Si cela est possible, pourquoi ne pas laisser les enfants et les adolescents vivre au gré du temps? Bien sûr, ils seraient encadrés par des règles inévitables, mais ils n’auraient pas à courir, à arriver à temps, à répondre aux attentes des autres… Il faut essayer de se libérer des contraintes imposées par notre rythme habituel et prendre un vrai repos!
Pourquoi ne pas observer son enfant exercer sa créativité par l’observation de la nature, l’exercice physique simple, la bicyclette, la promenade au parc, l’observation des fourmis? Écoutez le vent! Combien savent que le vent parle? Trouvez un petit plan d’eau pour un pique-nique; étendez-vous dans l’herbe pour imaginer l’histoire que les nuages racontent.
Je trouvais l’idée plutôt bonne et je l’ai volé sur la lettre électronique que je reçois régulièrement de mon commissaire scolaire… Mon commissaire a l’air de « tripper » un peu des fois, mais seulement dans ses écritures! J
Plusieurs me diront que ce n’est pas évident de donner un « break » à son ou ses enfants et je le comprends très bien! J’aurai toutefois la chance cet été d’écouter le vent, de vérifier les « trails » que les fourmis empruntent ou même de me raconter l’aventure des nuages avec Marilou. Et quelle chance à part cela! Mon travail me le permet, alors pourquoi ne pas en profiter!
Chantal nous a préparé quelques activités en cas de pluie ou de lassitude hâtive de la part de Marilou. Elle nous a même fabriqué un bocal à idées dans lequel on pourra piger au hasard des jours une activité spéciale qu’on a déterminée toute la famille. Ensemble. Marilou aura quand même droit à certains enseignements cet été – même si je ne veux absolument pas me substituer au corps professoral de son école qui fait tout cela tellement bien –question que son cerveau ne s’atrophie pas complètement. Une session ou deux de natation sont prévus à l’horaire dans un format de deux semaines à raison d’une heure par jour avec CAMO.
J’ai aussi comme mandat de lui parler le plus souvent possible en anglais pour avancer aussi ce dossier. Un dossier d’ailleurs qui ne lui plaît pas toujours. Le français c’est tellement facile, pourquoi se torturer avec autre chose qu’elle semble me dire avec ses magnifiques yeux bruns lorsque je lui en parle? Mais comme sa mère et moi y tenons beaucoup, elle aura droit à une petite torture estivale qui sera l’anglais! Peut-être aussi un peu de révisions de ses tables qu’elle semble adorer tout autant parce que ça aussi c’est un sujet assez « hot ». Ne vous en faites toutefois pas trop pour elle, le tortionnaire que je suis saura l’épargner. So, 254-6011 – à prononcer en anglais svp – ,here we are!
Entre-temps,
Non, ce n’est qu’une blague. Je vais tenter de ne pas trop prendre congé de blogue cet été question de contenter la meute de lecteurs que vous êtes mais il pourra m’arriver de « skipper » comme on dit dans le milieu du centre, à l’occasion. Je m’en confesse donc immédiatement. C’est comme, genre, prendre de l’avance sur les péchés à venir. Tiens, je viens de trouver un concept religieux qui pourrait être vendeur, je pense. Si quelqu’un d’autre veut bien l’exploiter, ce sera ma contribution pour le futur de… ce que vous voudrez!