Qui suis-je?

Ma photo
Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

samedi 20 juillet 2013

Voyage en Canada... de l'Atlantique (3)

Une bonne route nous attendait pour se rendre au deuxième « spot » trouvé en Nouvelle-Écosse. Du bas de la province où nous étions parqués, nous devions nous rendre vers l’autre extrémité, soit en plein cœur du Cap-Breton. Moi qui pensais qu’il y avait des côtes au Nouveau-Brunswick! C’est en entrant dans le Cap que j’ai réalisé que ce n’était que de petites côtes. Et c’était encore rien! En milieu d’après-midi, nous sommes donc atterris au Baddeck Cabot Trail Campground. Un petit changement à noter ici dans le « parler » des gens. Le français semble devenir peu à peu du folklore et l’accent britannique ressort aussi un peu plus. Je dois être un brin plus attentif. En m’informant où je peux trouver du homard à l’office, on me dit le plus « royalement » du monde que c’est pas mal la dernière journée de la saison. Je suis sceptique.

Comme nous sommes un peu claqués, nous décidons d’aller manger en ville et d’aller faire quelques commissions, comme dirait l’autre. Je trouve une NSLC, ce qui signifie en bon latin, la SAQ locale parce que dans les maritimes, tu ne trouves pas encore la bière dans les épiceries et dépanneurs. J’imagine qu’on est un peu plus « alco » chez nous que chez eux. Il y a quelques années encore, c’était comme cela dedans les États-Unis de l’Amérique mais me semble pouvoir trouver tout cela à l’épicerie quand je vais en Fleuride maintenant. En mangeant du « homard » au resto avec vue sur le quai, j’aperçois un bâtiment qui dit : « fret fish » et ça m’interpelle…

En sortant, on décide d’aller y faire un ptit tour, juste pour voir. Il y a beaucoup d’action sur le quai. On s’approche donc de la shoppe en question et comme ça semble ouvert, on y entre! Ça sent pas mal le poisson, c’est bon signe! C’est effectivement un genre de poissonnerie. La lady à l’entrée me dit de son plus bel accent : Hey, honey! What can we do for yee? On est un peu loin de la monarchie là! Je m’informe s’il y a homard qui vive icitte dedans, genre. Elle me regarde comme si j’étais un martien et me dit que oui. Je lui explique donc que je suis en camping et que je ne suis pas très bien équipé pour le faire cuire mais que j’adorerais en manger du bon. Le « vrai » pêcheur s’approche donc et on commence à jaser. Il m’explique en s’excusant un peu qu’il n’y a plus tellement de grosses bêtes disponibles mais qu’il peut nous trouver des 1 livre - 1 ½ livres facilement. On convient donc qu’à 17h00 le lendemain, mes trois homards seront cuits et prêts à emporter. Tiens-toi, mon Lord Camping!

La température n’est pas encore tellement belle et nous décidons donc d’inverser nos visites du coin et c’est donc pour Louisbourg que nous décollons au matin suivant avec une incertitude de pluie qui plane sur nos têtes! Qu’à cela ne tienne, on n’est pas fait en chocolat qu’on se dit. En arrivant à la forteresse de Louisbourg, il fait pratiquement soleil. C’est le 300e anniversaire de la forteresse et tout le monde est en liesse. Le site est merveilleux et on assiste même à une punition publique, évidemment jouée par des artistes, pendant laquelle un manant est accusé d’avoir volé une bouteille de vin – même pas bonne qu’il prétend - à son Seigneur! Il est condamné à deux heures d’humiliation publique! Ça m’a fait m’interroger sur combien de temps certains politiciens devrait être humiliés, mais je n’y ai pas pensé trop longtemps vu mon état de vacancier. Marilou a répondu à un questionnaire tout au long du trajet et elle s’est mérité une petite surprise à la fin. Elle était bien contente! Mais ce n’est pas tout! On a des homards qui nous attendent à Baddeck en ville, alors on file à leur rencontre. Euh, il n’a pas mouillé un brin! Même qu’il a fait très beau! On est arrivés à la place il devait être 16h50… Les homards étaient encore dans la marmite. On a jasé un peu avec le pêcheur et cuiseur, il a sorti tout cela, l’a emballé, on a payé et voilà! On ramasse les bêtes et on rentre au campement pour travailler tout cela. Ils étaient succulents! Des homards cuits dans de l’eau de mer, y a rien de mieux!

La « Cabot Trail » nous attendait le lendemain…

Dans ce coin de pays, les panneaux routiers sont écrits dans deux langues : l’anglais et le gaellic. J’imagine que c’est gallois, enfin bref, c’est un peu bizarre. Le trajet se fait pendant un bon moment dans les bois mais on peut sentir que nous sommes dans les montagnes. Je dois avouer que ça prend du temps avant de réaliser pourquoi l’UNESCO a déclaré ce coin comme faisant partie de ceux les plus beaux au monde! Mais tout à coup, le paysage devient majestueux, fabuleux, je ne sais plus trop comment le décrire tellement c’est beau! Je n’avais jamais eu le plaisir de rouler sur des routes qui sont sinueuses, non pas parce que l’homme n’a pas su contrer les caprices de la nature mais bien parce que ce serait impossible à monter en ligne droite. Trop à pic! L’image à laquelle j’avais droit sur le GPS ressemblait vaguement à un barbeau griffonné par un enfant tellement ça semblait exagéré. J’ai aussi découvert que ma blonde a un méchant vertige! À un certain moment, elle a agrippé le rebord du véhicule tellement fort que je croyais que ses doigts entreraient dans le métal, mais bon! La vue est tout simplement magnifique! Les haltes avec vues se suivent et ne se ressemblent pas tout le temps, on les a donc tous essayé! Je vous le dis, ça vaut le détour!
En redescendant tranquillement pour terminer la route, il y a une partie du secteur qui est acadien et ça parle aussi avec un drôle d’accent mais en français. Du gaélique à l’acadjien dans la même journée, faut le faire! On s’est aussi trouvé du crabe des neiges pour se faire un souper plus tard. Ce n’est pas mauvais ça non plus! Grosse journée sur la route…

Comme le lendemain s’alignait aussi pour être une grosse journée de voyage, on a pré-paqueté ce que l’on pouvait et tenté de se coucher un peu plus tôt.
Marilou nous a aussi fait une petite frousse mais heureusement que nous avons réussi à rejoindre mononcle René qui savait quoi faire et a tout réglé à distance. Merci encore René!

Prochaine étape : Édouard et son Ile! 

vendredi 19 juillet 2013

Voyage en Canada... de l'atlantique (2)

En route pour l’Écosse nouvelle

La route semble être la même en entrant en Nouvelle-Écosse par rapport à ce que l’on a vu au Nouveau-Brunswick. Mis à part plusieurs éoliennes qui longent la route ainsi qu’une espèce de fil d’araignée géant qui semble être un truc électrique dont je n’oserais m’approcher, même après une excellente bouteille! Fait à noter cependant, sur les routes, les sorties sont juste numérotées mais pas kilométriquement. Comme dans certains états américains. Si par exemple sur route de 100 kilomètres, il y a 15 sorties, elles ne le seront pas selon le kilomètre où elles se trouvent mais plutôt les unes à la suite des autres mais plutôt de 1 à 15. Pas très pratique comme repérage. Fallait que je le mentionne. À mesure qu’on s’approche de Halifax et de la côte, le paysage change peu à peu et l’humidité fait aussi son apparition. Comment se tanner d’un bord de l’eau? Impossible.

