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lundi 17 décembre 2007

Dure journée de décembre

C’est l’histoire d’un gars qui détestait l’hiver et la déteste encore, soit dit en passant.

Début novembre 2007

Les cadeaux sont achetés pour cette année et il ne reste plus qu’à attendre l’arrivée de la Noël dans la joie et l’allégresse! Yé , je suis content en joualvert…

Nous avons aussi eu dans la boite aux lettres une publicité de déneigement. Je décide de l’appeler juste pour voir. Je parle au gars et il semble OK. Ma blonde a des doutes mais son prix semble bon et il a l’air honnête. Comme je voyagerai cet hiver, je ne veux surtout pas que Chantal se retrouve prise à ne pas pouvoir sortir de la place si je dois m’absenter lors d’une tempête. De toute façon, on a le temps si on se souvient de l’an passé, hein? Nous décidons donc de se payer une gâterie et de l’essayer.

16 décembre 2007

On n’est pas encore rendu à la joyeuse et très sainte Noël que nous avons déjà eu deux bordées de plus de trente centimètres sur la tête plus quelques autres dite mineures. Heureusement que nous avons pris un contrat de neige. Hier, alors que la tempête faisait rage, je me suis dit : « Tiens, je vais amener la ptite dehors et enlever un peu de neige, ça va donner une chance au gars. » Nous bravons donc ladite tempête courage dans une main et pelle dans l’autre. La ptite adore faire des tours de pelle, surtout quand elle est pleine… de neige! À l’heure du souper, comme le gars n’est pas encore passé ni la gratte de la ville d’ailleurs, je décide de l’appeler question de voir…

- Salut, c’est Alain sur Papineau, lui dis-je d’un ton très enjoué.
- Euh, salut…
- Je me demandais si tu passerais aujourd’hui, toujours avec le même air enjoué.
- Ben là, je me disais que j’étais mieux d’attendre que ça finisse et de le faire seulement une fois.
- OK, je te fais confiance dans ton évaluation de la chose mais tu m’assures que tu seras passé avant mon départ demain matin.
- Oui sans problème, S’il le faut, je travaillerai toute la nuitte.

Il y a donc de l’espoir. La situation me préoccupe un peu parce lors de la précédente tempête, notre ami a vacillé quelque peu et n’a pas fait le travail comme je l’aurais souhaité. Question d’ajustements que je me dis. Il pourra se reprendre. Toujours est-il que je pars pour Gatineau le lundi dans la journée et que je voudrais bien que le tout soit « clairée » pour ne pas que Chantal soit pognée avec le mess.

Un peu plus tard, je vérifie dans la rue et réalise que, au moins, on a eu des nouvelles de nos magnifiques et valeureux cols bleus qui se sont finalement manifestés. Bon, au moins ça de pris, ils n’ont pas décidé de faire un genre de grève de protestation contre l’extinction des maringouins à cause des températures froides imposés à ceux-ci cette année. Je m’en vais donc au dodo avec un drôle d’impression, un genre de goût amer comme qui dirait dans les meilleurs livres de chez Renaud-Bray. Vaut mieux ne pas trop y penser et profiter de Morphée pis de toute sa gang d’ensommeillés parce les dernières nuits furent quelque peu mouvementées ici en raison de la toux de quelques membres de notre très distinguée famille royale. Un sirop miracle semble toutefois agir avec une efficacité légendaire auprès de Sa très sainte majesté la princesse Marilou 1re ce soir.

17 décembre 2007

Vers 05h30, Marilou tousse un peu. Maman se lève et va au sirop. Tout devrait bien aller, n’est-ce pas? Papa n’arrive toutefois pas à se rendormir. Quelle est cette idée qui le tenaille? Il décide de se lever et d’aller voir si le gars est passé pour pelleter. Ça pouvait bien le chicoter parce que le gars n’a pas donné signe de vie. Oh shiit! Changement de programme. Le papa devra donc tenter de se faire un chemin pour réussir à passer le véhicule moteur au travers le banc de neige que m’a laissé au passage le fameux col bleu hier soir au volant de sa magnifique gratte qui a les deux pneus d’en avant tout croche et qui se fait un malin plaisir, j’en suis certain, à laisser sa trace ainsi sur son passage. À ce moment, je ne suis déjà pas très content de la situation mais je tente de me retenir un peu en me rappelant que la pelle peut être un ennemi mortel pour un gars en santé comme moi. Après un moment, je suis un peu essouflé mais ça devrait aller. Au moment où je m’y attends le moins toutefois, après un ptit extra que je donne sur la pelle, il y a comme un petit claquement, pas grand-chose, mais juste assez pour ressentir un pincement. Pas au cœur là! Dans le bas du dos sur la gauche. Bof, que je me dis! Ça devrait passer. À force de travail et de persévérance, j’arrive finalement à me faire un chemin jusqu’à la rue. Je me dis que, de toute façon, le gars devrait passer et finir la job éventuellement. Mon dos me fait un peu mal, mais bon. La job est faite.


Un bon ptit déjeuner constitué d’un jus d’orange et de mes deux toasts au Cheez Whiz et je devrais être sur le piton comme on dit. Je suis toujours un peu fâché après le gars par zemple et je commence à manquer de temps. La ptite est super de bonne humeur et me raconte tout ce qui s’est passé durant sa nuit. C’est quand même incroyable ce qui peut se passer dans cette petite tête là durant une nuit où elle dort. En sortant mes toasts du grille-pain et en tentant d’atteindre le pot de Cheez Whiz en même temps, je m’accroche dans le sirop magique à la gomme balloune de Marilou qui l’a fait si bien dormir. Et c’est soudainement parti! Je le rattrape partiellement mais il rebondit tout de même juste sur le rebord du lavabo pour réussir à éviter ma main gauche qui venait de relâcher le fameux pot de Cheez Whiz, pour se retrouver directement sur le sol de céramique et se détruire en mille morceaux et se répandre un peu partout dans la cuisine autour de mon pied gauche, incapable de faire quoique ce soit pour contrer sa chute. Ça pue de la gomme balloune, hein? On ramasse le tout, mes toasts refroidissent dangereusement et le Cheez Whiz est toujours dans le pot qui lui, n’a pas bronché suite à sa chute sur le comptoir, heureusement. Marilou pose alors mille questions supplémentaires, Chantal tente de se fondre dans le décor parce que son chum n’est à ce moment, plus du monde. Tout ça à cause du gars qui ne s’est pas pointé! Il a d’affaire à me faire une belle job.

Bon, trève de plaisanterie, nous devons partir pour le bureau. On sort de l’entrée sans aucun problème parce que la job partielle fut très bien faite. Je dépose Chantal au métro, ce sera plus simple de même pour aujourd’hui. Je laisse Marilou chez sa gardienne et je poursuis ma route dans ce gâchis qu’est la rue Papineau ce matin. J’ai mal au dos moi là! J’arrive au bureau et je fais mes petites affaires avant de repartir pour Gatineau. Ma collègue Denise me donne toutefois une sorte de drogue pour tenter de calmer mon dos. J’espère ne pas avoir à remplir un petit pot pour des tests antidopage entre temps par contre.

La grand route comme disait nos ailleuls me rend à la fois heureux et nostalgique à la fois. Heureux parce qu’elle me semble pas mal mieux dégagée que pouvait l’être notre circuit urbain. Faut dire que c’était facile à battre! Et nostalgique parce que, rendu à Gatineau, je devrai affronter une séance de magasinage forcée à ce temps-ci de l’année. Comme le monde est plutôt dingue dans ce temps-ci dans les magasins, je préfère éviter de m’y trouver. La semaine dernière, on m’a toutefois appris que je devrais y retourner bien malgré moi. On vient de décider qu’il y aurait un échange de cadeaux au bureau. WOW! Le party aura lieu ce jeudi et le thème pour l’échange est : Ben, il n’y en a pas alors c’est le « free for all » dans ma tête. Dans le email c’était écrit que ça prend un cadeau de 15$ unisexe. Quelqu’un a déjà entendu parler du livre traitant des femmes venant de Mars et les hommes d’Uranus ou je ne sais trop quelle province.


C’est impossible un cadeau unisexe. Il y a de fortes chances que je me retrouve avec un truc avec des chandelles que je vais m’empresser de refiler à ma blonde qui adorera soit dit en passant parce qu’elle est une fille et que pour moi, les chandelles c’est fait pour chercher dans le fond d’un tiroir au moment où le courant lâche en plein match Canadiens-Boston et que c’est 2-2 avec 3 minutes à faire au match. Il n’y a pas moyen de les retrouver et un coup que c’est fait, ça ne me ramène pas la tivi pour voir la fin du match. Bon enfin, je vais tenter de trouver un truc de chandelles pour jeudi dans le centre d’achat en face de l’hotel où je loge ce soir mais ça me rend quand même quelque peu nostalgique et je suis toujours un peu enragé après le gars du déneigement. Avant de partir, j’ai aussi eu une conversation avec ma blonde qui m’a fait comprendre très logiquement que je devrais commencer à regarder pour une souffleuse. Oui oui, l’affaire qui pitch de la neige dans les airs! Le plus drôle c’est que je ne l’ai pas vraiment obstiné. Je dois me faire vieux… un peu. Pas trop par zemple puisque je ne vieillirai qu’après Noël. Je suis encore jeune et je peux me taper sans problème une petite séance de pelletage mais Diantre de Ventre-St-Gré comme le disait si bien mon frère… que j’ai mal dans le dos. Elle a peut-être raison, je regarderai donc pour une souffleuse et je la ramènerai avec moi au village. L’état de la route s’améliore sensiblement à mesure que je progresse sur la magnifique 417. Il n’y a vraiment rien sur cette route!

