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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

dimanche 31 juillet 2011

Stabilité

Encore un questionnement d’une 8 ans, toujours à la recherche de la vérité ou simplement de la connaissance… de la vie. Des fois, c’est drôle! Des fois, moins.

-                     Maman? Ça fait combien d’années que tu travailles à l’Université?

-                     Euh… 17 ou 18 ans.

Regard de la part de Chantal vers le mien et mimique qui signifie en quelque sorte : Shiiit! Ça fait ben longtemps! Et moi de rétorquer, toujours par voie du regard – ça doit être ça les couples qui ont un peu d’ancienneté – qu’elle est mieux de s’habituer avec les gros chiffres parce qu’il y en aura de plus en plus dans ses souvenirs. Je le sais, c’est tout.

-                     T’as toujours travaillé là? Est-ce que ça veut dire que tu n’as qu’un métier?

-                     Euh… oui j’imagine. N’oublies pas par contre qu’à l’Université, j’ai fait plusieurs choses depuis que j’y suis…

Dans ces conversations, il vaut mieux généraliser et tenter de diversifier les possibilités, c’est souvent plus simple et les répercussions sont souvent moins pénibles. Good show Chantal! Pendant que Marilou digère l’information, on peut constater que son cerveau travaille et que la prochaine question ne saurait tarder.

-                     Et toi papa? As-tu toujours travaillé à la même place?

-                     Non pour moi, ce fut plutôt 36 métiers, 36 misères!

Ma propre théorie sur le sujet est de plutôt tenter de prendre les devants, même si je ne réussis pas toujours… Je garde toutefois ma contenance en en essayant de prévoir la suite. À première vue, j’ai l’air de rien en tenant mon café d’une main et mon iPod de l’autre tentant de feindre l’indifférence, mais vous auriez dû me voir le processeur aller…

Elle a déjà décelé la supercherie parce qu’elle n’accroche même pas sur le 36! C’est tellement trop. Impossible.

-                     À combien de places tu as travaillé? Qu’elle me demande en plaçant ses doigts bien haut, prête qu’elle est à faire le décompte.

-                     Je crois que tu n’as pas assez de doigts, lui dis-je en tentant de visualiser mon CV au-dedans de mon « Ford intérieur ».

-                     Vas-y, je compte, me met-elle au défi!

-                      OK… Quand je suis arrivé à Montréal en 1987, j’ai d’abord travaillé au Montreal General Hospital, puis au Montreal Neurological Hospital…

-                     Tu y as appris l’anglais, hein? OK, continue, me nargue-t-elle avec deux de ses doigts en l’air.

-                     Après, ce fut le Centre d’accueil René-Lévesque pendant trois ans quand même! Suivie d’une belle déconfiture genre, Armoires de cuisine Métropolitain, Proprio-direct et quelques autres dont on est pas vraiment obligé de compter et surtout de raconter.

-                     OK! Après? Elle a déjà 5 doigts qui me regardent…

-                     J’ai fait mon cours de programmeur et j’ai débuté les lignes de codes pour BCI. J’ai heureusement été sauvé par le domaine de la formation qui m’a hébergé via SFG, Knowledge Alliance, Synesis, le Cégep de St-Jérôme, Robotel et bien d’autres pendant quelques autres années. À travers tout cela, il y a aussi eu LBA et Isacsoft qui m’ont occupé pas mal. Finalement, j’ai abouti où je suis aujourd’hui après 3 départements différents depuis un peu plus de quatre années maintenant.

Elle a l’air bien satisfaite du fait qu’il lui reste quand même des doigts. C’est quand même fantastique quand on réalise qu’on peut se servir des mêmes doigts à plusieurs reprises… Je la vois qui cogite toujours. La réplique ne tardera surement pas.

-                     Tu as travaillé à presque autant de places que tu as déménagé, c’est ça?

-                     Ça ressemble à cela!

-                     Tu as resté à combien de places donc? Veux-tu qu’on les compte?

-                     Ben oui!

-                     OK! Vous auriez du voir le sourire dans cette petite face là!

-                     Je suis prête.

-                     OK, les numéros dans l’ordre sont…

-                     Ah papa!

-                     Bon, j’y vais : St-Eustache, Plessisville, St-Charles-de-Bellechasse, Senneterre,…

-                     Pas si vite!

-                     OK, je ralentis… Louiseville, St-Félicien – deuxième cage à gauche -, Québec, Rosemont, Cadillac, Anjou, Auteuil, Blainville, Ste-Dorothée, Deux-Montagnes et Ahuntsic!

-                     Wow! Tu as fais le tour de la planète!

-                     Non, seulement de la province, mais je suis stable maintenant depuis neuf ans!

La stabilité a fait que Marilou s’est éloignée, désintéressée qu’elle était tout à coup. La tivi était tout à coup redevenue plus qu’intéressante à ses yeux. Je me suis refait un autre café et nous avons poursuivi notre conversation du dimanche matin tranquillement ma blonde et moi, discutant de notre belle vie fleurie.

samedi 30 juillet 2011

Anniversaire

Aujourd’hui, 30 juillet 2011 marquait le neuvième anniversaire de rencontre à Chantal et moi. Pour souligner le tout en bon « uniforme », nous avions une pléiade d’activités prévues… Au fait, je ne sais pas trop c’est quoi les noces de neuvième? Quelqu’un le sait? Ça me prendrait un genre d’agenda en papier dans lequel il y a tous ces renseignements inutiles vers la fin du livre comme les conversions métriques, les distances en kilomètres entre différentes grandes villes du monde comme genre, entre Tokyo et Rome, Les codes régionaux de l’Amérique ou encore les types d’anniversaire de mariage!

