me semble que ça s’écrit comme cela), une DeLorean, quelques Jaguars. Ah oui, il y avait aussi plein de Mercedes, de BMW et des Audi aussi. Parmi la plèbe présente, il y avait aussi la Dodge Caravan de mon beau-père. Bof, je ne suis pas un gars de char comme je le disais plus tôt. Les boutiques sur la rue étaient du genre Gucci, Cartier, Chanel et autres patentes de même. Je n’ai pas vérifié mais je crois que ça coûtait quelque chose pour entrer dans trucs. C’est matante Carole qui aurait été contente! On a aussi vu l’hôtel Wilshire. Ça vous dit quelque chose? C’est dans cet hôtel que se passe le film « Pretty woman » avec Julia Roberts et Richard Gere. C’est assez luxueux. Pour fêter cela, nous en avons profité pour aller faire le vide dans leurs chics toilettes. Je vais dire comme on dit : « Plus que cela et c’est quelqu’un qui nous la tient! » Bref, nous avons donc laissé un ptit souvenir du Québec en plein Rodeo Drive.

Après cela, Hollywood Boulevard nous attendait. Le Hollywood Boulevard c’est où on se promène les yeux au sol. Non pas qu’il soit gênant d’y rencontrer quelqu’un qui pourrait nous intimider, vous me connaissez! C’est plutôt que le nom de toutes les actrices et acteurs connus (plus ou moins) sont imprimés dans des étoiles sur le trottoir. Le fameux « Walk of fame ». Quand on pense que même Erik Estrada qui a incarné Puncherello dans la série des deux policiers à motos qui avait des paysages qui étaient déroulés pour faire croire qu’eux-mêmes roulaient. Je crois que ça s’appelait « Chips » ou croustilles, je ne sais plus vraiment. C’est tout dire! Rassurez-vous, les vrais y étaient aussi. Kermit the frog, Lassie ainsi que Bugs Bunny. Je n’ai toutefois pas vu celle de Dora. Probablement trop jeune encore. Sur le trottoir, nous avons aussi rencontré Superman, Marylin (une autre), Yoda, Charlie Chaplin, Bob l’éponge, Snoopy et quelques autres qui trainaient tranquillement au hasard de leurs chemins. Le Kodak Theater, le Chinese Theather et les autres aussi étaient de la partie. La rue était partiellement fermée pour la « Première » de … je cherche le titre, ah oui! College Drive ou quelque chose du genre avec un gars qui jouait dans… je le sais plus! Ça devait bien être ce soir mais nous autres nous étions déjà partis. Quel dommage! Ils auraient voulu nous garder pour souper mais une longue route nous attendait.

Par la suite, une belle surprise attendait notre 4 ans puisque nous avons aussi fait une halte dans la boutique « American Girl ». Deux étages de ces poupées ainsi que toutes les accessoires qui peuvent les accompagner. Il y avait trois beaux sourires qui nous accompagnaient dorénavant. Celui de ma belle-maman, celui de ma blonde et le plus beau était probablement celui de Marilou. Elle était radieuse. Je suis maintenant grand-père puisque ma fille a maintenant sa propre fille qui s’appelle Julie. Un dur coup pour belle-maman. Attendez que j’annonce cela à ma mère! Après quelques billets verts investis dans cette aventure, la prochaine étape était de retourner à la maison. Enfin, la maison est un bien grand mot si l’on considère que nous sommes à près de 6000 km de Montréal. Même s’il était près de 18h30, l’heure de pointe faisait pleinement rage sur la 405 qui nous ramenait chez nous. La 405 c’est une autoroute de 6 voies de large mais ça ne semble pas assez. Après une heure et demie, nous avons finalement mis les pieds au bercail.

Toute une journée, je vous dis!

Je m’en vais maintenant au dodo. Demain, je ne sais pas ce qu’il y a au programme. Je vous en reparle.

Bye là,

Alain

lundi 3 mars 2008

Changement de plans

Quelqu’un aurait pu me dire que le marathon de Los Angeles avait lieu aujourd’hui? Quelqu’un aurait pu me dire que ça avait lieu dans les rues de Hollywood, entre autres? Ben non!

Une chance que ma belle-mère a checké les nouvelles locales hier soir (si on peut considérer les nouvelles de LA et alentour come étant locales puisque ça s’étend sur un méchant temps).