Après avoir déposé mon nécessaire de cours ainsi que mes effets personnels dans ma chambre, je file vers les magasins que je peux trouver non loin de là! Un Wal-Mart! Excellent, il y a de tout dans ce magasin. Tout, sauf des souffleuses car elles sont en rupture de stock (RS). Qui a inventé cette expression? On a cassé le matériel, quoi! Toujours est-il qu’ils n’en ont plus. Même chose chez Home Depot. Ils en attendent demain. Je reviendrai… peut-être! Je me risque chez mon préféré, Canadian Tire! Pas de chance, après avoir demandé à trois personnes où les trouver j’y arrive mais sans succès puisqu’il ne semble plus y en avoir à part un gentil petit machin électrique qui devrait ne pas se rendre à Noël, selon mon estimation. Rien d’autres en vue pour trouver l’article tant convoité, je me tourne donc vers le défi du cadeau unisexe!


J’arpente donc le mail à la recherche d’un de ces kiosques qui poussent subitement au temps des fêtes au milieu des allées déjà trop encombrées et où on peut retrouver une multitude d’objets inutiles aux alentours de 15$. Je n’en vois pas et la panique commence à s’emparer de ma personne. J’aperçois une boutique « Clair de Lune ». Me semble que quelqu’un m’avait dit que je pourrais trouver quelque chose de pas pire là-dedans. Je me précipite donc. Batinsse, c’est plein de chandelles aromatisées et même à la gomme balloune. Non, ça m’évoque un mauvais souvenir du matin. Je poursuis donc cette recherche pour enfin tomber sur quelque chose d’intéressant que je ne dévoilerai pas puisque quelques-uns des lecteurs assidus de cette chronique font partie de l’échange! Dommage, hein? En résumé, disons que c’est correct comme cadeau et évidemment c’est un peu plus de 15$. J’ai même trouvé le kiosque d’emballage au profit de la Sclérose en plaques. Cadeau emballé et trouvé et bonne cause encouragée! Mais quelle journée finalement.

DERNIÈRE HEURE - DERNIÈRE HEURE - DERNIÈRE HEURE -

J’apprends à l’instant que mon gars de déneigement a déclaré forfait pour la saison. Quelle surprise! Il est supposé nous rembourser. J’ai un peu plus mal dans le dos et je réalise que ça me prend définitivement une souffleuse!

C’était Alain, directement de Gatineau tout près de chez matante Carole qui débarquera seulement demain au village et que je manquerai par le fait même! Je devrais prendre une pause lors de ce joyeux temps des fêtes et vous revenir en très grande forme et rempli de résolutions pour la nouvelle année 2008 qui s’en vient!


Donc :

Joyeux Noël!
Bonne fête Alain!
Bonne fête des saints innocents!
Bonne St-Sylvestre!
Bonne Année!
Ainsi qu’une excellente fête des Rois!

Alain

lundi 10 décembre 2007

À l'approche du joyeux temps des fêtes



Le petit papa Noël

Bon, je pense avoir perdu mon titre! Après avoir été visité le Père Noël hier en compagnie de ma fille, ma blonde ainsi que de tous les employés de la « shop » qui ont des enfants ou s’en sont trouvés pour l’occasion, ma fille est revenue enchantée! « Il est beau, hein papa? » qu’elle me dit.
Et moi de lui répondre :

- Ouin, mais il ne travaille qu’une journée par année, je me demande si c’est vraiment rentable!


Elle n’a vraiment que faire de ces questions financières et futiles. Il a été vraiment gentil qu’elle me dit. De plus, comble de malheur pour moi, l’organisation avait préparé de gentils petits « stickers », dont un au nom de ma fille! Imaginez un peu, en approchant de lui, il s’est exclamé : Bonjour Marilou Balleux! Il l’a appelé par son nom. WOW et REWOW! C’est gagné! En tout cas, pour cette année, le travail est fait pour le vieux rouge. Reste à voir s’il réussira à gagner de nouveau son cœur l’an prochain.

Le sapin

Samedi après-midi, après la liste de « faucons » prévus à l’horaire normal (pour les non-initiés, on parle ici des tâches ménagères et autres trucs plates à faire la fin de semaine comme par exemple, faut qu’on aille faire l’épicerie, etc.), il y avait aussi la liste des « faucons » du temps des fêtes à terminer. Mis à part les achats de cadeaux qui sont, Dieu merci, terminés depuis un bon mois et demi, le montage du sapin de Noël! Une plage horaire s’était donc dressée devant moi, libre comme toute, je ne sais trop par quel hasard, probablement très bien planifiée par ma blonde et ma 4 ans. Donc, pas le choix. À go, on part! Nous nous dirigeâmes donc à toute allure à bord du véhicule moteur vers le Canadian Tire pour choisir le sapin. Un naturel, c’est plusse beau! Une note en passant pour vous préciser que le choix du Canadian Tire n’est surement pas pour la qualité de leurs conseillers puisque… je vous en reparlerai bien à un moment donné. L’idée est surtout « géographique ». C’est juste à côté et ça diminue donc les risques d’échappée lors du transport comme lors d’une montée à l’emporte-pièce de Ryder qui se termine en queue de poisson parce qu’il a échappé le puck juste avant de rentrer dedans la zone payante comme dirait, ma parole, notre ami Pierre! Le choix dudit sapin n’est pas facile. Ça discute ferme. Ma fille en voudrait un qui devrait faire la circonférence du salon au complet, ma blonde par contre, dans sa grande sagesse plaide un magnifique spécimen d’un peu moins de 6 pieds (pour les plus jeunes, ça signifie un peu moins de 2 mètres je pense). J’interviens donc en faveur de ma blonde, toujours question de transport. Est-ce que je vous ai déjà parlé de Ryder? Nous repartons donc dans la joie et toujours dans le véhicule moteur pour la maison en n’oubliant pas au passage de ramasser ce délicieux élixir qu’on appelle un bon « Tim » pour s’aider dans la tâche qui nous attend. Marilou tape du pied dans le char pendant ce temps.

Ça fait que… on arrive à maison, comprends-tu! Je débarque le sapin, on commence à sortir les « gréments ». Où est donc ce foutu pied de sapin. Vous savez, le machin qu’on s’évertue à tenter d’assembler et de fixer au CR… de sapin à tous les ans. Pas dans le garage, pas avec les gréments, pas nulle part, peut-être avec la vaisselle, qui sait? Je réfléchis, Chantal itoo, Marilou, quant à elle, tape toujours du pied. De que cé que j’ai ben pu faire avec ce cossin là, l’an dernier? Remonter dans ma mémoire comme cela, c’est un peu comme monter plus haut que l’Abitibi en plein hiver. C’est extrêmement dur de se souvenir et on ne sait jamais ce qui va ressortir du prochain virage. Soudainement un flash! Maintenant que j’y pense plus à fond, je me souviens avoir eu tellement de misère même à l’enlever du sapin l’an dernier que je crois, sans en être convaincu toutefois, que j’ai « pitché » le sapin dans la rue pour le ramassage avec le pied encore dessus. Pas certain encore toutefois. Et je me demande tout à coup comment ils recyclent cela le métal? Que de questionnements encore. Je suis certain que mon frangin a probablement une réponse de consultant pour moi à ce sujet.

Bon, je retourne donc chez CT. Plus le choix maintenant. Le temps presse parce que je quitte un peu plus tard pour ma sortie propre avec mon père pour le Centre Bell. Je vais y arriver. Et c’est à nouveau l’aventure avec mes amis de Canadian Tire.
- Salut, je cherche un pied de sapin.
- Un pied de sapin?
- Ben oui, tu sais, une affaire qu’on fixe à la base d’un sapin pour qui tienne debout sans tomber? Toi, tu en as deux! Lui, il n’en a besoin que d’un!
- Ah! Un support?
- OK, appelles-le comme tu voudras, c’est où?
- Euh… Rangée 23?
- Non non mon grand, tu viens avec moi. Comme cela, rendu à la rangée 23, tu figureras toi-même… Mets-le-moi dans les mains!
- Ben là, c’est pas mon département.
- Je t’annonce officiellement que ça vient de le devenir. J’en ai une qui tape du pied et l’appel du houblon me travaille déjà beaucoup.

Il ne comprend pas tellement et par sa déroute, je réalise qu’il abandonne la bataille départementale et m’accompagne donc jusqu’à la rangée 23. Heureusement d’ailleurs puisque les supports comme qui dit, n’y étaient pas.

- Ben je comprends pas… c’est pas de ma faute!
- Peut-être mais trouve-les! C’est assez simple comme solution.

Je crois qu’il m’a compris car il les a finalement trouvés… ailleurs. Je crois aussi avoir changé sa vie pour de bon! Enfin, je l’espère. Je pense que si je lui avais dit que je partais une secte, il embarquait. Nous étions maintenant les meilleurs potes du monde. Un peu plus et il payait pour moi. C’est ben pour dire! Je rme etrouve donc à la course mon char dans le stationnement … tout près de la maison. J’y retourne. J’installe le tout sur le sapin. C’est déjà plus simple que l’an dernier. Faudrait que je pense de pas le jeter celui-là! Je monte le tout en haut. La ptite trépigne de joie! On installe les lumières, les tites boules et les plus grosses ainsi que les glaçons. En fait, Marilou s’en charge merveilleusement bien! Pas nécessairement balancé mais c’est cute! De toute façon, qui a dit qu’un sapin de noël devait être balancé. Pas moi, en tout cas!

