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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

jeudi 30 avril 2009

Communications

Estomaqué. C’est le seul mot qui me vienne à l’esprit lorsque je pense à ce que j’ai vécu hier dans le métro. J’étais en train de me regarder dans la fenêtre de la porte lorsque, tout à coup, j’entrevois par le reflet de la réalité un bonhomme qui parle dans son téléphone. N’est-ce seulement que le reflet qui me fait un gentil clin d’œil? Peut-être en suis-je rendu à entrevoir des bribes de futurisme à travers les reflets de la vie? Je me retourne tranquillement pour être certain que le reflet ne se sauvera pas à la course parce que je me retourne trop rapidement et qu’il soit effrayé. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que le gars en question était encore là à jaser avec probablement un vrai interlocuteur. Pour valider mon idée, question de double-vérifier, j’approche ma main gauche de mon holster, j’en sors non pas mon .38 parce que ce n’est pas légal ici mais plutôt mon portable. Je rabats le flip d’un geste décidé comme si je recevais un appel. Y a rien comme de se vanter pour tenter d’épater la galerie! Bon sang de bonsoir, je n’en crois toujours pas mes yeux! L’indicateur de force du réseau que j’ai toujours de la misère à voir parce qu’il est tellement petit et que ma vue ne me le permette pas toujours m’indique une pleine capacité de réseau. Cinq petits bâtons s’alignent gentiment sur mon écran. On m’indique aussi – des sources généralement bien informé – que depuis quelques temps sur la ligne verte entre Berri et Peel, mettons, ça marche. WOW! Une autre question s’impose alors! Pourquoi la ligne verte qui passe en dessous de la ligne orange réussi à attraper le réseau alors que l’orange ne le peut pas? Une autre question sans réponse. Je n’ai pas pu m’en empêcher.

Un défi culturel

Une lectrice fidèle d’Ahuntsic – le monde est ptit, hein? Surtout quand on me regarde! – m’a mis au défi. Elle donc m’a envoyé un mot par le truchement – la dernière fois que j’ai entendu ce mot, ça devait être Jean-Maurice Bailly qui s’exprimait sur les ondes de notre belle société d’État qu’est Radio-Canada – du WEB. Non seulement elle ne m’a pas envoyé de définition avec ledit mot mais elle m’a en plus mis au défi d’arriver à une définition correcte sans utiliser Antidote du mot hyperonyme. Elle ne m’a pas interdit de dictionnaire papier mais je serai bon joueur. Je m’engage donc à tenter une définition sans outil. Évidemment que par la suite pour ne pas être en reste avec le public en délire qui réclame la vérité à tout prix, j’irai retrouver la vraie définition dans les bas-fonds du processeur de l’ordinateur que j’utilise actuellement.
Je me lance donc. Hyperonyme. Me lance-je vers les contraires ou les pareils? Tel est la question. Comme dans les temps de verbe, il y a le plus-que-parfait, j’aurais tendance à m’enligner vers cette piste aussi. Est-ce qu’un plus-que-synonyme ça existe? Genre, plus jumeau que deux jumeaux? Je ne suis plus tellement certain de mon coup. J’hésite. Que faire? Je ne pense plus maintenant que ce soit possible. Le doute s’installe. Si je suis ma piste des contraires maintenant, ce ne sera pas mieux. Imaginez un peu si je vous disais, trouvez-moi le plus-que-antonyme du mot « ouvert »? L’antonyme normal serait probablement « fermé » mais qu’en est-il de son hyperonyme? Je crois que je serais mieux de laisser la place à mon chum Antidote, il doit être meilleur que moi.

Hyperonyme, nom masculin
[LINGUISTIQUE] Mot plus générique qu’un mot donné. Le mot animal est un hyperonyme de mammifère, qui est lui-même un hyperonyme de chien.

Et tant qu’à y être, voilà un deux pour un, juste pour toué mon chum!

Je propose donc comme seconde définition paradigme qui me fut, quant à lui, suggéré par une collègue de bureau. Je n’oserais me lancer dans une définition maison dans ce cas, alors je laisse donc le plancher à mon ami Antidote le soin de vous le dire.

Paradigme, nom masculin
Modèle de pensée.
Conception théorique dominante qui a cours à une certaine époque dans une communauté scientifique. La théorie de la relativité a entraîné un véritable changement de paradigme en physique.
[GRAMMAIRE] Ensemble des formes fléchies (déclinaison, conjugaison) d’un mot pris comme modèle. Le paradigme du verbe finir.
Ce mot lui-même, pris comme modèle. Le verbe finir, paradigme des verbes du deuxième groupe.
[LINGUISTIQUE] Ensemble des unités linguistiques entretenant entre elles un rapport d’interchangeabilité dans un contexte donné.

Pas de truc du jour aujourd'hui, je n'en ai pas en stock.

Alain

mercredi 29 avril 2009

Doux printemps, quand reviendras-tu?

Les arbres se sont soudainement mis à bourgeonner. Même à se débarrasser des bourgeons qui sont devenus de minuscules feuilles d’un vert si tendre qu’on en vient presqu’à éternuer juste à les regarder pousser. Les fourmis sont ressorties de nulle part et trottinent en tout sens à la recherche d’un trésor qu’elles seules connaissent. Les oies blanches se sont aussi élevées de nulle part – qui nous prouve qu’elles sont vraiment parties de Key West, genre? – et soudainement planent au gré du vent… vers le nord supposément – parce que je doute qu’elles terminent leurs randonnées à Kuujjuaq. Il y a aussi plus d’orteils dans des gougounes au centre-ville pour ne parler que de cet aspect des habitudes vestimentaires de ces chers montréalais que je côtoie et dont j’avais déjà traité dans une précédente étude.

Je m’adresse donc à mes antennes qui sont ailleurs, genre à Amos, Québec, Chicoutimi ou même Sept-Iles; Y a-t-il déjà des gougounes avec des orteils qui dépassent qui se poussent dans le métro à la sortie de Berri-UQAM dans votre coin? Voilà, c’est tout simplement impossible de retrouver cette espèce à ce temps-ci de l’année à cet endroit précis! J’adore les études sociologiques où les hypothèses de base sont impossibles. Ça peut donner libre cours à de savants penseurs qui arriveront sans aucun doute à des résultats d’études rocambolesques que la majorité des ours ne pourra comprendre mais qui sera d’autant plus indispensable à l’avancement de la science. Je m’écarte toutefois de mon objectif de base.

J’en reviens donc à ce dont je voulais traiter aujourd’hui. Le printemps. Est-il vraiment arrivé? Et quand est-il de l’été. Il y a vraiment lieu de s’interroger. En tout cas, j’en ai une à la maison qui est vraiment intriguée. Non mais si le mercure monte à 32 degrés une journée pour retomber à 12 degrés le lendemain, remonter à près de 30, redescendre dans la quinzaine une couple de jours et ainsi de suite, il y a de quoi se poser quelques questions. Je me dis que c’est peut-être le réchauffement de la planète qui fait une répétition générale un samedi, effectue quelques peaufinages le dimanche, fait un autre test le lundi et ainsi de suite. Peut-être n’est-ce aussi que l’effet du hasard qui fait que les citations que l’on se répète d’une génération à l’autre puissent avoir l’effet désiré. Serait-ce simplement ceux ou même celles qui tirent les ficelles en haut qui s’amusent à nous mélanger pour que les cinq ans et trois quarts puissent s’éveiller aux différents phénomènes naturels? Ça doit être juste cela. Ça doit être ce que l’on appelle le printemps. OK, je vais en parler à Marilou en ces termes : « C’est l’histoire d’une saison, comprends-tu… » J’imagine de voir ses yeux me regarder en disant : OK papa! Ça va, je n’ai pas compris mais qu’importe, viens te rouler dans le gazon jaune et vert avec moi. Ma fête est juste au mois de juillet et ce n’est pas tout de suite. Fais-moi signe le 15 juillet et ce sera parfait. »

À un moment donné, le bonhomme va comprendre lui aussi. Il est jeune encore, c’est le seul espoir.

