Qui suis-je?

Ma photo
Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

mardi 30 juin 2009

Une première

Hier était la première journée de la carrière de Marilou au camp de jour. Un événement s’il en est un. Pour son père en tout cas. Il voudrait bien qu’elle soit nommée recrue de l’année. Comme son père n’a jamais eu beaucoup de talent du côté des sports, il se dit que c’est peut-être la seule chance qu’elle puisse avoir dans ce domaine.

Hier, en fin de journée, je me suis donc pointé à l’aréna dans lequel étaient parqués pleins d’enfants qui couraient et tournaient en viraillant et se fonçant dedans à qui mieux mieux et dans lequel on entendait un individu qui crachait sans arrêt dans un micro des mots inintelligibles.

Après une certaine attente à surveiller d’un œil ce qui se passait sur la patinoire qui soit dit en passant n’était pas recouverte de glace, une charmante personne que nous appellerons Gustave m’a demandé :
- C’est pour qui?
- Euh, ma fille?
- Son nom svp?
- Ah! Marilou Balleux svp.
- Marilou Maheu, qu’elle s’est empressée de garoché dans sa radio.
- Non, Marilou Balleux!
- Marilou Valleu, renchérit-elle dans son machin.

J’ai abandonné d’autant plus que le DJ sur la scène s’était déjà mis à beugler des choses qui se rapprochaient sensiblement du nom de ma fille. Je ne voyais toutefois pas ma fille à l’horizon. J’ai même pensé l’espace d’un instant leur demander d’arrêter de bouger mais j’ai aussi abandonné cette idée. Je tente tout de même un scan de la situation mais je ne la vois toujours pas. Et le petit copain au micro a semblé lui aussi abandonné l’idée de la retrouver puisqu’il crache maintenant d’autres noms dans son parloir. Je reviens auprès de la dame qui est devenu un monsieur entre-temps et lui dit :

- Y aurait-il moyen de la rappeler parce…
- Ce ne sera pas long monsieur, il y en a d’autres à appeler.
- Je m’excuse mais avant d’en appeler d’autres, on va commencer par trouver celle-là, d’accord.

À regret il abandonne à son tour sa chaise et prend son émetteur et tente à nouveau son nom. Le gars du « stage » ne réagit pas. C’est parce qu’il appelle ailleurs. Elle doit être au bricolage me dit-il avec son plus beau sourire en regardant vers le ciel qui n’était en fait que le deuxième étage. Pas de réponse. Son regard me dit qu’il préfère maintenant ne pas m’en aviser et plutôt agir. Sans un mot, il part rien que sur une … et grimpe en haut. Comme si grimper en bas n’avait soudainement aucun sens. Après un temps qui m’a parut une éternité et qui, en fait, n’a dû être que de quelques secondes, il est redescendu tel un projectile et m’a dit à bout de souffle :

- Elle s’en vient.
- Merci, que je lui ai rendu en voyant apparaître ma puce de fille.
- Vous pouvez maintenant aller avec elle pour récupérer son sac à dos.
- Et c’est par où? Mais ma Marilou était déjà partie, je l’ai donc suivie au grand soulagement de Gustave.

Rendu au vestiaire dans lequel son sac devait, nous avons réalisé qu’il était vide! La bouche de Marilou tremblait déjà sa minuscule bouche. J’ai tenté de la rassurer un peu en lui posant quelques questions anodines du genre, ne l’aurais-tu pas changé de place toi-même durant la journée? J’ai cru voir un éclair dans ses yeux. Sur la patinoire, m’a-t-elle affirmé, folle de joie. Nous sommes donc partis à la course, fallait que je tente de la suivre, vers ladite patinoire qui n’avait toujours pas de glace dessus fort heureusement. Un nouveau plancton que nous nommerons Georges se tenait là et faisait office de vigile pour l’accès à l’aire de jeu. Je lui ai expliqué et il m’a laissé passer d’un ton qui se voulait très autoritaire même s’il ne m’imposait pas grand-chose. Mieux valait ne pas lui laisser savoir. À l’endroit où devait se tenir le fameux sac, il n’y était pas. De retour à Georges.