En résumé, très belle job! Surtout de notre designer Marilou!

Le Centre Bell et nos Glorieux!!!

Après cette tâche, une autre, beaucoup moins glorieuse côté design je dois l’admettre, m’attendait! En compagnie de mon paternel, nous avions rendez-vous avec la gang de cruche faisant partie de la très sainte organisation de nos glorieux pour le match du samedi soir au Centre Bell que j’appelle toujours, soit le forum ou le Centre Molson. Que voulez-vous, j’ai de la misère avec certains changements. Papa et moi étions pleins de bonne volonté et remplis de joie à l’idée de cette sortie propre père et fils. Dans la zone Molson Ex, l’ambiance fut excellente, malgré l’amère défaite. En fait, on s’est fait planter en langage hockey. Complètement déclassé! Mais après quelques bières à 9,50$, même la pire des défaites paraît moins pire! Une bien belle soirée!

Sur la route de la 20

Je suis aussi allé virer à Québec la semaine dernière. Que dire de ce passage à vide dans la vieille Capitale? Pas grand-chose. Les gens sont charmants mais pas vite au volant! Il y faisait assez froid. Bon résumé. Ah oui! J’ai rencontré quelqu’un que je n’avais jamais vu auparavant mais dont j’avais beaucoup entendu parler avant sur la 20 en m’en allant à la hauteur de Madrid. Pas la ville de l’Espagne mais le célèbre resto sur le bord de la 20 où il a des grosses roues de truck et des dinosaures déjà morts! Je n’y étais jamais arrêté et je sais maintenant pourquoi!

Pour terminer, je dois aussi vous avouer qu’à mon retour du Centre Bell samedi soir, le sapin du salon était canté un peu, en fait vraiment accoté sur le coin du mur! Mon beau sapin, roi du salon, que j’aime ta canture… Je pense qu’il y a une erreur au niveau des paroles mais la réalité était bel et bien là devant moi et il me semble qu’il me souriait l’enfant de ch…

Oh! Vive le vent, vive le vent d'hiver…

Alain

jeudi 29 novembre 2007

Quatre trente sous pour une piastre.

Je suis débarqué du très très grand nord hier soir. J'utilise le terme très grand nord parce que comparativement à l'Abitibi que je me plais à nommer à la blague, le très grand nord, pour faire suer mon frère et sa gang qui vivent dans ce coin de pays. Pour illustrer l'éloignement visitée cette semaine, je joins à la présente une petite image!


La première flèche représente environ le lieu où j'étais, soit Eastmain. La seconde, à peu près à mi-chemin de chez moi (la troisième) est tout près de chez mon frère, que je croyais loin et finalement, la dernière représente ma destination du printemps dernier. Pour résumer, je me suis rendu dans le même parallèle que celui de Blanc-Sablon mais un peu plus haut et dans l'ouest oau lieu de l'est.


La vie là-bas est un peu différente de celle que l'on connaît un peu plus bas en ville. Les gens qui y vivent, des Cris ou des Crees, je ne sais trop, sont des gens très calmes pour la plupart. Un peu trop pour moi. Heureusement mon contact, que nous appellerons Lindy, non pas pour camoufler son nom mais plutôt pour l'identifier clairement puisque c'est vraiment son nom, était et doit encore l'être, assez nerveux. À mon arrivée sur place, Lindy m'attendait à l'aéroport. Sans trainer, nous nous sommes attelés à la tâche! Mon chum Lindy avait des plans pour plus tard parce que, à un moment donné, il me lance comme cela, dans le milieu d'une phrase, muni d'un sourire en coin : "Demain, est-ce que tu aimerais voir des caribous?" Et moi de lui répondre en lui tendant un "trente sous" : "Comme celui-là?" Il n'y a rien comme de répondre à une question par une question! Ça donne un peu plus de temps pour répondre. Et Lindy de répondre le plus sérieusement du monde :

- Non non, des vrais!

- Comme genre au zoo, mais dans pas de cage?

- Non non, man! Des vrais dans la nature...

- J'ai le droit d'apporter ma caméra?

- Et moi ma carabine?

- Hey relaxe mon homme! Peace!

- Pour moi c'est normal...

- Je sais mais moi vois-tu, je crois être un non-violent. Tout d'un coup tu lui fais bobo?

- OK, pas de carabine.

- Fiou!


On se donne donc rendez-vous aux petites heures du matin pour la randonnée. Le lendemain arrive très rapidement mais je suis prêt. Caméra à l'épaule, on se rencontre à l'entrée de mon hotel. Ouin, mon hôtel! Le Mandow Inn. Wow! Mais quelle place! Imaginez un peu mon sourire ironique. Mandow est un mot cree qui signifie voyageur. J'ai tout compris. Continue de voyager mon homme, ne reste pas là! Nous partons donc sur la route. J'ai bien dit LA route puisqu'il n'y en a qu'une. La fameuse route qui doit être en gravelle, grenotte ou garnotte en été. Nous ne sommes toutefois pas en été et la couche de neige tombée durant la nuit (je dirais environ 4-5 pouces) n'a pas encore été dégagée de par-dessus la couche de glace qui recouvre ladite garnotte. Jusque là, je trouve le tout normal mais mon chum Lindy n'a apparemment pas l'intention de passer sa journée sur la route et il roule donc à environ 125 km/h. Je suis un peu nerveux. Pas lui. Même qu'en cours de route, il en profite pour me raconter une histoire à propos de chaque arbre ou buisson. En me pointant du doigt les événements, il fixe ladite place en oubliant la route à plusieurs occasions. Ce ne semble pas important. Après 102 km, nous rejoignons finalement le Bay James Highway. Je crois que l'on parle ici de la 113. Pas certain, faudrait ben que mon frère précise ici ma pensée vu qu'il doit savoir c'est quelle route puisque ça part dans son coin. Le fameux Highway 'est pas tellement plus déblayé que la route précédente. À un moment donné, son char lui dit qu'il n'a plus tellement d'essence. Joualvert, on est à 125 km de notre départ! Lindy me rassure en me disant qu'il y en a au campement. J'espère qu'ils n'en manqueront pas, hein? Pourra-t-on utiliser ma carte Air Miles? Non pas de station Shell ou quoique ce soit qui puisse y ressembler là-bas. Sur le bord d'une cabane, il y a ce que eux considèrent être une pompe à essence. Elle doit dater d'avant la guerre. Pas celle du Golfe, là! ni celle du VietNam mais bien la 2e mondiale. Et comble de bonheur, il y a de l'essence dedans! On en profite aussi pour déjeuner. Les émotions ça creuse. Et toujours pas de caribous à l'horizon. Après le déjeuner, Lindy décide de s'informer auprès d'un de ces concitoyens en parlant dans sa langue. Je dirais que le Cree est un mélange d'anglais du mid-west américain, du sud de l'Australie et de la langue de l'Afrique du Sud. Imaginez tout cela avec une grosse chique de tabac dans chacune des bouches qui tentent de se comprendre ensemble. Ils marmonnent donc ensemble pendant environ une dizaine de minutes. Conclusion : les caribous sont à environ une centaine de kilomètres au nord. Un peu loin à mon goût! Heureusement au goût de Lindy. Quelques-uns ont toutefois été vus sur la route de garnotte qu'on vient de survoler un peu plus tôt ce matin. On va donc aller checker cela. On retourne donc sur nos pas. Lindy s'arrête exactement où le gars lui avait dit d'arrêter. Ne me demandez surtout pas comment il a fait pour trouvel la place puisque pour moi, la route semblait semblable du début à la fin. En voici un aperçu :
Mais mon chum Lindy y voit des traces. C'est malheureusement tout ce que nous réussirons à voir de ressemblant à un caribou.
Lindy est très déçu. Il croit que je pense qu'il est "full of it..." Un peu mais pas trop! Il est trop sympathique pour cela.
Un bien beau voyage mais le vieux loup que je suis se sent un peu fatigué ce soir!
Je m'en vais donc me coucher.
Bye là,
Alain

lundi 26 novembre 2007

Quelque part dans le nord...

Ce soir, j'écris en pensant à mon périple de demain. Je devrais parcourir plus de 1500 kilomètres à vol d'oiseau si je considère les petits détours que la compagnie d'aviation (Air Creebec) que j'utilise m'imposera. En réalité, si je prenais mon char, Google Maps me dit que c'est un peu plus de 1200 km que je devrais rouler, soit un peu plus de 17 heures. Je dois donc en conclure que ce détour d'environ 300 km me fera économiser près de 13 heures. Le calcul est bon et me permet d'apprécier le périple imposé à bord d'un Dash quelque chose.