Trucs du jour

- En ressortant un manteau de printemps, fouillez dans toutes les poches, vous y retrouverez peut-être un beau billet du Dominion de 10$. Remarquez que, comme moi, vous y retrouverez peut-être 2 ou 3 vis et quelques boulons que je traîne d’une saison à l’autre parce que à un certain moment, j’ai dû monter un truc quelconque dans lequel il y avait des instructions, des pièces et des vis correspondantes et que, à la fin, j’avais trop de pièces. Ça m’arrive des fois.

- Demain sera la dernière journée internationale de transmission de vos déclarations d’impôts sur le revenu au fédéral et provincial pour 2008. Repérez la petite boîte rouge au plus vite ou bien tentez l’expérience de la transmission via le NET. Parlant du NET, je ne sais pas dans quel état comment seront les serveurs des deux ministères – fédéral et provincial – demain vers, disons 23h45? Une question de même.

- Si jamais vous recevez un appel – je veux dire au téléphone et que vous possédez l’option Afficheur – et que vous voyez 438 comme indicatif régional, il s’agit peut-être seulement de votre voisin et non quelqu’un des USA ou même du Nouveau-Brunswick. Depuis octobre 2007, il y a un nouvel indicatif régional pour accompagner le fameux 514 dont je me suis si souvent glorifié face à des 450. Le fameux adage qui dit que quand on crache en l’air, ça peut nous retomber sur le nez s’applique donc tout à fait à mon cas puisque mon nouvel appareil mobile a un numéro débutant avec le 438. C’est toujours un peu embêtant d’avoir à expliquer des nouveautés semblables à chaque appel.

- Une petite dernière. Si vos pneus d’hiver sont encore en train de rouler sous votre véhicule moteur, vous pourriez considérer le changement dès maintenant. On devrait être assez chanceux pour ne plus avoir de neige avant octobre prochain, peut-être même novembre si on est chanceux. Encore une fois, au risque de me répéter, ce commentaire s’applique à la région dans laquelle je survis. Des exceptions pourraient s’appliquer dépendant des régions.

Culture

Si en travaillant sur un « Mots croisés » un jour, on vous demande le mot correspondant à la définition de « Esquimau », la réponse sera très certainement Inuit. Sachez toutefois que la vraie définition du mot esquimau – qui provient de l’inuktitut, la langue parlée par les Inuits – est « mangeur de viandes crues » et que ce terme est une insulte pour ces populations et qu'eux-mêmes déplore son usage. Pour avoir vu de mes yeux vus de vrais Inuits en personne, je peux vous affirmer que ce ne sont pas nécessairement juste des mangeurs de viandes crues. Ils sont souvent mieux équipés que beaucoup de gens en ville dans leurs cuisines, genre pour faire cuire la viande. Et seconde preuve de mon affirmation, je n’ai pas vu de restos de Sushis dans le coin. Bon, est-ce que le poisson c’est de la viande? Non mais comme j’y voyais un rapprochement dans le fait que ce soit cru aussi, je me suis senti dans l’obligation d’en parler, vous me connaissez.

Si je dis « tarmac » maintenant? Certains penseront peut-être à l’abréviation déguisée d’un gros mot que je ne devrais jamais utiliser devant Marilou parce qu’elle a tendance à répéter tous ces mots – jamais au bon moment – et à me demander à quoi ça sert – surtout quand je lui dis que ce n’est pas tellement beau provenant de sa bouche à elle – et est-ce qu’on peut les utiliser durant telle ou telle saison. La vraie définition est plutôt « La partie d’un aérodrome réservée à la circulation, au stationnement et à l’entretien des avions. Au Québec, on utilise plutôt aire (de trafic, de manœuvre, de service, de stationnement). Cet anglicisme est toléré ailleurs dans la francophonie ». C’est ce qu’en pense Antidote. Le mot m’est venu tout bonnement en tête en pensant au prochain qui s’en vient pour nous. Est-ce que j’avais mentionné que « je vais aller au cirque! »?

lundi 27 avril 2009

Quand on vient de Mars…

Chantal en était à remplir un sondage en fin de semaine provenant de la Commission Scolaire concernant les services offerts par L’école de notre 5 ans et trois quarts…

Les questions étaient assez basiques, du genre que j’aurais probablement pu répondre sans l’aide de Google, d’un dictionnaire ou d’une grammaire quelconque. Sauf que…

À une certaine question qui demandait le type de parents qu’on pouvait être, je me serais attendu à des choix du genre : Bons, Très bons ou même pas bons. Ce n’était pas vraiment ce qu’ils voulaient savoir car j’imagine qu’ils le savent qu’on est les meilleurs! À bons enfants, bons parents? Suis-je en train de vanter la famille au complet moi là? OK, ça suffit le bon parent, calmes-toi un peu. J’en reviens donc à mes moutons. Depuis plusieurs années qu’on entend l’expression « monoparental », on le sait. Ma blonde elle, elle le savait. Nous – ma blonde et moi – on est ce qu’on appelle des parents nucléaires. Oui oui, nucléaires! Me semble que ça fait martien. Peut-être dans le sens qu’ils ne s’en fait plus ou je ne sais trop mais dans mon livre à moi comme le dirait si gentiment notre ami Stan, me semble que ça fait… rares!

Ma blonde nucléaire et moi, tout brillant de radioactivité que j’étais avons donc complété ledit questionnaire, ma blonde avec un certain flegme digne des plus grands bretons et moi tout excité de cette nouvelle radioactivité qui m’habitait.

Juste de même, sans trop y penser, combien le savait à propos de la parenté nucléaire? Ne trichez surtout pas. J’aimerais seulement m’assurer que je n’étais pas seul dans mon vaisseau… nucléaire.

Voyage

Pour notre prochain périple, on sait maintenant les dates, comment on part, où on loge ainsi qu’une partie des activités qu’on tentera de faire pendant notre séjour. On a « booké » le spectacle du Cirque du soleil « Ô » hier. Pour moi, ce sera une première. J’ai beau demeurer à un jet de pierre – c’est beau, hein? – du Cirque depuis près de sept ans, je n’ai jamais eu le plaisir de les voir. Je passerai donc par Las Vegas pour les voir. Je me demande combien de petits québecois sont sur les shows de Vegas? Parce qu’il y en a plus d’un. Ma blonde m’a dit que c’est celui qu’elle voulait voir, alors ce doit être le meilleur! Ma blonde elle, elle est « Jetset »! Elle l’a déjà vu le Cirque. Depuis hier donc, je n’ai qu’une phrase en tête. Elle est tiré d’un long-métrage dont je ne me souviens plus du nom mais qui mettais en vedette un célèbre gaulois dont je ne me souviens plus du nom et dont l’acteur de soutien qui jamais remporté de titre se prénomme Obélix et qui est par-dessus tout mon idole. Dans le film, en tout cas dans la BD, à un certain moment le Centurion – je sens le début d’un concept ici – récompense un de ses légionnaires en l’envoyant au cirque et celui-ci de s’exclamer sans arrêt, en tout cas pendant quelques pages : « Je vais aller au cirque, je vais aller au cirque, je vais aller au cirque… » Dans le style assez fatigant. Tout cela pour dire que moi aussi je vais aller au cirque. Ça m’a fait du bien d’en parler.

