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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

mardi 26 avril 2011

Pluie et beau temps

Quand on en est rendu à parler de la pluie et du beau temps c'est généralement qu'on ne sait plus trop quoi dire ou qu'on fait partie de la catégorie très passionné par les actualités de Météomédia. Je n'ai rien contre Météomédia, soit dit en passant. Très pratique s'il en est un. Alors, imaginez un peu ma surprise lorsqu'une blogueuse de mes connaissances m'a dit être tellement en manque d'inspiration qu'elle songeait à écrire sur la température… Un défi?

J'ai eu quelques occasions d'écrire dernièrement. Je veux dire des sujets intéressants mais comme l'élément clé était manquant, soit le temps, il y a maintenant quinze jours que je n'avais pas sévit sur ces ondes.

Comme la saison télévisuelle tire à sa fin, que les mélodrames qui s'y vivent sont pratiquement découverts, que la saison de Canadien est au bord du gouffre et qu'on ne peut pratiquement plus s'en plaindre, que les parcours de golf sont encore trop mous tels mes pneus de vélo qui se plaignent encore de la dernière balade que je leur ai fait subir.

J'ai pourtant bien analysé le travail qu'il me reste à accomplir dans la cour arrière de la demeure mais je ne peux pas vraiment le débuter encore pour toutes sortes de raisons occultes que je ne peux énoncer ici en cas que de très jeunes yeux se risqueraient à « zieuter » le contenu de celui-ci à une heure de grande affluence, je dois seulement m'abstenir d'en découdre tel une mêlée générale en plein devant le filet de Price avec moins de deux minutes à faire à la troisième du septième match d'une série finale… Je rêve, je sais!

Où en étais-je donc? Je dois traiter de la température ou de la pluie surtout sans beau temps puisque les susnommés de la météo me prédisent une semaine … assez humide, je dirais. Les températures grimpent par contre! Bonne nouvelle, mais à la pluie.Mon père dirait probablement que ce sera bon pour le gazon mais qui s'en soucie! Si c'est trop bon, il poussera et s'il pousse, il faudra le tondre… à la pluie probablement.

Vous ai-je raconté que dans mes projets publiables, j'ai comme plan de fixer au sol une base de ballon-poire pour Marilou? Mes plans sont tous construits… dans ma tête! J'ai acheté la base qu'il me reste à assembler et à bétonner dans le sol sans attendre, pour que la petite puisse s'amuser toute l'été durant. Un beau projet… Je voulais commencer à creuser ce matin mais comme il mouillait averse, j'ai renoncé. Maintenant que je suis installé mi-au clavier, mi-aux chaudrons, y a le soleil qui me fait un clin d'œil! Sacré coquin, va! On en revient encore à cette satanée température. Ça doit être cela un climat tempéré. On y traite de température. J'imagine que dans les zones tropicales, on tropique pour passer le temps. Est-ce qu'on antartise dans l'antartique? Je ne sais pas non plus. Enfin…

Je pense que je vais retourner à mes chaudrons. C'est plus productif que mes projets d'écritures ou extérieurs.

mercredi 13 avril 2011

Un ptit café… politique

Je prenais mon café ce matin en me demandant bien pour qui je voterais bien le 2 mai prochain. J'avais d'autres soucis en tête mais cette situation me turlupinait un peu, je me suis donc mis à la recherche des candidats pour qui je pourrais voter. Première consolation, le choix semble moins grand à l'heure actuelle que ce que j'avais au menu en 2008. Faut croire qu'avec des élections aux deux ans, les candidats ont un peu moins d'argent à dépenser. C'est la crise, il ne faut pas l'oublier, pour eux aussi. J Voici donc la liste que j'ai à jour pour le moment dans le très versatile comté d'Ahuntsic :

  • Noushig Eloyan, Parti libéral du Canada
  • Jean-Olivier Berthiaume, Parti Rhinocéros
  • Constantin Kiryakidis, Parti conservateur du Canada
  • Theodore Kouretas, Le Parti Vert du Canada
  • Maria Mourani, Bloc Québécois
  • Chantal Reeves, Nouveau Parti démocratique