Je ne me lancerai pas dans les détails des marques parce que ma collègue Denise pourrait tenter de me corriger, et à raison. Disons simplement que ces Dash machin truc sont de petits coucous pas toujours très récents qui survolent le Québec en périphérie. Pour ceux qui suivent ces aventures, ils pourront se rappeler que l'aventure printanière qui m'avait mené à l'autre bout du Québec, soit Blanc-Sablon, m'avait permis d'expérimenter ce genre d'appareil (avec Air Labrador). Le premier stop prévu en partance de Dorval sera donc Chibougamau. Par la suite, un autre saut de crapaud nous mènera jusque vers Némiscau. De là, on doit transiter jusque, attendez, je dois retrouver le nom exact...le voilà, Waskaganish. Finalement, de ce lieu de villégiature fort apprécié de la classe touristique mondiale, nous atteindrons les côtes du Nunavut et par le fait même de la Baie de James comme le disait le célèbre prof Lebrun, Dieu ait son âme, pendant la non moins tristement célèbre émission de la Couleur du temps sur les ondes de Télé-Métropole. Si le temps ainsi que le destin sont bons pour moi, mes bagages, mon matériel ainsi que le reste devrait suivre... jusqu'à Eastmain.

Après mon assignation officielle, je vais tenter de prendre quelques portraits typiques de la région. OK, je vais essayer de ne pas prendre seulement des épinettes noires. Je ne sais trop si j'aurai accès à un barrage quelconque, mais comme je serai tout près de la Baie James, je pourrai probablement voir un peu d'eau... glacée. On prévoit -7 demain. Pas si froid que je ne le croyais.

J'ai bien hâte de voir le tout et surtout d'en reparler sur les ondes. Par contre, n'attendez pas de mes nouvelles de sitôt puisque je suis allé voir les caractéristiques de l'hotel ou je logerai pour voir si l'accès à Internet est possible et comme commodités, on parle de laveuse-sécheuse ainsi que d'un téléphone public! Ça fait que...

Je vous en reparle donc de retour au village.

Bye là,

Alain

jeudi 22 novembre 2007

Quiz

Mais qui est donc ce mec? Il semble s'amuser follement au grand air! Un indice: Même s'il a un peu plus de poil sur le caillou que moi, nous sommes un peu parent...
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dimanche 18 novembre 2007

Dimanche PM

Euh... salut!

Par un beau dimanche après-midi d'automne, qu'y a-t-il de plus drôle à faire que d'écouter un bon match de football en, soit prenant quelques bières et appréciant le tout ou bedon en s'endormant tranquillement pas vite en faisant mine de surveiller le tout de très près!

Ce n'est pourtant pas ce qui s'est passé ici à Montréal dedans notre domicile familial cet après-midi. D'abord, ma 4 ans et moi sommes allés marcher au bord de l'eau pour apprécier la brise d'automne pendant que ma douce recevait des amies pour un "crop". De que cé que cé ca un crop donc? Il est temps de faire un peu d'éducation à ce moment-ci, je crois.

Officiellement le CROP est un rassemblement de filles, généralement, qui en groupe font une séance de scrapbooking ensemble en jasant de choses et d'autres.

Maintenant, voici ma propre définition de la chose qui devrait rejoindre un peu plus la réalité réelle. Ça fait que... les filles se rassemblent quelque part où il y a assez de place pour installer une table et faire croire qu'elles vont scrapper ensemble alors que dans le fond, un coup tout le stock étallé sur la table, la majeure partie du travail qui se fait est du placotage. Placotage sérieux par zemple! :)

Ça fait que les filles, Nathalie, Marina et Chantal en ont placoté un méchant coup cet après-midi. Que d'honneurs pour moi que de voir ces filles ici cet après-midi! Non mais! Attendez un peu que je vous les présente.

Nathalie, c'est la fille qui a osé l'an dernier organiser le premier Salon national du scrapbooking au Québec! Ça prenait du "gutts" (on utiliser le terme "gutts" ici au lieu de ... bon, enfin je vais me limiter ici dans mes propos étant donné qu'il est tôt et que de jeunes yeux pourrait lire ces lignes) pour faire cela selon moi! De plus, elle a réitéré cette année! Je me contenterai de lui dire "Bravo" parce que c'est ce que je pense.

Marina, c'est une autre entrepreneure qui a une boutique virtuelle, je pense, qui s'appelle ScrapMagie. Du ben beau stock! Faudrait que je m'informe mais je ne sais pas si elle a pignon sur rue.

Et Chantal, ben vous la connaissez tous un peu. C'est ma blonde! Euh, il faudrait que je dise conjointe... de fait! Est-ce que je vous avait déjà dit que nous vivions dans le péché? Probablement que oui mais à mon âge il m'arrive de plus en plus souvent de radoter. De plus, des fois ça aide de pouvoir radoter, ça me permet d'ajouter quelques lignes supplémentaires à ces articles de choix. Hé Hé!!!

Donc, on peut dire qu'il y avait toute une brochette au sous-sol à papoter de choses et d'autres. Pendant ce temps, ma 4 ans de fille était confortablement évachée (les évachements de l'adolescence sont déjà débutés dans son cas, je crois) en haut à écouter pour une millième fois son idole, enfin, un de ses nombreux idoles, Aladdin! Je pense qu'elle en est rendue à réciter les lignes avant les personnages. Comme nous ne sommes pas encore assez riches pour avoir trois tivis dans la maison ou peut-être que nous n'avons tout simplement pas la place pour trois tivis finalement. Donc, comme la première de ces tivis est n bas et que c'est occupé un peu et que la seconde diffuse actuellement un drame des milles et une nuits, comment serait-il possible pour moi de dormir devant le football, je vous le demande! Dire que dimanche prochain, ce sera le père Noël à visiter... Et je ne vous parle même pas des prochains week-ends à venir. Décembre, c'est généralement occupé! Une chance que le magasinage des fêtes est terminé! Mais je vous reparlerai de tout cela dans une prochaine intervention.

Je vous laisse parce que la Princesse réclame mon aide pour désamorcer une situation tragique entre un voleur et un vizir qui est très méchant, surtout accompagné par son fidèle perroquet!

Bye là,

Alain

mercredi 14 novembre 2007

Réponse à mes questions

Je savais que quelqu'un répondrait à mon désarroi. Je vous fais donc lire un courriel que j'ai reçu en réponse à ma détresse d'hier:

Salut Alain,

D'abord c'est un AirBus 380 et non
320 ça c'est la question.
Pour la ceinture au lit, on s'en fout...que fais-tu
au lit à part dormir???
je n'ai jamais essayer la chose
attachée!!!

Enfin passe une belle journée, et tu peux être fiers
des Canadiens qui ont
gagné en prolongation.

Je vais taire son nom dans un but de confidentialité et de.. je ne me souviens plus vraiment quoi!

Et si je peux me permettre une réponse à la réponse de mon interlocutrice, voici un peu ce que ça donnerait.

380 ou 320, ça change quoi au juste? Dans ma tête à moi, je n'ai toujours pas compris comment une grosse patente de même peut même s'envoler.
Au lit, il peut effectivement se passer ben des affaires mais peu importe, comment ça se passe lorsqu'il y a des turbulences? Et pour ce qui est d'essayer la chose attachée, ben ça, ça dépend de la religion, je pense!

Et pour finir, nos Canadiens, une chance que Carey y était parce que, pour la plupart d'entre eux, on ne peut pas dire qu'ils étaient tellement présents. Mais bon, on va la prendre quand même cette victoire car elle pourrait s'avérer le point nécessaire au printemps pour se classer pour la fameuse danse dudit printemps.

Ça m'a fait du bien d'en parler!

Bye là,

Alain

mardi 13 novembre 2007

Une question de même!

Ce midi, je me demandais en compagnie de quelques collègues de travail...

On regardait à la TiVi une avion défiler sur une piste, prête à s'envoler... il s'agissait du AirBus 320 qui repartait de Montréal-Trudeau. Il s'en allait lui aussi comme de nombreux québecois vers la fleuride. Plein de monde étaient venus le voir atterrir hier. Les pauvres attendaient depuis 07h00 le matin, il n'est arrivé que vers midi! WOW, 5 heures à attendre une avion qu'on ne prendra même pas! Il y en a une gang qui sont plus patients que moi...

Apparemment qu'il y a 8 étages dans ce coucou. Je ne sais pas s'iol y a des ascenseurs, hein? Toujours est-il que ma question est la suivante et j'espère bien qu'une âme charitable prendra deux minutes de sa vie bien remplie ainsi que son clavier pour m'écrire une petite réponse, si bizarre puisse-t-elle être.

S'il y a des chambres à coucher là-dedans, ça veut dire qu'il y a des lits. Mettons que t'es couché dans un de ces lits et qu'il y a des turbulences, y a-t-il une tite lumière qui s'allume au dessus du lit pour dire de s'attacher et si oui, y a-t-il une ceinture dans le lit?

Je ne sais pas, j'ai des questions des fois que je me pose de même!

Bye là, le match débute dans quelques instants et je dois m'attacher à mon fauteuil...

Alain

samedi 10 novembre 2007

Je me souviens

Attendez que je me rappelle, disait l'autre. Aussi loin que je me souvienne, c'est-à-dire deux ou trois ans. Non non, peut-être un peu plus, au Jour du souvenir ou près de cette date, chez nous on fait les beignes pour le temps des fêtes. Aujourd'hui c'était à Verchères, mais l'événement a aussi eu lieu par le passé à des places aussi célèbres que Québec, St-Félicien, Louiseville ou même Senneterre à ce qui paraît. Après tout, on parle ici de la recette de Anita Mireault en personne! Vous ne la connaissez pas, à vrai dire, moi non plus, en fait pas vraiment si ce n'est qu'elle était la mère de Christine et de deux autres gars au moins qui jouait au baseball dans la même équipe que mon frère à Senneterre, l'équipe que mon père coachait. Moi? J'étais le préposé au bâtons! Chacun son talent et le mien n'était certainement pas sur le terrain, alors...