L’autre jour, on soulignait comme cela le vingtième anniversaire de mariage de la BS et du beauf et quelqu’un s’est posé la question tout haut. Sans aucune réponse précise. Je me demandais encore aujourd’hui ce que ça pouvait bien être… Bon, les noces d’or à 50 ans c’est bien beau mais bon, vivrons-nous assez vieux pour s’y rendre ou même s’en rappeler? Des fois, je me dis que la science pourra peut-être m’y amener de force mais ma mémoire aura depuis longtemps abandonné. C’est certain! Aucun doute.

Ça donc été plus fort que moi et j’ai demandé à mon bon ami Google s’il avait une idée sur le sujet et en une fraction de secondes, il en avait eu 920 000! Sacré Google, va! Qu’est-ce qu’on ferait sans lui? Il nous trouve de ces choses inutiles sans même qu’on n’ait à gaspiller le moindre arbre et le meilleur dans tout cela c’est que l’année d’après, l’information s’y trouve toujours sans même à avoir acheté d’agenda. C’est-y pas beau, cà?

J’imagine maintenant que tout comme moi, il y a quelques instants, vous êtes impatients de connaître la réponse… Je comprends et n’écoutant que mon courage et mon désir de faire avancer la science, je vous le donne en mille : 20 ans ce sont des noces de porcelaine et pour les neuf ans du jour, il s’agit de noces de faïence. Comme je suis un gars d’information et que je m’en voudrais de ne pas divulguer mes sources, je vous informe immédiatement que j’ai trouvé le tout sur www.anniversairedemariage.com . Ça vous en bouche un coin que je pense. Je dois aussi avouer que de la faïence, ça m’interrogeait aussi un peu quand je pensais à la porcelaine des 20 ans, je me demandais bien… Ben, devinez quoi? Dans la liste dudit site, chaque anniversaire était comme genre, souligné. Je veux dire comme un lien menant vers une autre page. J’ai donc cliqué sur ledit lien qui m’a amené vers un truc qui ressemble un peu à ceci lorsque j’utilise la fonction « copier-coller » :

9 ans de mariage : Noces de faïence

Faïence : Poterie de terre à pâte opaque, vernissée ou émaillée.

Le mot vient de Faenza, la ville d'Italie où vous pourriez faire une escapade en amoureux cette année.

·                     Quel cadeau pour fêter vos 9 ans de mariage  ? Dans la rubrique cadeaux pour anniversaire de mariage, vous trouverez des idées qui font toujours plaisir, des bons plans pour dénicher le cadeau idéal pour fêter les Noces de faïence.

·                     Nos jeux vous aideront à dé quelle passion animale vous unit et è obtenir des prédictions véridiques ou loufoques de la boule de cristal magique.

·                     Et n'oubliez pas d'envoyer un message approprié avec une belle carte personnalisée pour dire "Joyeux Anniversaire " ou juste "Je t'aime" ! Vous pouvez aussi accéder directement à la carte pour les noces de faïence, aux couleurs de la matière de cette année.

On constate évidemment rapidement que la beauté de diffusion d’information se perd immédiatement dans la mer de la société de consommation et que tous les beaux produits du site sont généreusement offerts sous forme d’autres liens, mais bon…

De la poterie de terre à pâte opaque, vernissée ou émaillée donc. Non, il n’y avait pas de lien menant à vernissée ou émaillée pour les plus curieux d’entre vous qui seraient tentés de me poser la question. Il y a quand même la terre qui est pas mal en lien avec notre principale activité du jour. On s’était trouvé des vivaces hier en très spécial chez Botanix. Marilou nous avait dit qu’on avait le droit de s’en procurer pas plus que neuf pour le neuvième anniversaire. Elle est très concept, je trouve. Elle est aussi un peu jalouse de ces nombreux herbages qui sont en train d’envahir peu à peu son espace de jeux. Un constat de père…

Aujourd’hui donc, le mandat principal était de les transplanter. Je vous jure que l’agronome en cheffe a pris son travail à cœur dans le but de disposer le tout harmonieusement. D’autant plus que lors de ces fameux achats, une magnifique tonnelle avait aussi été trouvée. Il fallait aussi planter cet item à la bonne place. Résultat des courses : les neuf nouveaux sont en terre, deux autres ont déménagé de leur lieu de naissance et la tonnelle trône au milieu de la place fièrement telle une « estatue » dans le milieu d’un parc au même nom généralement. Va-t-il falloir la nommer? Je vais demander à Marilou de lui trouver un nom sympathique. Après tout, il s’agit maintenant de sa meilleure amie au pays des fleurs si on considère le nombre de fois qu’elle a ouvert et refermée la tite poporte de la fâmeuse tonnelle! Je concluerais bien en vous disant que le mécanisme d’ouverture et de fermeture de la tonnelle fonctionne à merveille, mais comme je n’ai pas tout à fait terminé malgré l’opportunité qui s’offrais si gentriment à moi, je vais poursuivre tel un certain curé qui ne savait jamais comment terminé ses sermons mais que je ne nommerai pas pour préserver sa confidentialité.

