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mercredi 31 décembre 2008

Voyage du temps des fêtes

Il y a parfois des événements auxquelles on ne s’attend pas qui font que la vie est si mignonne. De quoi je parlerais bien comme exemple pour étoffer mon sujet. Tiens, j’ai une idée. Un boni de fin d’année non prévu attribué aux employés pour leur faire plaisir, tout simplement. Bon, ça ne m’est pas arrivé et j’aurais plutôt tendance à croire que pour plusieurs employeurs, le discours de fin d’année a plutôt été du genre : « … avec la récession qui se prépare aux USA, l’année sera probablement très difficile et nous aurons tous à nous serrer la ceinture. De ce fait, j’aurais une faveur à vous demander… ». OK, un autre exemple! Avant-hier, en patientant dans les bureaux de la SAAQ, j’ai aperçu par terre un objet louche. Je n’ai pas crié aux terroristes, je n’ai pas appelé le 911 mais je me suis plutôt approché tranquillement, mine de rien avec l’allure d’un spécialiste du contre-espionnage que même James Bond n’aurait pu reconnaître parmi mille. C’est au moment où je me suis penché pour le ramasser que mes allures à la Monte Carlo se sont vite dissipées et on aurait peut-être pu me voir venir avec mes gros sabots – comme Marilou me l’a si gentiment fait remarquer avec une remarque du genre : « Qu’est-ce que tu fais papa? » comme si je ne me penchais jamais – mais comme le but était pratiquement atteint, on n’y a vu que du feu. Et qu’est-ce qui était plié en milles plis comme cela, je vous le demande? Un beau dollar américain en papier vert. Un vrai! C’est-t’y pas un bel événement qui fait que la vie est mignonne, non? Je vais probablement m’en souvenir longtemps de celle-là, comme dirait l’autre.

Le temps des fêtes que je vis cette année est rempli de ce type d’événement. Tenez, pour ma fête, ce qui n’a rien d’inhabituel soit dit en passant puisque ça fait maintenant 45 fois que ça m’arrive dans le temps des fêtes, j’ai plutôt eu un cadeau bien spécial. Étonnamment, il ne se trouvait pas en-dessous de l’arbre parmi les autres destinés à l’autre événement secondaire qui vient de se passer comme d’habitude le sont mes cadeaux de fête. Il n’était pas non plus caché dans une garde-robe ou au grenier, bref, les endroits habituels où on vérifie lorsque l’on cherche ses cadeaux en catimini et en avance parce que l’on ne croit plus au Père Noël mais que l’on croit encore à l’événement marketing en soit. En fait, il est apparut comme cela sans rien dire et m’a fessé en pleine face, pas tout à fait en pleine face mais un peu sur le côté, directement dans l’oreille gauche. Une ottite. Je ne saurais dire s’il s’agit d’une ou d’un ottite même si ça l’a surement un genre puisque dans le temps où j’étais abonné, on appelait cela un mal d’oreille. Ce que le modernisme et la Révolution Tranquille ont pu apporter avec eux au Québec lorsqu’ils sont débarqués! Des noms scientifiques à des événements quotidiens de natures anodines. Je devais trainer cela depuis un de mes derniers voyages mais est-ce que je l’ai attrapé à 20 000 pieds d’altitude ou dans une réserve du nord du Québec, je ne saurais le dire. J’en étais donc à me poser ces questions existentielles en pleine nuit en m’enveloppant l’oreille de la main comme si ça pouvait améliorer mon sort lorsque je me suis dit qu’il serait temps d’aller faire un tour à l’urgence. Je me suis donc armé d’un bon livre, du DS à ma blonde et d’une bouteille d’eau pour ensuite réveiller ma blonde et l’affoler juste assez pour qu’elle ne se rendorme pas parce que je voulais l’avertir de ne plus me chercher dans le lit puisque je n’y serais plus, étant à l’urgence… Bref, à GO, on part! Je pars donc avec un léger arrêt au Tim pour faire le plein de café et virer à droite pour l’hosto. Le gardien de sécurité – dans ma tête, je n’ai pu m’empêcher de l’appeler Dieudonné mais comme il ne portait pas de pancarte avec son nom dessus… -- qui m’a vu arriver attriqué de cette façon a dû trouver que j’étais équipé pour veiller tard mais que voulez-vous, aller à l’urgence ça peut parfois être long et comme la patience n’est pas une de mes vertus et que mon mal d’oreille qui a maintenant un nom scientifique n’aidait en rien à l’améliorer, valait mieux être prêt!