Culture

Parlant de vocabulaire, mes asperges font des petits. À preuve que vous n’êtes pas seuls à lire mes extravagances, Lucie, pour ne pas la nommer, qui est très connu dans le monde du scrapbooking de ma blonde et de la planète Québec et qui est aussi un peu plus scientifique que la moyenne des ours parce qu’elle travaille dans le domaine des pharmaceutiques mais je ne la nommerai surtout pas même si je pourrais dire qu’elle est de lignée royale, m’est revenu sur les asperges en me parlant du mot « turion ». Elle m’a dit et je la cite puisque de toute façon, elle est déjà publique because elle s’est exprimé sur le blog comme tel :

- Ah vois-tu, moi c'est le turion qui me fascine cette fois-ci :)
- Et quand tu a cent turions, est-ce un centurion?

Je ne commenterai pas la deuxième de ses phrases puisque je ne connais pas exactement le nombre que peut contenir un paquet dans un élastique, qu’il soit bleu ou rouge… Elle m’a quand même forcé à ouvrir l’Antidote qui traîne sur mon bureau pour lui demander :

- Aie, salut mon Antidote de mes deux! Comment ça se passe de ton bord?
- Les nerfs ponpon, je suis en train d’ouvrir…
- Toujours est-il que je voudrais savoir la définition d’un mot, ça-te-tentes tu?
- Ouin ouin, je suis en train d’ouvrir.
- Je me demande si le fait de trouver un dictionnaire et de l’ouvrir pour trouver le mot me prendrait moins de temps.
- La veux-tu ta définition oui ou non?
- Un logiciel avec une attitude, non mais on n’arrête pas le progrès!
- C’est quoi ton mot le smatt?
- Euh, attends un peu…
- Ça valait la peine de me stresser!
- Essaies donc turion, espèce de toi!
- Turion?
- Oui me semble que c’est ce que je viens de te dire…
- Définition de turion,… nom masculinBourgeon souterrain ou à fleur de terre d’une plante vivace. Turion d’asperge.
- Ah oui? D’asperges, hein?
- Asperges ou turions?
- Oublie cela…
- On s’en reparle à la prochaine question?
- OK, bye là.

Moi et mes relations logicielles. Ça m’apprendra à surveiller un peu mieux mes fréquentations. Ma mère ne m’avait pourtant pas mis en garde contre les logiciels que je ne connais pas, juste les inconnus… humains. Faudrait que je prenne une note d’ajuster mon discours pour Marilou.

Truc du jour

J’avais déjà mentionné le fameux : « En avril, ne te découvre pas d’un fil ». Je me souviens aussi qu’il n’était pas tout à fait à propos parce qu’il faisait encore moins 158 degrés au moins à ce moment précis. Samedi, j’ai eu l’air un peu fou quand j’ai tenté d’expliquer tout cela à Marilou. Il faisait à peu près 25 degrés si ce n’est pas plus. On est toutefois vite retourné à un peu plus frais le lendemain. Anyway, un peu trop froid pour qu’une cinq ans et trois quarts puisse sortir à manches courtes et surtout, pas de collant! Essayez d’expliquer cela à une enfant qui cherche encore la différence précise le printemps et l’automne. Dorénavant chez nous, on ne peut plus s’exclamer du genre WOW, c’est l’été en plein mois d’avril parce qu’il fait 25 degrés. Il y a continuellement une paire d’yeux interrogateurs accompagnée d’une bouche questionneuse qui nous ramènent à la réalité en posant des questions du genre, « On es-tu l’été? » avec comme sous-entendu, « On remplis-tu la piscine, on manges-tu dehors ou que sais-je encore ? »

Ma vie et mes actes sont donc constamment surveillées, quand ce n’est pas ma fille, il y a « Big Brother » dont on a jamais vu la fraise mais dont on peut être certain qu’il nous surveille du haut des airs, soit via le NET ou même dans un hélicoptère.

Alain

jeudi 23 avril 2009

Des précisions

Comme il y a des gens plus sérieux qui lisent ces lignes, j’ai parfois des réponses… plus sérieuses qui me reviennent. Par souci de partage, parce que dans mon temps, on apprenait cela à l’école, j’ai pris la décision de faire une chronique plus sérieuse, c’est-à-dire avec des textes plus vrais et appuyés par des sources toutes aussi officielles. J’avais précédemment traité des asperges et comme j’avais plutôt insisté sur les élastiques, il était normal que la vraie définition me revienne en pleine face via un lien qui pointait vers Wikipédia. En passant, pour celles ou ceux qui ne connaissent pas la place – y en a-t-il ? – il y a là-dedans plein d’informations sur à peu près n’importe quoi. Je n’ai pas tout vérifié mais il y en a beaucoup. Et en plus, c’est gratuit. Voici donc ce que Wiki avait à dire, entre autres, à propos des asperges.

L’asperge est une plante potagère originaire de l'est du bassin méditerranéen. Connue des Romains, elle est cultivée en France depuis le XVe siècle. Le terme désigne aussi ses pousses comestibles, qui proviennent de rhizomes d'où partent chaque année les bourgeons souterrains ou turions qui donnent naissance à des tiges s'élevant entre 1 et 1,5 mètre.

La cuisson des asperges
Dans tous les cas, il faut couper les extrémités ligneuses (le talon) pour les rafraîchir, éplucher la partie blanche, jusqu'à quatre centimètres sous le bourgeon, des asperges les plus vieilles et les plus grosses. Pour conserver leur couleur et leur texture, il faut les faire cuire aussi peu de temps que possible.
La cuisson des asperges doit de préférence se faire dans un cuit-vapeur pour conserver toute leur délicatesse. Elle peut se faire aussi dans un faitout étroit et haut, au mieux doublé d'un panier perforé. Sinon, placez les asperges liées en botte, debout, l'eau devant affleurer légèrement en-dessous des pointes afin qu'elles cuisent à la vapeur.
Utiliser de l'eau bien salée, faire bouillir à vive allure, pour une cuisson rapide qui préservera au mieux la texture et la saveur des asperges. Une fois l'eau à ébullition, prolonger la cuisson de douze à dix-huit minutes, selon la grosseur des tiges.
Astuce: pour conserver leur belle couleur aux asperges vertes, les arroser d'eau glacée juste après les avoir retirées de l'eau de cuisson.

Quelques idées de préparation
Asperges vertes au beurre blanc.
Les servir de façon classique accompagnées d'une vinaigrette à la moutarde, d'une sauce mousseline ou d'une sauce beurre blanc.
Préparer les tiges en mousse ou en velouté et les pointes en salade tiède.
Servir les asperges vertes accompagnées d'une sauce maltaise ou d'une vinaigrette au jus de citron et à l'huile d'olive.
Si elles sont fines, les faire sauter avec des champignons des bois, et les servir en accompagnement d'une pintade.
Pour le côté traditionnel, les asperges à la flamande constituent une spécialité gastronomique de Flandre. Elles sont servies parsemées d'œuf dur coupé fin après les avoir fait revenir dans du beurre, que l'on rajoute sur le tout après.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Asperge

Évidemment que ça vient de l’autre côté du trou d’eau qu’on appelle l’océan Atlantique et que l’idée est un peu teintée par nos amis français mais comme on a tous côtoyé à un moment ou à un autre de notre vie une personne provenant de par là-bas, on pourra certainement en comprendre l’essentiel.

Culture

Quand on dit que l’argent attire l’argent… J’imagine que la culture attire aussi son lot de culture? La preuve en est que depuis que j’ai commencé ce petit jeu, certaines personnes, prévisibles dans certains cas mais complètement surprenantes dans d’autres, se sont mis à m’envoyer des mots accompagnés de leurs définitions. À l’occasion, on me met même au défi de trouver la bonne définition. J’y arrive des fois mais ça me demande un léger effort.