Georges avait dû entendre parler de moi car il n’a fait ni une ni deux quand je lui ai mentionné la disparition. On s’est donc mis à chercher tous les deux comme des damnés mais pas trop quand même dans mon cas. Marilou, quant à elle faisait semblant de chercher elle aussi. Mais pas ben plus que moi dans le fond. Une chance que Georges était là pour nous sauver. Lui aussi a grimpé les marches quatre à quatre jusque vers le haut des gradins pour faire semblant de vérifier si le sac à dos de princesse de la mienne s’y trouvait. Nouvel interrogatoire de moi à elle. Plus sérieux un peu car la bouche ne tremblait plus du tout. Dans son élément avec ses amies, elle se sentait un peu plus brave. Elle a finalement eu un autre éclair de génie et s’est soudainement souvenue que son sac avait peut-être atterrit ailleurs finalement par pur hasard. Georges avait de la broue dans le toupet parce que lui, avait la chance d’en avoir encore un. On a donc retrouvé le sac dans son entièreté. Bravo!

J’ai demandé à Marilou si elle avait passé une belle journée et elle m’a dit que oui. Je lui ai demandé aussi ce qu’elle avait fait. Elle m’a dit qu’elle avait été aux jeux d’eaux mais avec pas d’eau. J’ai renoncé à comprendre cette partie de la journée. C’était trop pour mon cœur de papa-poule pas tout à fait endurci encore.

J’imagine qu’on va venir meilleur dans nos démarches de camp de jour. Aujourd’hui, elle est supposée aller à la piscine. Elle espère qu’il y aura de l’eau dedans. Moi pas trop, ce sera plus safe.

Alain

vendredi 26 juin 2009

Vive la reine et les déménagements

Le Roi est mort… Vive la Reine? Le roi de la POP, on s’entend. Si c’était, genre, la reine qu’on voit sur les trente sous, ce serait différent je pense. Il y a une descendance qui se battrait pour la couronne. Pas vraiment la couronne qu’elle a sur la tête puisqu’il y en aurait probablement une toute neuve pour le nouveau ou la nouvelle Souveraine. Ce sera sans doute une couronne de gars parce que je pense que les prochains à accéder au trône sont un des fils de Charles dit « Les Oreilles » because lui il n’est pas tout à fait digne étant donné son passé Dianesque. Enfin bref, cette future histoire devrait faire les choux gras des tabloïds anglais dans un cinéma près de chez vous très bientôt parce que Lizbeth ne rajeunit pas tellement elle non plus.

Parlant des tabloïds, disons qu’avec les décès en série de la journée d’hier, ils s’en régaleront probablement itoo. Michael et Farrah en même temps. Moi je dis que l’ange de Charlie n’a pas vraiment choisit la bonne journée, d’autant plus que Ryan – pas le lanceur -- venait juste de la demander en mariage. Pourquoi avoir attendu toutes ces années que je me dis aussi. Je pense que ça faisait une couple de dizaine d’années au moins qu’ils étaient ensemble et dans le péché, en plus!

Mais Michael! Me semble que 50 ans, ce n’est pas tellement vieux pour aller rejoindre ses potes Elvis et Marilyn. Il va y avoir un méchant party en l’air, je pense.

Au bureau

Différentes situations ont aussi attiré mon attention au bureau. Je me dois d’en parler parce que je crois que ça peut être digne d’intérêt pour la collectivité de la planète WEB.

J’ai fait découvrir à deux collègues hier les bienfaits qu’un Caffè Latte pouvait avoir sur la conscience ainsi que sur la santé. En fait, je ne comprends pas vraiment comment une personne peut ne pas connaître le Caffè Latte. Disons que je crois que la religion du Latte vient d’enrôler deux nouveaux adeptes. Et j’ai même pas fait une cenne avec cela. Méchant courtier!