Pour en revenir aux fameux beignes que mon père s'évertue à mettre au féminin. Eh oui, pour lui, il s'agira toujours d'une beigne! Ne me demandez surtout pas pourquoi. Je crois que ce n'est que pour nous embêter un peu. Il fait son petit comique à sa façon. Je dirais qu'il doit y avoir un peu de "Vator" là-dessous. Vator est un diminutif de Salvator (le père de mon père) et comme il était un peu malcommode, on se plaît à imaginer que ça ressort un peu chez nous. Des fois, c'est mon père, mon frère et peut-être un peu moi aussi à l'occasion mais je ne suis vraiment pas de même! Donc, la corvée était aujourd'hui et depuis l'an dernier, Marilou participe. Je dirais même que cette année, elle a grandement contribué! Elle prend de plus en plus de place notre chère 4 ans.
Après la cuisson donc, voici le résultat que ça donnait... Intéressant, non?

On passe ensuite à l'étape du sucre. Grand-maman et Marilou s'en sont alors donné à coeur joie!









Même que Marilou a poursuivi seule sans aucune supervision. Bof! De la supervision de la part des grands-parents? Pas tout le temps, je dirais. Évidemment, l'étape cruciale fut vraiment la première que vous ne voyez pas parce que j'avais les mains dans la pâte et que je ne pouvais prendre de photos en même temps. J'ai bien hâte d'y goûter! Parce non jamais au grand jamais ma fille et moi (considérée comme bibittes à sucre par ma blonde) aurions même osé y gouter maintenant, nous ne sommes que trop raisonnable. Mes parents n'ont pas le WEB, ma fille dort déjà et ma blonde n'y était pas pour témoigner si vous voulez tout savoir!
Bye et... Joyeux Noël à tous!Posted by Picasa

mercredi 7 novembre 2007

Un scoop

Vous savez quoi? Je me promenais aujourd'hui sur la 15 en direction de Mont-Tremblant en songeant à mes années passées sur les bancs d'école. Et en passant, ne croyez surtout pas que je sois privilégié de me promener dans ces parages à ce temps-ci de l'année. Les feuilles sont tombées et les pentes ne sont pas encore ouvertes. Toujours est-il que je songeais à ces belles années en roulant que j'ai eu la surprise de ma vie... en 2007!

Cette chose blanche tant appréciée par les amateurs de sport de glisse, comme ils disent. Ce n'est pas que je ne sois pas amateur de sport. À la TV, je veux dire. Pour ce qui est de la glisse, je pourrais aussi me débrouiller... Ça fait que je ne suis pas tellement pressé de voir arrivé cette chose blanche sur les routes que je parcoure tout au long de l'année. Je trouve que ça dérange. C'est même pas beau sur la route puisque ça devient rapidement sale. Aucun intérêt donc.

À la hauteur de St-Jérôme, j'ai dû enlever mes clips solaires qui trainaient sur le bout de mon nez parce que ça faisait un peu "vedette" pour rien. C'était donc un peu sombre. À mesure que je montais vers le nord, ça ne s'améliorait pas et les véhicules qui descendaient vers le sud n'étaient pas tous tout à fait propres. Vous savez, ces trainées que quelques conducteurs laissent sur le véhicule au lieu de le balayer comme ce devrait l'être. Je crois que j'étais rendu vers Ste-Agathe lorsque j'ai réalisé que cette chose blanche était maintenant présente partout sur le bas-côté de la route. Ça venait aussi du ciel. À plein ciel, en fait. Ouach! Rendu à St-Jovite, il n'y avait heureusement plus aucune trace mais ça tombait toujours. Allais-je revenir ce soir dans la tempête? Que de questionnements!

Heureusement, je suis revenu à la noirceur et l'asphalte était elle aussi, noire! Je ne crois pas que ce que j'avais vu le matin sur le bord de la route était encore là. En tout cas, je n'ai pas forcé pour le chercher.

Je dirais donc pour conclure comme dirait les grands orateurs de ce monde que la neige arrivera plus tôt cette année que l'an passée. En tout cas, c'est mon impression et je la partage. Dire que certains clubs de golf se sont vantés l'an dernier d'offrir des départs le jour de Noël.

Je crois que je préfère le vert au blanc.

Bye là,

Alain

vendredi 2 novembre 2007

Sortie de novembre

Aujourd'hui, comme j'étais en congé, mon plan de match initial était comme j'ai fait toute l'été de me taper une ronde de golf. Toutefois, en regardant le thermomètre ce matin, je me suis dit qu'il n'y avait pas assez de degrés pour ce genre d'activités. Je me suis donc tourné vers un autre type de marche pour y pallier. Une promenade au parc de l'Ile-de-la-Visitation était donc toute indiquée pour cette journée. J'en ai donc profité pour trainer la caméra avec moi pour pouvoir garder quelques petits souvenirs de cette balade. Voici donc un premier petit copain que j'ai rencontré sur ma route. En fait, je devrais plutôt dire une copine puisque son paresseux de "colvert" de chum dormait la tête enfouie dans une de ses ailes. Pas intéressant comme photo! Beaucoup plus coloré que sa femelle mais pas intéressant au moment de ma visite.

Voici la preuve de la belle température à laquelle
j'ai eu droit aujourd'hui. Assez bleu, hein!













Malgré le fait qu'elle soit un peu floue, vous pourrez remarquez sur celle-ci un "égaré". Sur la roche, la mouette est assez géante par rapport aux deux autres dans l'eau, vous ne trouvez pas? Je crois qu'il s'agissait d'un goéland qui devrait plutôt se tenir aux abords de l'eau salée au lieu des abords de McDo ou autres mets de qualité de ce genre. Je crois bien qu'il a dû se tromper dans son chemin. Il aurait donc dû tourner à gauche au deuxième stop!
Non, mais c'est-tu beau?
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lundi 29 octobre 2007

Préparation à l'halloween

Dimanche, nous nous sommes payés une petite sortie en famille dans les feuilles ou plutôt sur les feuilles dans le cas de cette photo.










Par la suite, ce fut l'opération "Charcuterie de la citrouille" nécessaire au bon fonctionnement de l'Halloween. Comme vous pourrez le constater, Marilou s'était trouvé un très bon poste d'observation. En fait, le meilleur siège de l'amphithéâtre disponible sur "ticketmaster".

La demoiselle était bien contente du résultat. Est-ce que j'ai déjà dit que "C'est assez dégueulasse l'intérieur d'une citrouille! Pis, il y en a qui en mangent en plus?"
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mercredi 24 octobre 2007

The show must go on!

La ptite nous a fait un show ce soir. En voici un aperçu...
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lundi 22 octobre 2007

Toute une aventure... à la maison!

Salut,

Samedi soir, notre Marilou nationale nous a fait bien peur. Elle a soudainement décidé de "se tirer" en bas de son lit et d'atterrir sur la tête! Ouch!

Pour les détails, je vous suggère comme lecture la version de ma blonde disponible sur son blog .

Elle fait dire que ce n'est plus tout à fait le dernier message à jour mais en passant vous pourrez admirer ses belles pages. L'article en question se nomme "trauma-cranien".

Disons que Chantal et moi en sommes quittes pour une vraie bonne frousse. La ptite, elle, va très bien. Elle pète le feu pendant que ses vieux parents tentent de se remettre de cette palpitante nuit à l'urgence et surtout sans sommeil.

Je crois qu'on arrive tout simplement plus à s'en remettre aussi vite que dans le temps... de nos 20 ans.

Je passe la semaine à Montréal. Enfermé dans mon bureau à produire de la matière grise qui se transformera en production documentaire d'une excessive qualité. Enfin, j'aime à le croire!

Ça fait que, si jamais une idée brillante ou un événement qui puisse me sortir de mes bottines vient à apparaître dans mon champ de vision, je vous fais signe.

Bye là,

Alain

vendredi 19 octobre 2007

Grosse semaine

Vous ne me croirez peut-être pas mais dimanche dernier, j'avais concocté un très bel article à propos du Salon International du Scrapbooking du Québec qui avait eu lieu à Montréal le week-end dernier. Quand c'est venu le temps de l'enregistrer, j'ai tout perdu! Quand je dis, tout perdu, ce fut vraiment le cas. J'étais un peu fru. En tout cas, assez fru pour bouder mon clavier toute la semaine. En gros, disons que j'y avais traité de quelques scrappeuses comme Louchia, Kawine, Marina, la vedette Céline, ma chatfélix et bien d'autres. Une entre autres que je ne connais pas et qui suit non seulement les activités de Chantal sur son blog mais aussi les miennes sur le mien. Étrange! Apparemment qu'une autre a aussi dit à Chantal qu'elle me trouvait bien rigolo! C'est ben pour dire... J'avais donc dédié cet article à toutes celles qui "scrappent" joyeusement les nombreux souvenirs qu'elles vivent en mentionnant les bienfaits de l'activité comme telle mais comme ma mémoire est bien infidèle et surtout beaucoup moins efficace que de la RAM, ça ne sort pas aussi bien aujourd'hui.

Lundi, je suis parti pour Québec parce que j'y donnais un cours mardi.

