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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

mardi 29 décembre 2009

En déballant mes boîtes

Je déballe encore quelques boîtes et tout sera complété. Les meubles sont, pour leur part, bien à leurs places. J'avais pris le temps de repeindre les murs et plafonds. Le foyer est allumé. Heureusement, car il fait vraiment très froid en cette fin de décembre. Je me sens plutôt à l'aise dans mon nouveau chez nous. Il y avait définitivement trop de circulation ailleurs. Dans l'autre place d'avant, je veux dire.

Ici c'est tranquille. Pour l'instant. Tranquille mais confortable. Comme on est sur le web, il est difficile d'en contrôler l'accès. C'est normal.

Anyway, je termine mes boîtes et je reconnecte plus tard.

lundi 28 décembre 2009

Épilogue

La liberté de presse ou d'expression, le droit à l'information et tous ces droits pourraient être invoqués que rien n'y ferait. Après tout près de 200 publications, 30 mois de gestation, je ne sais combien de mots et plus de 12000 visiteurs au compteur – j'ai de très gros doutes à propos de cette dernière donnée. Il est temps de tourner la page. David contre Goliath l'avait bien prédit. Si j'avais 20 ans de moins…

Y aurait-il d'autres clichés que je pourrais utiliser? Probablement. Je ne le ferai pas. Sur la pierre tombale de La déroute, on pourra écrire joyeusement : Malgré sa joie de vivre, la grippe aura eu raison de ses écrits.

Après avoir voyagé jusqu'au sud-ouest des États (Californie), en passant par le sud-est (Floride), un peu plus au centre mais pas trop (Nevada), en remontant tranquillement par la Nouvelle-Angleterre (Massachussetts), on s'est aussi promené dans de bien drôles d'endroits ici chez nous au Québec. L'Abitibi, le Témiscamingue, l'Outaouais, les Laurentides, la Lanaudière, la Mauricie, le Saguenay et son beau lac, le Charlevoix, pas le métro, la Côte-Nord, de la très basse à la très haute, les Iles, un peu de la Gaspésie, la Matapédia, la Beauce, la Chaudières-Appalaches, la région de la Capitale, les Bois-francs, l'Estrie, la Montérégie, l'ile de Montréal, la Baie James et le Grand-Nord. Le compteur en a fait des tours!

J'avais déjà pourtant avisé certaines de mes consoeurs blogueuses qu'un blog c'était public.

Il est donc temps pour moi et la Déroute de quitter vers un autre monde. On va surement se revoir ou s'en reparler sous d'autres ondes. On change de trail. Un virage.

Ce fut un plaisir de décrire mes déplacements et plus récemment mon siège et vous pouvez toujours m'écrire à aballeux@gmail.com , qui sait ce qui pourrait se produire?

Alain

mardi 10 novembre 2009

Dilemme

Encore. Quand j'ai des cas de conscience dans ce genre, ça me fait un peu de bien de l'écrire. J'ai parfois même des réponses sensées à mes questions tordues. Pas toujours. Mais comme ça libère comme ils disent dans la pub, autant utiliser ce remède à profusion. Un remède c'est un peu comme un vaccin. Pas tout à fait, ok! Les deux sont là pour aider. Le remède est supposé guérir et le vaccin devrait prévenir. N'y a-t-il pas un adage qui dit : « Vaut mieux prévenir que guérir »?


Vous aviez deviné, hein? La fameuse grippe du code postal, mieux connue sous le vocable de A (H1N1) commence à me fatiguer un peu. Qui croire? Au début, avant les folies de files d'attentes interminables, j'étais assez convaincu que la petite famille Balleux irait tranquillement se faire vacciner et que tout irait bien un peu comme dans une histoire de Disney. Dans les histoires de Disney toutefois, il y a toujours des problèmes qui arrivent en cours de route avant la fin heureuse de l'histoire. Genre, une centaine de petits dalmatiens qui se font voler, tout à fait par hasard, par une dame pas très gentille et même vraiment méchante selon les dires d'une experte en la matière d'environ 6 ans.


Depuis que j'ai commencé à écrire cet article, j'ai eu droit à un appel de Chantal jeudi matin qui m'annonçait que Marilou était restée à la maison avec elle parce qu'elle commençait une fièvre. N'est-ce pas un des symptômes? Ne nous affolons surtout pas, nous rappelait constamment un des super héros dont j'ai oublié le nom. Facile à dire. Où est-il ce fameux super héros que je lui parle dans le blanc des yeux? J'ai même pas le temps de m'interroger sur un point qu'un autre se pointe à l'horizon. Dans le fond, peut-être que je n'aurai même pas besoin de me taper les files d'attentes pour avoir le vaccin. Tout d'un coup qu'on la pognerait avant! On serait, comme qui dirais, immunisés! Je ne sais pas.


Bling! Crack! Kaput! Zip! Brisé!


DIng dong dong – Interruption de service sur les lignes orange, verte, bleue et jaune pour une durée indéterminée, d'autres messages suivront.


Papa était très inquiet de la situation. Une situation qu'on ne peut comprendre parce que plutôt nouvelle.


L'idée de ce blog à l'origine était surtout de me plaindre un peu. Pas trop quand même! Mon dilemme est né quand mon employeur a fait un beau plaidoyer pour nous inciter nous, les employés, à aller se faire vacciner. Où et quand, on ne le savait toujours pas, mais bon, il a dit : « Allez-y donc que je remplisse mon devoir de citoyen corporatif responsable en me vantant que je l'ai dit à mon monde de faire attention pour ne pas contaminer les autres ». Bon, ce n'était probablement pas le sens du message mais de mon œil à moi, c'est ce à quoi ça ressemblait. Tout est une question de point de vue, j'imagine. D'un autre côté, je me dis aussi que son dévouement ne va pas trop loin puisque dans le même souffle, il affirme que la façon dont on se fera vacciner ne le regarde pas vraiment et qu'on doit se débrouiller pour y arriver. En plus, je crois que je n'ai pas vraiment le choix puisque si je la pogne, je devrai m'absenter pour au moins sept à dix jours, toujours pour ne pas infecter les autres. Sans paie toutefois étant donné ma situation contractuelle.


J'en étais là dans mes pensées vendredi après-midi. En plus, difficile de bloguer avec une six ans qui a besoin d'un peu d'attention, en fait un peu plus que d'habitude à cause de la fièvre qui la titille. Probablement.


DIng dong dong – REPRISE GRADUELLE de service sur les lignes orange, verte, bleue et jaune, d'autres messages suivront.


Depuis ce temps, Marilou a refilé le tout à papa, qui ne semble pas récupérer aussi vite que sa fillette.


Samedi donc, en parfait citoyen, nous avons donc été faire quelques emplettes, Marilou et moi, confinés dans l'auto pour ne pas propager la bibitte tandis que « Nurse » Chantal s'appropriait le nécessaire au siège qui risquait de s'ensuive. L'opération stérilisation de la vie prenait aussi officiellement son envol chez nous. Marilou commençait déjà à rebondir dans le véhicule moteur pendant que papa s'éteignait peu à peu. Et Chantal elle? Elle courait. On est revenus à la maison et papa est allé s'étendre. Pas le choix. De plus, la position couchée me rapprochait dans ma tête de celle où je séjournerais dans pas grand temps. Le petit dodo m'a presque fait du bien, mais pas tout à fait. La fièvre a complètement disparue pour Marilou mais il fallait passer le « 4 heures » de l'après-midi pour voir si ce n'était qu'une passade, autrement dit dans le monde du sport, un feu de paille. Non mais quelle allusion la fièvre avec le feu. Fallait y penser. Je pense que ça n'éclaire toujours pas fort dans mon cas.


Dimanche matin, j'étais presque en forme. Et comme la température était tout simplement splendide, on s'est dit qu'une ballade à l'extérieur ne pourrait faire de tort à personne. Le parc sur le bord de l'eau ferait probablement l'affaire. On s'y est donc rendus à notre grand plaisir. Sauf qu'après une petite demi-heure de marche, le père était déjà un peu fatigué. Comme on ne l'avait pas vraiment prévu de cette façon, nous avions une bonne demi-heure à faire pour revenir au véhicule si confortable à mes yeux et mon arrière-train. Une bien belle promenade que je n'ai malheureusement pas pu apprécier à sa juste valeur. Retour au dodo pour le papa. Encore. Marilou n'a jamais recommencé sa fièvre. Bravo Marilou, tu as survécu à la A(H1N1) sans trop de dommages.


L'épreuve du week-end a aussi ramené à notre mémoire un vieux film de 1993 dont le résumé dit à peu près ceci :


1996. Le sergent John Spartan (Sylvester Stallone), as de la Police, est sur le point d'attraper le psychopathe Simon Phoenix (Wesley Snipes), mais se retrouve inculpé d'homicide involontaire par imprudence. La peine pour les deux hommes est l'hibernation.
2032. Simon Phoenix parvient à se réveiller et à échapper au système de surveillance. Mais la société a complètement isolé toute source de trouble et ne sait pas comment réagir à ce criminel d'un autre temps. Seul solution : trouver un agent de police qui vient de la même époque, le sergent John Spartan...


Dans ce chef-d'œuvre cinématographique, on y retrouve donc une société du futur où tout le monde est heureux où il n'y a aucun combat ou violence, aucun échange de fluides comme ils disent et sans problèmes comme le cholestérol ou le diabète parce que toutes les sources de ces problèmes comme le sucre ou le sel ont carrément été éliminés. Presque éliminés puisqu'une société parallèle vit sous terre avec tout ce fléau… Bref, je pourrais passer des heures à vous le raconter mais aller plutôt le louer et ainsi encourager votre économie locale, c'est vraiment un bon film comme je les aime et comme il ne s'en fait plus. Dans ce film donc, tout y est stérilisé. En voyant le gallon de Purell en fin de semaine, en voyant ma fille qui me montrait sans arrêt à tousser dans mon coude parce que cette méthode ne fait vraiment pas partie des us et coutumes de ma génération et un merci en passant à sa gardienne de l'époque, Ginette, qui le lui a montré, en nous voyant nous laver les mains à tout minute, j'ai eu deux pensée. La première étant qu'on y est presque à ce stade de notre évolution et la seconde étant que le créateur de ce film ou livre s'il en est un, était vraiment visionnaire.


Hier, lundi, au réveil j'avais encore cet impression qui dit : « Cou donc, est-ce un dix roues qui m'est passé sur le corps encore ?» J'ai gardé Marilou avec moi à la maison puisqu'elle avait une pédagogique de toute façon. Ça y est, Marilou m'ayant vu ronfler « live » peut l'affirmer haut et fort. En revenant d'aller reconduire Chantal au Métro, parce la chanceuse, pouvait retourner au travail, je me suis évaché sur la causeuse pendant que Marilou me racontait toutes sortes de choses dont je n'ai plus aucun souvenir puisque je me suis endormi devant elle et la « nurse » en elle a tout de suite pris la relève de docteur maman qui s'était absenté pour le travail. Elle n'a pas tenté de me réveiller. Elle a essayé de m'abriller avec comme couverture sa petite robe de chambre. Cute comme tout. Sauf que si vous aviez vu l'état du salon après ma sieste. Elle avait fait du bricolage pendant qu'elle me surveillait qu'elle a dit. Dans l'après-midi, j'ai fait une autre sieste, mon sport préféré du week-end et nous avons tenté en équipe de fabriquer un souper. Opération réussie! Mais j'étais brulé après.


Aujourd'hui, je me sens bien. Je serais prêt à retourner au boulot dès demain. Des opinions contradictoires se sont toutefois fait entendre qui me font réfléchir un peu. Ma blonde, « nurse » Chantal me dit de passer ma journée au complet avant de décider et qu'une journée de plus ne me ferait probablement pas de tort. Je suis un peu marabout dernièrement. Un appel d'une collègue qui s'informe pour la gang à savoir comment je vais et qui, en arrière-plan me fait poindre l'idée qu'il y a peut-être des craintes en ce qui a trait à mon retour. Probablement que si j'étais resté au bureau et qu'un membre de l'équipe avait eu la grippe en octobre 2009, je serais le premier à lui conseiller de se reposer, de prendre soin de lui, pendant que dans mon Ford intérieur, je me dirais, prends donc six mois au moins mon champion comme ça, tu ne nous la ramèneras pas. Mais ce ne sont là que de vagues pensées d'un bonhomme qui ne file actuellement que pour aller faire une autre sieste. Peut-être juste un peu de projection ou simplement l'effet de la drogue qui commence à agir sur autre chose que la grippe comme tel.