Un autre sujet délicat est aussi venu à mes oreilles hier. Gaétane. Je me permets de mentionner son prénom parce que, et de un, je ne la connais pas du tout, seulement entendu parler. Et de deux, elle est la belle-mère d’une de mes collègues. Toujours est-il que Gaétane est un peu envahissante avec sa bru et tout ce qui l’entoure. J’imagine parce qu’elle veut bien faire mais finalement le résultat n’est pas toujours celui escompté. On dirait que dans l’histoire, en tout cas celle que je reconnais, les relations entre les mères des gars du couple et la fille dite la bru sont toujours quelque peu ardues. Comme je le disais, dans mon histoire, c’est un peu comme cela. Moi et ma belle-mère on s’adonne bien. En fait j’aime à le croire mais je pense aussi que c’est vrai. De toute façon, si ce n’est pas le cas, je le saurai bien assez vite puisque ladite personne mentionnée en rubrique lit régulièrement ce qui s’écrit ici. La relation entre ma mère et ma blonde n’est, disons le, pas aussi simple. Faut dire que ma mère… Je l’adore ma mère! Et comme d’autres membres de la même famille qu’elle, genre mon frère, lise aussi ces lignes… Je m’abstiendrai donc donc de tout commentaire supplémentaire à propos de Gaétane.

Personne ne le savait encore au bureau mais nous avons parmi nous une veuve et riche héritière qui travaille avec nous. Non mais! Me semble que si j’étais riche héritière, jeune et ayant toute la vie devant moi, je ferais autre chose. Ce n’est pas que je n’aime pas mon travail, je l’adore. Je ferais probablement du bénévolat, genre en pratiquant mes « drives » sur différents terrains de golf de la planète pour améliorer ma vie et mon « je ». Bon, chacun son choix, j’imagine!

Le week-end s’en vient… encore. Et c’est tant mieux. La semaine internationale des déménagements de la métropole québécoise s’en vient aussi. La valse des ménages s’entrecroisant sur les parterres s’amorcera donc bientôt. Bon courage à tous les pousseux de pianos et d’autres trucs trop lourd improvisés de la semaine.

mardi 23 juin 2009

C'est l'été

Je lisais hier sur une page du livre de la face – comprendre Facebook – une amie parce qu’on en a plusieurs de cela quand on navigue là-dessus, avait écrit sur sa page qu’elle était québécoise de souche et qu’elle souhaitait une bonne St-Jean à tous.

C’est un peu dommage d’affirmer sa fierté de cette façon. Enfin, je le pense. En pensant à tout ceci avant d’entreprendre mon épopée sur le clavier à ce propos, je me suis même permis de demander l’avis d’une collègue blogueuse à ce propos. C’est peut-être délicat comme sujet. Comme elle m’a affirmé d’un ton des plus déterminés qu’on était dans un monde libre et qu’on pouvait écrire ce que bon nous semble et de plus, que le monde – qu’il en soit ou non – est aussi libre de le lire, de l’approuver ou non s’il le désire ou non. Partant de là, je me permets donc…

La St-Jean…

Les souvenirs de ma jeunesse à propos de cette fête se résument à des beuveries – n’ayons pas peur des mots, c’est la St-Jean après tout – qui se terminaient sur les lieux de travail le lendemain. Tout ce qu’il y a de plus normal au Lac-St-Jean dans le temps. Je ne crois pourtant pas que la situation ait changé depuis. Dans le temps, on était jeune et fou et les lendemains de veille n’étaient pas trop ardus. Après une couple de jours, on oubliait et on recommençait. C’était simple comme cela. J’imagine bien que la jeunesse d’aujourd’hui nous imite encore, mais bon, je n’y suis plus vraiment pour vérifier. Est-ce un peu triste? Non pas du tout. C’est comme cela la vie. On passe au suivant comme on dit. Ce soir, je vais probablement célébrer le congé, avec une bière à la main mais il y en aura beaucoup moins de consommées qu’il y a 20 ou 30 ans. Déjà dans mon temps la fibre nationaliste était plus que présente pour nous rappeler que c’était la fête des Québécois qu’on célébrait ce jour-là. La question est maintenant de savoir qui est un québécois et qui ne l’est pas. Je pense être un peu québécois pour être né dans la province. Est-ce qu’une personne née ailleurs peut se considérer québécoise. Je pense que oui, sous certaines réserves. L’autre question d’actualité est à savoir s’il faut parler français pour être québécois? Je ne sais pas. Dans mon livre à moi comme dirait Stan, il y a des anglais ben plus québécois que certains français. Mais bon, ce n’est que mon opinion.