À notre arrivée à Glen Margareth, le temps était plutôt à la pluie, il a donc fallut monter le campement dans l’eau. Qu’à cela ne tienne, « on est en vacances », alors dans la joie, nous avons fait ce qu’il y a à faire mais de façon, comment dirais-je, plus humide. Ça s’est plutôt bien passé même si j’ai l’impression qu’on était un peu sur le « camp », dans le sens où mon niveau de service semblait me dire que nous n’étions pas tout à fait « d’équerre ». Vive le camping. Le camping où nous avons atterris s’appelle le Wayside Campground. Un beau camping paisible, intéressant et boisé à souhait! Si vous avez des enfants et voulez faire du sur place, ce n’est pas tellement l’endroit idéal pour s’arrêter. Par contre, si vous avez plein d’activités comme c’était notre cas, c’est le site idéal.

On a relaxé un peu, pris un bon souper et soudainement, lorsque le soleil a tranquillement repris ses droits sur la grisaille, Chantal m’a demandé si on était loin de Peggy’s Cove. Je lui ai répondu, en ayant l’air plus certain de moi que ce que je ne l’étais en réalité que ce ne devait pas être très loin. Et nous sommes partis sans plus attendre.

Peggy’s Cove, la belle

Plus on avançait, plus le soleil voulait nous quitter pour un dodo pas tout à fait mérité selon moi vu son absence du jour. Et je roulais, et je roulais. En tout cas, j’en avais bien l’impression! Une quinzaine de minutes que ça dû prendre, mais quand on ne sait pas trop où l’on s’en va, ça paraît toujours un peu plus long. En arrivant sur les lieux, ce fut l’émerveillement général! Un vrai village de pêcheurs et non de pécheurs – enfin, je ne le sais pas vraiment puisque je ne connais pas vraiment ces gens. Une seule petite rue arpente de façon sinueuse au travers de l’eau et des petites maisons sur pilotis ce magnifique village « typique » du bord de la côte et à son apogée, elle se termine par le site du phare le plus photographié au Canada. Je comprends maintenant pourquoi. Sur le long de cette côte, il y a, à perte de vue un genre de rocher sur lequel de nombreuses personnes se promènent au gré de leurs fantaisies et comme cerise sur le sundae, il y a le phare qui trône, juste assez bien placé, pour faire partie des photos avec comme fond d’écran un magnifique coucher de soleil. Après avoir pris quelques clichés, Chantal et Marilou – parce qu’elle imite très bien sa mère dans l’action de prendre des photos – ont décidé que l’on devait repasser par cette place pendant le séjour parce que nous n’en avions pas eu assez ni l’un ni l’autre et la noirceur s’était juste assez installée pour qu’on ne puisse plus prendre de bonnes photos. Note au dossier : faudra qu’on surveille mieux Marilou lorsqu’elle joue au photographe parce que, à un moment donné, elle reculait tellement sur le rocher pour mieux prendre sa photo du phare qu’elle a failli se retrouver dans l’eau. On en a presque fait une syncope ma blonde et moi en voyant tout cela se produire. Rien de grave, finalement. Pour en revenir à Peggy’s Cove, je dirais simplement ceci : « Non mais, ma blonde a parfois de ces idées! Des bonnes idées! » Je dirais que c’est à enregistrer dans la mémoire comme un des « top ten » visité dans notre cas.

Visite de Lunenburg et alentours

Le lendemain, comme journée, on voulait faire le tour des quelques baies se trouvant aux alentours et notamment Lunenburg dont on avait entendu parler quelque part sur les internets… Nous sommes donc partis de bon matin vers là-bas. C’est donc beau le bord de mer et ses baies qui volent gentiment du terrain à la contrée qui lui fait face!

Des fois, il faut bien souper! Genre au moins une fois par jour dans mon cas! En arrivant au camping, je me dis que si je demande à notre hôtesse, Debbie de son prénom et notre plus nouvelle amie FB s’il n’y aurait pas dans le coin une bonne place dans le coin qui pourrait nous cuire des homards puisque nous ne sommes pas vraiment équipés pour le faire, peut-être pourrait-elle nous trouver quelque chose? En plein dans le mille! À peine ai-je terminé ma requête, qu’elle compose un numéro sur son téléphone avec un fil…

-          Hello Ryers? This is Wayside here… I have somebody here … je vous fais grâce du reste de la conversation mais à un certain moment, elle cesse sa conversation, me demande ce que je veux exactement et poursuit de plus belle…

-          It’s gonna be ready in 15 minutes qu’elle me dit avec son plus beau sourire! Je la remercie, j’enfourche ma monture et me voilà reparti pour l’aventure! Moins de dix minutes plus tard, nous voilà rendu à destination de la shoppe qui fabrique des homards – lire l’usine qui accueille les homards assez cons pour être pénétrés dans ces fameuses cages… et vous savez quoi, en entrant dans l’enceinte, la médame me dit : Alain? I got your 3 lobsters right here! Dans le sens de : Alain? J’ai tes trois homards! Comme si elle me connaissait et comme si elle savait que ces trois homards qui proviennent des fonds marins m’appartenaient.

Sans plus attendre, nous sommes revenus vers le campement, j’ai commencé à travailler les bêtes pendant que Chantal concoctait un ptit riz au beurre à l’ail. Pendant que je travaillais les homards, la bouteille de vin s’est miraculeusement ouverte et une coupe est apparue devant moi. Après avoir incorporé et mélangé ladite bête au fameux riz, nous nous sommes installés sous l’abri-moustiquaire parce que les moustiques, en plus d’aimer la chair fraîche,  ça ne déteste pas un peu de homard à l’occasion. Je le sais, je leur ai demandé et de plus, du bon homard frais, je ne connais pas grand monde qui n’aime pas cela!  
Pour faire bonne mesure, nous sommes allés faire un tour à Halifax le lendemain pour prendre quelques photos d’un soldat armé de son plus beau « quilt » aux abords de la Citadelle. L’histoire ne dit toutefois pas s’il portait quelque chose là-dessous. On a réussi à se trouver une autre bouffe de homards en cours de route et Marilou commençait tranquillement à démontrer des signes d’essoufflement face à la boustifaille des maritimes. Il faudrait penser à lui trouver quelque chose de plus normal éventuellement.

Dans le prochain numéro, on remonte vers le nord...

Voyage en Canada… de l’Atlantique (1)

En s'en allant vers le Nouveau-Brunswick

Le but du voyage annuel des vacances d’été de cette année était de descendre – une bien drôle d’expression dans ce cas – vers le Nouveau-Brunswick avec un arrêt au Capewell Rocks, non loin de Moncton, un autre stop à Glen Margareth, près de Peggy’s Cove, en Nouvelle-Écosse ainsi qu’à Baddeck, près du Cabot Trail au Cap-Breton. Et pour conclure, un arrêt s’imposait à l’Ile-du-Prince-Édouard pour, entre autres, aller voir les reliques d’Anne aux pignons verts dans le coin de Green Gables – un autre concept, je pense. Par la suite, ou voulait remonter faire un ptit coucou à la Sagouine en passant par le littoral du Nouveau-Brunswick, faire un croche pour montrer le trou dedans la roche à Percé et revenir tranquillement au gré du vent et des vagues vers la grand ville! Félicitations pour votre beau programme, aurait dit n’importe quel habitué de lignes ouvertes sportives ou non.