Après avoir œuvré ainsi au champ de bataille pendant une bonne partie de la journée, nous nous sommes offerts ma blonde et moi – parce que j’ai bien beau vous parler de noces de ci et de noces de cela, nous vivons pour le moment et ce depuis 9 ans dans le péché comme l’aurait dit le même curé s’il avait pu le constater – un apéro digne des plus grands royaumes! Non mais ça rentres-tu bien un Bud Light très froide à 35 degrés l’été? Fallait que je le dise. Ma blonde ayant un peu plus de classe a dégusté pour sa part un cooler assez rose, je dirais. Ça avait l’air bon. Je me suis limité à cette seule consommation alcoolisée puisque le travail m’attendait un peu plus tard et que je voulais garder toute ma concentration.

Merci Chantal pour ces belles années!!! Et vivement plusieurs autres ainsi…

Dans le carnet

À chacun son ombre!!!

Une de mes amies que je ne nommerai pas trop mais qui œuvre dans le domaine de l’enseignement – pour ne pas que personne ne réalise que je ris un peu d’elle – nous a mentionné tout récemment lors d’un diner sur son « spatio » que quelqu’un lui avait volé son ombre lors de son plus récent voyage dans le sud. Non mais si on en est rendu à être obligé de surveiller son ombre pour ne pas se la faire voler, je me demande bien où le monde s’en va? Pour faire une histoire courte, disons qu’un couple A en vacances a sa routine. Le matin, le monsieur va disposer des serviettes sur des chaises sur le bord de la plage pour s’assurer d’avoir les mêmes chaises au retour d’une balade ou autre activité qu’on ne peut peut-être pas nommer ici sur ces ondes en cas que le fameux curé y soit encore à l’écoute. Évidemment que ces chaises sont aussi assorties d’un parasol. Cela va de soi. Au retour de l’activité qu’on ne peut peut-être pas nommer, un autre couple est confortablement installé, non pas sur les chaises qui ont été gardées par les serviettes, mais juste à côté mais sous l’ombre du parasol parce qu’il doit faire assez chaud merci, j’imagine! En d’autres mots, l’ombre a changé de place, non pas parce que le soleil a bougé comme beaucoup le croient encore, mais plutôt parce que la Terre a légèrement tournée ce qui a fait faire le travail en soi. La question : le couple B a-t-il volé l’ombre du couple A? À qui est donc cet ombre? Pour mon amie, l’ombre leur appartenait et elle a gentiment fait signe à ce moment à son conjoint, l’homme qui avait fait tout le travail au petit matin, de les éconduire et cavalièrement à part de cela! Ce qu’il a fait puisqu’il est l’homme du couple et que cet honneur lui revient de droit. L’autre couple n’était pas content apparemment! Mais comme l’a si bien dit l’amie en question : « À chacun son ombre!!! »

Escargot vs tortue

    -                     Papa? Est-ce que les escargots sont dans la même famille que les tortues parce que les deux portent chacun leurs maisons sur le dos?
    -                     Euh…
    -                     Tu demanderas à Francis ce soir au travail, lui le sait probablement.

Aucune hésitation de sa part, ne pensant même pas à Google comme dans le temps, Francis est son nouvel héros puisqu’il a trouvé la réponse de l’autre jour à sa question sur la circonférence de la Terre. Réponse que lui-même avait trouvé sur Google, mais bon… Je ne lui ai pas dit le lendemain qu’on avait trouvé la réponse à l’escargot sur Wikipedia. Pour elle, c’est Francis qui le sait que l’escargot est dans la famille des mollusques et que la tortue est dans celle des reptiles.

Saveurs de Slush

L'autre jour, je disais à Roxanne, une amie du bureau genre, que Marilou, tout comme elle, adorait la Slush de chez Provi-Soir, oups!!! Couche-tard! – Vieux souvenirs qui remontent à la surface... Elle me disait donc que comme Marilou, sa saveur préférée était le "rouge-sang" qui n'est pas vraiment du sang mais le nom est assez vendeur, apparemment. Par contre, Roxanne me dit le plus sérieusement du monde que pour elle, c'est mieux si à la fin, elle ajaoute un peu de bleu "windshield-washer" - ok, je le sais, ce n'est pas vraiment "winner" comme nom mais ce n'est pas moi qui l'ai choisi - et que la combinaison des deux couleurs faisait comme résultat un beau mauve. Je l'ai dit à Marilou. L'autre matin, elle m'arrive toute décidée, armée de sa sacoche en me déclarant: Papa, on s'en va chercher de la Slush à deux couleurs! Marilou a donc goûté, sur conseils de Roxanne, à sa Slush habituelle mais avec un soupçon de bleu.

Elle a bien aimé...

mardi 26 juillet 2011

Relax Max!

Aujourd’hui, après la journée « je décide tout » que Marilou avait vécue récemment, je m’étais dit que mon tour était venu et ma blonde ayant insisté pour que je l’accomplisse, la journée « je ne fous rien » fut de mise.