Moi je dis qu’il faut prendre le congé pour le congé qu’il est et non pour l’idée, c’est plus simple. Si on se disait cette année que le 24, on fête le début de l’été et que le 1er c’est pour les déménagements. Je trouve ça bon.

Fête à Marilou

On a fêté un peu la fête de notre petite dernière en avance en fin de semaine. Vendredi, nous sommes allés, Chantal et moi, faire un tour dans la classe de Marilou en après-midi avec des carrés au Rice Krispies en forme de rond montés sur des bâtons de PopSicle avec un peu trempés dans le chocolat blanc pis des ti-bonbons dessus. C’était très beau et bien bon, je pense puisque je n’ai pu vérifier par moi-même puisque les gloutons présents se sont garrochés là-dessus comme la misère sur le pauvre monde, comme qu’on dit dedans la vraie vie. Samedi, pour poursuivre dans la même veine, Marilou avait invité quelques amies pour un party de Barbie, accompagné de fabrication de brochettes de bonbons et d’autres cossins du genre que les 6 ans aiment généralement beaucoup.

Sur ce, je m’en vais à la bière, raisonnablement, soit dit en passant.

Alain

jeudi 18 juin 2009

Questions

Jeudi après-midi. La pluie tombe, presque abondamment. Le temps est assez moche. En contemplant le centre-ville par la fenêtre, je peux y voir un genre d’échafaudage dans le haut d’un édifice qui sert aux laveurs de vitres. Le genre de nacelle accrochée à un treuil et qui permet de descendre tranquillement ou de remonter aussi des fois. L’autre jour je me promenais à la pluie comme cela sans but précis si ce n’est de me cacher un peu de cette dite pluie et j’ai soudainement remarqué un de ces machins dans les airs avec des vraies personnes dedans qui se faisaient aller à nettoyer les fenêtres armés de leurs squeegees. Je me suis alors questionné. Me semble que de laver des fenêtres à la pluie ce n’est pas une bonne idée. J’ai dû entendre cela de ma mère ou de la mère d’un autre quelque part dans ma vie. D’un autre côté, si on attend qui fasse soleil, c’est pas mieux parce que les fenêtres vont « barioler » comme le dirait encore ma mère. Finalement y a-t-il un bon temps pour laver les fenêtres?

Parlant de pluie, il y a une mouette ou est-ce un goéland – la différence entre les deux est au niveau de la taille et du lieu de naissance, je crois mais je ne me souviens jamais du quel qui est lequel – qui se promène tranquillement, toujours sous la pluie et il a l’air franchement dépeigné et tout mouillé en plus. J’imagine que l’odeur vient avec mais heureusement, les fenêtres font un très bon travail pour couvrir l’odeur. L’imagination est toutefois forte, comme la senteur j’imagine.

Pendant que j’y suis, la pluie me bogue un peu parce que ce week-end, c’est la fête à Marilou en avance, qu’on aimerait bien faire à l’extérieur, mais à la pluie, les princesses sont malheureuses. Je le sais pour l’avoir lu quelque part dans un conte des mille et une nuits. De plus, la période internationale des déménagements à Montréal et alentour s’en vient à grands pas et c’est tellement plus drôle de suer dans un escalier en colimaçon en dessous d’un frigidaire pendant qu’il fait soleil que sous la pluie. Je souhaite donc à tous les déménageurs en herbe du week-end et de la semaine à venir du beau temps. La pizza et la bière seront justes meilleures.