J’ai donc trois définitions à offrir aujourd’hui pour l’avancement de la culture. La première est moins officielle mais quand même! Ce midi, une de mes collègues est arrivée avec un sac de sushis. Jusque là, tout va bien. Toutefois lorsqu’elle s’est mis à nous expliquer qu’il y avait un nouveau qui apprenait à « sushier », je me suis poser quelques questions, vous me connaissez! Selon elle, le fait de fabriquer des sushis serait le verbe « suchier ». Je sais que ça sonne drôle mais essayez seulement de vous l’imaginer en anglais? La collègue en question était toutefois catégorique et certaine de son coup. Probablement qu’on devrait le voir apparaître dans des dictionnaires plus officiels très bientôt dans un cinéma près de chez vous.

Pour les deux autres toutefois, c’est un peu plus officiel.

Sui generis, adjectif
[Par plaisanterie] Qui est singulier, spécial, particulier.
Synonymes : caractéristique, déterminant, distinctif, particulier, propre, spécial, spécifique, typique.

Rhizome, nom masculin
[BOTANIQUE] Tige souterraine des plantes vivaces, souvent horizontale, qui donne naissance à des racines adventives et à des bourgeons se transformant en tiges aériennes.

Les rhizomes avaient été mentionnés dans la définition des asperges. Pour ce qui est du "sui generis", qui doit provenir d'un latin quelconque - pas une personne mais plutôt la langue - et dont je n'avais jamais entendu parler avant ce matin.

Alain

Petites annonces

À vendre
- Charmant petit drapeau à apposer sur le rebord de la fenêtre d’un véhicule moteur. Volant au vent, c’est très « in ». Couleurs vives. N’a presque pas servi. Petit détail à noter mais pas trop quand même : il est à l’effigie des Canadiens de Montréal et ce n’est pas possible de le mettre en berne.

- Faux chandail des Canadiens parce que pas acheté dans une boutique des Canadiens, donc moins dispendieux. A déjà été beaucoup porté. Spécialement les lendemains de défaites pour faire du ménage, du jardinage ou n’importe quoi de salissant. Toute offre raisonnable sera acceptée et aucun représentant n’ira chez vous. Faites une offre!

À échanger
- Casquette du centenaire des Canadiens (portée moins d’un an) contre n’importe quelle autre casquette assez discrète pour jouer au golf l’été.

- Une fierté perdue récemment contre une âme disponible.

À donner
- 11 joueurs autonomes grassement payés qui désirent fuir à grands pas la métropole. Personne ne devrait tenter de les retenir puisque la personne responsable de le faire a probablement déjà quitté son poste aussi.

À louer
- Un bureau de grandeur modeste situé près d’une chambre de joueurs, grassement payés aussi. Disponible depuis le début de mars.

- Un autre bureau, plus haut un peu et plus grand, situé non loin du bureau du président et du propriétaire qui prennent à l’occasion des décisions à la place du locataire dudit bureau. Aussi disponible, probablement maintenant.

Un fan désabusé

mercredi 22 avril 2009

En passant...

La Pitale

Hier comme je n’avais pas grand-chose à faire, je suis allé perdre quelques heures dans un hôpital. En fait, j’avais pleins d’autres choses à faire mais quand on a pas le choix… Je vais dire comme on dit : quand il faut y aller, il faut y aller.

J’avais rendez-vous en médecine interne. À cette étape, il faudrait que je précise ce qu’est la médecine interne. Non Claude, ce n’est pas l’inverse des cliniques externes. Claude c’est un peu mon frère et comme il a tendance à penser comme moi et que son niveau de connaissance médicale est probablement aussi élevé que le mien, c’est-à-dire nul, j’étais mieux de préciser d’entrée de jeux pour ne pas le perdre. C’est un peu comme d’expliquer le chemin pour se rendre quelque part à quelqu’un et qu’au premier stop, la personne tourne à gauche au lieu d’à droite. La personne en question – prière d’éliminer immédiatement mon frère – ne se rendra surement pas à la bonne place.

Toujours est-il que j’allais là parce que mon docteur était un peu inquiet de certains de mes résultats. Je dois avouer que mes résultats ont de quoi inquiéter depuis des lustres. Je me souviens qu’en secondaire III, mes résultats en mathématiques avaient déjà commencé à inquiéter mes parents. Ça fait que mon bon docteur voulait qu’un spécialiste vérifie cela plus à fond. Il m’a dit que ce n’était pas nécessairement bon d’avoir des résultats élevés dans ces domaines. Je suis donc arrivé là vers 08h00 pour mon rendez-vous de 09h00. On ne sait jamais, vaut mieux y être plus vite. Tout d’un coup que je pourrais passer plus vite.

Disons que ça n’a pas fonctionné tout à fait comme je l’espérais. Considérant que je suis sorti de là vers 14h00, j’ai dû me tromper dans mes calculs quelque part. Ça doit remonter à mes maths en secondaire III, je suppose.

Pour gagner du temps, l’infirmière qui m’a accueillit a pris le temps de prendre ma pression, mon pouls, ma température à tel point que je me sentais quasiment malade. Vers 10h, un bonhomme vêtu d’un sarrau s’est approché de moi en me disant :
- Monsieur …Bayeux?
Ça faisait déjà quelques fois que je faisais « scrapper » mon nom alors je n’en ai pas trop fait de cas.

Lui, c’était l’interne ou le résident, je ne sais plus trop mais pas le médecin. Je veux dire pas le boss. Pour me suivre, pensez au docteur House. Les zigotos qui le suivent tout le temps et qui font le travail pendant que lui, regarde un soap à la tivi ou fait autre chose de complètement inapproprié. Non Claude, pas interne dans le sens de médecine… Je pense qu’il était en train de tourner à gauche lui-là! Ça fait que le gars dont je ne me souviens plus du titre exact m’a posé pleins de questions dont je n’avais pas vraiment les réponses. Il a fait différentes vérifications avec son stéthoscope – j’espère que c’est la bonne façon de l’écrire – en me disant d’inspirer et tout le tralala. Il m’a demandé à plusieurs reprises des questions du genre, « Ici, est-ce que ça fait mal? » Ça n’a jamais fait mal, heureusement. À la fin, il m’a dit de ne pas me sauver parce que le docteur voudrait me voir aussi. Son soap à la tivi a été assez long. Moi je crois qu’ils ont discuté du match de la veille et que quelques uns des membres du groupe prenait pour Boston parce qu’à un moment donné, ils se sont enfermés dans une salle en prenant soin de bien fermer la porte pour être certain que personne n’entendrait quoique ce soit.

Pendant que j’attendais, j’ai vu quelque chose d’assez rigolo. Un bonhomme bien assis sur un tricycle qui se promenait pour distribuer le courrier, je pense. Ça avait l’air assez cool comme travail. Faire du vélo, mais à trois roues, toute la journée pour distribuer des enveloppes. Faut dire que l’hôpital du Sacré-Cœur semble assez vaste. Un couple assez âgé assis à mes côtés commentait toute l’actualité à mesure qu’elle se déroulait sous nos yeux en même temps qu’ils s’obstinaient sur à peu près tout. J’avais l’impression d’écouter la parade du Père Noël ou de la St-Jean en direct à la tivi. J’ai finalement revu le type en sarrau ainsi que son acolyte, le médecin vers 11h40.

Le doc a finalement décidé qu’il fallait reprendre des prises de sang pour revérifier le tout. Je le soupçonne de vampirisme puisque l’infirmière qui a effectué le prélèvement m’en a aspiré 10 éprouvettes. J’étais tout pâle mais avec assez de force pour me rendre au McDo le plus près pour me sustenter quelque peu. Il était 14h00 environ.