Après avoir aidé à déménager le locataire d’en haut ainsi que son frigidaire, poêle, laveuse et TV géante datant de l’âge de pierre ainsi qu’une légère promenade au Marché Jean-Talon en famille, ma blonde a donc décrété que c’en était assez pour la journée!

Elle a dit : installes-toi donc dans la chaise à gravité zéro tranquillos. Ce que j’ai fait sans trop rechigner. Le temps de ramasser l’ordi, quelques éléments de survie et le tour était joué! Je suis embarqué là-dedans tel Gilles Villeneuve dans une F1 pendant ses bonnes années!

La gravité zéro ne se mélange toutefois pas très très bien avec l’ordi! Je crois que la meilleure combinaison avec cette chaise doit être le sommeil! État que j’ai failli atteindre… N’eut été de l’orage qui s’est point tout à coup sur ma tête ainsi que sur celle de ma blonde, j’y serais probablement arrivé. Mais comme le linge sua corde comme qu’on disait dedans les téléromans québécois que je n’ai plus écouté depuis « Entre chiens et loups » et qu’on appelait le plus affectueusement du monde « Crottes de chiens, pets de loups » je ne sais trop pourquoi, on a vite fait de sortir de cette chaise non sans effort pour courir délivrer ce linge mi-sec, mi-raisin!

L’idée du billet du jour faisait toutefois son chemin dans ma tête malgré la pluie qui faisait rage à l’extérieur. Et Marilou qui s’en donnait à cœur joie sous la pluie. Un vrai régal! Armée de son imper, son parapluie et de ses belles bottes à tuyaux, elle a affronté le déluge. Je crois que c’est à peu près à ce moment que je me suis mis à en perdre des bouts. Dans le sens que ma blonde m’a dit à un certain moment : Hey, son père, tu ronfles! Le pire c’est que je ne ronfle même pas! En tout cas, je ne me suis jamais entendu « live ». Peut-être à quelques occasions, sur un enregistrement de l’iPod de ma blonde qu’elle avait probablement trafiqué, mais sans plus.

Est finalement venu le temps de préparer le souper! Chantal nous a donc préparé des Madeleines salées à la Ricardo parce que « salé » meilleur! Étant donné le contingent de fromages qu’on avait épié et emporté  - Kénogami fermier, Migneron, Tomme de Grosse-Ile, gouda fumé et cheddar Bordeaux – à la fromagerie Hamel, je salivais déjà! Quelques charcuteries espagnoles en plus et c’était le bonheur suprême! Ah oui, nous avions aussi en stock une gelée de violettes et porto pour accompagner le tout. Je ne vous dis pas comment c’était d’un délice!

J’ai terminé le vin pendant que Chantal feuilletait un catalogue de vivaces… Je dirais qu’à l’heure actuelle, les séries des vivaces doivent être entamées joyeusement, elle a vérifié, commenté et revérifié tout cela. Je la soupçonne aussi de raturer certaines images à l’occasion pour faire des éliminations. Il y aura donc des genres de huitièmes de finales, des quarts de finales, des demi-finales et une grande finale qui nous montreront un gagnant qu’on ne verra peut-être même pas dans la cour un jour… Qui vivra verra, hein?

Demain, je vais revoir certains membres de la collectivité St-Isaac-Jogues dans la journée et c’est le retour définitif au travail demain soir.

lundi 25 juillet 2011

Recyclage de saison

Ce matin, il y avait au programme la transplantation des quatre hémérocalles recueillies dans la famille hier. En fait, c’est ce que je pensais mais l’agronome en cheffe avait aussi d’autres idées…

Ai-je déjà mentionné que le lilas était en dépression? Bon, il a consulté un psy de son entourage et j’ai nommé le merle d’Amérique affectueusement appelé Marlot dans notre cour, mais la consultation s’est avéré un fiasco. Lilas considérait que Marlot ne l’écoutait pas trop et jacassait beaucoup durant les rencontres. Ils se sont donc laissé. Lilas a continué à dépérir tranquillement jusqu’à ce matin.

L’agronome en cheffe avait lu quelque part – probablement dans un livre de plantes ou un magazine de jardins – que les lilas avaient besoin à l’occasion de se rafraîchir un peu. Quelques coupes occasionnelles ou une plutôt drastique s’affrontait dans les idées qui trottinaient dans la tête de ma blonde à ce sujet. Il faut aussi rappeler que Lilas avait été planté l’année de naissance de Marilou et qu’une certaine complicité s’était développée entre les deux depuis le temps.

Après avoir passé la tondeuse à bras au travers de tous les nouveaux obstacles qui siègent maintenant dans le parterre, je me suis avancé vers Lilas qui semblait en bonne discussion avec l’agronome en cheffe. En fait, Chantal réfléchissait à voix haute parce que ça ne se peut même pas un Lilas qui parle, me dirait certainement la très lucide Marilou. Je me suis donc joins à la discussion-réflexion à propos des coupes. À un certain moment, elle m’a demandé de même…

-          As-tu cela un truc pour couper des branches?

-          Une sciotte? Ouais, me semble…

Regard surpris de sa part. Je crois qu’elle aurait préféré que non mais dans mon héritage que mon père m’a cédé de son vivant avec la boîte de clous de 4 pouces, il y avait aussi une sciotte avec beaucoup d’ancienneté. Je me suis donc dirigé vers ce que j’appelle mon antre – le garage – pour y dénicher l’outil tant convoité. En revenant, elle m’a dit : « Il est malade, tu sais » et je lui ai répondu un peu plus décidé qu’elle :

-          On coupe?