J’ai donc suivi les panneaux qui m’indiquaient comment me rendre à l’urgence puisqu’il y avait des travaux d’améliorations temporaires à l’urgence comme il y a deux ans si je me rappelle bien. Telle une tête de bétail, je me suis rendu au triage. Personne à l’horizon. Pratiquement pas plus de monde dans la salle d’attente non plus. C’est bon signe, ce ne devrait pas être trop long. Ça y est, je suis déjà en train de me faire des « cartoons » quant au temps que ça prendra. Alain, calmes-toi, tu seras probablement déçu, tu es à l’urgence, comme son nom le dit, ce sera long! À l’occasion, une madame passe mais comme elle est armée d’une chaudière et d’une serpillère – lire moppe – je me dis qu’elle ne doit pas être docteur ou infirmière mais peut-être que je porte un jugement de valeur moi là! Le même agent de sécurité dont j’avais à peine mentionné le nom précédemment, passe devant moi d’un pas qu’on pourrait qualifier de décidé en me déclarant solennellement : « Je les ai appelé! » Content de l’apprendre parce que ça doit ben faire une quinzaine de minutes que je suis assis ici et que tel que stipulé sur l’affiche, j’ai enlevé mon manteau et j’ai sorti ma carte d’hôpital et ma carte d’assurance-maladie. Je dois avouer qu’après avoir remarqué ladite pancarte, je me suis dit l’espace d’un instant que peut-être il y avait une caméra avec laquelle les gens de l’hôpital vérifiait si les patients étaient vraiment prêts avant de les appeler mais après coup, je me suis vite ravisé puisqu’ils ne doivent plus avoir le droit de filmer parce que ça doit aller à l’encontre de la Chartre des droits et libertés.

Après 30 minutes, je m’agite un peu sur mon siège, plus pour me désengourdir qu’autre chose puisque je suis encore seul à attendre d’être trié. Toujours pas d’action et Dieudonné semble moins fier que tantôt. Apparemment que son appel n’a pas eu l’effet escompté. Encore un autre 15 minutes se passe avant qu’une madame, qui a l’air ben plus magannée que moi, vienne s’asseoir à mes côtés. Ça me donne par contre l’idée d’avoir l’air un peu plus malade moi aussi, ça m’aidera surement à passer plus vite si jamais je passe l’étape du triage. Pendant que je mijote mon coup, la porte s’ouvre subitement et Tina – je l’ai vu sur sa pancarte – apparaît sur le seuil en disant « suivant! ». Je bondis alors de ma chaise, toujours en ayant l’air malade quoique j’avais faillit l’oublier dans ma joie de la voir apparaître ainsi.

Je m’asseois, on jase et elle prend des notes sur l’ordi du triage. Je semble exister dans le système ce qui est une bonne nouvelle selon elle. Je ne souris pas trop, je fais un peu pitié pour garder ma stratégie. En terminant, elle me dit que ce ne devrait pas être trop long. Dois-je la croire? Et pour détourner mon attention, elle me dit que je dois maintenant passer par l’enregistrement. Je me lance donc vers l’enregistrement en question et devinez quoi? Il n’y a pas un chat là non plus. Remarquez que je comprends que personne ne veuille se tenir là, ça m’a l’air d’être d’un ennui mortel. Dans la salle d’attente, il y a une Tivi HD qui diffuse un vieux film de trois heures du matin. La madame de l’enregistrement – nous l’appellerons Doris, pas de pancarte – revient aussi motivée que possible de ce qui devait être sa pause. Elle aussi trouve que le fait que j’existe dans le système soit une bonne nouvelle. Ce doit être une rengaine pour encourager les gens à patienter. Elle termine notre conversation en me disant elle aussi que ce ne devrait pas être trop long. Ça doit faire partie du même « speech de vente ».