Comme résumé de ma fin de semaine, je me suis inspiré d'une publicité d'Expedia.ca à propos de Vegas. Pour l'apprécier, c'est utile de l'avoir vu mais il faut aussi la lire très très rapidement comme la fille à la tivi le fait.


  • Pis, qu'est-ce que t'as fait de beau en fin de semaine?
  • Ben, je suis allé sur pandemie.qc.ca, j'ai lu un peu, je l'ai pogné, je me suis fait soigné par ma blonde, je me suis lavé les mains, j'ai toussé dans mon coude, je me suis relavé les mains, j'ai dormi, j'ai évité les contacts avec les autres, j'ai bu beaucoup de liquide, j'ai ingurgité du Bio K et du Danactive, je me suis lavé les mains, j'ai toussé dans mon coude, je me suis relavé les mains, j'ai dormi, j'ai évité les contacts avec les autres, j'ai bu beaucoup de liquide, j'ai ingurgité du Bio K et du Danactive, je me suis lavé les mains, j'ai toussé dans mon coude jusqu'à m'en faire une tendinite, je me suis relavé les mains, j'ai dormi, j'ai évité les contacts avec les autres, j'ai bu beaucoup de liquide, j'ai ingurgité du Bio K et du Danactive, et la bibitte est partie.
  • Wow, toute une fin de semaine!
  • Mets-en mon Armand!


Pour terminer ce récit, une question et un clin d'œil.La question sera où sont donc disponibles les autocollants avec comme inscription : « J'ai vaincu la H1N1 sans les services de soins de santé »? Si on peut voir des véhicules avec un autocollant du genre : « This car climbed Mount Washington » ou « Les fusions municipales, je m'en souviendrai », je ne vois pas pourquoi on se priverait de produire ces nouvelles vignettes.


Le clin d'œil pour sa part : Quand les statistiques post-grippe sortiront aux nouvelles, je me demande dans quelles catégories je vais être classé? Peut-être serons-nous quelques-uns qui n'auront pas eu la chance d'être en prison ou d'évoluer au sein d'une équipe professionnelle de hockey de l'ouest canadien et d'avoir pu bénéficier en priorité de ce vaccin si précieux avant les autres et ainsi s'être immunisé de façon tout à fait naturelle mais combien laborieuse contre ce vilain virus qui nous provient des airs.

mercredi 4 novembre 2009

Un nouveau sport

Y a de la grosse disco qui fait boum-boum dans mes oreilles. Un peu étourdissant. Je dirais bien que ça me rappelle mes bonnes années lorsque je portais une belle chemise avec de très belles grandes pointes de collet et toute ouverte pour montrer mon beau poitrail avec pas de poil pentoute mais comme ce n’est pas arrivé – en tout cas, je n’en ai pas de souvenir – je devrai me contenter de mentionner que ça ne fait que boum-boum dans mes oreilles.

D’habitude, le fond musical est plutôt du type « ascenseur » qui monte et qui descend comme un vrai ascenseur plutôt que comme une taxe qui n’est jamais revenue au sol. Mais ça c’est un autre débat. Jacques n’étant plus présent sur la place publique – moins présent devrais-je dire – on ne lui remettra pas celle-là en pleine face de peur qu’il ne resurgisse en foutant un nouveau et combien intéressant bordel dans son parti. Je m’éloigne. Comment peut-on en arriver à parler de Jacques Parizeau en ayant débuté par le disco. Est-ce simplement la rime ou l’époque? Bref…

Pour en revenir au machin poussiéreux et bruyant qui orne le plafond au-dessus de ma tête, des gens bien pensants avaient pris la décision vendredi dernier de changer le poste pour avoir un rythme plus « Halloween ». Personne n’a pensé de le remettre à la chaine précédente. Et voilà Michael qui vient d’entrer en scène… Je le savais qu’il n’était pas mort celui-là!

Parlant de l’Halloween, j’ai pu expérimenter un tout nouveau sport pour moi samedi soir. Je l’ai appelé « New Age Aerobic ». Je pense que ça pourrait être vendeur. Il ne me reste qu’à en développer les règles et adapter sa récurrence pour en faire un malheur. Ça se passe en milieu urbain mais on pourrait toutefois le pratiquer en campagne avec un niveau de difficulté différent. Le soir, c’est mieux parce que c’est un peu plus dangereux. L’été, il faudrait donc commencer plus tard en été et on aurait plus de temps en hiver pour le faire. Ça doit aussi être frais, bon disons un peu plus frais que cela, pour le pratiquer. Pas de pluie par exemple parce que c’est trop froid à ce moment. On peut donc exclure l’hiver mais pas trop, on oublie donc définitivement ça l’été. Quel autre ingrédient donc?

Les règles sont pour leurs parts très simples. Il n’y en pas si ce n’est que de stresser les plus âgés. Les coaches si on peut dire. Vous auriez dû voir cela. On avait quatre 6 ans à la recherche de l’arche perdue. Un beau trésor sucré à retrouver. À go, on remplit le sac et peu importe le moyen. Tout ce que leur avait appris concernant les règles de sécurité aux intersections avaient été enfouies aux plus profonds espaces de leurs cerveaux. Des fois même, on oubliait le fameux merci si tendre à mes oreilles et si chèrement inculqué depuis la naissance, presque. À 6 ans, ça court en TA… Plus qu’à trois ans. Et à quatre, c’est plus facile de s’ambitionner, je dirais. Après avoir rencontré maints et maints personnages horribles et sympathiques à la fois, nous étions finalement revenus au point d’origine et la 6 ans avait finalement son voyage. On a donc pu retourner dans le douillet confort du nid familial où quelques Coors Light attendaient patiemment leur tour dans le frigo. On a fait un tri familial de la récolte. Nous avons aussi effectué une séance de dégustation. Cela va de soi! Comme il y avait encore quelques excitations à l’ordre du jour, une autre séance de négociation fut aussi nécessaire et Marilou est monté dans son lit et s’est endormi en quelques micro-secondes. Maman et papa en ont ensuite profiter pour relaxer en ce magnifique samedi soir en ne regardant même pas les Glorieux pour une de leurs rares victoires. Le NAA est donc né chez nous et Dieu merci, on a un an pour s’en remettre.

J’ai vu une pub de Noël à la tivi dimanche pendant OD. Ça s’en vient ça aussi.

jeudi 22 octobre 2009

Grippe municipale

Comme ils l’ont mentionné récemment et de façon assez régulière à la tivi, si je ne vais pas voter, le chaudron risque de prendre en feu sur la cuisinière et je ne m’en rendrai même pas compte, probablement trop pris par les résultats d’un match ou même pire celui des élections municipales.

J’y ai donc réfléchis un peu. Pas trop quand même! Vais-je aller voter le 1er novembre prochain? Nous serons le lendemain de l’halloween et les candidats auront probablement remisés tous leurs costumes de bons politiciens. Fini les folies, fini les déguisements et autres balivernes du genre doivent disparaître et ces bonnes gens aux soi-disant bonnes volontés doivent faire ce pour quoi nous les aurons élus : gouverner.

J’écoute et je lis d’un œil tout aussi distrait que l’oreille qui n’entend pas toujours ce que nos bons amis candidats – avant les élections – ont à nous raconter et je me dis que ce n’est pas nécessairement rassurant. Même si plusieurs municipalités sont sous le coup du décret « élections municipales », je me suis concentré sur celle dans laquelle on doit ramasser mes vidanges et dégager ma rue lors de trop fréquentes bordées de neige en hiver – avez-vous entendu la météo? Y paraît que ça commencera dès aujourd’hui? – ou même n’importe lequel des sujets dignes d’intérêts comme genre les nids de poules ou autres bibittes du genre qui habitent notre environnement. La chose municipale n’a pas tout à fait le même attrait que pour les autres paliers. Et pourtant! Mon environnement local devrait me préoccuper un peu plus que les chicanes fédérales-provinciales auxquelles on assiste depuis quoi, trente-quarante ans dans mon cas et d’un temps encore plus lointain pour ce qui nos ainés. Et oui, je suis en âge d’en avoir encore quelques-uns.

Pour me conforter, j’ai demandé l’opinion de quelques-uns de mes collègues à ce sujet. Une dame qui demeure à Montréal mais dont les origines proviennent plutôt des bas-fonds des Iles-de-la-Madeleine et qui ne veut surtout pas que je mentionne son nom de peur d’être repéré par un organisateur de parti local qui ferait une revue de presse et tomberait sur mon blog dans le but de faire du recrutement partisan a mentionné que la politique en général et plus spécifiquement la municipale ne l’intéressait pas du tout. Elle se fait achaler à tous les matins au métro l’Assomption même si elle prend le métro là-bas seulement parce que c’est pratique – suis-je en train de la démasquer tranquillement – par des représentants de divers partis. Une autre, de l’ouest celle-là, à qui il arrive la même chose m’a mentionné sans aucune hésitation que la politique lui passait très profondément par le c…

Bon, assez de sondage pour le moment. De toute façon, ma façon de procéder ne doit pas être très techno et sûre.

Dans mon village, depuis quelques temps en fait mais je ne me souviens plus quand exactement, on doit voter pour le poste de maire ou mairesse, de maire ou mairesse d’arrondissement – très parisien comme terme, ça doit faire chic dans une conversation de thé à Outremont – ainsi que pour une ou un con-seiller de quartier. Non seulement une personne en qui je dois faire confiance mais sur trois paliers. J’ai un exemple en tête. Admettons, pure spéculation, que j’aie un problème municipal du genre le ramassage du recyclage ou quelque affaire de même, le processus normal devrait être que j’en parle avec le ou ladite con-seillère qui en fera rapport en trois copies à sa ou son maire d’arrondissement – toujours aussi chic – qui elle ou il se fera un devoir de transmettre le message au ou à la mairesse d’office ce matin-là. Comment ça pourrait prendre de temps vous pensez avant que mon fameux bac soit ramassé à bon escient. Ça se dis-tu bon escient dans ce cas-là? Je ne sais pas trop mais je ne partirai pas de commission royale d’enquêtes sur le sujet. Je crois que le fameux bac risque de se perdre a travers les nouvelles racines de l’arbre qui l’accompagne sur le terrain. Pire encore, les écureuils locaux ainsi que tous leurs amis rongeurs du coin pourraient s’emparer de la moitié de son contenu pour le simple plaisir d’en gruger une partie du contenu sans le ramener à sa place après usage et qu’ainsi ça puisse trainer partout dans la rue et aux alentours. Comment faire confiance à une pyramide semblable?

Deux clans majeurs semblent s’affronter. Le Clan Tremblay qui est pratiquement à cours de scandales dramatiques et dont le boss a récemment déclaré tel un Bush Tremblant devant des Talibans armés qu’il ne céderait pas devant les menaces terroristes. Sauf qu’il ne parlait que des revendications des cols bleus municipaux. Méchant lien, hein? Tremblay : Tremblant et Talibans : cols bleus. Moi et la poésie, on est vraiment très forts, je devrais me présenter!

En tout cas, je vous aurai avertis.

A (H1N1)

Je songe à me faire vacciner contre la grippe du code postal mais j’hésite encore comme 43% de la population. Faut que j’y pense. D’un côté, je me dis que ce sera gratis mais qu’en bout de ligne, on paiera pour tout cela alors aussi bien en profiter. D’un autre côté, je me demande qui croire avec tout ce que l’on entend à ce sujet. Suis-je en danger de mort si je me fais piquer?

Encore des questions sans réponse…

mercredi 21 octobre 2009

Une belle journée

Lundi matin, Chantal avait rendez-vous à 07h00 pour une chirurgie d’un jour. Une belle aventure s’annonçait donc pour ce début de semaine familial.

