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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

jeudi 23 juin 2011

Les vacances!

Les vacances! Enfin! La vie familiale s’en trouve changée. Quelle dynamique allons-nous privilégier? Celle des activités à tout prix : inscription aux camps de jour, aux camps spécialisés, aux sorties éducatives, récréatives… Ouf! Et le farniente?
Si cela est possible, pourquoi ne pas laisser les enfants et les adolescents vivre au gré du temps? Bien sûr, ils seraient encadrés par des règles inévitables, mais ils n’auraient pas à courir, à arriver à temps, à répondre aux attentes des autres… Il faut essayer de se libérer des contraintes imposées par notre rythme habituel et prendre un vrai repos!
Pourquoi ne pas observer son enfant exercer sa créativité par l’observation de la nature, l’exercice physique simple, la bicyclette, la promenade au parc, l’observation des fourmis? Écoutez le vent! Combien savent que le vent parle? Trouvez un petit plan d’eau pour un pique-nique; étendez-vous dans l’herbe pour imaginer l’histoire que les nuages racontent.
Je trouvais l’idée plutôt bonne et je l’ai volé sur la lettre électronique que je reçois régulièrement de mon commissaire scolaire… Mon commissaire a l’air de « tripper » un peu des fois, mais seulement dans ses écritures! J
Plusieurs me diront que ce n’est pas évident de donner un « break » à son ou ses enfants et je le comprends très bien! J’aurai toutefois la chance cet été d’écouter le vent, de vérifier les « trails » que les fourmis empruntent ou même de me raconter l’aventure des nuages avec Marilou. Et quelle chance à part cela! Mon travail me le permet, alors pourquoi ne pas en profiter!
Chantal nous a préparé quelques activités en cas de pluie ou de lassitude hâtive de la part de Marilou. Elle nous a même fabriqué un bocal à idées dans lequel on pourra piger au hasard des jours une activité spéciale qu’on a déterminée toute la famille. Ensemble. Marilou aura quand même droit à certains enseignements cet été – même si je ne veux absolument pas me substituer au corps professoral de son école qui fait tout cela tellement bien –question que son cerveau ne s’atrophie pas complètement. Une session ou deux de natation sont prévus à l’horaire dans un format de deux semaines à raison d’une heure par jour avec CAMO.
J’ai aussi comme mandat de lui parler le plus souvent possible en anglais pour avancer aussi ce dossier. Un dossier d’ailleurs qui ne lui plaît pas toujours. Le français c’est tellement facile, pourquoi se torturer avec autre chose qu’elle semble me dire avec ses magnifiques yeux bruns lorsque je lui en parle? Mais comme sa mère et moi y tenons beaucoup, elle aura droit à une petite torture estivale qui sera l’anglais! Peut-être aussi un peu de révisions de ses tables qu’elle semble adorer tout autant parce que ça aussi c’est un sujet assez « hot ». Ne vous en faites toutefois pas trop pour elle, le tortionnaire que je suis saura l’épargner. So, 254-6011 – à prononcer en anglais svp – ,here we are!
Entre-temps, la St-Jean nous fait encore un ptit coucou cette année. Comme à tous les ans, elle semble être le coup d’envoi des festivités estivales. Ce doit être la fin de l’école l’élément déclencheur! En tout cas, j’imagine. Les vacances suivront pour plusieurs et l’été passera… pour faire place à l’automne, déjà!!!
Non, ce n’est qu’une blague. Je vais tenter de ne pas trop prendre congé de blogue cet été question de contenter la meute de lecteurs que vous êtes mais il pourra m’arriver de « skipper » comme on dit dans le milieu du centre, à l’occasion. Je m’en confesse donc immédiatement. C’est comme, genre, prendre de l’avance sur les péchés à venir. Tiens, je viens de trouver un concept religieux qui pourrait être vendeur, je pense. Si quelqu’un d’autre veut bien l’exploiter, ce sera ma contribution pour le futur de… ce que vous voudrez!

vendredi 17 juin 2011

Un ptit souper de famille

Si je vous dis qu’on peut mettre des ananas dans le four à micro-ondes, me croirez-vous? Peut-être que oui, peut-être que non. Vous seriez mitigé, sceptique? En tout cas, c’est ce que devais avoir l’air ma face quand une amie m’a sorti ça de son sac. Pas l’ananas mais bien l’idée. Faut dire qu’autour d’un bon repas et d’une bonne bouteille, surtout une bonne bouteille, les idées fusent généralement de toute part. Pour ce qui est des idées, elle ne donne pas sa place la fille et avec même pas de vin, souvent.