-          On coupe… (soupir d’incertitude).

J’ai donc coupé. Non sans m’être recroquevillé sous cet amas de branches avec beaucoup de difficulté. Marilou était tellement triste de voir Lilas se les faire couper ainsi. Elle a pleuré. Beaucoup. À chaque branche que je ressortais du bosquet, elle avait un hoquet. Il y a aussi eu la séance de câlins sur chacune des branches principales avant chaque coupe pour la contenter. Quand j’ai eu terminé, la cour semblait pleine de branches et Marilou pleurait encore. C’est à ce moment que Chantal a eu une fabuleuse idée. Je la voyais qui regardait ma pile de branches auxquelles j’avais enlevé les plus petites, question d’en faire des ballots pour que mes amis cols bleus de la ville puissent les ramasser.

-          Est-ce que je dois garder les plus grosses branches, me suis-je hasardé à demander.

-          Tu sais quand je t’ai parlé un tipi pour faire pousser des petits pois?

-          Un tipi? Pour les pois? Me suis-je entendu dire. Apparemment que ma ptite mémoire me faisait encore des problèmes.

J’ai tenté d’ajuster le tir en disant : oui, oui, les petits pois mais je suis un très mauvais menteur, elle m’a alors gentiment réexpliqué… encore! Apparemment que ces machins ça grimpe bien et qu’un tipi c’est parfait pour ce travail. Sauf que je n’imaginais pas ce tipi si gros. Elle m’a alors expliqué qu’on pourrait le faire assez volumineux pour que Marilou puisse aller s’y asseoir pour lire ou quelque autre activité du genre. Mais où avais-je donc la tête de ne pas y avoir pensé plus tôt?

On a donc un tipi à pois dans la cour mieux connu maintenant sous le nom de tipipi comme dans tipi-peas. Il me reste encore du travail à faire côté traduction mais bon… Marilou a pratiquement oublié la mort de Lilas, en tout cas je l’espère, et est à nouveau en amour mais avec un lilas recyclé en tipi. Le bonheur!

Ah oui, le lilas? Apparemment que ça devrait repousser et refleurir d’ici à quelques années qu’ils ont dit dans les mêmes livres et revues.

dimanche 24 juillet 2011

Quelque part en Mauricie

Aujourd’hui dimanche, dernière journée de mes vacances officielle, on avait décidé de faire un tour en Mauricie. La première raison, l’officielle, était que quelque part à St-Léon-le-Grand, il y avait « Les vivaces nordiques ». Avec full d’hémérocalles, c’était comme un incontournable. Pour attirer Marilou, on avait pensé à une halte aux chutes Ste-Ursule. Un bon plan. De plus, ce tour me permettait de remonter dans le passé. Pour les néophytes, sachez que j’y ai vécu quelques années de ma vie de 1974 à 1979. Pour les ceuzes qui le savaient, ben, vous le saviez déjà!

De bon matin – en fait, il était pratiquement 11h – nous sommes partis gaiement d’une Ile, une ville vers l’Est qui n’est pas tout à fait l’Est puisque notre bon et unique fleuve n’est pas vraiment franc Est. Mon instinct m’a fait sortir de la 40 un peu avant Louiseville pour arriver directement au coin de la Caillette – qui est maintenant Saputo mais bon! – pour y prendre un léger sac de fromage en grains ainsi qu’un autre de beignet aux patates, question de survivre même si Chantal nous avait concocté un lunch des plus bourratifs, mais comme la route peut être parsemée d’embûches, mieux vaut ne pas prendre de chance!

De la 138, on est tourné sur la 348 qui mène aux chutes mais aussi à St-Édouard où était situé le chalet familial que fuyait comme la peste mon frère! Mais pour moi, c’était un peu le bonheur! Deuxième bon souvenir de la journée et elle ne faisait que débuter.

La dernière fois que j’étais passé par les chutes de Ste-Ursule, c’était gratos! Fini les gratuités maintenant. Ça en valait quand même le coût puisque durant le périple, en plus de voir un magnifique paysage, la chute la vue et tout le tintouin, on a réussi à monter et descendre plus de 500 marches. Même pas sur les genoux et même pas pendant les séries! Faut le faire. Quand Marilou a eu un peu son voyage des chutes, de l’eau et des moustiques, on a fait un « move »!

Il était temps de reprendre la route… 348 vers le nord, mais pas pour longtemps puisqu’à la 350 qui menait à Ste-Angèle-de-Prémont, on a tourné. Si je me rappelle bien, c’est de là que venait ma blonde de l’époque; une certaine Jeannine… Pauvre fille, s’appeler Jeannine! Je ne me souviens plus du nom de famille, il y a tellement longtemps! Me semble qu’elle était bien gentille. Troisième souvenir!