Une petite nuance ici de la rédaction à ce point pour préciser que toute ressemblance avec des personnages réels peut effectivement être possible la possible romance qui pourrait entourer le récit. Les noms de lieux ou dates peuvent aussi être sujettes à changement sans préavis puisque ma mémoire étant une difficulté qui oublie toujours un, parfois beaucoup. Merci donc à la mémoire de Chantal pour les nombreux coups de mains dans ce domaine.
Une autre nuance aussi... Pendant notre absence, un triste événement est survenu à Lac Mégantic. J'en ai même entendu un peu parler là-bas. Donc, pas tellement au courant mais je voulais juste dire que j'ai trouvé le tout très triste. 

Un départ avant le chant du coq

Vers 4h00, toute la maisonnée s’est levée dans la joie pour un départ bien organisé! Le véhicule était presque plein depuis la veille. Il reste à monter la poche sur le toit, installer tente-Justine, vérifier que tout est bien accroché, se poser des millions de questions à propos de ce qu’on aurait pu oublier mais pour cela, on a tout le voyage. On sort de Montréal dans le temps de le dire, facile à cette heure, me direz-vous mais comme c’était un peu le plan, nous allons prendre tout le crédit. Le trafic sur la 20 est aussi presque intéressant à ce stade du jour.Rendu à Rivière-du-Loup, on amorce une légère bifurcation, à peine perceptible à l’œil nu – heureusement qu’on porte des lunettes tous les trois – vers la route 185 qui nous mènera vers Edmundston, première ville en importance sur notre route. Elle n’est pas si importante que cela, finalement.  Pour ma part, c’est la première fois que je m’aventure dans ce coin de pays. À part l’avoir frôlé un peu l‘an dernier lors d’un voyage de Roue, je ne me suis jamais déplacé dans ces provinces. Chantal a déjà visité le Nouveau-Brunswick et l’Ile, mais pas la Nouvelle-Écosse. Je note que ma consommation d’essence augmente quelque peu à mesure que l’on pénètre dans le Brunswick nouveau. Y a de la montagne ici et c’est probablement pour cette raison que la route est appelée celle des Appalaches.  Le paysage est très semblable d’un bout à l’autre sur cette route. Montagnes, vallées, montagnes, vallées… Dois-je poursuivre la nomenclature? Le passage dans la Capitale est très rapide puisque la route la contourne tel Crosby faisant le tour du filet de Théodore lors de leur dernière confrontation. Moncton montre finalement son bout du nez ainsi que les contours d’une rivière très affectée par les marées et après une fin de route de campagne, Hopewell Cape se dresse devant nous tel un Cap vers 15h30. Nous y voici donc. Le camping s’appelle le Ponderosa Pines. On installe donc le campement par une torride chaleur pendant que Marilou se fait déjà deux nouvelles amies. Des jumelles pas tout à fait jumelles qui se prénomment Britanny et Meaghan et qui parlent vraiment bien le français. En fait, elles proviennent de Joliette, genre. Pour l’immersion, on repassera. Elles sont un peu régentes, je dirais. Elles me posent constamment des questions sur l’heure qu’on va faire ceci ou cela. J’ai beau leur dire que je suis en vacances et que les heures, je les ai laissé au bureau, elles ne comprennent pas tellement cela. Bref… Je ne me souviens plus tellement de ce que l’on a mangé mais je me souviens que Chantal a confectionné des Smores pour le dessert qui étaient excellents. Un bon dodo est donc de mise après cette longue journée.

Le phénomène des marées occupera une bonne partie de notre attention du lendemain avec une couple de visites à Capewell Rocks. Je savais qu’Hydro-Québec faisait un peu d’argent avec de l’eau mais je n’aurais jamais cru qu’un jour quelqu’un aurait pensé à en faire avec les marées! À notre arrivée sur le site, la marée est haute et on se promène en auteur en visitant les installations tranquillement. On nous de dit de revenir vers 16h pour constater la différence. Heureusement, notre ticket sera encore bon.

Vers 16h, à notre retour, le paysage a complètement changé. Là où s’arrêtaient les marches le matin, il y a maintenant une énorme étendue de plage, plutôt boueuse, sur laquelle on peut se promener, prendre des photos à profusion et surtout, aller marcher sur la rive, assez froide, nu pieds dans la boue. Un système de nettoyage avec des hose et des brosses est même disponible pour le faire. Après un frugal repas, on décide de se faire un feu de camp avec les jumelles et leur père… qui se termine vers minuit. Un peu trop tard, je dirais.

Le lendemain, nous nous dirigeons vers le Cap Enragé parce que la place a l’air d’être intéressante. Tel un cap, c’est haut mais c’est tout. En plus, ils nous chargent une quinzaine de dollars pour y accéder pour ensuite tenter de nous sucer tout l’argent possible avec des arnaques du genre tyroliennes. Comme tout ce que l’on voulait était de prendre quelques photos, ils ont bien des problèmes à tenter leurs chances sur nous. Sur le chemin, nous sommes toutefois un peu plus chanceux en trouvant ce qu’ils appellent un « shack » où nous mangeons notre premier « lobster roll » communément appelé sandwich au homards. Marilou déguste pour sa part son premier fish & chip du voyage. C’est aussi jour d’emplettes à Moncton parce que, des fois, il faut refaire le plein et comme le départ pour le prochain campement est le lendemain et qu’il y a un peu d’eau au programme pour ce que l’on appelle l’opération de « détenter », nous décidons de faire un pré-détentage la veille pour limiter les dégâts.
Dans le prochain papier, on part pour la Nouvelle-Écosse...

lundi 3 juin 2013

Une générale

Pour celles ou ceux qui suivraient à tout hasard les aventures de la ptite famille que nous constituons Chantal, Marilou et moi, vous ne serez pas surpris d’apprendre que nous avons essayé notre tente-Justine cette fin de semaine, mais pour les autres…

Contexte

C’est en janvier dernier que cette étape de l’aventure a débuté lorsque nous sommes passés chez un « vendeu » de roulottes de St-Jérôme. On fait du camping depuis une couple d’années dans une tente, le cul à terre, et ça va plutôt bien mais on se demandait comment ce pourrait être en se relevant tout cela d’une couples de pieds. L’autre problème qui se dressait devant nous était la capacité – je devrais plutôt dire l’incapacité dans ce cas de figure – de mon véhicule-moteur à tirer quelque chose puisqu’au moment de son achat, ça ne faisait pas vraiment partie des critères d’embauche, mettons. Étant donc limité à 1000 livres – pour les puristes ou les plus jeunes, sachez que 1000 livres équivalent à environ 454 kilogrammes, c’est un peu comme la nouvelle livre de beurre qui se lit maintenant comme 454 grammes – nous devions regarder pour de plus petites charges à trainer que ce que l’on voit plus fréquemment derrière les véhicules sur la route qui s’en vont joyeusement camper dans les confins du pays du nord dans lequel nous vivons tout aussi joyeusement! Ma blonde trouve donc sur le WEB une annonce d’une tente-roulotte qui pèse théoriquement 450 livres et ne comptez surtout pas sur moi pour vous faire ici la conversion parce que… c’est comme ça! On n’y croyait pas tellement mais comme les activités sont moins accessibles à ce temps-là de l’année, nous nous sommes dit que ça ne coûtait pas trop cher d’aller voir pour se faire une idée. Pour faire une histoire courte, elle était achetée lorsque nous sommes ressortis de là!