Je progresse, je suis maintenant assis dans la salle d’attente. Content, le gars? Pas vraiment puisque rien acquis pour le moment. Je sors le DS de ma blonde qui me fait une joke à l’ouverture que je trouve presque drôle. Je vais me faire un Sudoku ou quelques trucs du genre que je me dis, ça devrait passer le temps. Je n’ai pas vu passer le temps que j’ai entendu dans le micro : « Alain Bayeux, salle 3 ». Je me suis rapidement reconnu malgré l’accent et me suis dirigé d’un pas décidé vers ladite salle 3. En entrant, je me suis assis sur la table recouverte de papier en me disant que ça pourrait prendre un certain temps et mon ami Ben est arrivé immédiatement. Ben étant le nom que je viens d’attribuer au docteur. J’ai alors un peu hésité sur le choix du siège puisque je me suis dit que Ben aurait besoin d’une échelle pour aller voir mon oreille mais on s’est rapidement accordé sur le sujet. Il a vérifié cela, il a aussi rapidement conclu que c’était une ottite sans toutefois me préciser si le mot était féminin ou masculin. Il a décidé de m’insérer une mêche là-dedans et je ne vous répéterai pas les mots qui sont sortis de ma bouche au moment où il s’est exécuté parce que ce fut vraiment mais vraiment très douloureux. Il a fait glisser quelques gouttes de quelque chose dans ladite mêche, il m’a donné une prescription ainsi que deux Empracet qu’il m’a formellement interdit de prendre avant d’arriver chez moi et que je n’ai donc pas écouté et m’a donné rendez-vous dans quinze jours pour le revoir. Voilà tout était réglé et en moins de deux heures, j’étais de retour chez moi. Me semble que lors du débat, il y en a au moins un qui a martelé l’autre en parlant d’au moins 6 heures d’attente dans les urgences. Je crois donc qu’il faut avoir l’air malade pour passer rapidement dans les urgences. Ce n’est que mon opinion mais je la partage, encore une fois.

L’ottite va un peu mieux et j’espère que ce sera encore mieux demain et après-demain…

Sur ce, je tiens à souhaiter à toute la planète et ses alentours une excellente année 2009.

Alain

dimanche 14 décembre 2008

Sur les traces de Santa C...

Si je dis le 53e parallèle nord, à première vue ça vous évoque quoi? Personnellement sans y avoir trop pensé, ça ne me disait pas grand-chose. Vendredi dernier toutefois, je marchais dans les pas perdus de l’aéroport de Wemindji. Il faut dire que ces derniers ne peuvent pas tellement se perdre puisque l’aéroport en question est à peine plus grand que mon salon. Ce n’est pas très long qu’on y est fait le tour. On marche vers la fenêtre, on regarde un peu pour constater qu’il ne s’y passe pas grand-chose sur la piste puisque le seul vol qui passera par ici aujourd’hui n’est pas encore arrivé. Pour continuer à passer le temps, on marche vers l’autre mur, c’est la fenêtre qui donne sur le stationnement. Sur le troisième mur, il y a le comptoir d’Air Creebec. Vide. L’hôtesse, le bagagiste, le technicien et tout le personnel est composé d’une seule personne qui est actuellement… ailleurs. Il me reste le quatrième. Je vais aller voir pour voir. Une belle carte du Québec y est affichée sans route mais avec le nom des villes – pas toutes mais quelques-unes – dont Montréal d’où je suis parti mercredi, Chibougamau ma halte routière ainsi que ma destination finale; Wemindji. C’est haut par rapport à Montréal. Très haut. J’observe donc le tout de plus près. Il y a des lignes qui traversent la carte. Je me souviens vaguement de mes cours de géographie. Ce sont les parallèles. Il y en a quelques-uns sur la planète, dont un qui passe juste sous Wemindji, je suis donc sa trace jusque sur le bord de la carte pour en trouver l’origine. C’est le 53e! et si je me souviens bien Montréal est au 46e, je ne l’affirmerais pas toutefois mais pour Wemindji j’en suis certain. Ai-je dit que je trouvais cela haut? Une belle place par zemple. Des maisons, toutes pareilles. Un genre d’hôtel de ville qui ne doit pas s’appeler ainsi puisqu’on est sur une réserve. Il y a comme un drapeau, mais pas de « warriors » puisque les gens là-bas me semblent assez pacifiques. Mêmes sympathiques. Un peu froid comme région par contre, moins trente quelques puisqu’à partir de moins trente, ce qui en dépasse n’a pas vraiment d’importance. C’est le genre « frette » parce que tout le monde sait que frette c’est plus froid que froid. Il y a un vent constant qui provient du trou d’eau en face du village. Le trou d’eau en question est gelé et et de plus. Il s’agit de la Baie James.