Je les ai placés en ordre alphabétique de noms de famille, c'est plus simple et surtout plus neutre. Au premier coup d'œil sur la liste, on comprend immédiatement l'expression que j'utilise à profusion quand je dis que ma fille est une minorité visible à l'école. Ce n'est pas tout à fait vrai, mais proche de la réalité. Comment analyser tout cela? Trois candidates, trois candidats. J'ai tenté de les « connaître » un peu en « zieutant » les binettes sur les panfiches – sur lesquelles j'ai l'œil, soit dit en passant, question de récupération parce que c'est très pratique quand on se sert de l'endos, blanc, pour écrire autre chose dessus – dans les rues avoisinantes. J'ai réussi à n'en voir que trois, dont un qui me semble avoir à peine 16 ans. Des fois, les partis plantent un candidat dans un comté parce qu'ils le savent perdu d'avance. Ça me donne une idée de l'intérêt de ce parti pour notre comté. Les Verts n'ont pas d'affiches parce que ce n'est pas très vert que d'en avoir, les oranges ne savent probablement pas où est le comté dans lequel ils doivent afficher lesdites pancartes tandis que les Rhinos ont probablement foncé dans un poteau et cherche encore à s'en extirper. Alors, la question est de savoir lequel de ces individus peut faire le mieux pour moi et ma famille dans le futur.

Je me dis que c'est important d'essayer de connaître ces individus parce qu'une personne parmi cette liste me représentera pendant peut-être les quatre prochaines années au Parlement. Rêve-je? Peut-être… mais si mon ou ma représentante fait des bourdes durant cette période, je pourrai au moins le ou la critiquer. C'est le sul droit qui me reste. Si je ne vote pas, rien ne me sert de le faire, c'est du vide. Vous remarquerez aussi que je n'ai pas mentionné une seule fois le nom d'un chef. C'est voulu parce que, pour moi, ça n'a aucune importance puisque que je ne vote pas pour eux. Je ne pourrai jamais le faire puisque nous vivons dans un système ministériel et non présidentiel. Non, je n'ai jamais vu le nom d'un chef de parti sur un de mes bulletins de vote, je ne suis pas dans le bon comté. Remarquez bien que si c'était le cas, je le verrais encore moins dans mon coin parce qu'il serait probablement plus occupé à sauver d'autres comtés dans lesquels il n'est pas candidat! Quel étrange phénomène!

En attendant, je peux me consoler un peu en me disant que pour ce qui sont des idées générales, je pourrai en connaître un peu plus en syntonisant un canal quelconque de tivi ce soir puisque je n'ai maintenant plus la raison, « il y a un match ce soir » pour me défiler. Ah tiens! J'allais oublier, je travaille ce soir! C'est vraiment malheureux que je doive manquer le débat, non?

Le 2 mai, je voterai donc! Je l'ai dit sur Facebook, je me suis commis, pas le choix.

Pour qui vais-je voter, sais pas encore parce que du choix, j'en ai!

lundi 11 avril 2011

Par un beau samedi

Et tout à coup, le monde s'écroula…

Si au moins je pouvais utiliser ce bout de phrase pour raconter l'aventure que nous avons vécu samedi ensemble en famille. Eh non! Pas de violence au programme, seulement un peu de déception et beaucoup d'incertitude. Voici donc comment tout cela est arrivé :

Comme il faisait beau samedi matin, nous nous étions dit dans notre très grande sagesse Chantal et moi : « Tiens, si nous allions faire le tour du parc de Lile de la Visitation! ». On aime bien s'y promener. C'est un peu comme la campagne en pleine ville et surtout, très près de la maison. Il y avait quand même quelques obstacles à contourner avant d'atteindre notre but. Le cours de « clown » à Marilou, une légère épicerie ainsi qu'un lunch vite fait et nous étions en route vers l'aventure.

La promenade fut des plus « bienfaisante ». C'est beau le retour du printemps. L'air frais, le retour des oiseaux qui gazouillent ça et là, les sentiers pas toujours secs et remplis de défis pour ne pas être trop « mouillés ». L'eau et la boue pour une 7 ans et demie, c'est un peu comme du métal face à un aimant : c'est assez attirant. Y a absolument rien à faire pour combattre cela, on pourrait appeler cela une force de la nature. Peu importe, il n'y a pas eu trop de casse à ce niveau. Comme on a répété à Marilou, elle est rendue raisonnable maintenant qu'elle a 7 ans, bientôt 8! Je ne suis pas certain qu'elle apprécie ce bout là de sa vie tout le temps, mais… À la fin du parcours, on a fait une petite session de frottage de chaussures dans un peu de neige restante, question de la salir davantage, pas la fille mais la neige, et l'affaire était ketchup!