Le champion que je suis en train de tenter de reculer la chose dedans le garage la première fois. Toute une aventure!

C’était donc le week-end dernier que nous avions planifié notre première sortie de l’année avec Tente-Justine – Marilou l’a nommée ainsi la première fois et ça lui est resté – mais comme la température ne semblait pas nous avoir donné rendez-vous, nous avons reporté le tout à celui qui vient de se terminer. Bon choix! Les « météeux » prévoyaient encore de la pluie mais beaucoup plus chaud, c’est l’élan que ça nous prenait pour décoller.

Nous n’avions pas besoin d’aller trop loin pour tester les nouvelles installations, mais comme dans n’importe quel projet, il y a l’étape de rodage à traverser question d’être mieux préparer lorsque nous serons dans d’autres contrées un peu plus éloignées – parlez-en aux gens d’informatique de la STM ou du service d’eau de la Ville de Montréal si vous en rencontrez sur votre chemin pour le fun. Nous sommes donc partis pour le camping « la belle vie » à Ste-Julienne vendredi en finissant le travail, mettons!

C’était beau de nous voir parmi les banlieusards dans le trafic! Eux, semblaient peiner comme à tous les jours, pour retourner à la maison tandis que nous, étions tout joyeux de s’en aller vers l’aventure.  Charlotte – notre GPS – nous a affirmé que ça nous prendrait environ 40 minutes pour se rendre à destination, mais Marilou qui devient de plus championne en toutes sortes de choses a plutôt répliqué : « Charlotte, faudrait tenir compte du trafic! » Elle est vraiment forte, la ptite! Ça nous a pris un peu plus d’une heure.

L’installation

Malgré que j’avais un peu triché et que je m’étais un peu pratiqué plus tôt ce printemps en sortant Tente-Justine du garage pour la monter une première fois seul durant la journée, il a quand même fallut un peu de temps pour rééditer l’exploit sur site. J’ai quand même été chanceux puisque je n’ai pas eu droit au comité d’experts en « gérance d’estrade » armés de cannettes de bière qui passe tout le temps à se dire entre eux : « Moi je pense qu’il devrait faire cela comme ceci plutôt que comme cela! » J’étais certain d’y avoir droit, mais j’ai été surpris, pas déçu mais un peu surpris. Même Marilou s’est poussé dès le début. Faut dire que la première chose que j’ai déballé fut son vélo et elle n’a pas trop posé de questions. Bye, qu’elle a dit en donnant son premier coup de pédale. Il faisait aussi très chaud vendredi dernier et savez-vous quoi? Dans le nord, il y a encore des moustiques en TA… D’où l’utilité de l’abri-moustiquaire trouvée cet hiver dans un marché aux puces! Je me demandais bien de quoi elle aurait l’air, après tout, je n’avais payé que 20$ pour en devenir propriétaire. Ben non, tous les morceaux y étaient et elle est pratiquement neuve. Elle est déjà rentable. Une très bonne place pour se cacher des maringouins. Après une installation des plus sommaires, ma blonde a déclaré que ce serait tout pour le moment et nous avons commencé à décompresser un peu. Facile!

La vie dans les airs

La soirée s’est relativement bien déroulée et mine de rien, vers 22h30, nous avons tout à coup réalisé que nous étions parents et qu’il faudrait probablement coucher cette chose pour qu’elle soit fonctionnelle le lendemain. « Non papa, je ne suis pas fatiguée! Je ne m’endors pas… » et tout le tralala qui va avec est passé parmi la discussion mais nous avons quand même vaincu la tornade pour se rendre vers la direction dodo.  Et un beau dodo à part de cela! Juste le fait de ne pas être couché par terre, c’était le bonheur! Les fenêtres sont demeurées ouvertes jusque vers 4hres, le temps que le serin tombe et que ses amis se réveillent. Méchant concert! On s’est quand même rendormis, tous les trois jusque vers 8h30, genre!

Marilou est allé s’amuser dans l’aire de jeu juste en face du campement… en pyjama, pendant que nous sirotions notre petit café du matin. Est-ce que je vous ai déjà mentionné que notre cafetière Nespresso nous suit en camping? Ben non! On ne se prive de rien…

Après un ptit-déjeuner, nous avons complété l’installation du campement Chantal et moi, parce que Marilou, elle avait déjà disparu. Chaque étape de l’installation nous a fait réaliser que certaines choses nous manquaient et Chantal ne s’est pas privé pour prendre des notes dans le ptit livre de ce qui manquait, de ce qu’on devrait plutôt faire ainsi plutôt que comme cela. Je pense que l’opération devrait être maintenant mieux documentée. C’était pas mal relax! Il y avait même un marché aux puces que nous avions rencontré sur notre chemin et que nous n’avons pas manqué d’aller visiter question de garder le « beat ». Un bien drôle de monde que celui des gens de marché aux puces! On a quand même trouvé des patins à roues alignées pour Marilou, une extension de 25 pieds pour le set-up de camping et d’autres trucs combien essentiels à la vie! On s’est aussi promené sur le site dudit camping. Je viens de dire que les gens de marché aux puces étaient particuliers mais ce n’est pas grand-chose comparé à ceux qui vivent dans les campings. La majeure partie du trafic routier sur un site de camping se fait par l’entremise de cart de golf plus ou moins modifiés. Il y en a même plusieurs qui prennent des marches… en cart! J’ai rencontré un bonhomme et sa bonne femme à quelques occasions  durant mes déplacements et les deux semblaient « scotchés » sur ledit véhicule puisque d’une fois à l’autre je les ai vus « parqués » à différents endroits à jaser avec différents voisins de sujets dont je ne saurais dire avec exactitude la tenure…

Et pour fêter le retour de la saison, rien de tel qu’un classique en camping. Marilou le réclamait depuis quelques mois déjà, alors le Hamburger Helper est apparu sur la table comme par enchantement et tout le monde était heureux, même les voisins qui nous ont que ça sentait bon! Non mais… Je dois avouer que le vino qui l’accompagnait a probablement aidé à le faire passer, à le digérer et tout le tralala… Nous étions tranquillement en train de tenter de décoller les matières – probablement radioactives – des résidus du souper en faisant la vaisselle lorsque la pluie a débuté son beau programme. Heureusement que les douches étaient prises! Marilou a délaissé ses amis au parc et est venue s’installer sous l’abri-moustiquaire en compagnie de son ebook et des belles aventures de Harry Potter jusqu’à la noirceur totale pendant que Chantal et moi nous sommes installés avec nos iPad…

Je ne sais trop quelle heure il pouvait être, probablement assez tôt, lorsque nous avons tout fermé et sommes allés faire un autre beau dodo au son du clapotis des gouttes d’eau qui continuaient de s’abattre au sol et sur le toit de tente-Justine.