Mardi, je me suis dépêcher de revenir à Montréal pour ne pas manquer une minute du match que nos Glorieux ont si brillamment échappé!

Mercredi, j'ai donné un cours à Laval et jeudi un cours dans une tour de Babel... à la suite de quoi, je me suis dit: "on va checker ce que nos Glorieux ont dans le ventre ce soir!" Pas grand chose de plus que mardi soir, finalement. Ils ont encore "chokés", comme mon chum Michel.

Aujourd'hui, comme la météo nous prévoyait de la pluie, j'avais prévu avec mon chum Michel d'aller jouer une ronde de golf. Mon chum Michel c'est le mari de Colette, oups non c'est ils ne sont pas mariés! C'est le conjoint de fait qu'on dit de nos jours pour remplacer l'institution du mariage qui allé jusqu'à il n'y a pas si longtemps était la seule voie possible pour quiconque voulait vivre en couple! Pas de mariage, pas de couples! Bref, les choses se sont un peu arrangées maintenant, les moeurs ont aussi, Dieu merci, (non mais quel jeu de mots!) ce qui fait qu'aujourd'hui, les couples vivant ensemble sans le mariage peuvent aller faire leur épicerie tranquilles sans vivre dans la crainte d'y rencontrer le curé de leurs paroisses qui pourrait leur faire des remontrances ou autres trucs du genre. Remarquez que pour y arriver, ça prendrait des curés; denrées de plus en plus rares aujourd'hui! De plus, il faudrait que ces derniers reconnaissent leurs ouailles. C'est beau comme mot, hein? Ça faisait tellement longtemps que je voulais le placer quelque part. Michel et Colette donc sont d'anciens collègues de travail du temps de mon passage dans l'enfer du Cronald! Michel et moi avons réussi à s'en sortir vivant tandis que Colette lutte encore comme une "diablesse dans l'eau bénitte". Je ne sais pas d'où vient exactement cet expression mais je suis convaincu que l'eau ne doit pas s'accorder avec la diablesse. Ça doit être une exception. Je m'égare encore de mon sujet moé là!

Michel et moi avions donc rendez-vous ce matin pour un départ à 09h37 au club de golf de Mirabel pour une ronde de golf. À peu près toute la planète m'avait pourtant avertie: "Vous allez vous faire mouiller" ou "Vous allez vous les geler!". Et moi de toujours répondre la même vieille rangaine: "Il ne pleut jamais sur un terrain de golf!" Mon affirmation avait tout de même de quoi faire douter le plus fervent des croyants toutefois. Mais j'avais la foi. Heureusement car mon chum était moins croyant un peu. QU'avons nous eu comme résultat? Un beau soleil avec un peu plus de 20 degrés! Le 19 octobre! Non mais quelle chance.

Laissez moi donc vous raconter un peu notre aventure...

Pour mettre les choses en perspective, il faut savoir que Michel est analyste dans ses temps libres et je dirais même plus analytique de sa personne. À chaque trou, il pouvait me dire combien j'avais de coups de joués, combien il en avait, l'avance qu'il ou que je possédais, les distances à parcourir, la direction du vent ainsi que la couleur de pratiquement chacune des feuilles que nous avons écrasées sous nos pas au courant de la journée.

Je ne sais pas si vous avez remarqué? Je viens d'arrêter d'écrire pour aller au secours de ma 4 ans de fille! Elle qui devait dormir, a soudainement crié:
"Papa, je cherche ma feuille en-dessous de mon lit!"
- De quelle feuille tu parles Marilou?
- Ben papa (avec un "franchement" sous-entendu), la magnifique (oui, c'est le mot utilisé) feuille d'érable que j'ai ramené de la garderie aujourd'hui!
- Ah, cette feuille là? (Moment d'hésitation de ma part) Je l'avais déjà ramassé pour ne pas l'abimer ma chérie!
- Je peux la voir?
- Damn!!! Where the heck did I put it? (expression que j'ai pris soin de garder pour moi, évidemment) J'arrive Marilou, je vais te la montrer, de cette façon, tu pourras mieux dormir.
- Ah, merci papa.
Ladite feuille est bel et bien sur la table de la cuisine. Heureusement car j'aurais eu des problèmes à me justifier.
- Tiens ma belle la voici. Tu peux maintenant dormir tranquille.
- (Énoooorme soupir de sa part) Papa?
- Oui Marilou?
- Moi je t'aime gros comme un éléphant!
Je vous ferai remarquer qu'elle n'a pas dit dit que j'étais gros comme un éléphant.
- Moi aussi je t'aime ma grande!
- Papa, moi je suis grande, hein?
- Oui mais fais dodo maintenant. (papa voudrait bien raconter la suite de sa partie de golf desur son blog, que je me suis mis à penser)
- OK, bonne nuit papa.
- Bonne nuit Marilou!

Je crois qu'elle dort déjà. Elle est adorable dans le fond.

Où en étais-je donc? Ah oui les analyses de Michel. Nous commençons donc ce marathondans la joie et la bonne humeur! Michel prend rapidement l'avance. Je ne m'en fais pas trop. Une partie de golf est toujours longue et souvent remplie de surprises. Après huit trous, il mène toujours et son sourire en dit long sur ses états d'âme. Au neuvième, il fléchit quelque peu les genoux pour la première station! Après neuf, je mène donc par un misérable petit coup. Ce n'est pas beaucoup lors d'une bataille comme nous nous la livrons actuellement. Il reprend un peu de poil de la bête. Une autre drôle d'expression je trouve! Reprend donc les devants momentanément. Non mais quelle lutte! Après 16 trous, il a deux coups d'avance je crois. En fait, je n'ai pas tellement gardé la carte pointage, vieille habitude que j'ai conservé depuis la guerre..., vous devrez donc vous contenter de mes estimations. Au 17ième, il flanche avec un beau plus 4 je pense. Je fais la normale. Au 18e, il envoie son coup de départ quasiment sur le vert, juste sur la frise et est plein d'espoir jusqu'à ce que j'expédie le mien sur le vert à une dizaine de pieds du fanion. Sa balloune dégonfle alors d'un seul coup aussi vite que ses espoirs de me rattrapper. Je termine avec une normale et lui avec un boguey, je crois. Si vous vouliez avoir plus de détails, je suis persuadé qu'il pourrais abonder dans ce sens, ,ais comme c'est moi qui ai le micro actuellement, too bad! L'important est que nous ayons passé une fichue de belle journée. À charge de revanche, mon Michel?

C'est donc comment j'ai passé ma journée de congé du jour. Je ne sais si je pourrai répéter l'idée dans deux semaines. Dans ce temps-ci, chaque fois peut être la dernière de l'année. Ce n'est pas tous les ans que l'on peut jouer au golf au Québec la journée de Noël! Je vous en reparle donc dans deux!

Bye,

Alain

jeudi 11 octobre 2007

Changement de direction

OK, je fais amende honorable!

Faites moi une phrase avec "Massue"? Massue planté d'aplomb qui disait... surtout en parlant de la direction où je m'en allais vers Mont-Laurier. J'étais bien parti moi en insistant sur le fait que ma direction était le nord-est. Dans le champ gauche que j'étais puisque dans ma tête ainsi que sur le chemin sur lequel je roulais, il s'agissait bel et nien du nord-ouest.

Toutes mes excuses à ceux qui suivaient la "game". Entre autre mon "bro", toujours aux aguets et qui de surcroît, vit à Amos qui est pas mal située dans le nord-ouest québecois.

La prochaine fois que mes doigts courront sur le clavier pour transmettre l'information provenant de mon cervelet, je vais tâcher de m'assurer que la bonne et surtout la vraie donnée aboutit sur l'écran.

Bye là,

Alain

mardi 9 octobre 2007

Un soir d'octobre ... entre l'Arctique et la Grèce antique!

L'histoire se passe quelque part entre l'Abitibi et le village Olympique, non pas le tristement célèbre ayant accueilli le non moins célèbre marathon qui avait réussi à tuer quelques-uns de ses participants un peu trop téméraires ou espérant vaincre la fameuse épreuve qui les a tout de même achevés...

Je crois que je ne suis plus dans l'histoire, ou du moins quelque peu éloigné, que je m'étais fixé au départ dans ma tête et mon clavier. Ça fait que...

Je me retrouve donc en plein centre-ville de Mont-Laurier! Où est Mont-Laurier au juste? Google maps me dit que ça se trouve à 225 km environ de mon chez moi. Environ 3 heures d'auto. C'est assez vrai! On aurait tendance à penser que ça se trouve au nord de Montréal, mais ça se situe plus au nord-est. À mi-chemin entre Montréal et l'Abitibi? Peut-être... Pour s'y rendre, on prend l'autoute 15 ou communément appelée l'autoroute du nord, et ce jusqu'à l'épuisement de celle-ci. Non ce n'est pas là que la fin du monde apparaît puisque la 117 prend alors la relève. Je dirais même que jusqu'à ste-Agathe, la vie est assez simple pour un citadin comme moi, habitué à avoir plus d'une voie, qui permet les dépassements lorsque précédé par un poids lourd ou tout autre genre de mastodonte dont faisait mention la Une du Journal de Montréal ce matin. Vous savez, ces machins qui font ou provoquent des accidents qui créent des congestions en ville lors de nos si charmantes heures de pointe urbaines. En passant, en partant aujourd'hui à peu près à la hauteur de la 440 à Laval, il y avait un de ces poids lourds renversés sur le côté qui avait atteint son objectif car l'entrée pour la 15 en provenance de ladite 440 ou de St-Martin, genre, étaient complètement bloquée par la police de Laval. Comme je m'étais arrêté pour un "quick lunch", j'ai payé de mon temps avec un attente interminable juste avant la "van" renversée que j'ai dû contournée via la 440 jusqu'à Curé-Labelle ou 117 qui était complètement fermée sur un sens, donc elle aussi congestionnée, pour me ramener sur une 15 complètement libre jusqu'à sa fin.