Prière à Ste-Flanelle

Une dernière incantation avant le supplice de ce soir. Nos millionnaires locaux s’exécutent ce soir dans le quatrième – espérons silencieusement pas que ce ne soit pas le dernier de l’année – match de cette série contre les vilains Oursons de Boston. Ils l’ont dit partout, seul un miracle pourrait nous permettre de survivre à ce séisme. Pour adresser vos prières, c’est très simple. Pour vous donner un exemple, ici au bureau, les filles ont organisé un genre d’autel avec comme icône, un beau logo des Canayens. Il n’y a malheureusement pas de lampions pour égayer les dévotions et je suspecte que la communication se fasse mal étant donné ce léger manque mais comme il faut quand même y croire, je me suis agenouillé chaque jour depuis le temps pour réciter un chapelet ou deux. J’attends donc le miracle, genre la guérison de Tanguay, Markov et Lang en plus d’un rajeunissement soudain de Lafleur et Dryden. Ça ne coûte rien de rêver!

Truc du jour

On m’a longtemps raconté que quand quelqu’un laisse tomber du vin rouge sur une nappe blanche, par exemple, qu’il fallait asperger ladite nappe avec du sel. Et ben! Savez-vous quoi? C’est même pas vrai!

En tout cas c’est ce que m’a affirmé une collègue le plus sérieusement du monde lors d’une randonnée en métro. À preuve que tous les sujets sont bons dans une ballade en métro. Moi je me dis que de toute façon au moment où le vin atterrit sur la nappe, le sel n’est souvent plus sur la table. La recette de ma collègue est donc la suivante et prouvée : Si une couple de vin rouge tombe, peu importe où, il faut recouvrir la tache de vin rouge avec du vin blanc. On ne m’a par contre pas spécifié la quantité nécessaire. Je crois qu’à ce moment précis, le vin blanc, s’il en reste, risque de se retrouver non loin du vin rouge donc potentiellement accessible. Par contre, je m’interroge toutefois quant à la possibilité de gaspiller du vin blanc pour sauver la nappe. Apparemment que ça marche, donc la prochaine fois que ça vous arrive, pensez-y!

Culture

Aujourd’hui, alors je me plaignais tout haut du manque d’idée pour ma section Culture, une autre collègue que je ne nommerai pas non plus mais qui travaille directement à côté de mon humble personne aujourd’hui pas, mais mal plus « culturée » que moi a décidé dans sa grandeur d’âme de m’aider à diffuser de la culture gratuite. Voici donc les deux mots du jour :

Ovate:
Chez les Celtes, prêtre d’un rang intermédiaire entre les druides et les bardes, praticien des sciences (médecin, physicien, sourcier, devin).

Est-ce à dire qu’Ordralfabétix serait un ovate? Moi qui croyais qu’il était poissonnier. On ne doit pas parler du même type de personne, j’imagine. Peut-être même que dans le village des irréductibles gaulois, il n’y avait pas d’ovate disponible. Peut-être même que le poste n’était même pas ouvert! Qui sait? Il y a eu un épisode avec un devin dont je ne me souviens plus du nom mais considérant qu’il était plus arnaqueur que devin ces pouvoirs ne devaient pas être considérés comme ceux d’un ovate.

Un autre mot m’a été suggéré par la même personne dont je tairai toujours le nom pour les mêmes raisons :

Heuristique:
Qui contribue à la découverte. Hypothèse heuristique.
[INFORMATIQUE] Se dit d’une méthode d’exploration procédant par évaluations et hypothèses successives.
· Épistémologie: Branche de la philosophie qui fait une étude critique des sciences, ayant pour objet de déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée.
· Acculturation: Assimilation partielle ou totale d’une culture ou d’un individu au contact d’une autre culture. Acculturation d’une minorité ethnique.

Que dire de plus? Est-ce qu’on peut considérer Star Académie comme étant heuristique, je ne crois pas puisque ce n’est malheureusement pas hypothétique. J’ai aussi tenté d’appliquer mon explication en ce qui a trait à l’acculturation à ladite collègue mais comme je n’étais vraiment pas dedans ou plutôt que ça ne se répète pas, je vais m’arrêter ici-même et vous laisser à vos propres conclusions sur le sujet.

lundi 20 avril 2009

Asperges au menu

Avez-vous déjà vu la publicité qui se passe dans une épicerie? Un homme, probablement un père très attentionné, dévale les allées, en fait pas vraiment les allées puisque qu’il est dans les fruits et légumes. À mesure qu’il avance, un enfant dans le panier lui pose des questions à propos des noms de fruits ou de légumes. Heureusement pour lui, il sait lire.

Je le sais parce que Marilou me fait subir le même traitement quand on se promène dans la torture, oups je voulais dire l’épicerie. Quand on a commencé ce petit jeu, j’étais en quelque sorte son idole puisque les écritures sur les panfiches ne lui disaient absolument rien. Elle croyait que je connaissais tous ces trucs. Maintenant qu’elle est en maternelle, elle sait maintenant ce que sont les lettres, pas les mots encore mais on se rapproche, alors elle aime bien les « lire » avec moi. D’ailleurs, elle commence à connaître ces machins beaucoup plus que moi. Ce doit être l’intérêt qui fait son œuvre. Comme elle ne s’est pas encore manifesté – l’intérêt – dans mon cas, disons que je stagne. Un concombre c’est un concombre. Mais pour ma Marilou – 5 ans et trois quarts que mon grand frère me demande de spécifier – ça ne se limite pas simplement à cela. Une Carambole, elle sait c’est quoi elle et surtout ce que ça goûte. Quelle culture elle peut avoir celle-là! Je me demande bien de qui elle peut tenir cela, ça doit être de sa mère.

Toujours est-il que l’autre soir, hier en fait pour être plus précis dans l’espace-temps, on s’était faite une ptite bouffe qui contenait des asperges. Les asperges – étrangement – en plus d’être bons au goût, c’est bon pour la santé parce qu’il y a des couleurs c’est mieux que blancs ou pâles. Voyez, c’est un peu ma limite de connaissance à ce sujet.

Dans la discussion du souper dominical, elle me demande donc du tac au tac, comment ça pousse les asperges. Je regarde ma blonde dans le but d’avoir une réponse et elle, pour s’amuser davantage, ne me répond pas immédiatement. Elle voit bien que mes neurones cherchent une réponse adéquate mais sans succès. Elle me laisse mijoter dans mon jus un instant et répond à Marilou, tant mieux pour elle, que ça pousse en petites branches. Ça fait son affaire et heureusement parce que je m’enlignais sur les petites bottes enroulées dans un élastique mais je me demandais très sérieusement ce qui faisait que l’élastique était parfois bleu ou rouge. Peut-être est-ce le type d’engrais. Ma blonde elle, le savait très bien parce qu’elle m’a parlé de l’élastique avant même que je n’ouvre la trappe. Suis-je rendu prévisible à ce point ou bien on commence à se connaître un peu? Je penche pour la seconde option. C’est meilleur pour mon « je ». Considérez donc cette aventure comme un combiné de culture et du truc du jour. J’ai travaillé assez fort sur le sujet cette semaine. De plus, je considère que ma progression en matière de culture, je veux dire agricole, a fait un grand bond.

Sortie de groupe

Aujourd’hui, Marilou a une sortie de groupe en autobus jaune à Laval à La récréathèque. Un méchant party les y attend là-bas. Pour nous les parents ce n’est que le début d’un long processus de sorties qui nous mènera d’ici peu de temps me semble-t-il vers une demande du genre : « Papa, me passerais-tu ton char? ».