Dimanche matin – on s’y attendait bien – nous avons « détenté » comme qui disent, à la pluie. Mais comme la température était tout de même clémente, ce fut assez relax comme opération. Relax, mais humide quand même.

Rendus à Montréal, il faisait pas mal plus beau, ce qui nous a permis de rouvrir tout cela pour un meilleur séchage.

Voilà, on est maintenant prêts à repartir. Je ne sais bien pas ce que les « météeux » nous ont gardé en stock pour le week-end?

dimanche 17 mars 2013

La vie trépidante d’un ti-drapeau

Pour notre randonnée en Amérique, j’avais décidé de me vanter un peu en arborant mon charmant drapeau du CH sur mon véhicule-moteur. Ben quoi! Je trouvais l’idée d’aller titiller les adversaires sur leurs territoires était intéressante…

En partant du Québec, il n’y avait pas de danger apparent puisque les Nordiques étant décédés et pas tout à fait ressuscités encore, il n’y avait aucun souci à se faire. Quand je suis entré en Ontario, j’ai tout de suite pensé aux vaillants partisans des Sénateurs avec aussi une pensée pour ceux des Maple Leafs, on ne sait jamais, l’attaque aurait pu survenir de deux côtés de la 401 à la fois. Celles ou ceux qui sont déjà passé sur cette route savent pourtant que c’est impossible qu’une attaque de ce genre puisse avoir lieu sur cette route, c’est tellement plate – dans tous les sens du terme la 401. Ça ne s’est évidemment pas vraiment produit puisque la seule interaction que j’ai eu avec qui que ce soit, fut avec un individu rencontré dans une halte routière ou plus communément appelée « Rest Area » que nous appellerons « RA » pour les besoins de l’exercice au petit matin qui m’a tout simplement dit avec son sourire des plus sympathiques : « je devrais mettre le mien aussi! Go Habs Go!
Même si l’étape suivante me menait dans l’état de New York où j’ai frôlé la ville de Buffalo et que c’est aussi la résidence des Rangers et Islanders, il n’y a pas eu tellement d’action de leurs part. Faut dire qu’il était tôt les deux fois où je suis passé et que l’endroit fréquenté ne l’est pas tellement. C’est assez tranquille comme coin de pays, presqu’autant que la 401!
En Pennsylvanie, j’aurais pu être en danger puisque Maxime Talbot et « Danny » Brière, des Flyers auraient pu s'allier à Sydney Crosby, des Penguins, pour concocter une embuscade pour me subtiliser le fameux drapeau… mais non! Au Maryland, il n’y a pas d’équipe de la NHL mais comme c’est tout près du domicile des  Capitals de Washington, il y avait un élément de danger. Ce n’est pas arrivé! Dans la « West Virginia » - j’aime mieux la nommer en anglais parce que, en français, ça donne Virginie occidentale – et la Virginie tout court non plus, il n’y a pas tellement d’équipe, mais on ne sait jamais quand un « fan » enragé d’une équipe de football universitaire peut émergé au détour d’une entrée d’autoroute. En Caroline du nord – les Hurricanes sont assez présents, mais bon, R.A.S. comme qui disent dedans les téléséries américaines traduites.
En Caroline du sud, même s’il n’y a pas d’équipe, nous avons croisé lors d’un arrêt pipi à un « RA » deux ontariennes un peu hystériques dont une était une fière partisane du CH et l’autre des Maple Leafs. Elles étaient toutes énervées de voir mon drapeau et me l’on fait savoir tout sourire. Danger écarté! Rendus en Georgie – anciennement le domicile des Flames et moins anciennement celui des Trashers, ils ne doivent même plus se souvenir que le hockey existent puisque je n’ai rencontré aucun partisans enflammé, si ce n’est un sympathique bonhomme de la Caroline qui a remarqué mon ti-drapeau et qui était très fier de me dire qu’il était demeuré à Montréal il fut un temps dans le coin du Stade Olympique, il m’a donc parlé des Expos. Tu sais, quand quelqu’un est dépassé!!! En Floride, j’ai vu pleins de partisans… des Canadiens. Pas tellement des Panthers et du Lightning de Tampa Bay par contre. Quelques klaxons durant la semaine pour pointer mon drapeau mais sans plus!
Conclusion : ce n’est pas tellement dangereux de se promener à l’extérieur du pays avec un ti-drapeau des Canadiens. Je peux par contre affirmer maintenant que ces outils du vent ne sont peut-être pas conçus pour le gros travail puisqu’après près de 6000 kilomètres au très grand vent, mon flag a perdu quelques-unes de ses plumes. Ça doit être un outil de ville, comme qui disent!!!

Une randonnée en famille (2)