Ce matin donc, on a dû faire un comité d’urgence sur la question. Pouvez-vous imaginer un peu? Pour le marathon de Montréal ou le tour de l’ile, je pense seulement à fuir le village pour d’autres cieux plus cléments ou simplement moins achalandés. Ça fait que… à Los Angeles, un coin que je ne connais pas du tout. Vous pouvez imaginez que mon vote n’a pas été du côté de LA mais bien pour le zoo de San Diego même si notre premier choix était d’aller à LA la fin de semaine plutôt que dans le trafic de la semaine pour y avoir déjà goûté précédemment et d’ainsi éviter le zoo le week-end. Notre logique en a donc mangé un coup parce que tout le monde était d’accord.

Le zoo donc au lieu de Hollywood. Nous n’avons pas été déçus. Pas pentoute même. WOW! Toute une variété d’animaux parmi lesquels un méchant paquet je n’avais même jamais entendu parler. Non mais des bibittes d’Australie qu’on connaît pas, il y en a un méchant paquet. Je n’aurais jamais pensé qu’il y ait tant de rac de cochons. Un cochon c’est un cochon me semble. Et les singes? J’ai même vu un (en fait, plusieurs) singe qui ressemblait à une mouffette. Un zèbre qui n’est pas tout à fait un zèbre dans le sens qu’il avait les pattes zébrées mais c’est tout! Le reste avait l’air d’un … âne, mettons. Des oiseaux à profusion. Toutes les sortes. Même pas une seule corneille! Des chameaux, des lamas, des grizzlys, j’en passe et des meilleurs. Toute la gamme de chats allant du guépard en passant par le léopard, le tigre et le lion. Les koalas faisaient tous dodos. Les hippos sont restés dans l’eau. Je les ai quand même trouvé gros en TA. Faut dire que même s’ils étaient dans l’eau on a triché un peu en les regardant de dessous, i.e. nous même au niveau de l’eau. On a pas eu le temps de voir les ours polaires mais de toute façon, on en a quasiment tout près de chez nous au coin de la rue. Bon, un peu plus loin mais pas ben plus.

Je vous laisse en compagnie du plus sympathique que j’aie vu aujourd’hui.




Bye et à demain,

Alain

samedi 1 mars 2008

Résumé du jour

Il s’en passe des affaires dans l’ouest. Aujourd’hui, la température n’était pas très agréable alors nous avons été faire un tour du côté de Laguna Beach. Je crois que c’est une place connue mais moi je ne la connaissais pas tellement avant d’arriver en Califourmi. Il s’agit en fait d’une ville ou plutôt un village situé directement sur le bord de la mer. De plus, cette ville fait encore dans le « trend » Peace & Love. Il y a plein de petites boutiques avec des affaires flyées et surtout inutiles à vendre. Il y a aussi beaucoup de galerie d’art avec des affaires … artistiques. Moi et les arts, ça va tellement ensemble! Ça fait que…j’ai bien ri!

Vu en Californie

Saviez-vous que les californiennes se promènent en top bedaine, bermudas et des grosses bottes de « velvet » de toutes sortes de couleurs. C’est tellement chic.
J’ai aussi vu un paquet de « Yellow Cabs » même pas jaunes.Il doit y avoir un truc que je n’ai pas compris. Ma blonde m’a toujours dit que j’avais de la misère avec les couleurs. Mais de là à dire que noir c’est jaune, il y a quand même des limites, non?
Parlant de chars, je ne suis pas encore débarqué à Beverly Hills (demain, on va checker cela) mais j’ai vu plus de véhicules de luxe ici dans les derniers jours que ce que j’ai pu en voir dans la dernière année au Québec. Un autre monde! J’ai bien hâte de voir cela demain.

Le portrait du jour

Même si la lumière du jour n’était pas extra aujourd’hui, nous avons pris quelques clichés. Ce qui m’a le plus impressionné dans le périple du jour c’est probablement les vagues qui arrivaient. La meilleure est cependant une qui a été prise d’un peu plus haut dans les airs qui ne nous permet pas d’apprécier ces dernières qui devaient être d’environ 4-5 pieds de haut. Je n’en avais jamais vu d’aussi grandes du bord de la Petite Rivière-du-Loup à Louiseville pourtant. Je vous laisse donc apprécier la vue de celle-ci du haut de la falaise.


Alors que notre veillée débute ici, je vous souhaite une très belle nuit dans l’est.

Bye là,

Alain