Sortie de groupe (2)

Parlant de sortie de groupe, ça me fait penser à celle que nos Glorieux sont en train d’organiser pour le printemps. Moi je dis que leur handicap devrait s’améliorer sensiblement considérant l’avance que certains d’entre eux auront sur les parcours d’espoir cet été. Peut-être me trompe-je. Je l’espère sincèrement puisque c’est un peu plus drôle de regarder les séries avec une équipe à laquelle on peut s’identifier. S’ils tombent, j’avais pensé à Oveshkin et sa bande mais comme ils sont dans le trouble eux aussi, je vais penser à une équipe dans l’ouest. Probablement les Chicago Black Hawks. On verra, je me laisse encore la semaine pour changer d’avis après tout, c’est le seul privilège que je puisse avoir en tant que noble gérant d’estrade.

Préparatifs

Chantal et moi sommes en plein préparatifs pour notre prochain périple, direction Las Vegas. Ça se passera au mois de mai. Quatre belles journées et surtout soirées où l’on s’évadera en couple en compagnie de nos caméras, évidemment.
Disons qu’on s’en promet! Les casinos et leurs attraits, spectacles haut en couleur, promenades nocturnes, canyon grandeur réel. Tout cela et bien plus nous attendent là-bas en pas beaucoup de temps. On doit donc faire des choix, une planification donc. Une chance qu’on a Chantal dans le couple. Si ce n’avait été que de moi, on y serait allé sans préparatifs et on aurait probablement manqué des spots intéressants. Une chance que j’l’ai! Une vraie chanson de Ferland cet histoire-là.

Sur ce, bon match! En espérant une victoire.

Alain

mardi 14 avril 2009

Mémoires d’une 5 ans et demie

Pour le congé de Pâques, j’ai décidé de faire un spécial. C’est donc ma Marilou, 5 ans et demie qui commentera les événements de la fin de semaine avec ses yeux de 5 ans… et demie.

Je vous dis qui s’en est passé des affaires en fin de semaine, j’ai même pris des notes dans mon carnet pour ne pas oublier. Beaucoup pourront penser que je ne sais pas écrire, mais ça c’est votre problème. Moi, je prends des notes!

Vendredi


Vendredi, on n’avait pas d’école alors à mon réveil, j’ai fait comme la fin de semaine. Je n’ai surtout pas réveillé mes parents parce que ces matins-là, ils disent qu’ils dorment même si mon père ne tarde jamais à se lever et ma mère elle, fait semblant de dormir plus tard. J’ai donc été allumé la télé. Maintenant je sais comment changer les postes et monter le son sans me lever du divan. Il y a la manette qui a plein de pitons qui fait ce travail. Changer les postes, c’est pas pire mais comme il n’y a pas grand-chose d’intéressant aux autres postes… Moi c’est le 08 qui m’intéresse parce que Dora c’est là qu’elle passe! Mon père lui, c’est le 33. Pour le hockey. Des fois, je l’écoute un peu avec lui mais je ne comprends pas tout encore. C’est très difficile parce que les Canadiens ne sont pas toujours de la même couleur. Des fois, ils sont rouges et des fois blancs. Moi j’aime mieux la couleur de mon chandail qui est rose mais papa dit que c’est pas simple comme cela. Mais là je me fais penser à mon père, je m’éloigne.

J’écoutais donc tranquillement la télé lorsque j’ai entendu mon père se lever. Ça c’est normal. Mais ma mère a suivi quasiment tout de suite. C’était louche. Mon père n’a même pas eu le temps de faire le café qu’elle était levée. Ah oui, je me souviens tout à coup qu’ils m’avaient dit qu’on ferait une activité spéciale ce matin. Me semble que ça concernait les œufs. Bon OK, faudra déjeuner avant. C’est toujours comme cela, il faut toujours faire des choses plates avant les activités quoique pour manger, ça vaut la peine je crois. Après un copieux déjeuner de toasts au Cheez Whiz. J’aime le Cheez Whiz, surtout quand mon père prépare la toast parce qu’il met de la margarine.

Ça me revient tranquillement, on doit peinturer les œufs pour Pâques aujourd’hui. C’est cela. On les a vidés la semaine dernière. Quel cauchemar! J’ai essayé d’en vider un en soufflant dedans et j’ai tellement forcé que je l’ai pété dans mes mains. Ça me dégoulinait partout et ma mère n’arrêtait pas de rire. Mon père aussi d’ailleurs. Et moi j’ai pleuré tellement fort. J’avais de la peine pour le poussin que je venais d’écraser. Anyway… je l’avais déjà oublié ça a l’air. Les œufs viennent d’arriver sur la table mais que se passe-t-il? Il y en a un énorme que je ne connais pas. Il est très gros. Au moins dix fois plus gros que les autres. Ma mère me dit que c’est un œuf d’oie. C’est quoi une oie? Elle me dit aussi que c’est un collègue qui lui a donné cet œuf spécialement pour moi. Il faut donc le vider. Wow! Mon père a même été dans le garage pour remonter sa perceuse. Une perceuse c’est une machine qui fait encore plus de bruit que le « blendeur ». Et ça fait des trous aussi. Il ne faut pas que je m’approche trop de cette machine parce que ça pourrait être dangereux. Une autre affaire de dangereux. Moi je trouve pas ça dangereux. Faut faire un gros trou dans un gros œuf. La mèche est grosse comme mon doigt. C’est gros, hein? Bon, mon père a réussi le premier trou. Il faut aussi en faire un autre pour souffler dedans. Je m’en rappelle l’autre jour, j’avais essayé avec un petit que j’avais craqué en le serrant trop fort. J’ai eu beaucoup de peine. Fiou, mon père a réussi le second trou sans le péter. Il est fort mon père.

Ensuite, on peinture tous les œufs. Ce qui est intéressant dans cette étape c’est qu’on peut prendre n’importe quelle couleur avec n’importe quelle couleur. Ça ne dérange jamais ma mère. Elle dit que c’est artistique de mélanger tout cela. Mon père lui, il ne connaît rien à l’art. Il dit que c’est pas n’importe quelle couleur qui va avec n’importe laquelle. Quand les œufs ont tous été peinturés, ma mère a ajouter du « glitteur ». Je ne sais pas si c’est comme ça qu’il faut dire mais c’est très beau parce que c’est brillant.

Après, on n’avait plus d’œufs, alors on a été obligé d’aller faire des commissions, encore. Moi je n’aime pas trop aller faire des commissions sauf quand il y a des paniers, que j’embarque dedans et que mon père le pousse. Des fois mon père il voudrait embarquer dedans à ma place et que moi je pousse mais moi je trouve qu’il est trop lourd à pousser ça fait que, il ne le fait jamais. On a aussi râcler le terrain et réparer le garage. Il y a aussi eu du ménage à faire et je les ai beaucoup aidé. Une chance que j’étais là. J’ai aussi été au parc avec ma mère pour que mon père puisse laver son plancher tranquille. Oups, il m’avait dit de ne pas le dire qu’il lavait le plancher mais je ne sais pas pourquoi.

On a fait un casse-tête de 100 morceaux ensemble mon père et moi avant d’aller faire dodo. Faut que je fasse un beau dodo pour être en forme demain parce qu’on a une grosse journée.

Samedi

Aujourd’hui, on doit aller souper au resto avec mes cousines Kim, Olivia, Charlyne et Angélyne. Il va aussi y avoir mon cousin William mais lui c’est un garçon. Il est drôle parce qu’il porte ses souliers comme à l’envers. La boucle de ses lacets est en bas de ses œillets contrairement à d’habitude. C’est mon père qui me l’a dit parce que moi de toute façon, j’ai des velcros, ça fait que les boucles… Faudrait bien que je demande à mes parents comment on fait cela, hein?