Pour le lundi, un départ de golf était prévu vers 13h00 au Club Boca Dunes. Le premier départ de golf de l’année n’est habituellement jamais facile. D’ailleurs, pour ceux ou celles qui pensent que le golf est facile, cessez immédiatement de le croire et surtout de répandre cette nouvelle qui n’est absolument pas bonne! Je ne dirais pas que ce fut désastreux même si d’autres le penseraient facilement. Je n’y peux rien, je suis un « positif »! D’ailleurs, je demanderais à cette étape à matante Carole, une professionnelle de la santé, qui est une fidèle lectrice et qui était sur le même terrain que moi au même moment de ne tout simplement pas commenté le sujet. Merci matante - qui, en fait n’est pas vraiment ma tante mais plutôt celle de Chantal mais depuis le temps, on s’est comme adopté un et l’autre dans nos titres respectifs de matante et de neveu. C’est durant cette journée que Chantal en a profité pour prendre elle aussi son propre coup de soleil! Un vrai! Le rouge qu’elle portait autour de son cou avait l’air d’un rouge « radioactif » un peu plus mauve que rouge, genre! Y a rien que l’aloe vera ne guérit pas. Après quelques couches, c’était déjà un peu moins pire, me semble!
Mardi, on avait rendez-vous avec la plage et la vraie mer! C’est ben beau la piscine mais une neuf ans a besoin de voir la « beach » de tempos en temps, non? Nous sommes donc partis en famille vers l’est et la plage qui borde la rive qui mène à la mer. On s’était fait un lunch pour pouvoir profiter plus longtemps des vagues qui viennent mourir à nos pieds. Heureusement pour nous, une belle journée de grand vent est née cette journée-là! Et qui dit grand vent, dit grosses vagues… On aime cela des grosses vagues quand on a neuf ans! À quarante-neuf, c’est une autre histoire mais qu’à cela ne tienne! Nous nous sommes donc garrochés dans l’eau à l’attaque de la grande mer. On a bien ris tous les deux. Quand papa a eu besoin de se reposer un brin, maman a pris la relève parce que la jeune n’a eu besoin d’aucune pause. On a quand même réussi à arrêter un peu le temps d’avaler le lunch. C’était vraiment un beau set-up! Bien organisé. Devinez quoi, j’ai trouvé le moyen de prendre un autre coup de soleil malgré la crème en arrière de la tête dans le trou en demi-cercle que la casquette fait naturellement.
Mercredi, c’était le retour sur le terrain de golf, un autre! Le Boca Lago Country Club. Voyez-vous le lien? Boca Dunes, Boca Lago comme dans Boca Raton, un bien beau coin de la Floride. La partie a été un peu mieux que deux jours auparavant. Rien pour écrire à sa mère mais chaque petite victoire est une victoire et parlez-en l’argentin dont on ne connaissait même pas le nom au début de cette journée, on l’appelle maintenant François 1er et ce n’est même pas un Roi mais plutôt un élu. Bon match mon Franck! Qu’ils ont dû lui dire dans la chambre des joueurs après la boucane. Au souper, il y avait des invités de marque, Matante Carole et mononcle René, deux professionnels de la santé. Nous avons bien mangé, on a aussi rigolé et placoté en masse. Je n’avais aucune idée que mononcle était aussi féru d’histoire. Intéressant l’histoire lorsque bien racontée.
Jeudi était la dernière journée complète en terre floridienne… Chantal et sa mère en ont donc profité pour aller lécher quelques vitrines entre filles, en excluant évidemment la plus jeune pour plus de tranquillité. Ça parle une neuf ans! Aussitôt que Chantal est revenue, nous sommes retournés faire une ptite virée à la plage. C’était frais mais très ensoleillé. Parfait pour des portraits!
Le vendredi signifiait pour nous le retour sur la route. Notre premier jour de retour nous menait vers Walterboro, un peu au nord de Savannah, mais en Caroline du sud. Nous sommes partis vers midi. La route a bien été et pour défier un peu le temps, nous avons fait le voyage habillé en été. Nous avons gagné. Walterboro, je dirais que c’est assez tranquille! Un vrai bled « amérécain », genre loin du chemin, avec pas trop de monde qui y vit. Mais du monde correct! Samedi, nous nous sommes rendus jusqu’à Pittston en Pennsylvanie. C’est juste situé entre Wilkes-Barre et Scranton. De plus, une couple d’heures avant d’arriver, nous avons eu une belle surprise, une très belle tempête. Je pense que la Pennsylvanie pour moi ça ressemble un peu au Parc des Laurentides, il fait toujours tempête quand j’y passe! Une chance que j’avais gardé mes pneus d’hiver! Même si j’avais demandé une exemption de pneus d’hiver desur les internet, je ne m’en étais pas servi. Fiou! Et si je peux me permettre un commentaire personnel (1), les amérécains ne savent pas full quoi faire avec de la neige. Faut dire qu’eux et les « peneus » d’hiver, ça ne va pas tellement bien ensemble.
Dimanche, pour terminer la course de près de 6000 kilomètres, entamée quelques dix jours auparavant, il faisait très froid au départ de Pittston. L’habillement d’hiver fut donc de retour au grand désarroi de Marilou qui aurait bien continué de séjourner au pays de l’été. Une petite neige a été rencontrée, et sincèrement, j’espère qu’il s’agit des précipitations que l’on attend mardi parce que c’était pas trop fort! Mais je ne crois pas parce qu’ils nous en annoncent une autre belle si j’ai bien compris « météomédiocre »!
Le linge d’été est maintenant rangé pour quelques semaines, après la pelle que je vais probablement ressortir un peu dès mardi, je crois. Nous sommes prêts pour le retour au boulot, à l’école ou peu importe comment on l’appelle, jusqu’aux prochaines vacances avec Tente Justine ce coup-là!
(1) – Je ne me souviens plus si j’en ai déjà parlé ou écrit sur le sujet mais comme je me pose une question sérieuse ce coup-là, je me disais que j’étais mieux de la partager, après tout, de nos jours, on peut tout partager ou presque avec les médias sociaux. J’y vais donc avec ma question que je tenterai d’abréger même si dans le cas de mon clavier, ce n’est jamais simple!
Dans mon temps lorsque j’ai passé mon permis de conduire, on m’avait appris très théoriquement – il faut savoir qu’où j’ai appris à conduire, il n’y avait pas tellement d’autoroutes dans le temps – d’où le terme « théoriquement », que la voie de gauche était supposée être là pour dépasser… alors, je me demande s’il y a eu un amendement au code de la route qui fait que, on peut maintenant se « parquer » là-dessus, tout bonnement et faire son chemin. Même quand on est totalement seul sur la route, genre? J’aimerais donc avoir l’avis d’autres personnes à ce sujet. Que vous soyez, jeunes – je suis peut-être dépassé –, moins jeunes, conducteurs de moissonneuse-batteuse, membres d’une secte conducteurs à gauche, personnel de la SAAQ, abonnés à au CAA, ou à la SAQ tout court, je veux avoir votre avis. Merci…

Une randonnée en famille (1)

On avait fait cela il y a une couple d’années… Ça nous tentait de refaire le coup. Le problème majeur que l’on devait toutefois surmonter était le fait qu’on ne pouvait partir durant la semaine de « lâche » à Marilou puisque que question d’ancienneté, un autre individu avait déjà choisi ces dates pour ses vacances. Toutefois, j’avais entendu quelques parents à l’école parler de l’idée de partir pendant une autre semaine que « la celle de lâche » et l’idée avait fait son chemin dans ma tête, alors dans la tête de Chantal, j’imagine que le même chemin fut parcouru. Faudrait demander à un GPS de tête.