On  a tourné à droite pour se rendre aux hémérocalles. C’était pas tellement loin, à St-Léon! Le site était plein de ces fleurs qui font la joie de ma blonde. De toutes les sortes, de toutes les couleurs et surtout… de tous les prix!  On en a embarqués 4 plants du nom de Black-cat-woman-straberry-field-forever-honesty-whatever… Je vous dis que ça va être beau en joualvert! On a continué la route en redescendant vers Louiseville et on est arrivés là-bas par la 349, soit la route qui croise presque l’école dans lequel j’ai fait ma 6e année, la Jean XXIII. Marilou était bien contente de voir une des écoles de son vieux père… Quatrième souvenir!

Tant qu’à être dans le coin, on a continué vers l’Est qui n’est pas vraiment l’Est pour y faire une halte-souper au fameux Restaurant le Grec. C’est son nom. C’est aussi de là que vient la meilleure pizza au monde selon mon humble avis et celles de bien d’autres. Faut l’essayer! Pour ma part, je la connais depuis le milieu des années ’70, c’est tout dire! Cinquième souvenir!

Une journée que je classerai dans la catégorie : Belle journée en famille à ne surtout pas oublier. Que ma mémoire déficiente et surtout celle Marilou puissent ainsi la garder dans le bon tiroir…

jeudi 21 juillet 2011

La journée

Comme à tous les ans chez nous avait lieu aujourd’hui la journée « je décide tout » de Marilou. Effectivement, à sa fête ou alentour quand la journée de sa fête est trop chargée logistiquement parlant, il y a une journée durant laquelle Marilou décide de tout ce qui se passe pour la famille.

Quand nous avons débuté cela il doit bien y avoir cinq ans, peut-être quatre, ce fut relativement simple, les demandes étant plutôt limitées par les connaissances…

Je me demandais bien de quoi aurait l’air celle de cette année et comme elle vient à peine de se terminer, je voulais partager mes états d’âme avec d’autres.

Il y avait un bout de temps qu’elle voulait retourner au musée des enfants à Laval et ça n’adonnait pas vraiment dans les plans et on en revenait toujours à se dire que lors de sa journée « je décide tout », elle pourrait se reprendre. Elle ne l’avait donc pas oublié. Ce matin, à son réveil, la première chose qu’elle m’a dite après s’être assuré que nous étions bien la bonne journée même si on en avait jasé abondamment la veille ce fut que la première activité de la journée serait d’aller au Musée des enfants. Comme la dernière fois qu’elle y était allée c’était avec sa mère, il allait de soi que mon tour était arrivé. Idéalement, on essaie de ne pas payer deux fois pour la même chose à moins que ce soit fort intéressant comme dans le genre fort fort lointain de notre ami Shrek. De plus, Chantal et moi doutions un peu des capacités de ce site pour notre grande de 8 ans. Nous sommes donc montés joyeusement vers le 450 du nord. Chantal nous a donc laissé là-bas et est repartie vers le Botanix du coin et vers d’autres soudaines obligations. Faut dire que pour la journée qu’on vivait, les allées extérieures du Botanix devaient être dans le très ensoleillé et surtout très chaude. Non, plutôt très très chaude.

Marilou et moi sommes entrés dans le musée sans plus attendre. La madame qui nous a accueillis était vêtue comme un docteur et c’est la raison pour laquelle quand elle a voulue étamper la main du ti-pou qui nous précédait, il s’est soudainement mis à s’époumonner en se sauvant de l’étreinte de sa mère. Je crois qu’il pensait se faire piquer par le méchant médecin au si charmant sourire mais l’histoire ne le dit pas. Marilou n’a pour sa part aucunement hésité. Une étampe ça ressemble un peu à un tattoo, alors… C’est Roxanne qui serait fier d’elle dans ses occasions! Pas tellement son père, mais ça c’est une autre histoire qu’on verra un peu plus tard. Le musée fait surtout référence à différents métiers, nous avons donc eu droit à une ambulance avec petits costumes d’ambulanciers, auto de police avec les costumes appropriés, pompiers, vétérinaire, épiciers, restaurateurs, instituteurs, aviateurs, cosmonautes – c’est certain, à Laval! – artistes de tous genres, hommes des cavernes – celui-là, je ne l’ai pas pogné – fermiers, gens de la construction et j’en oublie probablement considérant ma toujours légendaire mémoire un peu déficiente. Marilou a bien aimé! Après quoi j’ai callé le mom’s taxi et nous nous sommes dirigés vers le McDo le plus près parce que son Joyeux festin de wrap au poulet avec pommes au lieu des frites ainsi qu’un délicieux Frutopia l’attendaient avec impatience. C’est elle qui décidait!

Après tout cela, elle nous a proposé d’aller jouer au parc mais étant donné le 45 degrés qui trainait dehors, nous avons osé influencer un peu sa journée en lui proposant une séance de cinéma. Parents indignes que nous sommes, va! Elle a accepté avec joie. Sans aucun problème même! Nous sommes donc allés voir « Le gardien du zoo » avec en vedette le gars qui joue un gardien de zoo et dont le nom m’échappe… encore! La clim fut appréciée de tous et je croyais bien que le cinéma serait bondé mais c’était même tranquille. Tant mieux! Le film était… correct.