Vers 06h00, on roulait vers le sud de l’Ile et un des pavillons de son hôpital universitaire francophone. Assez tranquille sur la route mais pas tellement dans le véhicule moteur puisque notre Marilou nous entretient aisément d’à peu près tout ce qui lui passe par la tête et Dieu sait qu’il y en a des choses qui se promènent dans ce petit coco. Je me demande bien où elle va chercher tout cela. Surtout à 06h00! J’ai donc laissé Chantal là-bas assez tôt parce que je devais remonter vers le nord puisque la jeune doit quand même continuer l’école. C’est jeune un peu pour le décrochage. Surtout qu’elle aime encore cela. Un bon petit déj en passant par la maison et le dompage numéro deux s’effectue dans l’ordre. Marilou est un peu inquiète pour sa mère qu’elle me glisse à l’oreille. Six ans et déjà maternelle dans l’attitude. Une vraie fille, quoi!

Je redescends donc en me demandant si ma blonde est déjà en salle d’opération. Je rêve un peu, c’est permis. Je laisse mon chariot dans un enclos où ils doivent faire des affaires d’or puisque les véhicules y sont cordés assez serrés et que les tarifs quoiqu’exhorbitants soient des plus légaux. Les préposés n’ont pas de cravates mais ça ne m’empêche pas pour autant de me demander si mon char est en sécurité dans cet espace ou si nous ne nous retrouverons pas en plein scandale financier. On n’est jamais trop prudent que je me dis. Quand je passerai à LCN pour en parler plus tard lorsque le scandale sera dévoilé, je ne voudrais surtout pas que les auditeurs puissent se dire avec un sourire en coin : « Tu parles d’un épais, comment n’a-t-il pas pu réaliser ce qui se passait? » Je dois avoir un faible pour la célébrité et ça doit être la raison pour laquelle j’essaie de toujours être prêt. Je laisse donc finalement mon véhicule sans surveillance dans ce stationnement.

En arrivant à l’étage prévu, je m’informe de la situation. Chantal est dans une chambre de chirurgie d’un jour. Une grande chambre quand même! Il faut quand même admettre que ça prend un peu d’espace pour corder 20 lits. L’image qui me vient en tête en pénétrant dans ce local est l’étable où étaient alignés les animaux chez mes amis fils de cultivateurs quand je demeurais à Louiseville. Chacun des lits ou plutôt civières est bien rangé dans une zone d’environ 6 pieds – la longueur de la civière – par pas plus de 4 je pense. Toutes ces stalles sont bien séparées par des rideaux blancs sales dans un style très hôpital. Quand on parle de promiscuité, je considère que c’est un très bel exemple. Je trouve Chantal dans la sienne, sourire aux lèvres, comme d’habitude. C’est la cacophonie là-dedans. Tout le monde s’exprime sur son état ainsi que sur celui de ses voisins immédiats. De vrais beaux gérants d’estrades dont certains intervenants du secteur de la santé doivent s’inspirer dans leurs réponses à leurs patients. Nos voisins immédiats maintenant. À la droite de Chantal se trouve septuagénère peut-être même octogénaire – en tout cas avec beaucoup d’ancienneté – qui râle déjà en dormant et il n’est même pas passé par le bistouri. À gauche c’est un peu plus drôle. Roland est là pour une pierre au rein. Je l’ai bien écrit au singulier parce qu’il n’en a qu’un. La vessie est aussi absente parce qu’il est abondamment question de son ptit sac qui l’accompagne partout. Le gars semble maganné, je dirais. Il est aussi un peu sourd et le fait savoir à la planète entière en parlant très fort avec sa conjointe Fernande. Avec son ami Parkinson, sa demi-surdité ainsi que probablement d’autres petits bobos dont nous n’avons pas eu l’opportunité d’entendre ou de voir les détails, Fernande ne donne d’ailleurs pas sa place. Toujours est-il que leur conversation a à peu près l’air de cela.
- C’est ben long!
- Je te l’avais dit de rester à maison…
- Comment ça c’est long de même? Il pourrait nous dire ce qui se passe!
- Fernande, arrêtes, tu me fatigues!
- Écoute Roland, moi j’ai faim!
- Toi, tu peux manger, pas moi et depuis hier à part de cela.
- …
- Je suis le septième sur la liste
- Il y en a combien de passé tu penses?
- Je l’sais-tu moé. Je vois rien couché icitte. Pis j’ai de la misère avec mon sac à part de cela.
- Ouin
- J’espère qu’on va avoir le temps d’aller manger à la cafétéria.
- Fernande, tu m’énarves…
La mignonne conversation s’est ensuite poursuivie entre les deux belligérants jusqu’à ce qu’ils viennent ramasser Roland pour son enlèvement de sa ou de ses pierres sur le rein qui lui reste encore. La vie n’est parfois pas facile… à vivre. Je le sais maintenant parce que c’est Fernande et Roland qui me l’ont si savamment appris.

Le courrier est venu ramasser Chantal vers midi. Je me suis donc dirigé d’un pas assuré vers le casse-croûte pour la casser. J’avais faim comme le mentionnait si justement Fernande mais je m’étais abstenu pour ma part de le mentionner à ma blonde qui souffrait probablement plus que moi de ce fait pour n’avoir ni consommé de café ni de déjeuner comme mes toasts au beurre de pinotte que j’avais ingurgité un peu plus tôt malgré mon allergie aux dites arachides selon un allergologue reconnu à travers sa confrérie. De toute façon, la médecine étant ce qu’elle est, il ne faut surtout pas trop s’en faire avec toutes ces pécadilles. J’en avais d’ailleurs déjà traité dans un article parue dans « Enfants Québec » en 2003, je pense. Peut-être en 2004 aussi, je ne me souviens plus très bien, il faudrait bien que j’en parle à ma Quiche.

En lisant le dernier Anne Robillard, j’étais plongé en plein 13e siècle sur le bord de la Méditerranée, lorsque j’entendis dans mon oreille un léger bourdonnement. C’était Fernande qui était stationné derrière moi dans la salle d’attente et qui attendait son Roland en se disant qu’elle avait probablement faim. Ce n’était qu’un chuchotement mais il m’a quand même sorti de ma rêverie passagère. J’ai réalisé que j’étais assis dans la salle d’attente depuis une couple d’heures et heureusement l’ascenseur s’est écrié tout à coup : « 8e étage, on monte! ». Ma blonde est alors sortie, pseudo-victorieuse, de l’ascenseur.

L’opération n’a pas été réussi qu’ils ont dit. Je n’ai pas vraiment été surpris. Chantal non plus. Pour ce qui est de renverser des probabilités basses, on est fort chez nous. On est aussi un peu déçus de la tournure de la situation mais comme on dit : « Dans la vie comme au hockey, un peu de Quick et l’affaire est ketchup! »

Je me suis donc éclipsé après m’être assuré que tout était sous contrôle en ce qui a trait à Chantal puisque je devais aussi aller récupérer notre charmante 6 ans à l’école du quartier. Marilou et moi avons donc effectué la routine du « War zone » ensemble sans trop se chicaner pour une fois, en attendant que l’hôpital nous appelle pour récupérer Chantal qui aurait ainsi son congé. Vers 18h15, Chantal m’a appelé en me disant qu’elle était un peu tannée et que, de toute façon, le département fermait à 19h00. J’espère qu’elle aura son congé que je me suis dit mentalement parce que ça ne doit pas être drôle d’être SDF dans un hôpital. Marilou, son pyjama et moi nous sommes donc pointés là-bas vers 19h00. Elle n’avait pas eu son congé encore mais on ne l’avait pas mis dehors. Armée de son poteau roulant, elle s’est donc mise à arpenter les lieux en compagnie de Marilou qui était toute fière de pousser sur ledit poteau. On attendait les résultats de tests sanguins avant qu’ils puissent la libérer.

On est revenus à la maison vers 20h. Claqués. Toujours aussi convaincus de l’efficacité du système.

vendredi 16 octobre 2009

Ah et puis…Quiche!

Avez-vous déjà eu un mot sur le bout de la langue, comme on dit? Ou un nom, genre? Ça m’arrive… des fois. Ça fait partie du thème généralisé qui consiste en une partie de … à GO, on oublie tout! J’en joue au moins une partie par jour. J’avoue en être un adepte inconditionnel, et de plus en plus à part de cela.

Pour illustrer l’idée, j’ai en tête un souvenir qui lui, ne s’est pas encore dissipé de mon pauvre petit coco. Heureusement, pour une fois, ça ne me concerne pas, en tout cas pas directement. C’est donc moins pire pour mon ego. L’été dernier, parce qu’on peut maintenant utiliser le mot dernier en parlant de l’été avec le froid qui nous assaille dernièrement, nous étions allés faire un tour à Gatineau au Festival des montgolfières. Il faisait beau et Marilou buvait une sloche bleue. Comme elle n’a que 6 ans et que la vie n’est qu’un party, elle n’a pas tendance à penser beaucoup. Surtout quand elle tient une sloche dans une main et qu’il y a des milliers de choses et d’objets à remarquer et commenter. Que voulez-vous? Elle est un peu curieuse la fille. Toujours est-il que dans un mouvement qui lui aurait probablement valut quelques bonnes notes s’il y avait eu un panel de juges brésiliens ou autres présents dans la salle qui n’en était pas vraiment une puisque nous étions à l’extérieur, elle avait faillit tout échapper. Dans un élan de maternité et de courage, Chantal avait voulu éviter le pire en lui rappelant tout cela en s’exclamant : Marilou, attention tu vas échapper ta… -- pis là, voilà que le fameux mot ne vient pas – je réalise alors le désarroi de ma blonde sans toutefois pouvoir l’aider parce que satané mot ne me vient pas plus. Je cherche, je cherche mais sans succès. Chantal cherche probablement encore plus que je ne le fais mais sans plus de succès. Après un temps interminable qui n’a dû durer en fait que quelques secondes, ce qui est sorti de sa bouche est : quiche. Ç’aurait pu être pire! La fin du mot était la même que celle du mot recherché dans le fond. Et comme il n’y a pas de faute dans les noms propres, je me dis que ça y était presque.

On en est donc à toujours à revenir à ce mot depuis ce temps chez nous. Un « running gag » si je peux me permettre. La quiche fait donc partie de notre vie familiale maintenant. Si jamais vous me rencontrez dans un couloir ou dans une rue et que je me mets à parler de quiche sans raison, ne vous posez pas trop de questions à mon sujet et tentez de voir plus large en imaginant qu’il est utilisé comme un « wild card » et vous comprendrez… peut-être mon état d’âme présent.

Dans le cabanon
J’ai quatre pneus sur huit d’habillés pour l’hiver. Je suis donc presque prêt pour l’hiver et toute la shnoutte qui l’accompagne.
Ma tuque et mes mitaines sont aussi proches, question pratique.
Les citrouilles nous attendent demain matin s’il n’y a pas trop de neige dans le champ.
Je suis en train d’essayer d’apprendre le fameux système de Jacques Martin. Je me dis que si je réussi, les riches joueurs professionnels devraient y arriver. C’est beau l’espoir.

mercredi 7 octobre 2009

Le grand décompte

1, 2, 3, je m’en vais au bois, 4, 5, 6… c’était quoi donc la fin de ce toune là? Qui chantait cela donc? Mireille Mathieu, la grande sœur de l’autre ou bien les Vilains Pingouins? Je ne me souviens plus très bien.

Que la nouvelle soit répandue tel le pollen au printemps dans les champs, les villes et partout dans mes voies nasales, l’automne est bel et bien arrivé! Les preuves sont toutes là qui nous épient avec un sourire en coin. Il fait encore noir lorsque mon gras et gracieux corps s’étire et veux – pas tout le temps – s’extirper du nid douillet qu’est le confortable lit qui a enveloppé ce voluptueux corps – toujours le même – qui est le mien pendant une nuit de sommeil réparateur. Au coucher de Marilou, on n’a plus besoin de lui faire croire que le soleil est « sur le bord » d’aller faire dodo parce qu’il est déjà presque endormi, le salaud. Le temps est plutôt gris, foncé même, assez pour que le véhicule moteur qui est le mien passe son temps les lumières allumées. Les vents d’automne qui dépeignent – pas mes cheveux quand même! – sont aussi arrivés. Il y a de moins en moins de gougounes – pas des gens mais ce qui peut servir de chaussures – dans le métro et ailleurs.