J’ai quand même un peu triché dedans le temps puisque nous sommes partis le jeudi… Question logistique puisque deux jours de la semaine précédente nous donnait un peu de jeu puisque la balade en tant que telle se ferait en véhicule-moteur plutôt qu’en avion. Une différence de 20 heures, en gros. Mais compte tenu des délais, et de tout ce qui s’ensuit avec les aléas des aéroports, la différence diminue d’autant plus. Et le confort! Je suis assez bien dans mon char. Ça vaut cher. Parlant de valeur, le prix de l’essence est encore un peu plus bas que celui du « gas-oil » des avions.
Jeudi matin donc, vers 3 heures, nous quittions le nid familial pour la terre promise. Pas trop de trafic à cette heure. C’est bien. Un gros classique s’est alors dressé devant nous. Qu’avions-nous oublié? On oublie toujours quelque chose quand on part en vacances, pas vous? À trois coins de rue de la maison, Chantal a dit : « Je n’ai pas amené de lunettes supplémentaires pour Marilou, penses-tu qu’on serait mieux de retourner en chercher une paire? Non, non, ça ne devrait pas être problématique que je lui ai répondu, sûr de moi. Je pensais bien aussi que Marilou dormirait un peu au départ mais elle était bien trop énervée. Elle nous a placoté cela pendant quelques heures avant de plonger dans le visionnement de quelques films sur l’ordi de papa. Elle ne voulait absolument pas manquer la traversée des douanes, je ne sais trop pourquoi! Elle en parlait depuis quelques semaines. Je l’avais coaché un peu sur des réponses à donner en anglais si le monsieur lui posait des questions. C’était une madame! Diantre… ça l’a complètement gelé. Anyway, il n’y a pas eu d’attente et c’est ce que nous, Chantal et moi, escomptions le plus. On est donc entrés desur le territoire états-uniens par l’état du nouveau-York. Oui, nous avions aussi décidé de passer par les Mille-Îles et la 81 pour éviter la circulation autour des grandes villes de la côte-est. En plus, beau-papa avait pris le temps de nous appeler la veille pour nous dire qu’une grosse tempête déferlait sur la capitale et la grosse pomme. Doublement bon choix, je dirais. En plus, ça fait voir du pays parce qu’après l’état de New York, il y a eu la Pennsylvanie, la Virginie occidentale, la Virginie tout court, un peu de Maryland, la Caroline du nord, celle du sud, la Géorgie pour terminer par la Floride. Pour corriger un commentaire déjà sorti de ma bouche il y a quelques années, on a vu des palmiers dès la Caroline du sud et non seulement en Géorgie. 
Après 16 heures de route, nous avons stoppé pour le dodo à Charlotte. C’était correct et surtout déjà moins froid. Un peu. Après un bref repos, c’était le retour sur la route pour la destination finale. On a réussi! Yé!!!
Le samedi a servi de journée de décompression, un peu comme les cosmonautes qui change d’atmosphère  ou pour s’acclimater au nouveau fuseau-horaire. Sauf qu’on avait ni changé d’heure, ni de planète. Fiou! J’en ai quand même profité pour prendre mon premier coup de soleil! Marilou avait aussi ses premières de marques de bretelles plusse blanche que le reste.
Le dimanche a été passablement plus occupé. Ça s’est passé principalement à Sunrise. Durant la journée, nous nous sommes baladés au marché aux puces. Tout un marché aux puces à part de cela! Je dirais que c’est au moins 5 fois plus grand que celui de St-Eustache. Et pour la soirée, mon beau-père et moi avions deux sièges pour le match opposant les Canadiens aux Panthers. En plus, Canadiens a gagné! OK, mon ami Stéphane m'avait bien dit de ne pas aller voir un match des Panthers en bermudas parce que je gèlerais, mais ça été plus fort que moi, je l'ai fait parce que c'est impossible de le faire ici à Mourial et que je voulais vivre l'idée comme qu'on dit. Ben, savez-vous quoi? Il avait raison... il fait frette en TA dans cet aréna. Mais je l'ai quand fait. 
La suite s'en vient très bientôt...

Alain

jeudi 3 janvier 2013

Périple des fêtes (3)


27 décembre
Date mémorable s’il en est une! En fait, pour moi en tout cas…
À mon  réveil, pendant l’espace d’une micro-seconde, j’ai pensé à ma mère quelques 49 années plus tôt, qui venait d’accoucher d’un mignon petit poupon. Environ 35 jours après l’assassinat de JFK! Grosse année que celle de 1963 pour la ptite famille Balleux.
Cette pensée historique est vite passée sous le radar au moment où j’ai regardé dehors. Il y avait déjà une bonne trace de neige au sol et ce n’était qu’un début selon les experts ainsi que ce que je pouvais voir dehors… Faisait déjà pas très beau! Les filles étant encore aux prises avec madame Morphée, je me suis dit qu’il valait mieux aller faire un bout de ma journée au bureau. L’opération « cannage de la Poule » n’attend pas si on ne veut pas que ça se perde…
Moi et mon destrier – c’est juste une Journey, mais bon, on se fait bien les aventures qu’on peut – avons donc dévalé les sentiers du désert aussi appelé dans un langage plus familier l’avenue Papineau. Le trajet pour s’y rendre, très peu fréquenté et perturbé par quiconque ce matin-là a presque fait que ce fut facile d’y arriver. Les corridors de TVA étaient tout aussi vides avec en plus la neige en moins. En plus, en moins, faudrait que je me fasse une idée. Après une couple d’heures, le travail étant bien démarré, les machines bien occupées, je me suis dit qu’il était temps de retourner à la maison. Il y avait déjà un peu plus de monde sur la route. Plus lent un peu encore.
Aussi bien donner un coup de pelle ou cent avant de rentrer que je me suis dit. Au moins, la neige était pelletable. Mon traitement de texte me dit que pelletable, ce n’est pas un mot ou qu’il est mal orthographié. Il ne doit pas rester au Québec celui-là parce que par chez nous tout ce qui déboule de la pelle, la neige incluse ainsi que toutes les dérivations du mot comme tel, font partie du vocabulaire commun.
Ça annonçait comme une journée où l’on se chercherait de l’espace pour se débarrasser de la neige. Après une heure, ma blonde est sortie pour me dire de prendre le temps de m’arrêter pour prendre un café ou deux, après tout, c’est ta fête qu’elle a ajouté!
Après lesdits cafés ainsi qu’un bon déjeuner en famille, nous y sommes retournés pour finir la job, qu’on s’est dit. C’était comme si je n’avais rien pelleté. Ça tombait en TA… On en a quand même fait un autre bon bout.  Mais ce n’était pas tout, moi j’avais en tête quelques plans pour fêter cette spéciale journée. Le plan était de repasser au bureau pour finaliser mes trucs, de se défaire de Marilou pour aller voir un film d’adulte, je veux dire « pas d’enfants » comme genre, Skyfall avec James « Canada savings Bond » et par la suite de prendre le temps de manger une bonne bouffe en ti-couple que nous sommes. La première étape s’est déroulée sans anicroche. Il ne faisait pas tellement beau sur les routes menant à St-Hubert mais qu’à cela ne tienne! Belle –maman m’a regardé un peu drôle – genre comme un martien – considérant les conditions mais je ne crois pas qu’elle m’ait jugé à ce propos. Prochain step : Les promenades! Fallait s’assurer de l’achat des billets, non pas pour la disponibilité mais plus pour s’attacher sur place! Vu qu’on avait une heure à perdre, nous avons déambulé au hasard des allées des Promenades avec en prime, quelques emplettes indispensables au moment où les magasins nous apparaissaient. En sortant du centre commercial, j’ai dû gratter quelques peu le véhicule puisqu’un gentil petit verglas avait remplacé les gros flocons qui se déversaient au rythme du vent à notre entrée dans la bâtisse.
Le film était excellent! Le passage en Écosse qui nous rappelait un peu les origines de Sean Connery et la finale avec la nouvelle Money Penny où je n’ai pu m’empêcher de revoir justement le beau Sean du temps où il portait le chapeau qu’il tirait habilement sur la paterre en « cruisant » la money Penny du temps qui rougissait sous les mots tendres du macho qu’était James pour son temps! Oh James!!!
Nous restait donc à trouver un resto pour la suite. Nous pensions, à tort, qu’un Bâton Rouge trônait quelque part alentour des Promenades. On s’était trompé! Bof, le Madison’s ferait l’affaire, si au moins il avait été ouvert! Après un tour de la question, on s’est vite rendu compte qu’il n’y avait plus grand-chose d’ouvert. On a abandonné et nous sommes repartis pour St-Hubert pour récuper ce que l’on appelle communément par chez nous : une Marilou! Belle-maman nous a pris en pitié et nous a fait de son fameux ragoût. Quel délice…
Le temps était maintenant au beau comme le disaient nos vieux que nous avons un peu remplacés. Il ne restait qu’à reprendre la pelle jusqu’à ce … que mort s’ensuive.
45 centimètres pour ma fête : ce n’était vraiment pas nécessaire! 4 heures à pelleter dans la joie, le bonheur et la postérité!
Prochainement, à venir dans un cinéma près de chez vous, les 28-29-30 et 31 décembre…

mardi 1 janvier 2013

Périple des fêtes (2)