Je ne donnerai pas de nom mais elle se reconnaîtra probablement mais disons simplement qu’elle fait partie du corps enseignant de l’école de Marilou. Vous savez, Marilou ma fille de bientôt huit ans qui se pose des millions de questions et qui espère gros gros gros passer en troisième l’an prochain. On ne le saura officiellement que mercredi prochain mais je pense qu’elle a bien travaillé pour y arriver.

Je reviens à mon fameux souper d’hier qui consistait à souligner la fin d’une belle année avec du bien bon monde. Tout le bon monde n’y était malheureusement pas tous mais les survivants étaient sur place. Nous étions donc une bonne dizaine à rigoler et à discuter de toutes sortes de sujets aussi variés les uns que les autres. Un peu de hockey parce qu’un fafan des Bruins était assis à la table – nous avons été assez gentils pour l’accepter malgré tout. Ça parlait aussi de politique, mais pas trop. J’ai entendu deux gars discuter très sérieusement de cuisine! D’autres jasait « école » et enseignement pendant que tout près, des parents évoquaient des situations auxquelles leurs enfants avaient été confrontées. Toutes sortes d’expériences! Probablement d’autres sujets ont été abordés mais comme mon ouïe n’est pas des plus efficaces et que mon ptit côté féminin n’est pas encore assez développé pour capter et surtout comprendre plus d’une conversation à la fois, j’en ai manqué plus d’une.

Je reviens donc à mon ananas… apparemment qu’il faut le laisser dans le micro-ondes pas plus de 45 millisecondes! Votre micro-ondes chez vous est gradué comment? Me semble que celui qui trône dans la cuisine chez moi ne peut pas se graduer en si petite portion. Je repensais à cela ce matin et je me disais que ça n’avait pas de bon sens. Venant d’une personne aussi exceptionnelle qu’elle dit d’elle-même par contre, c’est possible. OK, je vous raconte. À un moment donné elle m’a déclaré le plus sérieusement du monde qu’elle n’avait qu’un rein, le gauche – le fait que ce soit le gauche ne doit pas être très grave, mais bon – elle a aussi en stock un utérus en forme de cœur – ça c’est elle qui le dit et on doit la croire sur parole parce qu’elle me semble une femme de parole – un œsophage rétrécit – j’imagine qu’elle l’a mesuré à un certain moment et qu’à un autre moment, genre moment X + 1, elle l’a remesuré et qu’il y avait une différence, un écart, genre, type – elle a aussi un fil de métal dans le nez mais je n’ai su le déceler à l’œil nu comme qu’on dit dans les films et en terminant cette interminable phrase sans prendre son souffle, elle a ajouté toujours du même souffle qu’elle était une personne vraiment exceptionnelle! Moi, j’étais essoufflé! Pas elle. J’ai repris une autre gorgée de vin, ça a passé. Pas juste le vin mais l’idée aussi.

Comme quoi, on est souvent entouré de gens exceptionnels et on ne s’en rend pas toujours compte.

Dans le carnet

Je marchais l’autre soir sur Ste-Catherine dans le coin de Papineau, c’est le coin où je travaille… et la rue est fermée aux automobiles pour l’été et soudainement, sort d’une maison un bonhomme qui me semble tout à fait normal, sauf qu’il porte sur ses épaules deux magnifiques aras – des perroquets, genre – d’un vert, comment dire, de perroquets. Je le suis un peu parce que les oiseaux en général me fascinent toujours un peu. À un moment donné, le monsieur ara ralentit sa démarche, je me demande bien pourquoi. Je diminue donc le rythme aussi question de m’inventer une autre aventure à raconter. En face de lui s’approche à ce moment une femme à peu près normale… pour le coin dans lequel nous sommes. Le seul point de démarcation que j’ai pu noter à ce moment, ce sont ses cheveux : Ils étaient verts, le même vert que celui des aras sur les épaules du monsieur tout aussi normal. J’en ai déduit qu’elle devait être la mère des deux oiseaux et j’ai continué mon chemin.

lundi 13 juin 2011

C’est quoi faire le sexe?

Ça y est je crois! Notre fille est rendue grande… Trop grande, trop vite!

Même si nous n’avons que fêté son huitième anniversaire beaucoup trop en avance – question que lesdits amis ne soient pas partis aux quatre vents lors du réel événement en juillet, nous avons pris l’habitude de devancer un peu – samedi dernier avec ses amis en jouant aux quilles, il y a des paroles ou des signes qui ne trompent pas.