7, 8, 9, pour manger un œuf? 10, 11, 12, je m’éloigne de la pelouse. Ma mémoire me joue vraiment des tours. Ce n’était pas une chanson de filles, cela? Dites-moi oui quelqu’un que je me rassure en me disant que c’est normal que je ne m’en souvienne plus du tout?

Un autre signe que l’automne est revenu parmi nous c’est que nos Rouges ont perdus hier. Bon, ça n’arrive pas qu’à l’automne vous me direz mais comme la saison débute à l’automne, je crois que ça balance un peu. Une bizarre note au dossier toutefois pour me rappeler, le printemps venu, que les ptits nouveaux sont intéressants à voir aller. Bizarre encore mais il a fallut une défaite pour que tout le monde disent – dedans les hotlines en tout cas – qu’ils avaient finalement bien joués. Est-on devenus SM à ce point en ce qui concerne nos Glorieux et leur rendement? Moi et mes questionnements. Si la vieille garde ne peut me répondre à toutes ces questions, j’espère que la nouvelle le pourra. Ces jeunes malades ont toujours une réponse à tout. Pas toujours logique et brillante mais une réponse. J’attends donc vos réponses au 1-800… Faudrait pas capoter quand même!

13, 14, 15, quelque chose qui rime avec quinze. 16, 17, 18, j’ai mangé des huitres. Ça compte dans ma tête. Trop. Si la journée peut commencer, j’arrêterai ce décompte… peut-être. Je suis rendu à 106 et j’en ai encore au moins 360 à ajouter. Quelle journée qui s’annonce. Un compteur qui pourrait le faire à ma place? Tiens, c’est une idée cela!

Pour votre information, Marilou, 6 ans est maintenant responsable des absences en classe qu’elle m’a annoncé toute fière d’elle-même. Déjà des responsabilités à un si jeune âge. Je lui ai donc demandé candidement en quoi tout cela consistait. « Ben c’est facile papa, j’ai juste à mettre un carton bleu quand Ayoub est pas là! » Ben sur ma grande, facile comme tout. Aqui? Je lui ai donc demandé si elle avait besoin de mettre d’autres sortes de cartons pour les ceuzes qui sont là, genre? « oui, un jaune ou un vert! » Pourquoi un jaune ou un vert, y a-t-il des classifications ou des trucs dans ce style là que tu dois considérer? « Non, juste jaune ou vert », me dit-elle en me regardant comme si je venais de Mars. Déjà pas sur la même planète qu’elle et on n’a même pas de relation. Pauvre gars, je veux dire dans le futur. La vie est tellement simple à six ans. Je lui ai donc demandé si elle compilait des statistiques de quelque nature que ce soit à ce propos mais je ne crois pas finalement après avoir constaté encore une fois ce regard… absent ou venant d’ailleurs. J’en viens donc à la conclusion que Ayoub n’est pas là souvent et que dans le fond, ça n’a pas vraiment d’importance, pour Marilou en tout cas. Pour en revenir à la responsabilité toutefois, est-ce qu’on en est rendu au point où les profs délèguent à ce point? Ça doit être comme Hydro qui augmente ses tarifs en me faisant prendre les compteurs à leur place. Encore des questions.

Encore des chiffres! Ma voisine d’en face, je veux dire, le bureau voisin, vient de déclarer et tout haut à part de cela, « Si lundi on était le 5 et que hier on était le 6, aujourd’hui on doit être le 7, hein? Ça doit être un signe.

Faut que j’y repense.

lundi 28 septembre 2009

Passé date

En fin de semaine avait lieu au Club de golf de La Madeleine, oui oui, en face du fameux camping du même nom, le tournoi annuel de golf, il va s’en dire, de la shop pour laquelle je travaille. On nous a dit qu’il y avait 320 golfeuses et golfeurs. Une grosse shop.

Au petit matin, on a vu tout ce beau monde s’amener tranquillement et bien vêtus « because » c’était pas chaud pour la pompe à l’eau. Ça prenait à tout le moins une tite laine comme dirait l’autre.

Le quatuor dans lequel je performais – déjà les grands mots pour impressionner – était assez varié. La jeunesse et la sagesse y était. Disons que la moyenne d’âge du groupe était de 28 ans et quelques selon mes savants calculs. Une chance que j’en faisais partie parce qu’on n’aurait pas été en âge de consommer de l’alcool, des cigarettes ou même pire, de la loterie! Une autre particularité du groupe était que trois femmes en faisait partie. C’est plus rare au golf. Un homme choyé donc, accompagné de trois charmantes jeunes filles. Je crois même avoir fait l’envie de plusieurs de mes camarades de travail qui, pour l’occasion était peut-être un peu moins camarade. La compétition, que voulez-vous, comme le disait si bien un ancien pratiquant de la Mauricie.

Parmi nos joueuses émérites, deux d’entre elles n’avaient pas joué tellement souvent pendant leurs jeunes carrières. Il y a un début à tout. Elles ont travaillé très fort pendant toute la journée et je leur donnerais un beau « A » pour l’effort. L’assistante-capitaine, pour sa part, a été, je dirais impressionnante par ses coups. Impressionnante du côté positif de la chose. Elle a peut-être même manqué une vocation de golfeuse. Il y avait de la puissance là-dedans. Et le vieux lui? Égal à lui-même. Aussi irrégulier qu’une montre suisse fabriquée à Taïwan je pense. C’était la dernière sortie de golf de l’année en ce qui me concerne. Petite saison. Pas assez de sortie, pas assez de congé. À quand les semaines de quatre jours? Qui sera le politicien assez brave pour présenter l’idée? Manque de main-d’œuvre, hein? Nos « baby boomers » auraient dûs faire autre chose que de fumer de la drogue, peut-être qu’on aurait assez de kids aujourd’hui pour travailler les vendredis à ma place?

Au niveau du pointage donc, on pourrait dire que la carte de pointage a malencontreusement été oubliée dans le « kart » ou bedon que je n’avais pas Excel pour calculer ces nombreux chiffres. Bref, je pourrais trouver une tonne de raisons mais je dirais seulement que nous avons passé une fichue de belle journée. Une autre expression qui résumerait bien serait que la rate fut dilatée à son plein potentiel.

On a aussi eu droit à un souper genre avec du poulet comme dans les noces ou bedon du poison comme autre choix. J’ai bien écrit poison. Et je m’explique. Ma voisine de droite qui mangeait ce met de choix en est un parfait exemple. À un moment donné, elle s’est levée telle une flèche – en tout cas plus rapidement que n’importe quelle balle qu’elle ait pu frappé dans la journée – pour se diriger, dirons-nous, ailleurs. Sa voisine, pleine de bonne volonté et n’écoutant surtout que son courage s’est élancée à sa poursuite. Comme il n’y avait pas de témoins directs de l’événement, ma version ne mentionnera pas que ça nous a quand même pris quelques minutes avant de réagir. Je dirais même que quelques convives ne s’en toujours pas rendus compte à l’heure qu’il est, mais bon… Une arête de la truite qu’elle tentait d’ingurgiter dans la paroi du tuyau qui mène à l’estomac, juste entre la gorge et l’autre affaire dont le nom m’échappe. Elle s’en est sortie vivante finalement, mais à quel prix!

En passant…

Marilou, ma fille de 6 ans m’a récemment déclaré, quasiment dans la même phrase qu’elle savait lire, nager et qu’elle connaissait aussi l’anglais. Elle a deux cours de natation à son actif, trois semaines d’ancienneté en première année et suit religieusement Dora le week-end à Télé-Québec qui baragouine quelques mots de la langue de Shakespeare. Je ne l’ai surtout pas découragé mais pôvre tite chouette! Il reste encore un peu de travail, mais comme le disent les membres d’un certain groupe : « Un jour à la fois ».

Ma blonde, en fin de semaine, parlait à Marilou en l’appelant affectueusement, mon petit creton s’est tout à coup retourné vers moi en me disant, un sourire en coin, et toi, mon passé date? Je me demande depuis ce temps ce qui l’a brusquement poussé à m’appeler ainsi : l’odeur ou l’âge? Un gars a le droit de se poser des questions.

dimanche 13 septembre 2009

Dans le temps

Je roulais les cheveux au vent au volant de ma Corolla familiale 1983, probablement à Montréal ou aux alentours. Je devais être dans le coin de Ville d’Anjou parce que j’y habitais. La vie était belle, j’imagine. J’étais jeune et rempli d’espoir. Environ 27-28 ans. Je revenais de chez le médecin. Un médecin de la CSST. C’est lui qui, dans sa grande connaissance et sa meilleure sagesse, avait décidé que ma tendinite au coude était officiellement guérie. Ce médecin allait probablement changer ma vie sans le savoir.

J’arrive donc à l’appartement du temps et me mets à en jaser avec ma future ex-épouse. Bon, elle ne le savait pas encore et moi non plus d’ailleurs mais l’avenir et la la vie le savaient déjà mais ne nous avaient pas envoyé le mémo par courriel puisque le phénomène du courriel n’était même pas encore à la mode dans ce temps-là.Les téléphones cellulaires étaient encore énormes et encombrants. Genre, qui n’entre pas dans une poche. Un autre temps. Une autre vie. La fameuse future-ex me lance donc du tac au tac, de même, « Il n’y a pas une job qui pourra remplacer la santé. » Venant de cette personne que je ne nommerai pas et que moi seul connaît, c’était déjà surprenant comme pensée. À mon travail, il y avait la pression du retour au travail et en même temps d’autres sortes de pression que je n’expliquerai pas sur cette tribune. Bref, en additionnant tous les facteurs, nous avons pris une décision de couple. C’était la bonne décision. Ma carrière de fonctionnaire a donc abruptement pris fin. À ce moment là, je ne savais pas vraiment ce que l’avenir me réservait. D’ailleurs, qui pourrait le faire? L’avenir a, somme toute, été bon avec moi.

J’ai plongé vers l’inconnu. J’ai fait plusieurs tentatives, j’ai découvert l’informatique, ses bienfaits et ses mauvais côtés. Je n’ai pas tout su puisqu’on ne sait jamais tout de ce domaine. Heureusement, je suis encore jeune. Les canadiens ont gagné leur dernière Coupe Stanley, Jacques Villeneuve le neveu est devenu champion lui aussi. Le verglas a fait ses ravages dans le triangle. On a tourné le siècle et le millénaire en évitant le « bug ». Ben Laden a détruit la confiance de l’Amérique et de toute la planète capitaliste qui gravite alentour. J’ai rencontré l’âme sœur, je suis devenu un papa comblé et j’ai même atteint la quarantaine quasiment en santé. Même si les Canadiens ont flanché lamentablement depuis le temps, autant que Jacquot d’ailleurs, pendant que moi j’ai continué. 2009 achève et vous savez quoi? Ma tendinite me fait toujours souffrir.

Je l’ai réalisé en fin de semaine après avoir monté le nouveau lit de Marilou. La semaine dernière, nous sommes allés chez Brault & Matineault où nous l’avons trouvé. Trois lourdes boites ont été livrées ce matin. Pour assemblage. Vu la petitesse de sa chambre, nous avions opté pour un lit un peu plus haut avec un pupitre et une commode en dessous. Quelque chose de pratique, quoi! Mais il fallait quand même l’assembler. Chose que j’ai effectué un bonne et due forme. Je ne sais pas combien de vis exactement ça peut représenter mais beaucoup et c’est il est bien stipuler sur le plan qui n’était pas en suédois côté langue mais très proche de la Scandinavie côté compréhension que le tournevis est proscrit. Moi je vote pour que l’expression « Tennis Elbow » soit officiellement modifiée pour « Screwdriver Elbow », ce serait beaucoup plus approprié. Le module lit en hauteur-pupitre-rangement est toutefois parfait et Marilou l’adore. Affaire classée.