En approchant tranquillement de la place où j'avais garé le véhicule-moteur, j'ai même fait une farce en fouillant dans mes poches en déclarant à ma blonde avec un sourire en coin : « Bon, j'ai mes clés, tout va bien! » Elle a sourit, je lui rendu son sourire, il faisait beau et Marilou était perplexe, un peu. À l'intersection, quand j'ai vu le véhicule sur lequel mon fanion des Canadiens voltigeait au rythme du vent, j'ai ajouté : « Et on a encore un char, ça va bien! » comme pour attiser le trouble maintenant que j'y pense. Tout le monde a embarqué, j'ai même enlevé ma petite laine parce que le temps était encore meilleur qu'au départ, j'ai inséré la clé dans le démarreur et puis : …rien. Même pas de clic pour me signifier que ma batterie était morte. Décevant comme réaction de la part d'un véhicule moteur, trouvez pas?

Armé de tout mon courage, je suis débarqué, j'ai ouvert le capot sans trop de conviction parce que pour moi la mécanique ça restera toujours un peu étrange. J'ai zigonné sur les fils menant vers la batterie en me demandant sérieusement si je ne m'électrocurais pas en le faisant. Je ne me suis pas électrocuté, bonne nouvelle! Je me suis rassis au volant, j'ai tourné la clé et il est reparti. Drôlement mais il tournait quand même. Ma blonde a eu la brillante idée de me faire aller vers chez Daniel. Daniel pour moi équivaut au garage. Un bon gars qui a toujours été correct et qui gère un garage. Je me suis dit que peut-être en pleine saison de changement de pneus qu'il aurait ouvert un samedi, chose qu'il ne fait pas habituellement. Il n'était pas ouvert. Je le sais parce que d'abord, j'ai appelé pour vérifier mais un peu plus tard. Nous roulâmes donc vers le lieu de mécanique tranquillement au vent de la légère brise qui frappait le fanion bleu-blanc-rouge et tout à coup, je me suis arrêté à un feu rouge. Je n'aurais probablement pas dû mais considérant la société dans laquelle nous vivons, le traffic qu'il y avait et la belle journée que nous passions, c'était sans doute la meilleure décision à prendre. Le char s'est tranquillement éteint… pour ne plus jamais redémarrer. Un char presque neuf! Je veux dire quand ma blonde l'a acheté il y a près de neuf ans, il était neuf. On a jamais eu de problème avec avant samedi dernier. Ah! Les enfants…

On a appelé le remorquage… on a attendu! Pendant qu'on attendait, Marilou paniquait un peu. Je crois qu'elle souffre d'une légère insécurité parce que, à quelques occasions, elle nous a demandé, à travers tout le babillage qui sortait de cette bouche, si on pourrait dormir à la maison ou si on était perdus à jamais, genre! Elle était un peu nerveuse et quand elle est nerveuse ça sort par la bouche. OK, elle a de qui tenir me direz-vous. Le remorqueur est finalement arrivé, il a accroché le char après son truc, m'a donné son avis au passage, a trainé le tout jusque chez Daniel, a décroché la bastringue, je l'ai payé, il est reparti. Beau-papa est venu nous chercher, nous a embarqué, nous a laissé sa fourgonnette – il est donc gentil! – et je suis revenu à la maison après l'avoir laissé chez lui, j'ai soupé et je suis parti travaillé!Je ne vous parle même pas de ma soirée de travail!

Je suis repassé dimanche devant la cour du garage. Il était là, tranquille à attendre que Daniel arrive aujourd'hui.

Ç'aurait pu être bien pire! Il aurait pu faire -40 dehors! Je me dis des fois que la vie est quand même bonne pour nous. Trouvez pas?

J'attends donc des nouvelles de l'hopital du garage, genre!