24 décembre
Afin de poursuivre dans la même veine, nous n’allions pas nous arrêter après un simple party! Le 24, pour faire comme d’hab, nous avions rendez-vous chez belle-maman, avec la BS, le beauf et surtout, les enfants pour un genre de réveillon. L’habituel était donc de la fête. Les enfants qui courent partout, parce que, de la place, il y en a tout plein chez les beaux-parents. Et à un certain moment, j’ai comme eu un flash du 20e siècle –  vous savez, celui dans lequel on a grandi et dont nous avons gardé un certain respect mais que nos enfants n’ont même pas connus pour la plupart et qui n’existe tout simplement pas pour eux si ce n’est dans la mémoire de leurs vieux! Ben oui, ne nous le cachons surtout pas, pour eux, nous sommes vieux! Mais juste un ti-peu, selon nos cœurs je dirais. En tout cas, selon le mien… –  au moment où justement les enfants étaient tranquillement en train de s’étourdir à courir comme des forcenés, les femmes s’étaient réfugiées dans la cuisine à comploter contre je ne sais quel plat qui résistait à leurs bons vouloir tandis que nous, les hommes, discutions au salon à propos de tout et de rien mais très certainement à décider du sort du monde entier, pour le moment, entre nos bonnes mains.

Après quelques pressions auprès de grand-papa de la part des plus jeunes, forcément envoyées par les plus vieux avec des messages plus que précis, il a finalement succombé et la distribution des trop nombreux cadeaux s’est effectuée au plaisir des jeunes et moins jeunes! Nous avons tenté de distribuer lesdits paquets dans un certain ordre en essayant d’en donner un à la fois pour que tous puissent apprécier les réactions et ainsi prendre les bons portraits au bon moment. Ça n’a pas duré très longtemps puisque, à un certain moment, plusieurs personnes déballaient en même temps des cadeaux les plus merveilleux les uns que les autres…

Le père Noël fut très généreux avec tout le monde. Pour ma part, j’ai déjà essayé mon « cuiseur de pâtes »! Il fonctionne à merveille. Il s’agit d’un chaudron à double fond, sauf que celui de l’intérieur est plein de trous, ce qui fait qu’égoutter les pâtes devient tellement plus simple! Louis-François de Signé M ainsi que Ricardo ont les leurs, alors j’étais un peu jaloux! J Plus maintenant! On est aussi allés au cirque en cadeau. Je vous en reparle plus tard mais le spectacle de « Timber » à la Tohu était vraiment bien! J’aime bien le nouveau cirque comme ils disent.

Belle-maman s’était surpassée pour la suite des événements puisque nous avons eu droit à tout un festin! Est ensuite venu le moment de quitter alors que les enfants tout en braillant un ti-peu, nous ont avoué ne pas être fatigués du tout! Toute bonne chose ayant une fin, nous sommes quand partis pour retomber dans notre bon vieux 514! En arrivant à la maison, Marilou avait encore assez d’énergie pour me faire penser de mettre un biscuit et un verre de lait près de la cheminée pour la visite du père Noël, mais le vrai celui-là! Elle voulait encore y croire, cette année en tout cas. Elle m’a toutefois confié tristement que quelques amies n’y croyaient déjà plus… ce doit être le début de la fin pour cette magie, je pense. Fillette grandit un peu tous les jours et papa-poule s’en rend compte même s’il ne veut pas toujours se l’avouer. Après qu’elle se fut endormie avec le plus beau des sourires, environ 2 minutes 43 secondes plus tard, je suis allé chercher l’immense sac caché dans l’atelier de Chantal et je l’ai déposé à côté dudit biscuit duquel j’ai pris une bouchée, bien plus pour la forme que pour la faim ainsi qu’une gorgée de lait qui faisait un peu drôle après l’excellent goût de Porto que j’avais encore en bouche. La mission du jour étant terminée, je suis allé rejoindre Chantal qui peinait à ne pas déjà dormir…

25 décembre

Il n’était pas tard que la petite bougeait en ce matin du 25 décembre. Elle avait hâte de descendre voir si le monsieur en rouge était bien passé! Mais raisonnable comme elle l’est, elle attendait qu’un des deux se lève. Je m’y suis collé puisque ma blonde semblait dormir encore du sommeil du juste. J’ai repéré la caméra et nous sommes descendus – sans même un café – pour aller voir si tout était en ordre. Tout était en place. Elle s’est exclamée! Elle m’a fait un beau câlin comme si j’étais celui qui représentait le père Noël – ce qui était quand même un peu vrai! – et s’est ruée vers le sac à déballer tel un virus qui s’attaque à un organisme sans défense. Le sac n’a eu aucune chance. En moins de deux, le contenu en était déversé et emplissait le tapis du salon du sous-sol. Chantal avait trouvé sur kijiji je pense, un assortiment de trucs de Polly Pocket. Un avion qui se déplie, une caravane, deux hélicoptères, une limo ainsi qu’une panoplie d’accessoires de toutes sortes qui ont fait et font encore le bonheur de notre 9 ans. J’ai tenté de prendre les bons portraits du moment mais comme je suis plus à l’aise avec la caméra quand il n’y a personne qui bouge, ça a donné ce que ça a donné!  J’ai ensuite eu droit à un bon café bien mérité!

On a veggé un peu parce que le 25 devrait servir à vegger tranquillos en famille. Pas trop longtemps quand même parce nous attendions mes parents pour le souper et quelques préparatifs s’imposaient.

Ils se sont pointés vers 17h ma mère et  mon père tout fier de son rhume qu’il commençait… Quelques cadeaux plus tard, nous avons dégusté une bonne fondue en placotant de divers sujets dont je n’ai déjà plus souvenance. Une autre belle soirée.

26 décembre

Léger changement de programme pour cette journée puisqu’il s’agissait d’un mercredi et qui dit mercredi, dit La poule aux œufs d’or! Pas de congé pour la poule comme qu’on dit dans le métier. Je suis donc parti de bon matin pour TVA en quête d’une autre belle journée de travail. La journée s’est bien passée mais nous n’avons malheureusement pas distribué le fameux gros lot encore.

Heureusement, j’ai réussi à sortir assez tôt car nous étions attendus pour le souper chez le beauf en l’honneur de sa fête. Ben oui, un autre copieur! Lui, c’est le 26 tandis que je fête la mienne le lendemain. Doublement heureusement, il n’y avait pas de trafic du tout et nous sommes arrivés à Pierrefonds en un temps record. On a encore mangé et bu un peu – temps des fêtes oblige – mais après avoir rigolé encore un bon coup, nous sommes retournés vers la maison.

Je vais me souvenir longtemps du 27 décembre 2012 mais je vous en reparle bientôt parce que là, c’est le party du jour de l’an qui m’attend!
Alain