J’ai donc vu le 53e parallèle. Content, le gars!

Avant cela, je suis passé en banlieue de Chibougamau à Waswanipi. Une autre réserve. Là aussi c’était assez frette. D’autres gens fort sympathiques. Mais le tout a débuté à PET, encore. Une bonne place pour débuter un périple au loin. Mercredi n’était pas tellement une bonne journée pour partir de Montréal. Après la patinoire qui s’était formée partout à l’extérieur, il mouillait à mon départ du domicile familial. Il a donc fallut déglacer le véhicule moteur avant de partir. Résultat : le bonhomme était tout trempé en embarquant dans le char. Une très bonne idée de partir tout trempé lorsque l’on s’en va vers le nord où il fait environ moins vingt, peut-être un peu moins.
Pourquoi partir si tôt quand dans le fond, on sait bien que le vol sera en retard, comme d’habitude. Le temps passé dans un aéroport est parfois très long. On en vient à penser à toutes sortes de trucs. Je me suis souvenu de la joke des deux personnes qui parlait d’un avion au loin. Le premier qui dit au second : « As-tu vu la belle avion? » et l’autre de lui répondre que c’était un avion. Le premier s’interrogeant sur le fait de pouvoir reconnaître le sexe d’un avion de si loin et tout et tout… Je vous le confirme, même de proche, je n’ai pas réussi à déterminer le sexe de tous ces appareils qui étaient gelés au sol. Peut-être n’étais-je pas encore assez proche? Pourtant à cette grosseur là, ce devrait être évident, non? En tout cas, moi je ne l’ai pas trouvé. Celui ou celle qui l’a déterminé dans le premier dictionnaire avait probablement pu le voir de plus proche.

Le week-end s’est finalement pointé avec au rendez-vous une petite Marilou qui relevait d’une brosse. Non ce n’est pas vrai, elle relevait d’une gastro qu’elle a pogné la semaine passée à l’école. La résultante est quand même semblable. On s’est donc fabriqué une petite journée relaxe en allant chez Canadian Tire pour récupérer le sapin qui égaye maintenant notre salon. Un ben beau sapin! Ça a probablement fait du bien à Marilou puisque vers la fin de la journée, elle semblait aller beaucoup mieux déjà. Faut dire que je n’ai pas vécu la veille avec elle comme ma blonde l’a fait parce que, apparemment ce n’était vraiment pas beau à voir. Par les deux bouts que ça sortait! Enfin, je vous fais grâce des détails. Aujourd’hui, Marilou avait été invitée à une fête d’enfants, sa première. Je crois que ce ne sera pas la dernière parce que, depuis que celle d’aujourd’hui a été callée à l’école, toutes les filles rivalisent d’imagination pour s’inventer des nouvelles dates d’anniversaire ou autres trucs du genre. Bref, ce n’est pas fini et je crois même qu’il y aura ben du ptit monde dans la cour cet été pour la fête à Marilou.