Au retour à la maison, c’était un peu l’heure de Toc Toc Toc à la télé, il a donc fallut l’attendre un peu. On en a profité pour prendre l’apéro tranquilles. Une séance d’arrosage de fleurs, de Marilou et d’un peu tout le monde a suivie pendant que pour ma part, je poursuivais l’apéro. Vers vingt heures, quand la majorité des membres du groupe ont été mouillés à point et que je trouvais que j’avais pris assez d’apéros – lire bière, nous avons décrété tous en cœur que l’heure était venue de souper. Nous avons donc préparé Marilou et moi une bonne platée de pastas pour toute la famille. Une vraie belle journée santé!

L’heure du dodo étant pratiquement passée rendu au souper, nous avons comme oublié la douche mais pas les dents parce que c’est important les dents et surtout le rituel qui va avec.

Elle dort déjà. Je suis certain qu’elle a un sourire angélique qui accompagne son léger ronflement au moment où j’écris ces quelques lignes. Ce ne fut donc pas compliqué encore cette année. Peut-être que dans le futur… qui vivra verra! Dans dix ans, lorsqu’elle en sera rendue à célébrer sa majorité et qu’elle décrètera en ce jour de « je décide tout » que nous ne faisons pas partie du party du jour encore une fois… comment réagira-t-on?

Ça s’en vient vite quand on y pense. Dix ans!

Si je recule de dix ans, Marilou n’existait pas. Je ne connaissais même pas Chantal. On était sur le bord de vivre la pire journée nord-américaine de terrorisme jamais connue de ce côté-ci du trou d’eau qu’on appelle l’océan Atlantique. Les cellulaires servaient encore à parler et réussissaient enfin à se faufiler dans une poche. Pour ma part, sans le savoir, j’achevais ma carrière de formateur aux États-Unis à cause d’un événement qui n’avait pas encore eu lieu mais précédemment mentionné. Il s’en est passé des choses depuis ce temps. Alors, que se passera-t-il d’ici dix ans! Va savoir, comme le disait si bien un de ces cousins germains de l’autre côté du même trou d’eau dont je faisais allusion encore précédemment.

 Bonne canicule là!

mardi 19 juillet 2011

Toujours vivant

Ohé du navire! Je suis ici… pareil que sur l’affiche dans le centre commercial. Je suis ici. Vous me voyez tout près du point rouge? Non non, je ne suis pas le point rouge, je suis juste à côté! À sa gauche… Difficile de me manquer pourtant!


Fallait que je m’exprime un peu puisque je ne le fais plus ni dans les sondages ni sur mon blog depuis quelques temps. En fait, j’avais bien exprimé une opinion quelconque sur mon blogue le 1er juillet dernier mais comme tout le monde s’évertuait à tenter de célébrer soit un déménagement, soit la fête du Canada, appelée affectueusement la Confédération que pratiquement personne n’avait même remarqué les installations quasi-olympiques que j’avais opérées dans la cour arrière de la demeure familiale.

Et voilà que je rencontre des gens, genre de vraies personnes, qui prétendent que j’ai pris ma retraite, genre encore! Je n’ai pas pris ma retraite, je suis simplement en vacances. On en a fait des choses en famille depuis une semaine et demie.

Nous avons passé une belle fin de semaine dans le nord avec mes beaux parents. Les filles ont eu le temps d’aller voir « Au pays des merveilles ». Je n’ai malheureusement pu les accompagner étant appelé sur les verts cette journée-là! J’étais vraiment déçu… Bon, OK, pas tant que ça mais bon! Les filles ont bien aimé, surtout les deux cousines de Marilou, un peu plus jeunes qu’elle, qui l’accompagnaient pour l’occasion avec leur mère. Apparemment que Marilou était limite question âge pour apprécier le tout. Mais elle a bien aimé qu’elle m’a avoué. Peut-être a-t-elle bien aimé accompagné ses cousines après tout. Je n’ai pas creusé l’investigation plus à fond étant trop préoccupé par mon jeu de pieds sur les verts. C’est qui le pied, vous pensez? Un indice : il est gaucher et sait probablement mieux taper sur un clavier que sur une petite balle blanche!!!

Nous avons aussi eu l’occasion de visiter « Pure Lavande » à St-Eustache. C’est beau, ça sent plutôt bon et il y a des guêpes à profusion. Je crois que ce que j’ai apprécié le plus de cet endroit est sa proximité avec Montréal. Nous avions visité « Bleu Lavande » en Estrie il y a une couple d’années et mon souvenir le plus marquant de la place est probablement la distance même si c’était très bien. Morale de l’histoire : Pure Lavande doit être bon pour l’environnement puisqu’on économise de l’essence en y allant par rapport à un voyage dedans les Cantons de l’Est. C’est une théorie comme une autre… On en a aussi profiter pour visiter une pépinière en passant dans le coin. Je pense que Marilou commence à trouver les fleurs un peu moins belles qu’au début de notre pèlerinage d’été. Un peu de jalousie?

Le cours de natation que Marilou avait à tous les jours a aussi monopolisé un peu de notre temps. En passant, elle vient de passer un autre niveau à CAMO. Elle est maintenant bleue. Rassurez-vous, ce n’est pas parce que l’eau est froide, c’est simplement une codification, elle en serait maintenant à une autre couleur que moi, son digne père indigne, je ne me rappelle plus très bien, alors plutôt que de vous enduire d’une mauvaise couleur qui risquerait de ne pas très bien aller avec votre propre palette, je préfère me confesser et avouer mon manque de mémoire flagrant dans ce domaine et bien d’autres.