Dans un autre ordre d’idées, une de mes collègues est entrée au bureau ce matin en s’insurgeant contre un scandale du 21e siècle mais qui perdure depuis le siècle dernier. Je peux l’affirmer pour l’avoir souvent constaté par les années passées. Moi je dis que ce devrait être passible d’amende mais soyons quand même un peu plus tolérants que la moyenne des ours dans ce cas. Que pensez-vous des gens qui se promènent en public avec des sandales avec des bas dedans? Ce n’est pas très chic, je vous l’accorde mais j’imagine que c’est confortable. Il doit certainement y avoir une raison?

Tellement de questions sans réponse…

Bye là,

Alain

mardi 16 juin 2009

50 ans, ça se fête!

St-Paulin. Ce n’est pas seulement un fromage. Il s’agit aussi d’une localité remplie de… fermes et de probablement bien d’autres choses. Au milieu des années ’70, j’ai eu le plaisir et le privilège de demeurer non loin de St-Paulin, à Louiseville, en plein cœur de cette très charmante Mauricie. Évidemment que dans ce temps-là, j’étais un peu plus jeune, en fait pas mal plus jeune et donc, considérant le temps et ma mémoire défaillante, les souvenirs qui s’y rattachent ne sont pas très clairs. Ce que je me souviens c’est que tous mes confrères écoliers du temps qui demeuraient auprès d’un Saint quelconque alentour étaient pour la plupart des fils et filles de cultivateurs.

Je passais donc par là en fin de semaine. Comme c’était le 50e anniversaire de mariage de mes parents, en fait pas seulement les miens mais aussi ceux de mon frère puisqu’on est deux illustres enfants issus de cette non moins célèbre union, et que le party avait été organisé au Baluchon qui est à St-Paulin, je n’ai pu m’empêcher de passer dans le coin. Le Baluchon, qui est aussi comme le St-Paulin, un fromage a aussi une autre vocation. Il s’agit aussi d’une magnifique auberge champêtre avec spa santé, gastronomie et tout le tralala qui va avec.

Nous avions donc convié familles, parents et amis en ces lieux pour festoyer non pas un mais deux 50e puisqu’à l’époque, ma mère qui n’est pas seulement la mienne, avait célébrer ses noces la même journée et la même heure que sa sœur. De nos jours, on ne ferait plus cela car ce pourrait être une occasion manquée de faire un second party compte tenu du fait que des mariages, il y en a moins qu’il y en a déjà eu. À preuve, dans ce temps-la, ils manquaient de samedi et en faisaient donc deux à la fois. Les temps changent. Les Fréchette, Thiffeault et Balleux étaient donc présents en grand nombre pour ce rendez-vous qui n’arrive pas souvent. J’ai fait un calcul rapide et dans 50 ans, ma 6 ans de Marilou se préparera tranquillement pas vite à sa retraite et pour ma part, je friserai – finalement – la centaine. Ce qui me fait dire que la plupart des gens présents à cet événement mangeront soit les pissenlits – dont j’ai déjà traité – par la racine, soit ne s’en souviendront même plus, je veux dire de leurs propres noms. Mon père devrait avoir environ 123 ans. On a donc bien fait d’en profiter.

L’effet de surprise fut, je dirais, assez puissant. Les jubilés – même si on utilise ce terme pour un cinquantième et qu’il y en avait deux à fêter ce qui fait selon moi 100 ans à fêter, je n’ai pas osé utiliser le terme centenaire – étaient très heureux de revoir les leurs pour cette fête. Enfin, je le crois. On s’est remémoré de beaux souvenirs, on a bien mangé, on a bien fêté – pas trop quand même – sur un très beau site. Apparemment que les chambres sont très belles, la bouffe est excellente et en plus, on peut y pratiquer différentes activités comme l’équitation, la randonnée et même des trucs sur l’eau que je ne saurais décrire étant donné mon état d’anti-flotteur. Il y a aussi des trucs de spas, de massages et d’autres patentes dans ce style de disponible. Définitivement un beau spot à visiter je pense. Et pour un léger supplément que vous n’avez pas à débourser, il y a aussi en prime de petites bestioles.