Comme la route est un peu longue sans une bonne réception radio, j'étais quasiment content de voir apparaître la pluie pour me tenir compagnie sur ce sinueux trajet.

À mon arrivée sur les lieux du crime une autre surprise m'attendait. L'hôtel elle, ne m'attendait pas tellement. OUPS! Pas un trop gros drame toutefois puisque à ce temps-ci de l'année, c'est plutôt rare de voir "complet" à l'arrivée. La madame a bien essayé de se rendre "intéressante" en me faisant croire que ce serait compliqué, mais comme le vieux singe a vu neigé... Elle ne m'a pas convaincu. Un appel à Montréal ainsi que mon plus beau sourire ont fait tombé ses craintes et soudainement, une chambre était disponible.

Comme il ne faisait pas très beau au village, je me suis permis une sortir "propre" pour le souper à la très chic "Cage aux porcs" attenante à l'hôtel. Les fajitas furent excellents malgré le fait que ma blonde croit fermement que la bouffe provenant de cet établissement provienne directement du "Costco".

Pour me consoler revenu à ma chambre j'ai entrepris de vérifier ce qu'il y avait de bons sur la tivi. WOW! Assez gâté ce soir! J'ai le choix entre une course de NASCAR où on voit notre bon ami Jacquot, pas en pick-up, être bon prince et laisser sa sixième place si chèrement gagnée aux actuels meneurs de la série la chance de faire bonne figure ainsi qu'un tournoi de "Roche-papier-ciseaux" national aux amériques des états. Oui, vous avez bien lu! Avec des commentateurs qui font état de la forme physique, du stress dû à l'événement pour les participants et la stratégie employée pour arriver à leurs fins. WOW! Stratégie à savoir lequel des trois choix feront les deux protagonistes. Finalement, un nerd de l'Iowa je crois a remporté les honneurs, en trichant, si j'ai bien compris. On n'a pas parlé de stéroïdes mais tout juste!

Ce qui m'a amené à vous écrire ces quelques lignes ce soir. En espérant que ce petit tour vers le Nord-Est vous aura plu. Je retourne donc à mon Ludlum ou le principal acteur est tellement dans le trouble! Je crois qu'il a besoin de mon aide pour progresser dans son malheur et ainsi se sortir du pétrin.

Bonne nuit et à la prochaine,

Alain

dimanche 7 octobre 2007

Après les pommes...

Après avoir été cueillir des pommes la semaine dernière, nous nous sommes retrouvés aux citrouilles cette semaine à St-Joseph-du-lac. L'endroit est remplie de citrouilles, de pommes et de raisins. Évidemment, pour attirer les citadins dans mon genre, il y a aussi tous les attrappe-touristes possibles comme l'aire de jeux pour les tout-petits, le casse-croute où on peut goûter plein de trucs à la citrouille. Ah oui! J'avais oublié, ça peut aussi se manger ces machins-là! en TK, j'ai entendu pleins de recettes de pleins de pseudo-spécialistes tentant d'impressionner leur galerie personnelle lors de la visite. Ils ne m'auront pas! Sur la première photo, on peut voir que Marilou a déjà choisi sa préférée! Je crois qu'elle même un nom.

Sur celle-ci, les deux filles avec le soleil en pleine face et Marilou pas équipée de pare-soleil pour les yeux qui nous le rappelle.

















Ca y est! Nous avons enfin trouvé la bonne! Encore...



















Et pour terminer, la récolte du jour.
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vendredi 5 octobre 2007

Une journée aux pommes

Dimanche dernier, nous sommes allés aux pommes avec grand-maman, et deux matantes. Pas celles de Marilou mais les miennes. Colette et Pierrette. Sur la photo du haut, les faces des personnages sont les suivantes. Marilou, Grand-Maman, Colette et Pierrette.


Sur cette photo, on reconnaît dans l'ordre habituel: Chantal, Pierrette, Maurice qui tient madame Citrouille, Lise, Alain et Colette. Au bas de la photo, croquant dans une belle pomme, je ne sais la combientième de la journée, notre Marilou à nous.


Je sais que ces photos ont été prises il y a quasiment une semaine mais mon service de livraison de photos a eu comme qui dirait des ratées... :).
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mercredi 3 octobre 2007

Le saguenay, suite et fin.

Que peut faire un gars "pogné" dans une chambre d'hôtel de Saguenay, lire Jonquière un mercredi soir pluvieux d'octobre? Un indice? Euh...Octobre? Ça fait cinq mois qu'il n'y en a pas eu! Ben oui, la saison de nos joueux de hockey professionnels recommencent ce soir à la tivi.

Devinez quoi? Je me suis trouvé un lieu avec permis de vente d'alcool et aussi permis de vente de chips, c'est-à-dire un dépanneur où j'ai fait mes provisions pour la veillée. Je suis déjà devant le téléviseur comme ils disent et je "check" les analystes qui discutent de façon "très sérieuse" des chances de notre tricolore de faire les séries. Batinsse! On est seulement en octobre et il peut se passer tellement de choses d'ici avril que n'importe lequel des chrétiens moindrement sensé ne devrait pas oser se lancer dans ce genre de prédiction...

Je vous souhaite donc une bonne saison parce que je sais que, dans le fond, vous suivez tous, de près ou de loin, les représentants de notre sport national dans la National Hockey League.

Ne vous en faites pas, je n'en parlerai pas de façon régulière cet hiver puisque que comme je le disais, il y a tellement de sujets plus importants de quoi on peut jaser ensemble.

Ça fait que... Bon match et que le meilleur, ...donne la chance aux Canadiens de l'emporter!

mardi 2 octobre 2007

Les belles histoires des pays d'en haut

Les plus belles histoires ne se passent pas toujours loin de la maison. Ces belles histoires se passent aussi lorsque je n'y suis pas.

Je suis présentement dans la très belle région du Saguenay à Jonquière qui s'appelle maintenant Saguenay elle aussi. Ce matin, en ouvrant ma boite de courriel, j'ai eu une belle surprise à l'intérieur de celle-ci. Chantal m'écrivait pour se vanter d'une autre de ses blles conversations de filles avec Marilou. Un bijou, je dirais.

Pour vous mettre en contexte sans mettre trop de détails toutefois étant donné le lieu de leur discussion, je dirai simplement que Marilou était installée comme à tous les soirs après le souper à faire son... numéro 2!!!! Dans ce temps-là, elle aime bien avoir de la compagnie pour jaser un peu. Certains ont besoin de lecture mais pour elle, C'est le temps du "chat". Probablement que ça changera avec le temps mais pour l'instant, c'est comme cela...

Voici donc le contenu du courriel de Chantal :

Hahahahaa, hier soir notre fille m’a sorti une autre perle!
Maudit que c’est drôle nos discussions de filles.

Marilou : Maman, est-ce que 2 femmes peuvent se marier?

Maman : (bon qu’est ce que je lui dis chu quand même pas pour lui parler de la charte de droits et libertés des gays! Non j’y vais avec l’explication classique, après tout nous sommes des hétéros!) Non Marilou, pour se marier il faut être un homme et une femme…

Marilou : ouais mais Vincent à la garderie m’a dit que « ça pouvait » 2 femmes « qui se marissent » !

Maman : ouais c’est vrai maintenant le mariage entre 2 personnes de même sexe est légal… Alors oui, c’est possible.

Marilou : Alors maman, est-ce que tu veux qu’on se « marisse » toi et moi???

Pouahahhaahha et vlan dans les dents, Œdipe !!! na na na na !!!

Fin du courriel

Ma conclusion personnelle : Marilou a encore sa petite obsession pour le mariage. Ça devrait durer selon moi le temps de son "trip" de princesse. Pour ce qui est de l'idée de faire cela avec une fille je crois que le fameux Vincent à la garderie tente de dissuader Marilou ou sa compagne Félicia de faire cela avec lui en les rapprochant ensemble. Peut-être que lui n'est pas encore prêt à s'engager réellement et qu'une liaison temporaire est suffisante pour lui en ce moment. On ne sait pas de quel genre de relation il sort actuellement. Et pour ce qui est de la mère de Marilou, ma blonde Chantal, eh bien je me dis que ce doit être un méchant trip que de pouvoir détruire d'une simple conversation un concept vieux comme le monde comme celui d'Œdipe. Peut-être qu'un jour, un homme (moi par exemple) pourrait être en mesure d'en détruire un autre d'un type tout à fait différent. Ça donne espoir de lire des textes semblables, non?