On est allés jouer aux quilles! Pour des huit ans, c’était tout à fait approprié! Ils en ont garroché de la bouboule! Pas de points comptés, juste des bouboules à tirer à qui mieux mieux. Ils étaient six et on avait trois allées. Le party! Z’auriez dû voir cela. Quétaine à souhaits comme endroit! À part les 168 000 allées de quilles, il y avait le traditionnel comptoir où on peut commander à la fois souliers de quilles très usagés et hotdog… un peu moins usagés. Beau mélange et surtout faites attention de ne pas vous tromper parce que le hotdog risque d’être quelque peu cuirassé! Ah oui, on pouvait aussi se procurer n’importe laquelle des loteries de notre nationale société en magasin. Y a rien comme de gratter un peu entre deux parties, j’imagine. Et comme si ce n’était pas assez comme ambiance, il y avait aussi un genre de garde-robe, un grand garde-robe, qui contenait aussi son lot de vices en la personne de machines de loteries vidéos avec comme accessoire principal une « geurda » directement sortie des années… je ne sais trop pour servir les substances qui se trouvait en arrière du comptoir servant de « barrrrrrrrrrrr ». Une très ancienne jeune fille, quoi! Tout était donc au rendez-vous mais, honnêtement, je ne crois pas que les enfants s’en soient même rendu compte. Ou peut-être que oui mais je ne l’ai pas trop réalisé.

Les enfants en sont ressortis ravis. En tout cas, selon le sondage que j’ai pu effectuer, la réponse en fut fort positive. Qui aurait seulement osé imaginer ce que j’ai entendu ce soir lorsque ma douce et moi tentions de préparer le souper.
« Maman, c’est quoi faire le sexe? »

Heureusement que j’étais dos à la petite! La réaction de Chantal qui n’est pas « poker face » pour rien au monde valait aussi son pesant d’or! Elle a donc utilisé la même stratégie que j’adopte suivant pour prendre le temps de se trouver une réponse, à savoir, répondre par une question!
« Qui est-ce qui t’a dit cela Marilou? » Évidemment demandé avec la douceur propre à une mère mais qui, en dedans se demandait exactement la même chose que moi : « C’est qui le ptit %&(! »)%$ ???
Je ne le nommerai pas question de confidentialité mais comme la mère de l’amoureux de toujours à Marilou lit mes billets, je l’affirme immédiatement, il ne s’agit pas du tien! Ouf!
Marilou a répondu à sa mère en nommant le garçon en question tout en retournant tout à coup au dieu tivi qui avait terminé sa publicité et reprenait le cours normal de sa vie… Elle a aussi ajouté que vu que lui aussi était amoureux d’elle, il lui avait demandé de faire le sexe avec elle.
Sa mère a trouvé que côté romantisme, le jeune avait beaucoup de croûtes à manger pendant que je ramassais encore mes deux dentiers que je n’ai pas mais qui sont momentanément retrouvés au plancher.

On a arrêté le souper… Je me suis pris une bière… et on est allé jaser avec elle.

On lui a expliqué tant bien que mal, un peu mais pas trop, les choses de la vie. Genrte qu’elle était encore un peu jeune pour « faire le sexe », qu’elle ne le connaissait pas encore beaucoup, bref de vieux principes qui nous ont probablement déjà été expliqué presque dix ans plus tard. Je crois que l’explication a été bien reçue et comme Chantal l’a dit : au moins, elle est venue nous en parler…
On est retourné finir le souper un peu perturbé. Chantal a terminé la discussion en disant à Marilou : « Tu lui parleras des préliminaires, ça devrait calmer un peu ses envies! » Pauvre enfant, elle cherche encore …

J’en suis donc rendu à cet étape dans ma vie de parents et fallait que j’en parle un parce que je dois avouer que ça donne un léger choc! Ce n’est que le début, vous me direz mais quand même! Pourquoi les enfants ne se contentent-ils pas d’être des enfants quand c’est le temps d’être des enfants? On va faire avec. De toute façon, il vaut peut-être mieux que ces questionnements arrivent avant que je ne sois complètement sénile, de cette façon mes réponses auront peut-être un meilleur sens.

Une bien drôle de semaine que celle qui vient de passer. Et je ne parle même pas des amis qui s’éloigneront plus ou moins à cause du repêchage des joueurs plus ou moins autonomes au sein de la CSDM!