Dans l’après-midi, on est allés voir les oies à Maskinongé sur le bord de la 40. C’est gros une oie! Il y en avait au moins cent mille quatre vingt dix-sept. Elles étaient loin que mon père a dit. Il y avait aussi des bernaches. C’est quand elles ne sont pas blanches qu’elles ne sont pas des oies. C’est les autres. Maskinongé c’est loin parce que je me suis endormie pour m’y rendre. Après on est allé souper et on s’est couché très tard. J’ai quand même eu une petite histoire avant de m’endormir mais pas de casse-tête.

Dimanche

Aujourd’hui c’est Pâques et mes grands-parents vont venir pour diner. On va manger du chocolat. C’est une belle journée, hein? Je suis contente de voir grand-maman et grand-papa Balleux. Grand-maman joue toujours à cache-cache avec moi.

Lundi

Enfin la dernière journée de congé. J’ai hâte de retourner à l’école. Au programme aujourd’hui : brunch et des commissions. Peut-être qu’on va aussi aller au parc. J’aime cela aller au parc parce qu’il y a des jeux. Mais je vais aussi faire de la cuisine avec ma mère. J’aime cela faire de la cuisine et mon père arrête pas de dire de ne pas perdre ce goût pour pouvoir prendre la relève. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire mais ma mère rit à toutes les fois.

J’ai donc passé une très belle fin de semaine et j’ai hâte au prochain congé vendredi soir.

Bye là,

Marilou

jeudi 9 avril 2009

Un certain jeudi

Jeudi Saint aujourd’hui. La semaine se poursuit tranquillement et se termine d’ailleurs aujourd’hui. Quelle belle nouvelle! Un beau congé de quatre jours! On se souhaite un peu de soleil et pas trop de pluie. C’est Pâques quand même. Selon ma mère, Marilou devrait porter une tite robe soleil avec un chapeau de paille, voyez le genre! Si on est chanceux, peut-être qu’elle sortira avec pas de tuque. Pas certain toutefois.

Dans ma dernière chronique, il y a une catégorie que j’avais omise. Le troupeau. Le troupeau est constitué de toutes ces catégories en plus du reste du vrai monde qui s’agglutinent dans le gouffre du métro. La publicité dit qu’on est environ un million de personnes à le faire à tous les jours. C’est beaucoup de monde, je trouve. Si j’avais un tant soit peu de claustrophobie en moi, je pourrais me mettre à paniquer un peu. Je ne panique pas. Tout est cool. C’est important de le savoir, de pouvoir se le rappeler. Aujourd’hui donc, j’aimerais en profiter pour remercier les 999 999 autres citoyens – à quelques exceptions près – qui dévalent les escaliers comme moi soir et matin de le faire si civilement. C’est apprécié.

Ce n’est pas souvent que je fais des souhaits à un si grand nombre de personnes à la fois mais comme ça en valait le coup, j’en ai profité. Faire des souhaits! Ce n’est pas souvent que je le fais… dans les bons temps. J’ai quelques dates que je n’oublie pas comme la naissance de ma fille parce que j’y étais un peu. La fête de ma blonde même si elle préfèrerait parfois que je l’oublie. Mes parents car, heureusement ils ont fait cela à une dizaine de jours d’intervalle, ça me donne une petite chance. Mon frère parce que je n’en ai qu’un, probablement. Après cela, je dois me fier à un Outlook ou calendrier quelconque. Il ne faut donc pas que ma machine ne plante parce que je suis dans la shnoutte. En passant alain, n’oublie pas le rendez-vous de Marilou le 4 juin! Trop d’informations.

La mémoire est une faculté qui oublie, disent les savants penseurs et je ne peux qu’adhérer à cette secte. La mienne est comme « vive ». Pas dans le sens d’alerte mais plutôt informatique! J’ai l’impression que rendu au soir lorsque je mets le processeur à OFF pour le dodo, la mémoire se vide un peu. Pour faire de la place pour le jour prochain. Suis-je normal, docteur? Probablement pas mais qu’est-ce que la normalité aujourd’hui? Je vous le demande.

Parlant de mémoire, quelqu’un pourrait-il mettre dans la tête de nos Glorieux que la saison est pratiquement terminée et que, s’ils veulent de la danse du printemps, ils devraient commencer à y penser, genre là. Je dis cela de même en passant des fois qu’un de ces guerriers (sic) lise mon blog (re-sic) – ce n’est pas que je doute de la qualité de mes écrits mais plutôt des capacités de ces individus – puisqu’il est un peu écrit dans la langue de Molière plutôt dans celle de Brassepoire. Pas facile la vie d’anglo au village. Je ne plierai toutefois pas, j’insiste. Parlant de cynisme, ce midi je dévalais les allées souterraines du « plus long tunnel intérieur mondial de Montréal » selon Raymond (que je n’ai jamais nommé question de confidentialité) qui le dévalait à mes côtés et en passant en face de la boutique de La Capsule Sportive, on est entrés pour voir s’il n’y aurait pas des sacs bruns à l’effigie des Canadiens à vendre. Elle n’a pas très bien compris, je pense. Ça doit être une question de langue.

Section Culture

Après la fameuse tinette dont mon fraternel a longuement argumenté en ce qui a trait à la quantité et bien d’autres sujets, je propose maintenant la burette. Ma collègue vient à peine de s’informer de la définition de la burette. Je savais, de par mon passé religieux, qu’une burette était les tites bouteilles dans lesquelles il y avait de l’eau et du vin et que l’on devait trimballer jusqu’au prêtre au moment jugé opportun lors de la messe si l’on y faisait office de servant de messe. J’ai proposé ladite définition à ma collègue mais comme ça ne semblait pas faire son affaire, je me suis lancé. N’écoutant donc que mon courage et utilisant mon clavier et ma souris, je me suis donc empressé d’interroger antidote à ce sujet. Voici ce qu’il m’a dit de beau :

Flacon à goulot long et étroit. Burette d’un huilier.
Tube de verre muni d’un robinet à sa base. La burette du chimiste.
Récipient métallique muni d’un tube effilé, destiné au graissage de pièces mécaniques.
[LITURGIE] Petit récipient destiné à contenir les saintes huiles, ou l’eau et le vin de la messe.
Burettes : [Très familier] testicules.

Je le savais que je n’étais pas trop loin du but. Juste pas dans le bon domaine. Comme la chimie et la mécanique ne font pas tellement partie de mon répertoire, c’est normal. Pour ce qui est de la familiarité, jamais je n’aurais eu l’audace d’en user mais je promets que dorénavant, je surveillerai mes burettes plutôt que de les présenter à un prêtre!

Truc du jour (ou des deux jours)

Maintenant que j’ai commencé cela, certains m’en voudront si je ne poursuis pas, hein? De quoi je traiterais bien aujourd’hui? J’ai pensé aux mouchoirs dans le bout des bottes de la ptite mais c’est un peu trop banal. Comment détacher, pas un soulier, mais une tache de graisse mais comme je ne connais pas la réponse! OK, je l’ai! Et retenez-la bien parce que je ne la répéterai pas : « En avril, ne te découvre pas d’un fil! ». Ni même en mars d’ailleurs comme l’avaient déjà fait plusieurs d’entre vous parce que vous risquez de pogner une grippe ou un rhume parce que, moi, je n’ai toujours pas compris la différence entre les deux.

Sur ce, je souhaite aux 999 999 autres usagers du transport en commun quotidien de Montréal ainsi qu’à tous les autres qui ne l’utilisent pas parce qu’ils n’en ont pas besoin ou bedon qui ne demeurent tout simplement pas dans la région et qui l’attendent encore à l’épicerie de très joyeuses Pâques ou un bon congé tout court.

mardi 7 avril 2009

Par une moche journée

C’était plutôt moche dehors aujourd’hui. Ce doit être la semaine Sainte. Me semble par contre qu’il ne doit commencer à mouiller que le vendredi à 15h? Les temps changent. Comme le temps est moche, j’ai décidé d’écrire un article moche. Le thème du jour. La mocheté! Ça se peut la mocheté? Disons que je viens de l’inventer sans toutefois avoir vérifié dans un dictionnaire quelconque. Et de un, je n’en ai pas en papier à ma disposition, c’est-à-dire à portée de la main et deux, j’aimerais croire que j’ai inventé quelque chose, au moins une fois dans ma vie. Inventer pendant un jour moche. Me semble que ça rend le jour moins moche.