En fin de semaine, c’était aussi le 8e anniversaire de naissance de notre plus vieille qui est aussi notre plus jeune : Marilou. Il ya donc eu quelques préparatifs pour y arriver et finalement je dirais que tout le monde était content en débutant par Marilou elle-même qui adore les rassemblements familiaux quels qu’ils soient. C’est une « sôciale » je dirais. La pluie s’est pointée le bout du nez au moment où les derniers invités se préparaient à quitter, en tout cas j’espère que c’était leur intention parce qu’on s’est soudainement levés toute la gang en ramassant quelque chose et en un temps record, tout était ramassé, la toile de gazebo incluse. Merci à mon ami Yves, à sa dextérité légendaire ainsi qu’à Véronique, toute aussi rapide qu’efficace dans la catégorie « on se vire su un dix cennes ».

Hier c’était une pièce de théâtre de Pinocchio dans un parc de Montréal qui a attiré notre attention. Surtout que Marilou a pu y retrouver son ami de toujours : Daryel! Après la pièce, on s’est déniché un snack santé non loin d’un parce avec jeux d’eaux et l’affaire était ketchup! Question d’en remettre, on s’était donné rendez-vous, toujours avec Daryel et sa mère Chantal, aujourd’hui pour une visite de la ferme du bassin dans le coin de Drummondville. Un bien bel endroit à visiter pour occuper des jeunes de 8 ans. On est revenu sur l’Ile sains et saufs sans qu’aucun pont ne nous tombe dessus ou qu’on dégringole d’un autre. Bravo aux infras qui ont surmonté ce fléau potentiel. Les jeunes semblaient exténués par leur journée et moi aussi d’ailleurs…

Il nous reste en stock un souper chez meman demain, un 20e anniversaire mais faut pas que j’en parle parce que c’est secret ainsi qu’une pépinière d’hémérocalles à St-Léon juxtaposée à une visite aux Chutes Ste-Ursule, question d’intéressée une 8 ans un peu jalouse des tites fleu-fleurs.

Alors pour celles ou ceux qui pensaient que j’étais mort ou pire encore, à la retraite, détrompez-vous, je suis toujours vivant comme le disait ou chantait si bien Gerry!

vendredi 1 juillet 2011

Ballon-poire express

On a lâché les tites fleu-fleurs aujourd’hui pour le béton. Un peu différent comme activité, mais bon, faut ce qui faut comme disait l’autre.

Vous avais-je dis précédemment que je m’étais doté d’une structure en acier qui accueillera un ballon-poire incessamment pour ma 7 ans, bientôt 8 ans de Marilou? Eh bien, oui, j’ai fait cela récemment. Il s’agissait maintenant de trouver une journée ensoleillée assez longtemps avec Marilou à mes côtés pour entreprendre les travaux en bon « uniforme ». Ce matin était le bon matin!
On s’est donc installés ma fille et moi avec mes deux poches de ciment, ma truelles, un niveau, un bout de bois trop long, une chaudière, ma brouette déjà trop vieille pour ce genre de travaux et une pelle, juste en cas, pour exécuter les travaux nécessaires à l’accomplissement du projet « Ballon-poire »!!!

Marilou a dû « toffer » au moins cinq minutes à mes côtés pour me regarder brasser le ciment avec l’eau, avant de finalement abandonner pour d’autres activités plus… intéressantes. Avez-vous déjà brassé du ciment? Ça a l’air de rien vite de même mais ça demande quand même un effort que je n’avais pas considéré du tout avent de débuter…
À force de zigonner dans le ciment et d’ajouter de l’eau – pas pentoute tel que suggéré par la recette – je suis arrivé à quelque chose qui ressemblait un peu à du béton. En passant, je crois que la recette a vraiment été créée par un vrai chef parce qu’à un certain moment sur la poche écrit en orange sur fond beige, c’est écrit : le ciment brassé doit avoir une consistance humide « juste assez, mais pas trop »!!! J’exagère, mais à peine…

Je crois donc avoir trouvé la bonne consistance parce que le truc semble av oir pris. En tout cas, mieux que les derniers sucres à la crème que j’avais testé un certain mercredi… je vous en reparlerai un moment donné!
Le gars chez Réno – oui j’en avais trouvé un de disponible pour m’expliquer – m’avais donné le truc suivant : « Quand ton béton sera presque pris, mets ta structure dessus et visse tes vis avant qu’il ne prenne complètement, tu vas voi, c’est bien plus facile que de visser dans du béton déjà pris! » c’est un bon truc, je dois l’admettre! Mais il me reste à voir si ça fonctionnera. On verra bien dans un jour ou deux!!!

Après cela, on s’est mis en mode « relax » et on a vérifié si le béton prenait en même temps qu’on s’assurait que toutes nos nouvelles plantations croissaient parallèlement. On l’a fait. Dans les règles.
Le camp de jour « Balleux & Balleux » ouvre ses portes lundi prochain et nous sommes très fébriles Marilou et moi à l’idée de débuter cette nouvelle étape ensemble.  Comme vous pouvez l’imaginer, je vous en reparlerai probablement.

Demain, j’entreprends d’autres travaux de béton, ça aussi, je vais vous en reparlerai…