L’automne est à nos portes ainsi que le début de saison des Canadiens qu’on ne connait plus beaucoup. Je me suis donc trouvé un projet pour l’automne; apprendre à mieux les connaître. J’y travaille. Je vous laisse, je dois retrouver mon râteau à feuilles.

mercredi 2 septembre 2009

Je, tu, il, nous vous, ils...

J’étais patiemment et docilement installé, debout et cordé entre plusieurs personnes, dans le métro sur la ligne orange au retour du bureau lundi. Comme j’étais planté devant l’écran qui nous donne de l’info pertinente comme la prochaine station à venir ainsi que les correspondances disponibles, la météo d’hier ou des faits insolites de tous genres et par-dessus tout, beaucoup de publicités…J’en étais à peut-être considérer 1200$ à « casher » pour quelques visites dans une pharmaceutique quelconque sans effet secondaire lorsqu’une autre bande-annonce a soudainement attirée mon attention. Heureusement!

Je crois que c’était le Conseil Supérieur de la langue française ou quelque chose du genre qui parlait que la langue française avait évoluée et surtout, changée. Pour plus de détails, on m’invitait à consulter un site web. Tout se passe maintenant sur le web, hein? En passant, j’en profite pour souhaiter « Bonne fête! » à Internet qui célèbre aujourd’hui ses 40 ans. Presque mon âge. Que de grandes et belles naissances sont survenues dans les années soixante! Internet, la révolution tranquille, le métro de Montréal, les Expos, moi-même. Les exemples sont nombreux.

J’en reviens donc à ce site du Conseil de bande, oups, le Supérieur dont l’adresse est : www.orthographe-recommandee.info et que j’ai d’ailleurs consulté. La langue française change, elle évolue et c’est ce qui fait probablement que contrairement au Latin qui est mort de sa belle mort, notre belle langue survivra. Il ne nous reste qu’à la suivre maintenant. Je croyais qu’étant donné mon âge, que certaines personnes de mon entourage professionnel considèrent comme étant avancé, c’était la raison pour laquelle je trouvais le tout difficile à suivre mais après en avoir parlé avec d’autres personnes – pas dans la même tranche d’âge – je crois que le consensus est pas mal présent. La conclusion à laquelle j’en arrive est que les gens faisant trop de fautes en écrivant notre belle langue, les autorités en facilitent donc l’usage. Comme on ne peut plus montrer comment l’écrire, on préfère simplifier l’opération. Si la montagne ne va pas à vous… Un autre exemple de nivellement par le bas si vous voulez mon avis. Mais bon, c’est la norme de nos jours. Il ya donc près de deux-milles – un vrai exemple – mots qui sont touchés par ces nouvelles normes. Bon prince, je me fais un plaisir d’effectuer un beau copier-coller du résumé avec quelques commentaires personnels que j’ai inclus en italique :

Résumé des principales nouvelles règles
Les numéraux composés sont systématiquement reliés par des traits d'union.Exemples : vingt-et-un, deux-cents, trente-et-unième
Vu qu’on est jamais certain quand les mettre, aussi bien en mettre partout. Ça me fait vaguement penser à certaines réponses que je donnais en Philo au Cégep et j’avais réussi à survivre ainsi si je me souviens bien.

Dans les noms composés du type pèse-lettre (verbe + nom) ou sans-abri (préposition + nom), le second élément prend la marque du pluriel seulement et toujours lorsque le mot est au pluriel.Exemples : un compte-goutte, des compte-gouttes ; un après-midi, des après-midis
Je vis bien avec celui-ci, pas trop de changement à gérer.

On emploie l'accent grave (plutôt que l'accent aigu) dans un certain nombre de mots (pour régulariser leur orthographe), et au futur et au conditionnel des verbes qui se conjuguent sur le modèle de céder.
Exemples : évènement, règlementaire, je cèderai, ils règleraient
Moi qui s’est toujours battu contre le « évènement », faudra que je m’avoue vaincu et abdique contre l’ennemi supérieur en nombre.

L'accent circonflexe disparait sur i et u. On le maintient néanmoins dans les terminaisons verbales du passé simple, du subjonctif, et dans cinq cas d'ambigüité.
Exemples : cout ; entrainer, nous entrainons ; paraitre, il parait
Je devrais faire des fautes pendant quelques mois encore à propos de celles-là.

Les verbes en -eler ou -eter se conjuguent comme peler ou acheter. Les dérivés en -ment suivent les verbes correspondants. Font exception à cette règle appeler, jeter et leurs composés (y compris interpeler).
Exemples : j'amoncèle, amoncèlement, tu époussèteras
Moi qui croyais qu’ils éliminaient tranquillement les exceptions…

Les mots empruntés forment leur pluriel de la même manière que les mots français et sont accentués conformément aux règles qui s'appliquent aux mots français.
Exemples : des matchs, des miss, révolver
Me semble qu’un révolver, ça fait moins viril. Question d’opinion j’imagine.

La soudure s'impose dans un certain nombre de mots, en particulier dans les mots composés de contr(e)- et entr(e)-, dans les mots composés de extra-, infra-, intra-, ultra-, dans les mots composés avec des éléments « savants » et dans les onomatopées et dans les mots d'origine étrangère.
Exemples : contrappel, entretemps, extraterrestre, tictac, weekend, portemonnaie
Pourquoi pas, tant qu’à y être.

Les mots anciennement en -olle et les verbes anciennement en -otter s'écrivent avec une consonne simple. Les dérivés du verbe ont aussi une consonne simple. Font exception à cette règle colle, folle, molle et les mots de la même famille qu'un nom en -otte (comme botter, de botte).
Exemples : corole ; frisoter, frisotis
Encore des exceptions. Non mais…

Le tréma est déplacé sur la lettre u prononcée dans les suites -güe- et -güi-, et est ajouté dans quelques mots.
Exemples : aigüe, ambigüe ; ambigüité ; argüer
On n’aurait pas pu tout simplement l’enlever, il est tellement difficile à retrouver sur le clavier.

Enfin, certaines anomalies sont supprimées.
Exemples : asséner, assoir, charriot, joailler, relai
Je trouve que le relais avec pas de « s » semble plus éloigné. À cause du nouveau joailler, il y aura encore plus de questionnements à propos de mon nom de famille. Le chariot à 2 « r » doit rouler mieux. Je dirais que de s’asseoir de cette façon sonne plus comme un temps de la journée.

Bon courage donc dans votre réapprentissage – peut-être que ça ne prend plus ni deux « s » ou « p » – de cette belle langue qui est la nôtre.

Ma nouvelle première année

Marilou a débuté sa première année la semaine dernière. On n’a pas eu de devoir à faire ni jeudi ni vendredi. On s’en est sauvé mais pas pour longtemps puisque notre carrière de parents qui font des devoirs s’est amorcé pas plus tard que lundi soir. Pour le moment, ça va très bien pour Marilou. Le plus difficile est probablement pour les parents je crois. Les instructions pour faire les bons devoirs aux bonnes places ne sont pas toujours claires. Je crois avoir réussi hier soir à faire faire les bons devoirs à ma fille. Bon père, va!

Les conjugaisons et les tables ne sont pas encore débutées et je ne suis même pas certain qu’il y aura un début. J’aime mieux m’attendre à n’importe quoi. Prévoir l’imprévu. Comme un bon vieux scout, je me tiens les trois doigts en l’air paré à toute éventualité.

On s’en reparle.

jeudi 27 août 2009

Évolution d'une 6 ans


Marilou a perdu sa troisième dent hier. Avant que ça se produise, nos reporters étaient sur les lieux pour enregistrer sur pellicule les derniers ébats de la palette en question.



Aujourd'hui, la saison de la rentrée battait son plein chez nous comme ailleurs d'ailleurs. Marilou a renoué avec son amoureux Daryel -- je n'ai pas encore donné mon accord à cet alliance encore. Les deux amis ne s'étaient pas vus de l'été mais étaient forts heureux de se retrouver dans la cour de l'école.

Sûre et certaine de son coup, notre Marilou se fond dans la foule en compagnie de ses nouveaux amis de première année, professeur inclus.
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mardi 18 août 2009

Sous les tropiques

Gentlemen only…(je n’oserais mentionner le reste)

Vendredi dernier j’effectuais un retour sur les tertres. Au golf, il y a un principe tout à fait « All Bran » à respecter; la régularité. Pour espérer progresser dans cette science, on doit être régulier. Il faut jouer souvent. Un jour que j’assistais à un genre de séminaire – rare dans mon cas – gratuit sur le golf avant un tournoi, j’écoutais un « pro » -- tout aussi rare sinon plus – qui mentionnait que les muscles de notre corps – oui oui, j’ai ça aussi en cherchant un peu – avaient en quelque sorte la mémoire très courte – ça me rappelle quelqu’un que je connais très bien mais dont le nom m’échappe – ce qui faisait que d’une fois à l’autre, ils ne se souviennent pas nécessairement du bon mouvement à effectuer au bon moment lors de l’élan, de l’adresse ou de je ne sais quoi encore.

Mon répertoire de raisons n’est pas encore épuré mais je crois avoir démontré mon point. Ça n’a pas été facile! En plus, il faisait très chaud et il a fallut prendre de la bière. La vie n’est vraiment pas facile. L’affaire c’est que je dois me pratiquer un peu pour le tournoi annuel de l’entreprise dans laquelle j’évolue si joyeusement. Dans mon plan de match, mon genre de camp d’entrainement, j’avais prévu vendredi dernier, vendredi cette semaine ainsi que le jeudi suivant. L’aréna étant occupée ce vendredi, je dois déjà me rabattre sur un plan « B ». Plan « B » qui n’a pas encore l’honneur d’exister. La gestion sportive est un continuel combat. Je travaille là-dessus.

Canicule

Le temps chaud et humide s’est poursuivi samedi mais comme il doit y avoir trois jours en ligne d’intense chaleur pour qu’on puisse parler de canicule, on ne pouvait en parler officiellement. Aujourd’hui mardi, on peut affirmer sans se tromper qu’à ce moment précis, on était en plein dedans, mais on ne le savait pas encore samedi. Me semble que je tourne en rond. Ça doit être la chaleur. Dire qu’on va s’en ennuyer très rapidement. Et dire qu’on s’est plaint qu’on n’en avait pas eu assez. Gang de plaignards, va! Et je ne m’inclus surtout pas dans le lot car j’aime bien suer un petit coup à l’occasion. Je ne suis pas certain toutefois que les gens que je côtoie puissent apprécier le phénomène à sa juste valeur.

Pour fêter l’événement donc, Marilou s’est littéralement lancée à l’assaut d’une pieuvre qui balance de l’eau à qui mieux-mieux dans toutes les directions et qui donne l’impression qu’il fait un peu moins chaud mais juste un peu plus humide. Après un après-midi de ce traitement, notre 6 ans en avait plein son casque je dirais. Elle a même réussi à dormir en plein spectacle des feux d’artifice du samedi.

À sa décharge, il faut dire que par rapport aux deux semaines précédentes qui mettaient en vedette l’Afrique du Sud et les États-Unis, celui de samedi dernier était un spécial 25e anniversaire pour rendre hommage et au Cirque du soleil et aux feux comme tel. Je me dis que ce devait être français. Comme leurs films, leurs feux étaient un peu plus ordinaires. Comme quand on se dit pendant un film : « Ça va venir bon. » et que, sans cesse, on se répète la même phrase pour s’encourager à terminer le visionnement. À la fin, on se fait toujours la même réflexion du genre, c’aurait pu être bon. Disons que ça a pris un bout de temps avant de pétasser pour la peine et que Marilou n’a tout simplement pas pu résister aux bras de Morphée, surtout bien affalée qu’elle était sur son confortable père que je suis.

Dimanche, on s’est caché parce que la canicule qu’on ne savait pas son nom encore, elle se poursuivait de plus belle. Les « faucons » d’usage ont donc été effectués à l’air clamitisée comme le dirait si élégamment Marilou.