Ma 6 ans – parce qu’elle est maintenant rendue à 5 ans et 11/12 et que je trouve cela trop long à dire et que je dois aussi m’habituer – de citadine étant née dans le 514 et ayant toujours demeurée dans cette région du pays n’a pas eu souvent à côtoyer les maringouins et les petites mouches noires bouffeuses de peau a trouvé l’expérience un peu dérangeante pour sa personne. Elle m’a déclaré après l’événement d’un ton plus que solennel : « Papa, j’ai quelques rouges, regardes! » Pour éclairer les lanternes un peu éteintes sur le sujet, laissez-moi vous expliquer ce qu’est un « rouge ». Quand Marilou se fait un bobo quelconque, comme ça devient rouge, elle a alors baptisé toutes ces inexactitudes qui lui surviennent sur la peau de « rouges ». C’est assez simple comme concept mais ça a le mérite d’être clair et simple. En tout cas, elle, elle le comprend et moi aussi. Ç’aurait pu être plus compliqué et sa mère quand même compris, c’est sa mère. Mais pour un père, tout concept doit rester simple. Tiens, c’est un truc dont je pourrais traiter éventuellement! Marilou m’a donc montré tous ses rouges et combien elle en souffrait. Sa mère aussi s’était fait piquer. J’ai compatis avec elles tel un père et un conjoint des plus compréhensifs. Je ne sais pas si c’est parce que j’y ai déjà vécu et que les bébittes se souvenaient de ma personne ou bien que j’ai maintenant de la peau de crapaud non intéressante pour ces bestioles mais ils ne m’ont pas achalé du tout.

En revenant, je voulais me vanter un peu et rendu à Louiseville, j’ai montrer une couple d’écoles où je suis allé dans le temps. Des fois, elle s’informe de même, du noms de l’école où on est allé sa mère et moi. Elle est toujours surprise de constater et de un, que Chantal et moi n’avons pas fréquenté les mêmes écoles – pour elle, nous nous sommes connus dès la naissance – et de deux que nous ayons fréquenté plusieurs écoles. Pour elle, il n’y en a qu’une et c’est St-Isaac-Jogues. Comment pourrait-on en fréquenter d’autres. Je pense qu’il faudra que je prenne le temps de lui expliquer que sa carrière scolaire ne fait que débuter et que, malheureusement elle ne fait que commencer et qu’en plus des lettres qu’elle a apprises cette année, il lui faudra les assembler et faire des mots avec. Par la suite, il y aura les phrases et les compréhensions de texte compliquées. C’est rien cela! Il y aura aussi les chiffres ainsi que toute la panoplie de calcul qui s’y rattache. Quand ils en seront rendus à mélanger les chiffres et les lettres, je n’y comprendrai plus rien mais vaut mieux ne pas lui avouer immédiatement. Toujours est-il que je lui ai montré tout cela et je me suis aussi rendu vers l’ancien lieu de résidence qui n’existe plus d’ailleurs pour y réaliser que je demeurais vraiment très près de l’école. C’est fou ce que le temps peut arriver à nous faire croire. Moi qui croyais qu’il y avait une bonne marche à faire pour se rendre à l’école. Faut croire que déjà dans ce temps, j’aimais la marche.