Et vive l'Internet! Avec cet outil, je peux quand même voir et participer à l'évolution de ma fille quasiment "live". Imaginez il y a quinze ou vingt ans si j'avais eu une fille qui avait sorti des perles semblables, je ne l'aurais probablement su que vers la fin de la semaine à mon retour. Quel choc. Si j'ajoute quelques années (disons 25) à ce concept, j'aurais probablement été parti pour quelques semaines et peut-être que ma blonde qui aurait surement été mon épouse à l'époque parce que l'idée du concubinage tel que nous le connaissons aujourd'hui n'existait pratiqument pas. Imaginez la confidence que ma fille vient de faire à sa mère à cet époque! Il aurait probablement fallut envoyer Marilou en pension chez les soeurs pour la ramener dans le droit chemin ou bien sa mère m'aurait caché le tout ainsi qu'au reste de la planète en vivant dans le péché du secret gardé! Elle et sa fille aurait surement atterri directement en enfer! Fiou!!!! Une chance qu'on a Internet!

Je suis content de vous avoir parlé du Saguenay! Vraiment une belle région.

Bye là,

Alain

dimanche 30 septembre 2007

Des grains de sable dans l'engrenage

Salut,

Je sais, ça fait un bout de temps, mais la vie étant ce qu'elle est, il arrive parfois que des pannes incontrôlables se produisent et fassent en sorte que la production s'apaise quelque peu. Un peu plus d'une semaine sans nouvelles, il y en a surement quelques-uns qui ont dû se poser quelques questions. Je l'espère un peu...

Pour vous rassurer, vous n'avez rien manqué de ma trépidante vie de formateur-voyageur puis que la dernière semaine m'a amenée très loin; Laval. Comme j'en ai déjà parlé, je ne ferai pas plus de publicité qu'il faut à Vaillancourt et son île. Il n'en a pas besoin. Pas d'opposition, il devrait mourir en place mais dans plus de temps qu'une autre dont la population de la vieille capitale aurait eu bien besoin. Ma'am Boucher, reposez en paix, vous l'avez bien méritée! C'est ben beau de parler des maires et mairesses d'un peu partout mais qu'en est-il de mon propre maire? C'est quoi déjà son nom? Ah oui! Tremblay, Gérald de son prénom. Un autre qui n'a à peu près pas d'opposition mais qui pourrait quand même trouver le moyen de perdre la prochaine bataille, seul! Pôvre Gérald! uis-je en train de discourir à propos de politique? Et provincial en plus? Il était vraiment temps que je reprenne le clavier, euh, le collier!

Dans un autre ordre d'idée, mon tournoi de golf de la semaine dernière s'est très bien déroulé. Il a fait beau. Il y a eu de beaux et mons beaux coups. Quoi de plus normal! Un bon souper. Et j'ai même reçu un trophée des maisn de Yvs Corbeil en personne! WOW! Non mais une vedette des électros-ménagers et de la roulette, non russe, ce n'est pas rien! Pour demeurer dans le même sport, j'aimerais prendre la prochaine ligne pour féliciter un ptit gaucher canadien, Mike Weir, qui a très bien fait à la Coupe des Présidents qui avait lieu chez nous ce week-end. Personne ne le voyait parmi les grands et sa fiche du week-end fut des plus reluisante avec, pour terminer une victoire contre le meilleur joueur au monde, le tigre des bois. re-WOW! Way to go, Mike! Toujours dans le domaine du sport, une pensée que j'ai vu traverser mon esprit dernièrement : "Nos glorieux devraient trouver l'hiver long en TA..." Ce n'est qu'une pensée dérivant dans un esprit tortueux et sans fin me direz-vous, mais comme elle est probablement partagée par bon nombre de "gérants d'estrade" du même acabit que ma personne, soit celle qui a eu cette pensée au départ, il valait mieux la partager.

Aujourd'hui la ptite famille est allé à la traditionnelle "chasse aux pommes". Et je vais dire comme dirait un vrai bon chasseur! Nous avons tué! Une bien belle récolte de ces petits fruits que ma fille adore dégusté! Nous étions à St-Hilaire au verger du flanc nord. Belle place! Grand-maman Lise et Grand-papa Maurice nous y accompagnaient comme à l'habitude avec matante Colette. Ça fait maintenant partie des traditions chez nous. Au temps des pommes, nous partons avec Lise, Colette et Maurice cueillir des pommes un dimanche après-midi. Une intrus s'est toutefois joint à notre groupe aujourd'hui. Une autre matante: Pierrette! Donc trois petites soeurs qui ricanaient des folleries de notre Marilou nationale. Donc avis à une autre Colette : "Ta mère doit être à la veille de t'en parler si ce n'est déjà fait!

Je repars demain pour une autre aventure qui devrait me mener de Québec jusque vers Jonquière avec un autre crochet vers Québec avant de revenir au village. Je vous en reparle.

Même si l'engrenange semble encore un peu rouillé, je crois que la panne est sur le point de se réparer. J'ai bon espoir en tout cas.

À la revoyure,

Alain

vendredi 21 septembre 2007

Panne

Je décrète officiellement une panne. De retour après réparation...

Alain

jeudi 20 septembre 2007

Que dire du week-end à venir?

Gros week-end au programme... et sportif en plus!

Demain, c'est ma ronde habituelle de golf comme à chaque deux vendredis depuis le début de l'été. Citron, que j'ai une belle job! Le fruit utilisé ici est un subterfuge pour tenter de tromper les oreilles de nos plus jeunes dans notre façon de s'exprimer. Je ne peux pas vraiment dire que c'est un succès dans mon cas mais je peux dorénavant affirmer que j'ai fait au moins un effort aujourd'hui.

Après St-Jérôme demain, je me rendrai samedi, il ne pleut jamais sur un terrain de golf, au Granby-St-Paul pour le tournoi annuel de l'entreprise pour laquelle je travaille pour ne pas la nommer. Grosse compétition en perspective! Les membres de mon équipe sont fins prêts! En tout cas, je l'espère! Pierre est soudainement devenu silencieux. Pas normal. Il doit être dans sa bulle. René a retrouvé ses bâtons! Il dit aussi que son linge est prêt. C'est un départ. En ce qui a trait à Raymond, il a maintenant des balles, un peu de bâtons et partagera son putter avec n'importe lequel des droitiers disponibles au moment d'effectuer ses coups roulés. Je crois donc que nous sommes plus prêts que jamais. Nos adversaires n'ont qu'à bien se tenir. Parlant de ces derniers, j'ai entendu dire que Alain1 a fait quelques "aigles" dernièrement. Il ne s'en vante pas trop par contre. Laval lui, joue trois-quatre fois par semaine. Du côté de l'équipe de Guylaine, Marie-Jeanne et Yann, ils sont très silencieux. Peut-être est-ce une stratégie? Je ne sais trop. De gros montants sont donc en jeu. En tout cas, pleins de défis à venir. Je vous ferai probablement un compte-rendu, si ça va bien pour moi, évidemment! :)

Je serai donc un peu absent cette fin de semaine puisque je troquerai mon clavier pour mon cocheur. Y a donc des beaux mots cachés dedans notre langue!

On s'en reparle,

Alain

mercredi 19 septembre 2007

Idéologie sans idée

Comme j'étais à court d'idées pour remplir l'espace du jour, j'en ai jasé avec mon frère qui m'a fait parvenir une liste complète de sujets. Je vais donc tourner autour desdits sujets.
  • Apparemment que le Conseil de l'industrie forestière du Québec menace de poursuivre le Gouvernement du Québec pour non-respect de contrat! Ceci est un sujet qui tient à coeur à mon ptit frère. Je veux dire, l'industrie forestière. Pour un non-initié comme je peux l'être, c'est un peu moins excitant et par le fait même je dois avouer que je n'ai aucune idée de quoi il s'agit. J'irai donc avec ma propre version des faits. Poursuivre le gouvernement, ça doit être facile, surtout à la vitesse que ça fonctionne. Ah! Et si le gouvernement se met à ne pas respecter les contrats maintenant, ou est-ce qu'on s'en va? Je vous le demande? Je me commet maintenant. Je vais prendre pour la forêt puisqu'elle est probablement plus près de la terre, je veux dire la planète, que ne doit l'être le gouvernement et comme je dois penser à l'avenir de ma fille, la forêt me semble meilleure!
  • La ville de Montréal a congédiée 45 employés pour cause de paresse. Est-ce qu'on parle seulement de cols bleus? parce que, je veux dire... Il me semble que ce n'est pas nouveau comme sujet. Disons que l'estime que j'ai pour ces gens n'est déjà pas très haute, alors... Rien pour aider, disons.
  • Un peu dans le même ordre d'idée, on dit que Sarkosy veut introduire la "culture du résultat" dans la fonction publique l'autre bord du trou d'Eau qui est appelé l'Atlantique. Je lui souhaite "Bonne chance". Quand on en est rendu à introduire une culture du résultat, ça doit être qu'on est encore bien loin d'un... départ. Mon frère croit qu'on devrait le comparer à un certain Don Quichotte!.
  • Aucun pont n'est tombé aujourd'hui au Québec. Ce qui constitue une bonne nouvelle je crois. Par contre, Britney Spears continue à consommer de l'alcool et de la drogue. OK! Peut-être est-ce mieux ainsi, finalement?
  • C'est 3 à 0 après une période pour les Islanders de Long Island contre nos Glorieux, mais je crois que la saison ne sera pas assez longue pour qu'on puisse faire le tour de la question. Pour voir un aspect plus positif de ce sport, je vous annonce en grande pompe que la saison de hockey de Claude débute vendredi soir. Que de bières à consommer pour ces dieux du Zamboni!

Ça fait le tour de la question ou de ses sujets suggérés.

À la revoyure,

Alain