Demain, j’ai pris congé question de régler certains petits détails de dernière minute qui se présentent généralement à ce temps-ci de l’année.

Ah oui, j’ai aussi entendu dire là-haut que le Père Noël, le vrai s’en venait et à très grands pas à part de cela. À grands coups de sabots de caribous! Ils me l’ont dit là-bas. Ils le savent car ils ont quasiment tous un caribou dans la boîte de leur « truck ». J’imagine qu’ils les font parler avant de les buter.

Bye là,

Alain

dimanche 7 décembre 2008

Wemindji Beach

Euh salut!

Belle journée en ville aujourd’hui pour toute la ptite famille. Ce matin, comme il se doit à ce temps-ci de l’année, nous nous sommes tapés « la traditionnelle visite » chesz le Père Noël du complexe Desjardins. Apparemment que ce serait le vrai. En tout cas, c’est ce qu’on dit dans la pub. Ça doit être vrai. Marilou a semblé le croire encore une fois cette année. C’est encore magique cette visite. Elle nous dit qu’elle préfère faire ses demandes en direct que par la poste. Je ne lui ai pouratant jamais parlé des vertues particulières de la malle royale, c’est promis. Elle lui a donc demandé son chandail des Canadiens, mais rose c’est mieux ainsi qu’une poupée princesse mais nous espérons fortement que le vieux a certains problèmes d’ouïes qui lui aurait fait entendre des souliers de princesse parce que, voyez-vous, ces derniers sont déjà cachés dans la garde-robe du sous-sol et attendre leur « call » pour faire leur apparition sous l’arbre qui poussera prochainement dans le salon familial.

Parlant de l’arbre, il a été jugé aujourd’hui que c’était assez froid et ma fille et moi avons donc exécuté la tâche de poser quelques lumières à l’extérieur dans les fenêtres pour ainsi égayer ces longues nuits d’hiver qui nous restent à passer d’ici Noël, étape fatidique qui donne en quelque sorte le départ à l’allongement de ces jours qui nous amènera ultimement au printempset ses beaux jours. Je sais, je fabule mais il n’y a rien que je puisse y faire, l’espoir fait vivre. Ça fait que, si on peut penser de monter l’interrupteur vers le haut au moment jugé opportun, il devrait y avoir de charmantes et jolies tites lumières qui scintilleront chez nous prochainement.

En attendant, le train-train quotidien m’emmènera au loin encore une fois cette semaine. Voici le tracé prévu Montréal – Laval – Montréal – Chibougamau – Waswanipi – Chbougamau tencore – Wemindji – Chibougamau retencore – Montréal. Avant que des sourires pointent à l’horizon, j’aimerais préciser que l’objectif ultime dans ce cas-ci est un retour possible vendredi.Comme on dit souvent : « C’est quoi ton feeling? » Dans mon moi-même, je dirais que mon feeling est plutôt bon. On verra bien. De toute façon, j’en reparle ici-même dedans le futur. Pour ceux ou celles qui se demanderaient c’est où au juste Wemindji, je vais tenter une légère précision. Vous souvenez-vous de mon voyage à Eastmain avant les fêtes l’an dernier? Pas vraiment, hein? Moi non plus en fait mais c’est parce que géographiquement c’était et ça doit l’être encore, assez près de l’objectif de ma semaine actuelle. OK, un autre essai. Chibougamau, est-ce plus clair? En partant de là, disons à vol d’oiseau direction nours-ouest, genre! Vers la Baie d’Hudson, pas le magasin mais le trou d’eau qui doit déjà être gelé, en fait un peu plus au sud dans l’autre Baie, celle de James, genre à la moitié de celle-ci à l’Est parce qu’à l’Ouest du fameux trou d’eau, c’est un peu l’Ontario et là-bas ce n’est pas tellement le territoire que je dois couvrir. Le beau côté de l’affaire c’est que cette fois je pars avec une autre compagnie aérienne que Air Labrador. Cette fois-ci, ce sera l’affaire d’Air Creebec. Me semble que ça augure mieux, non? J’en reparle prochainement.

Alain