Grosse journée donc! On s’est un peu reposés dimanche en ne faisant rien sauf les commissions, le gazon, le désherbage ainsi que toutes les tâches reliées au beau temps. Nous sommes maintenant en mode préparation pour la fête de Marilou que nous fêterons avec ses amies en fin de semaine. Pourquoi si vite? Si on attend en juillet, toutes ses amies seront parquées ailleurs en vacances ou autre. Même elle n’y sera pas à sa propre fête selon mes calculs. Pas facile la gestion des activités d’une six ans. Selon mes calculs, toujours aussi savants, aux alentours de sa fête, on devrait être en Canada ou aux Etats-Unis d’Amérique. On s’en va en famille dans le coin de Niagara et comme je ne sais pas encore si on logera du côté Amérécain ou Canayen, peut-être sera-ce en Canada, peut-être en Amérique.

J’en reparle dans une autre édition…

Alain

lundi 8 juin 2009

Une grande fille


On venait de coucher Marilou et comme à tous les soirs, elle placotait un peu, histoire de se raconter sa journée. Dans ce temps-ci, en plus de sa dure journée à raconter, elle travaille un peu sur sa dent branlante. On lui a bien dit et répété qu'il ne servait à rien de tirer dessus car le travail se ferait tout seul, mais... tel un conflit générationnel permanent, elle a déjà commencé sa carrière de députée de l'opposition et elle fait très bien son travail d'arrière-banc

Ça fait qu'à un moment donné, elle nous a lâché un de ses "Wack" dans un air de triomphe. Maman, j'ai perdu ma dent! Elle a maintenan son petit trou de face de crasse!

On a donc pris quelques portraits de l'événement. On peut voir la fierté!

















Un gros plan pour les "records"...




On a donc quelques clichés du trou mais pas de la dent parce qu'on ne l'a pas trouvé... encore!







Marilou a trouvé le moyen d'égarer sa première dent. J'ai confiance qu'après d'intenses recherches demain, on arrivera à un résultat archéologique quelconque.









Marilou était toutefois un peu inquiète du fait que l'absence de la dent pourrait peut-être influencée la Fée des dents. On l'a rassurée...
Et tout de suite quand nous sommes redescendus en bas, Chantal s'est mis au travail!
Posted by Picasa

lundi 1 juin 2009

Enviro-blog

Il y a la publicité – je ne sais pas si elle est encore à l’affiche et je ne me souviens plus de l’annonceur – qui nous montre le pont Jacques-Cartier avec un genre de boucane qui avance tranquillement. La voix en background mentionne très fièrement que la pollution créée par une tondeuse équivaut à je ne sais plus combien d’autos pour le même temps. Beaucoup d’autos en fait. L’idée était plutôt bonne pour un montréalais. De voir le pont complètement jammé de cette façon, ça accroche. Ça porte à réflexion.

Ma réflexion m’a amené à me poser cette question : Je ne sais pas combien de pieds de rallonge j’aurais besoin pour traverser le pont en tondant l’asphalte avec ma tondeuse électrique? Il y a surement une réponse qui existe quelque part à ce sujet mais dans le fond, ce n’est pas vraiment important.

Toute cette réflexion m’a fait réfléchir un peu jusqu’au point de m’interroger sur la part que je peux faire pour aider notre mère la Terre. Comme tout le monde, je fais un peu de recyclage. Probablement pas assez. Je ne laisse pas tourner le moteur de mon véhicule quand je suis arrêté. Le gros bon sens, je pense. En fin de semaine, pour augmenter ma part, je me suis procuré une magnifique tondeuse munie d’un moteur animal. En fait, je suis le moteur puisque c’est complètement manuel comme engin. Quand on pousse, en plus d’avancer, ça fait tourner le mécanisme des lames et ça coupe le gazon. Disons que les pissenlits y résistent quelque peu, mais à force de travail, c’est possible. J’ai trouvé amusant d’entendre ce qui se passait alentour même si la tondeuse fonctionnait à plein régime. Je sais ce qu’est le plein régime de ce moteur, croyez-moi. Et le meilleur c’est que je n’ai plus à me soucier du fil. Impossible de le trancher puisqu’il n’y en a pas. Je n’ai même plus besoin d’aller le rebrancher en arrière pour compléter mon tour de danse, il n’y en a plus!

C’est beau la préservation de l’environnement.