En attendant la fin de la semaine, je prépare la phase deux de mon camp d’entrainement ce vendredi.

jeudi 13 août 2009

Un peu d’astronomie ou d'astrologie

Ce printemps dernier, je ne sais plus exactement quand, j’ai reçu un courriel d’une collègue qui partage un peu comme moi la même passion; la photo. Le courriel annonçait que le 27 août 2009 à minuit 30 environ, il y aurait un phénomène astral intéressant dans le sens que la planète Mars serait visible et serait environ la même grosseur que la lune dans le ciel. Intéressant, me dis-je en pensant aux belles photos que je pourrais en tirer. J’avais déjà élaboré certains plans, une logistique pour arriver à mes fins. Non mais deux lunes en même temps! Ça ne doit pas arriver souvent.

J’ai appris hier que toute cette histoire n’était qu’une machination, un canular. Je suis même allé vérifier sur différents sites, dont des forums de discussion d’astronomie et c’est confirmé; c’est impossible! Selon la taille et la distance des deux astres en question pour qu’ils apparaissent de la même grosseur dans le ciel, il faudrait que Mars soit tellement près de la Terre qu’il y aurait risque de collision. Il faut comprendre que ça ne fonctionne pas tout à fait comme sur l’autoroute Métropolitaine ce genre de trucs. Ces énormes masses de, masse de quoi au fait je ne sais trop, doivent une « bulle » assez limitée qui fait que c’est mieux qu’elles ne se rapprochent pas trop l’une de l’autre. C’est une théorie, la mienne, qui n’a toutefois pas été vérifiée mais que je désirais partager.

Est-ce que c’est ce à quoi ils font allusion lorsqu’ils parlent de « Saturne en Venus », genre? Non, hein? J’ai dû bifurquer vers l’astrologie plutôt qu’en astronomie. Ça reste dans le ciel. Je ne m’égare pas trop. Non mais tout cela aurait pu tourner en une chance quelconque. Du genre qu’on peut lire dans le journal le matin en prenant le métro. Genre, pour s’assurer qu’on va passer une bonne journée ou à la limite qu’on devrait rester à la maison.

Je songe sérieusement à rester à la maison le 27 en signe de protestation et j’invite d’ailleurs toutes les personnes qui liront ces lignes à faire de même sinon la chance vous lâchera carrément dans les 72 prochaines heures. De plus, si ce texte n’est pas envoyé dans les trois prochaines minutes à vos 72 correspondants les plus réguliers, et pas un de moins, le ciel, qui soit dit en passant doit être en Saturne lui aussi, vous tombera assurément sur la tête, pour paraphraser un gaulois bien connu.

C’est même pas vrai! Je vous ai bien eu, hein? Chacun son tour. Moi et mes deux lunes VS votre absence au bureau et votre méga-envoi de… pas grand-chose. Je serai quand même absent le 27 puisque, en plus de la saison de l’école qui débute officiellement pour Marilou, j’en profiterai aussi entre l’heure de la rentrée et la sortie de la cour de récréation pour m’éclipser sur un vert parcours. Pour l’occasion, j’ai commandé du beau temps. Ce n’était pas en « Back order » puisque, apparemment il y en a encore beaucoup en stock. On prévoit même une diminution considérable des prix de ce produit due à un écart considérable entre l’offre et la demande. Pourtant. On me dit que malgré les nombreux formulaires acheminés au service du beau temps, on n’a pu les satisfaire puisqu’une technicalité, probablement informatique, empêchait la demande d’être acceptée comme telle.

Parlant de ma 6 ans, elle a perdu sa seconde dent mardi soir avec un peu d’aide de la part de son père. Je crois qu’elle – la dent – ne tenait qu’à un fil mais le travail n’a pas été facilité dû au fait que c’est petit en titi une dent de six ans. Je n’arrivais pas à l’accrocher à mes doigts. Disons qu’il n’y a rien comme une pince à sourcil pour ces travaux de précision. Mes pinces « Long Nose » auraient même été trop grosses selon l’autre spécialiste qui se tenait à mes côtés muni de son appareil à elle, la caméra. Toujours est-il que le travail est fait. La fée est aussi passée avec le cash et le cadeau – une belle sacoche en forme de chat pour se vanter et mettre ledit cash dedans. Une vraie fille!

mercredi 12 août 2009

Dans le jardin

Dans la vie, il y a des compromis à faire pour passer à travers. Des sacrifices qui disaient dans le bon vieux temps. Évidemment, les compromis augmentent à mesure que soit l’âge augmente ou bien que le nombre de personnes nous entourant progresse dans le même sens, soit par en haut. Seul, c’est simple. Si tu te plantes dans quelque chose, tu paies pour sans déranger personne. C’est de même pour les bons coups, ça se passe en solo. Arrive donc le moment où le groupe unique passe à deux. Une augmentation de 100% du groupe cible.

Parallèlement, le nombre de chiffres au cadran de l’horloge biologique continue d’augmenter aussi. C’est bizarre comme ça se suit. Ah oui, les compromis aussi se multiplient. C’est normal. Quand la vie est bonne et que les compromis sont mutuels, il en résulte assez souvent une augmentation de la population initiale cible. Ils sont maintenant trois. Ce que je peux aimer les études démographiques, c’est tellement passionnant.

Tout à fait par hasard, notre famille comporte trois membres. Des fois le hasard fait drôlement les choses mais tel n’est pas le but de l’étude actuel. Depuis que Marilou est née qu’on fait un peu plus attention à ce que l’on dit, ce que l’on fait et surtout à ce que l’on mange. Chantal et moi, surtout moi, ne sommes pas nécessairement des exemples en matière de nutrition. Chantal est meilleure que moi mais ce n’est surtout pas une référence quand on se compare à moi dans ce domaine. Depuis toutes ces années, j’ai travaillé fort à faire croire à Marilou que j’aimais les fruits et légumes en en mangeant pas mal. Ce n’est pas que j’aie appris à apprécier, j’ai plutôt appris à faire semblant. Marilou est quand même bonne. Les fruits sont souvent une partie de plaisir pour elle. Les légumes, c’est moins facile. Alors, on mange des légumes. On tente d’en ajouter dans les lunchs du midi. Le soir au souper, on essaie d’en avoir le plus souvent possible dans l’assiette. On est plutôt bons, je trouve.

En matière de légumes, j’avais remarqué que dernièrement, à moins que ce ne soit depuis longtemps, je ne saurais dire exactement que les concombres avaient maintenant une option intéressante. Il y a maintenant des concombres qu’ils appellent sans graines. Je ne sais pas pourquoi parce qu’il y en a quand même mais elles sont minuscules ce qui fait que ma Marilou et moi on aime mieux cela. Toujours est-il que je ne me souvenais plus que les concombres puissent avoir de grosses graines. Mes beaux-parents qui ont un jardin magnifique mais avec tout pleins de légumes de toutes sortes. De plus, ils sont très frais, ce qui n’est pas négligeable. Ils aiment beaucoup les légumes eux autres. En tout cas, j’aime à le croire puisqu’ils en cultivent et en mange pas mal facilement. C’est bon pour la santé que mon beau-père dit souvent. J’ai aussi un beau-frère qui a souvent vu un reportage ou lu un article qui me dit souvent que de manger des tomates c’est bon pour la clavicule ou la prostate, je ne me souviens jamais. Je devrais peut-être me mettre à regarder les reportages ou à lire ces fameux articles, ça m’instruirait un peu. Peut-être aussi que je n’oublierais plus. Il y a surement un légume qui fait la job dans ce domaine. En tout cas…
Hier, à notre arrivée à la maison du travail, il y avait un beau sac de légumes, justement. Soit dit en passant, merci. J’en viens justement à mon idée de départ. Des fois ça prend quelques détours…

Il y avait des concombres dedans. Des vrais concombres, avec des vraies graines. C’est là que j’ai réalisé le principe des différentes grosseurs de graines. J’en ai immédiatement parlé avec Chantal parce que c’est important d’en parler dans le couple. Elle m’a donc suggéré d’en traiter dans un blog et m’avait même suggéré un titre que j’ai apprécié à première vue mais beaucoup hésité avant même de l’écrire dans ce texte. Essayez d’imaginer l’environnement du blog avec comme titre : « J’aime pas les grosses graines ». Ça pourrait porter un peu à confusion et je ne voudrais surtout pas partir dans cette tangente, plutôt glissante. Ça pourrait être embêtant. C’est pour cette raison qu’il y a un autre titre un peu moins accrocheur en rubrique. Je ne pourrais vous le dévoiler à ce moment-ci puisque le comité de rédaction n’a pas encore statué sur le sujet. Il se réunira au moment de la publication et prendra décision.

Dans la prochaine rubrique, je discute d’astronomie un peu.

mardi 11 août 2009

Des signes qui ne trompent pas

En fin de semaine dernière, nous sommes allés nous balader en campagne. L’an dernier, nous avions comme plan d’aller faire un tour au Finnegan’s Market d’Hudson. Nous avions fait une tentative pour nous cogner le nez sur une porte barrée. Ce n’était pas vraiment une porte puisque l’activité est extérieure mais vous avez probablement compris l’allusion.

Nous avons donc fait une seconde tentative ce week-end. C’était ouvert. Le Finnegan est un genre de marché aux puces. Avec plein de « peddlers » qui cherchent à écouler du stock de fond de cave. Évidemment, quelques artisans locaux figurent aussi au nombre des exposants mais cela, c’est un peu moins drôle. Personnellement, je trouve qu’il n’y a rien de plus drôle que de tenter de négocier le prix d’un article pour lequel on demande 1$. Quand on arrive à l’avoir pour 50 cents, c’est le délire. En plus, dans ce coin-là, tout se passe en anglais. Quel défi! Tout cela se passe littéralement dans un champ. Le stationnement – parce qu’il y a des véhicules qui trainent jusque dans les bois avoisinants – les stands de démo, pour la plupart ainsi que la majorité de l’activité se passe dans le milieu de nulle part. La température était idéale, c’était bondé et la joie était donc au rendez-vous.

D’ailleurs, les environs sont aussi très agréables. Une belle campagne sur le bord de l’eau comme dirait l’autre. En chemin, nous avions noté Chantal et moi le panneau indiquant la traverse Hudson-Oka. Sur le chemin du retour donc, nous avons proposé à notre 6 ans de Marilou de passer par le traversier. Elle était aux oiseaux comme on dit. Comble de bonheur, il n’y avait pratiquement pas d’attente. Il faut dire que la traversée est très courte mais on a quand même eu le temps de débarquer du véhicule pour prendre quelques clichés du moment. Un vrai Titanic, ce rafiot! Les filles… et le gars étaient donc ben contents.

Par la suite, nous avons tenté de faire croire à Marilou qu’elle aurait besoin d’une sieste étant donné qu’on voulait aller voir les feux d’artifice le soir et que c’est très tard, mais en vain! Elle n’a jamais dormi. Elle en avait beaucoup trop à raconter à ses nombreux amis toutous membres de l’équipage du navire qu’elle commande et qui s’appelle aussi un lit. Nous avons donc réédité l’événement de la semaine précédente pour une seconde tournée. Non mais c’est que ça commence à être une habitude! Après les États-Unis, c’était au tour de l’Afrique du sud de tenter de nous impressionné par des éclats dans le ciel étoilé. J’avais bien aimé la prestation américaine mais je dois avouer avoir été comblé par l’africaine. C’était tout simplement magnifique.

Golf

Dimanche, j’agissais à titre de caddie pour mon beau-père dans le cadre d’un tournoi Inter-Clubs dans la catégorie « B ». Ça se passait sur le parcours du Champêtre. Soit dit en passant, un très beau terrain de golf. L’équipe de St-Jérôme a encore une fois volé les honneurs en l’emportant contre le Club local ainsi que sur celui de Ste-Rose. Je suis allé surtout en observateur, dans le but d’améliorer mon golf. Des fois, en regardant des meilleurs, on risque de pogner un truc ou deux au passage. En tout cas, c’est ce que je me dis depuis 4 ans. Je n’ai toutefois pas noté d’améliorations directement reliées à ce que j’ai pu visualiser durant ces rondes. Je suis toutefois encore optimiste à ce sujet. Parlant de golf, je pourrais dire que ma saison prend son envol vendredi prochain avec ma première ronde au Québec de l’année. Certains diront que c’est un peu tard mais comme on dit, vaut mieux être en retard qu’en corbillard. Le début de ma saison a été retardé dû à une blessure au haut du corps. Si ça va bien, je vous en reparle, sinon, je trouverai autre chose…

Un signe

Une autre raison qui me fait dire que je débute ma saison sur le tard comme on dit c’est que j’ai vu deux signes qui ne mentent pas à propos de l’avancement de la saison. Hier, j’ai vu quelqu’un en sortant du bureau avec une tuque sur la tête. Bon, ça peut difficilement aller ailleurs que sur une tête mais bon. Mieux que cela, sur mon chemin de retour, toujours en sortant du bureau, il y avait la personne qui fait du bruit dans le métro et qui a un permis pour cela qui portait un joli bérêt en « velvet ». Je me dis que ce doit être un peu chaud mais comme ce n’est pas ma tête, je laisse aller. C’est tout de même un signe qui ne trompe pas.

dimanche 2 août 2009

Un samedi ensoleillé

Des fois – en fait très souvent – ma blonde ramasse des dépliants, fascicules ou autres trucs du genre avec de l’info dessus. L’autre jour, elle me montre tout bonnement un truc sur les produits de l’érable. Pleins d’endroits où il se vend de ces fameux produits. Je suis surveillé pour ce qui est du diabète et je commence à comprendre pourquoi quand je revoie ma réaction suite à la lecture de ce fascicule. Je suis devenu complètement gaga en constatant qu’en quelque part à Upton, il y avait un magasin général qui offrait de la barbe à papa à l’érable. Mon sourire a rencontré celui de Chantal et elle m’a compris immédiatement.

De plus, tout près de cet endroit il y avait une ferme qui exploite des tournesols, ce qui en plus, ferait l’affaire de Chantal puisque Marilou et Alain seraient facilement attirés par la barbe à papa. Vendredi, j’en avais parlé au bureau et la réaction fut des plus mitigées. Bon, je n’avais parlé que des tournesols, dois-je avouer.

Samedi, de bon matin, nous avons donc quittés le nid familial en route vers Upton et ses magnifiques trouvailles. En partant, ma blonde me dit tout bonnement : « Tu prends le tunnel? » Je lui réponds qu’à ma connaissance, il n’est pas fermé cette fin de semaine mais un doute commence à poindre dans mon esprit. En arrivant sur la 25, ça ralentit joyeusement. Le doute se matérialise peu à peu à mesure que nous progressons tel un escargot en quête de sa pitance quotidienne. Je suis déjà paqueté de « j’aurais donc dû » et nous n’avons même pas traversé le fleuve. Sur la 20, ce n’est guère mieux au point qu’on tente même d’éviter le pire en empruntant la 116 pendant un bout. Pas assez longtemps cependant. En retournant sur la 20 trop rapidement, je m’enfonce de nouveau dans un bouchon. Que se passe t-il donc? Un autre détour nous emmène finalement à notre but avec quelques minutes de retard sur l’objectif initial.

C’est beau un champ de tournesols. Saviez-vous que contrairement à ce que l’on croit, le tournesol ne suit pas le soleil toute la journée. Ses feuilles le font mais pas la fleur. Elle demeure pour sa part toujours tournée vers l’est là où le soleil se lève le matin. Après avoir fait le tour de la question, jasé avec les mascottes géantes, pris un peu d’information sur le sujet pour la postérité, on rembarque dans le véhicule pour la suite…

Le général Upton tel que son nom l’indique est en quelque sorte un magasin général mais moderne. Moderne dans le sens ou la marchandise qui le remplit est plutôt orientée pour les touristes qui s’y aventurent. Pas comme dans le temps, j’imagine. Les poches de farine et les cannages sont remplacés par des bouteilles d’huile de tournesol, des ti pots de confitures locales ou des sacs de Barbe à papa à l’érable. Avant d’entrer à l’intérieur, nous décidons de prendre le lunch sur la terrasse à l’arrière. J’ai mangé une de ces pizzas! Une pizza aux saucisses de canards. On est très loin de la All dressed de chez Jonas! Ce fut tout simplement exquis. Ma blonde a accompagné la sienne avec un moult ou mou ou moux, je ne sais trop, de pommes. Apparemment que c’était bon. Marilou a troqué la pizza pour un sorbet de framboises. Pas très nourrissant, je trouve. L’ambiance de fond de cour avec vue sur grange, fontaine et … tournesols était des plus exquis. C’est après cet en cas que nous sommes entrés dans le magasin. Il y avait foule. Je dirais que ce n’était pas nécessairement des locaux qui varnoussaient dans les allées.

Nous nous sommes par la suite redirigés vers la ville en stoppant à un kiosque de maïs. La barbe à papa était déjà engloutie. Marilou et moi nous sommes pratiquement battus pour l’avoir mais avons finalement partagé en en laissant même un peu à chantal. Une bataille féroce. Le retour a été beaucoup plus facile. On a même pu visualiser l’origine du problème à notre aller. Tout allait bien dans les deux sens jusqu’à qu’on rencontre un twitt de la SQ parqué en plein milieu et qui, selon toute vraisemblance, ralentissait tout le traffic dans l’autre sens pendant quelques kilomètres. Ce devait être une raison écologique, encore. Si on va moins vite, on dépense moins d’essence. Je suis certain que c’est cela la vraie raison de son approche.

Dans la soirée, nous avions décidé d’aller voir les feux d’artifices. C’est très impressionnant mais il y a beaucoup de monde. Nous avons même été pris dans une congestion vers 23h00. Quelques rigolos impatients ont même trouvé le tour de rendre l’opération un peu moins agréable. À un moment donné, les membres d’une autre auto m’ont même traité de « white ass »! Pour les néophytes de la langue de Shakespeare, la traduction de cette expression est : « fesses blanches ». Je veux bien croire que les miennes doivent être relativement blanches compte tenu du contexte mais quand même. Les membres de ce véhicule, nul besoin de le rappeler, étaient quatre femmes à qui les fesses devaient être un peu plus foncées, malgré l’absence de plage nudiste dans les parages. Je dois avouer que nous avons été un epu surpris de leur réaction. Je n’étais même pas choqué au départ et même assez calme compte tenu du fait que je n’étais pas seul et que ma 6 ans de fille était présente. Dire qu’on se fait traiter de raciste pour bien moins que cela. Je me demande bien d’où peut bien originer le raciste des fois.

Un bien beau samedi donc, dans l’ensemble.

jeudi 30 juillet 2009

Pourquoi?

Je revenais de vacances lundi et soit pour me changer les idées, soit pour me prouver que je pouvais le faire, j’ai emprunté à un collègue qui s’appelle Guillaume – un gars d’informatique alors tout devient maintenant compréhensible – un cube Rubik avec lequel il s’amusait à le rebâtir sans arrêt. Non mais tu sais, un gars qui jase en tournant constamment la patente et qu’au bout de quelques minutes, il s’arrête soudainement parce qu’il a terminé.

Je me suis donc dis que je devais pouvoir y arriver. Avec un peu d’effort peut-être. C’était le lundi matin à la pause. Pas trop occupé, je me disais que j’arriverais certainement à un résultat. Au lunch, je suis retourné sur la terrasse avec un côté de complété. Une étape que je me disais. Le fameux Guillaume de me regarder en constatant l’avancement, un sourire en coin.
- T’as pas réussi, hein?
- Ben, j’ai un côté de fait!
- Non, je veux dire, le cube au complet.
- … Euh non, je ne crois pas à le regarder vite de même.
- Je vais te donner le truc.
- Ah, il y a un truc?
- Ben oui, regardes je vais te montrer.

Le voilà reparti de plus belle à tourner tout cela dans tous les sens et à parler en même temps. Non mais la théorie du « Lancer, guider, conclure » qu’est-ce qu’il en fait? Si je l’écoute et essaie de prendre des notes, je ne le vois pas aller et si je le regarde pour tenter de comprendre les mouvements, je ne l’entends plus. À mon regard, il comprend un peu mon désarroi et m’offre de m’envoyer la « procédure » par courriel. Un sourire de joie et de plénitude a dû apparaître sur mon visage puisqu’il s’est empressé de me remettre le truc cubique sans un mot supplémentaire. Et comme dans les films, il ne m’a même pas demandé mon adresse de courriel. Il la savait. Enfin, c’est ce que je pense parce que ces gars là d’informatique, en plus de savoir comment compléter des cubes Rubik, ça connaît aussi toute ta vie sans même demander.

Comme de fait, comme qu’on dit, le courriel est apparut dans ma boîte de réception quelques minutes plus tard. Pour le bien de la collectivité ainsi que l’avancement de la science, j’ai pris la décision de partager la recette sur ce blog.

Alors en grande primeur, la voici :

Résoudre 3X3X3

L : Left
R : Right
U : Up
D : Down
LI : Left Inverse
RI : Right Inverse
UI : Up Inverse
DI : Down Inverse

1- Faire la croix de même couleur
2- Mettre 2 couleurs pareils sur les faces cotées de la croix.
3- Faire les coins de la croix avec les bonnes couleurs en amenant la bonne couleur sous le coin. Formule : RI + DI + R + D
4- Une fois la première façade fait. Mettre la façade faite en dessous. Placer bon cube sur la 2ème rangé. Si on veut le placer à droite : U + R + UI + RI + UI + FI + U + F et à gauche : UI + LI + U + L + U + F +UI + FI
5- Faire la croix sur le coté pas fait F + R + U + RI + UI + FI. S’il y a une ligne de croix, la placer à l’horizontale et refaire la formule.
6- Amener cube du plateau du haut, celui du milieu en face de sa couleur. Il faut au moins 2 cubes corrects. Une fois faite, mettre une face en arrière et l’autre à droite et appliquer la formule : R + U + RI + U + R +U +U + RI, une fois fait bouger le palier du haut pour placer à la bonne place.
7- Mettre les côtés aux bonnes places, mais nécessairement du bon côté. Trouver cube qui est bien situé et faire : U + R + UI + LI + U + RI + UI + L sinon prendre n’importe quel cube et faire la même formule.
8- Monter cube en haut en appliquant : RI + DI + R + D. Une fois faite pour 1 cube, bouger le palier du haut et recommencer la formule.

C’est maintenant beaucoup plus simple, ne trouvez-vous pas? Tu as juste à suivre les instructions qu’il m’a dit. Avez-vous remarqué que dans la légende, il n’y a pas de FI, FI dont est truffée la recette. J’ai quand même essayé. Je me suis rendu à la quatrième étape et j’ai bloqué à la phrase « Placer bon cube sur la deuxième rangée ». À la pause suivante, j’avais l’intention de demander à Guillaume ce que ça signifiait mais un autre collègue, toujours en informatique, mais avec un nom différent, genre Roberto m’a pris le cube des mains en regardant la procédure d’un air de défi : Comment tu fais pour suivre une procédure écrite comme celle-là, je vais te montrer.

Il est reparti comme l’autre le jour d’avant en me répétant constamment comment c’était facile.

C’EST PAS FACILE!

Il me l’a même remélanger pour que je puisse le refaire tranquille.

Le cube traine maintenant sur mon bureau et me regarde de son air carré. Me semble qu’il me dit : c’est facile… lui aussi. Je suis certain que dans son regard, il y a un certain sourire en coin.

S’il était à moi…

Ce ne serait pas tellement gentil de barbouiller le cube de Guillaume, hein? Ou pire, le détruire? J’ai bien fait de l’écrire, je me sens un peu moins violent tout à coup.

lundi 27 juillet 2009

La fin des vacances

17 juillet 2009

Il y a dix jours environ, c’était jour d’anniversaire officiel chez nous. Effectivement, il y a six ans de cela, après une très dure journée de labeur de la part de Chantal, naissait notre petite poule adorée Marilou. Je sais, je sais, la dénomination aviaire à laquelle je fais allusion ne pourra être utilisée longtemps encore mais pour le moment, ça passe encore. Pour cette journée donc, Marilou avait décidé qu’elle déciderait tout. Je ne sais pas si nous répéterons l’idée dans le futur mais disons simplement qu’elle a été des plus raisonnable pour l’édition de ses six ans.

Une nouvelle façon de voir les choses

Le 19 juillet 2009 est un jour historique chez nous. Dans le futur, nos historiens locaux affirmeront en mentionnant cette date que ce fut officiellement l’arrivée du HD dans la maison. Remarquez que dans une vingtaine d’années, l’idée du HD n’aura rien de particulier. De mon côté par contre, il y a plus d’un an que je regarde tout cela avec une curiosité inhabituelle. Marque, Plasma, ACL, dimension de l’écran, combien de P donc? Ah oui, il y a aussi le prix à considérer. Dépendant à qui on a affaire, toutes ces options ne sont jamais les mêmes que je devrais considérer pour mon achat. Alentour, il faut aussi penser à un nouveau meuble, un nouveau décodeur ou terminal, appelez-le comme vous le voulez. Toujours est-il que les Canadiens n’ont toujours pas perdus en HD sur ma Tivi depuis dix jours. Je trouve cela tout à fait intéressant comme « record ». Certains petits comiques s’empresseront de crier sur les toits que la saison n’est même pas commencée mais qu’à cela ne tienne, j’y crois encore un peu. D’ailleurs j’ai bien hâte de les voir perdre en HD cet automne. Me semble que ce sera plus élégant.

Emmenez-en des projets!

Les vacances sont aussi synonymes de projets. Comme projet sur la liste, il y avait entre autres l’idée de repeinturer les portes avant de la maison. On est passé un beige au brun. Un beau brun Nutella. Ça fait le travail. Je sais, ce n’est pas aussi « glamour » qu’un tournoi de tonte de gazon et pour ce qui est des compétitions de pissenlits à 4, la saison est passée. C’est un message pour mon frangin pour qui les pissenlits doivent être en pleine mousson présentement. On voulait aussi ajouter un peu de verdure à quelques endroits stratégiques, alors on est passé par chez Rona pour ses Air Miles pour y trouver des campanules ainsi que deux plants de faux tournesols. C’était bien joli.

C’est la guerre

Les fleurs, c’est bien beau mais si un être animal quelconque décide qu’il ne les veut pas ou qu’elles le dérangent sur son chemin, on est dans le trouble. Alors voilà, il se trouve qu’on a une bibitte à quatre pattes – on pense à un gentil et sympathique Raton laveur ou à une marmotte qui a aussi été vue dans le coin – qui n’aime pas beaucoup nos nouvelles plantes et qui creusait à tous les soirs pour les déterrer. On a essyé le stuff appelé « Fout le camp » qui est supposé éloigner les rats et leurs lignées des plantes et paysagement. Il a quand même creusé. Je dis « il » mais ça peut aussi être une « elle ». Je dis ça de même, ce n’est qu’une hypothèse. Aux grands maux, les grands moyens donc. J’ai décidé de littéralement broché le sol de mes plantes. Ça fait très cartésien mais je ne peux encore conclure à une victoire puisque je crois qu’hier soir la chose a tout simplement été dérangée par le déluge qui nous est tombé sur la tête hier soir. J’ai confiance en mon système par ailleurs. Il n’est pas breveté et je ne compte de droits pour mais j’ai confiance. J’ai joint un petit portrait pour appuyer mes dires.


dimanche 26 juillet 2009

Voyage dans l'ouest (2)

J’avais ben dit à demain vendredi soir mais considérant ce qui s’est passé samedi dans ma vie, je me suis donné un petit répit d’écriture. Voici donc la suite de ce voyage de vacances qui fut des plus mémorables.

Mardi 14 juillet

Lundi soir, on s’était dit dans notre grande sagesse qu’on devait placer notre visite à Marineland le mardi puisque la température prévue pour le mercredi était douteuse. Nous nous sommes donc dirigés vers la terre de la marine de bon matin ce mardi là.

Comme son nom l’indique, l’endroit est infesté de mammifères marins qui rivalisent d’imagination pour gagner le cœur des visiteurs. D’énormes bassins qu’on peut voir de l’extérieur ou d’en dessous pour différents effets sont étalés un peu partout sur le site. Dans un de ces bassins, il y avait une colonie de bélugas. C’est assez joli un béluga, mais imaginez qu’un des spécimens avait décidé de naître la veille de notre visite. Assez impressionnant. La bibitte devait faire environ 3 pieds pour les plus vieux et 1 mètre pour les autres et suivait sa mère – j’imagine que c’était sa mère en tout cas – pas à pas ou nageoire à nageoire sans jamais la quitter. À l’occasion, il se servait un ptit en cas directement au canal mammaire maternel sans que ladite maman ne s’arrête de nager. Faut le faire et il n’avait jamais l’air d’en renverser en plus.

Dans un autre bassin, un autre spécimen de la même espèce tentait par tous les moyens d’asperger les visiteurs en crachant par-dessus le mur en arrivant furtivement. En plus, on aurait dit qu’après coup, il esquissait un genre de sourire en coin. Un ptit comique, quoi!

Les épaulards nous ont quant à eux fait un très beau spectacle de sauts dans les airs avec comme résultat plusieurs personnes tout à fait trempées après le show. Il y avait une zone considérée humide dans laquelle on nous avait gentiment avertis juste avant le show de ne pas être si on ne voulait pas humidifier nos caméras. Chantal et moi n’avons pas hésité un seul instant à nous déplacer au grand dam de Marilou qui aurait préféré pour sa part se faire mouiller un peu comme elle dit. Ben quoi, on a des zooms sur ces machins-là, pourquoi ne pas les utiliser un peu?

Selon moi, le meilleur a toutefois été le show des dauphins qui incluait aussi une prestation de quelques phoques et d’un lion de mer. Les dauphins sont à mon avis et pas seulement le mien des êtres très intelligents. Oui, les animateurs les motivent en leur donnant des « candies » pour leurs actes mais non seulement cela, on dirait qu’ils apprécient le fait d’être les vedettes du show. Il y en avait un en particulier qui en mettait toujours un peu plus que le client en demandait. Les sauts, les virevoltes et les chants de ces Flipper m’ont comme qui dirait enchantés.

Évidemment, qui dit parc d’attractions, dit manèges. Il a donc fallut en essayer quelques-uns au grand plaisir de ma plus jeune, de ma plus vieille donc de mon unique. Ce n’est pas que j’apprécie ce genre d’activité mais quand il y a une mesure à l’entrès du manège qui dit que la six ans doit mesurer telle hauteur pour y aller seule ou à tout le moins une autre grandeur, si accompagnée d’un parent, c’est là que mon rôle entre en ligne de compte puisque sa maman devient malade juste à regarder un caroussel de chevaux de bois tourner. Je pense que la jeune, elle, elle adore se faire brasser. Moi je n’ai rien contre mais on dirait que tous ces manèges on t le même principe du « one size fits all… but me! ». Marilou s’est donc fait bardasser un peu plus que la moyenne parce que, elle ne remplissait pas l’espace tandis que son adorable père ressemblait à un saucisson attaché par le milieu ou mieux encore, une balloune qu’un clown travaille désespérément pour la faire devenir un caniche. J’imagine que vous voyez l’image un peu.

Après s’être fait brasser donc, il nous restait du temps et on est donc allés marcher aux abords des chutes et en ville. On en a profité pour prendre quelques clichés du haut du « Skylon », une sorte de tour du CN à deux choses près. Elle n’est pas à Toronto et un epu plus courte en hauteur. La vue y est toutefois phénoménale. Avais-je déjà mentionné à quel point les chutes sont magnifiques. Si oui, je le répète encore. Les chutes sont magnifiques. En plus, je ne voudrais pas me vanter mais les chutes canadiennes sont ben plus belles que les américaines. Tiens Elvis! Au fait. Est-il réellement mort? Je n’en suis toujours pas convaincu. Une autre belle journée à archiver au palmares des souvenirs familiaux à ne pas oublier.

Mercredi 15 juillet

Comme il était supposé faire moins beau, nous avions gardé des activités un epu plus humide au programme pour ce mercredi. Nous avions eu le plaisir de contempler les chutes d’en haut mais mais pas au niveau de l’eau comme tel. Non plus d’en dessous. De plus, il y avait une visite d’un vignoble en français à midi pour casser la journée.

C’est donc par une magnifique journée ensoleillée que nous sommes partis à la conquête de la Niagara à bord du « Maid of the mist ». Il ne fallait pas partir trop tard puisque notre journée était coupée en deux. Chantal nous avait dégoté un genre de forfait qui incluait en plus de quelques attractions, des passes de transport en commun pour nos déplacements du jour. Ce fut très utile. En arrivant sur les lieux du crime, le troupeau est savamment dirigé vers le bateau sans toutefois oublier de distribuer à chacun des participants un beau Baggies bleu avec un beau logo du Maid of the mist en plein sur le chest. On s’est donc cordé sur le bateau dans l’ordre malgré l’excitation qui nous tenaillait tous. Chantal, Marilou et moi nous sommes retrouvés sur le pont du haut en avant. La meilleure place selon moi. La clôture était un epu haute pour la jeune moussaillonne mais qu’à cela ne tienne, le vieux marin en moi s’est dévoué pour tenter de la tenir au-dessus du bastinguage à son plus grand bonheur. Je vous dis que ça tangue un bateau dans le bas d’une chute… Niagara. Quand on a été toutes trempes, la batrau a viré de bord pour nous ramenés au quai. On a bien ris!

Pas le temps de refaire le brushing qu’on était déjà en route pour le vignoble. Le temps comptait. D’autant plus que la pauvre Charlotte nous a fait rencontrer un pont fermé sur sa route. Comme quoi il n’y a apas qu’au Québec que les ponts et viaducs sont à refaire. Je lui ai donc dit de faire un détour et elle m’a écouté Nous sommes donc arrivés 10 minutes à peine avant la visite. Vive les vacances relax! Une visite des plus intéressantes et instructives que celle de ce vignoble. L’origine, la région, les cépages, les couleurs. Tout nous a été expliqué. Évidemment, je vous serais gré de ne pas trop me poser de questions puisque j’ai déjà presque tout oublié étant donné mes antécédents… originales. On nous a aussi fait goûter un blanc, un rosé et un rouge… dans l’ordre. Pour notre part, on s’est même permis un extra en essayant aussi un vin de glace. C’est tout simplement délicieux. On a donc ramené quelques bouteilles pour notre propre cellier qui n’arrive jamais à s’emplir.

On est par la suite retourné vers les chutes puisque nous voulions aussi les voir d’en-desssous. On pourrait appeler cela du voyeurisme mais je m’en fous un peu dans le fond. L’activité appelé « Behind the falls » se voulait donc très appropriée pour l’occasion. Encore des tunnels humides au programme. Je dirais en résumé que la douche est très puissante de cette place. Marilou a encore une fois adoré se mouiller. Là aussi, il y a des punchos de type Baggies mais jaunes qui sont distribués à chaque participant. Une ben belle journée aussi à mettre dans la pile.

Jeudi 16 juillet

Le jeudi était jour de retour pour nous. Pour faire changement, nous avions décidés de retourner par le sud du lac Ontario, soit par les États-Unis en passant par Rochester et Syracuse. Rien de spécial à signaler à propos de cette route si ce n’est que nous avons rencontré quelques Tim Hortons sur la route américaine. Sept heures de route. On avait espéré Chantal et moi que notre six ans de Marilou dormirait quelques heures en cours de route. Niet! Nada! No way Jose! Elle a placoté, chanté, raconté des histoires sans arrêt, sauf pendant une petite heure et demie pendant laquelle je l’avais branché sur des écouteurs qui étaient eux-mêmes branchés sur le portatif qui diffusait « Shrek the third », un classique s’il en est un qui a réussi à lui fermer le clapet sauf pour quelques éclats de rire et de répliques bien senties de sa part.

On a bien rit lorsque nous sommes rentrés au Québec. Nous roulions dans l’Ontario profonde depuis environ une heure lorsque nous avons aperçu un beau drapeau du Québec qui nous souhaitait la bienvenue au loin. Et comme un ne semble pas aller sans l’autre, la pluie s’est immédiatement mise à tomber. On était bien de retour à la maison.

Pour la suite, il faudra attendre encore un peu. À venir donc…