J’étais dans le métro ce matin et ça n’a pas aidé à rendre le jour moins moche. Remarquez que c’est comme impossible de passer à côté de l’idée de prendre le métro pour moi depuis une couple de mois maintenant mais mettons que ce matin, c’était pire étant donné le temps dégoûtant ou plutôt dégouttant qui faisait rage sur nos imperméables et qui se transportait dans les bas-fonds en notre compagnie. Question d’odeur encore je pense. J’en discutais donc avec une collègue hier et ça m’a donné une idée. Une autre! Je devrais envoyer mes idées à Canal D ou Télé-Québec, j’ai tellement à cœur la culture dont personne ne se soucie que je pourrais y avoir ma propre émission.

Les différents types de personnalités qui se croisent dans les rames bleus pâles peuvent être à la fois intéressantes et aussi dérangeantes, dépendant de la situation. J’avais déjà mentionné les gens avec la double personnalité qui se prenaient pour des danseuses exotiques avec les poteaux mais il y en a aussi d’autres.

Le sac à dos
C’est le nom le plus sympathique que j’aie pu trouver pour cette catégorie de gens. Pour être plus précis, imaginez-moi partir en voyage dans les Rocheuses avec mon sac à dos. À faire du pouce dans les montagnes à la recherche de contrées perdues et de vertes prairies. Vous voyez l’image? L’espace d’un instant, imaginez aussi que par une télé-transportation quelconque je me retrouve tout à coup sur le quai à Berri-Demontigny, Oups, Berri-UQAM vers 17h00. C’est bondé parce qu’il vient d’y avoir un ralentissement d’annoncé à cause d’un bris de frein. En plus de la frayeur engendrée par cette annonce – pas la peur de ne pas pouvoir freiner à temps mais plutôt celle d’arriver en retard à la maison et de manquer Pierre Bruneau et son 18H – vous allez devoir œuvrer dans ce fouillis avec, en plus, un crétin qui a décidé de ne pas se défaire de son sac à dos et qui en plus, se prend pour une girouette, parce qu’il ne trouve plus la cime des montagnes qu’il admirait tranquillement pas vite un instant plus tôt. Le personnage que je viens de décrire pourrait, à la limite, paraître sympathique. Mais imaginez-le en montréalais ou montréalaise pressé qui se fout complètement de la plèbe alentour et frappe tout le monde avec son sac à dos. Moi je dis que ça mérite d’emblée un : « Hey le grand! Enlève donc ton sac à dos SVP! » Imaginez seulement les dangers que ça peut impliquer que d’oser dire cela à un individu qu’on ne connaît même pas. Ma mère qui m’a toujours dit de ne pas parler aux étrangers. Et qui sait ce qui peut lui passer par la tête à cet individu.

Le pressé
Le pressé ou la pressée c’est la personne qui s’est probablement levé à la dernière seconde et qui croit que tous les malheurs de la planète s’Abattent tranquillement sur elle et elle seulement et qu’elle va être en retard parce que la lumière à laquelle elle vient à peine de traverser avant de s’engouffrer dans le métro est tombée jaune mais qu’elle a quand même traversé le boulevard, qu’elle s’est fait klaxonné par plusieurs automobilistes, à tort évidemment, et qui en entrant dans ledit métro, il y avait une file de gens, inhabituelle aussi c’est certain, qui lui a fait perdre au moins 36 secondes de son précieux temps qu’elle n’a déjà pas en quantité industrielle. Pour compenser donc, cette personne pousse les gens un peu, soupire bruyamment, et laisse savoir à la planète entière, la même que celle précédemment mentionnée, son mécontentement. Tout le monde est pressé le matin. Je n’en connais pas beaucoup qui partent vraiment d’avance juste pour le fun d’être d’avance. Mais le pressé est plusse pressé que les autres. Imaginez quand il entre en collision avec un pas-pressé (il devrait être décrit ultérieurement). Je dois avouer que dans mon cas, lorsque le pressé fonce sur moi, il a tendance à comme dirait l’autre frapper un mur étant donné la masse frappée mais les gens ne sont pas tous du même gabarit et leur centres de gravité n’est pas toujours situé aux bons endroits – je sais que je suis un peu technique – ce qui crée parfois des situations un peu embêtantes pour lesdits centres de gravité ainsi que les individus qui les accompagnent.

Le pas-pressé
Comme j’avais dit que j’en parlerais…
Le pas-pressé est l’opposé du précédent. Il ne va pas vite. Je n’ai rien contre ceux qui sont un peu plus lents que la moyenne des ours mais quand même, il y a des limites – non écrites – qu’un individu un tant soit peu évolué devrait respecter. Avez-vous remarqué comment les pas-pressés ont tendance à se planter dans le milieu du chemin comme pour nous dire ou se vanter que, eux ils ne sont pas pressés. Ils sont quand même moins oppressants que les pressés. Je peux mieux vivre avec cette catégorie.

Violent, type métro de Tokyo
Ceux qui poussent peuvent parfois passé pour des pressés mais il y a quand même une nuance. En attendant sur le quai que les gens débarquent du métro avant d’embarquer – ce qui me semble logique en soi – il n’est pas rare que certains de ces individus n’hésitent pas à pousser un peu les autres dans l’espoir d’entrer plus rapidement dans le métro. J’aime autant les avertir immédiatement que c’est inutile d’essayer de le faire sur moi parce que, un, je ne bougerai probablement pas et deux, comme ça m’énerve un peu, je risque fortement de tomber tout à coup dans la catégorie des pas-pressés quand on tente de me pousser. Voilà, qu’ils se le tiennent pour dit.

Les non-entendants

Eux, ce sont les gens qui n’entendent pas lorsque l’on leur demande poliment de se tasser un peu, histoire de sortir du métro lorsqu’arrivé à la bonne station. Ça peut être une vraie déficience physique mais la plupart du temps il s’agit plutôt d’indifférence ou même d’un malaise simplement causé par une sorte de cancer qui traînent dans leurs oreilles – qu’on appelle aussi ipod ou lecteur mp3 – et les empêchent ainsi d’entendre quoique ce soit comme son qui puisse parvenir par toute autre source. Il n’y a pas grand-chose à faire contre cela si ce n’est que de crier un peu plus fort pour se faire entendre. Et ça marche, je vous le dis!

Les gagne-temps
Avez-vous déjà remarqué des gens qui montent dans le métro et qui, entre les stations, remontent dans la rame comme on voit dan les films qui se passent à New York mais qui ne peuvent ici, passer d’une rame à l’autre, et ainsi attendent l’autre station pour changer de rame et ainsi de suite? Je ne sais pas si, rendus au bout, ils repartent dans l’autre sens, telle une petite bête -- ou grosse c’est selon – qui refait toujours son chemin dans une cage.

Les odorants
Je ne voulais pas revenir sur le sujet mais comme il y en a tellement dans cette catégorie, je dirais même plus, il y a plusieurs sous-catégorie sur lesquelles je n’élaborerai pas. En résumé, le métro est un laboratoire géant pour les voies nasales. On peut y jouer à deviner ou à simplement tenter de les éviter quoique ce ne soit pas toujours facile. Peu importe, c’est toujours un défi de taille à relever.

Le solitaire

Il y a aussi ceux qui parlent seuls. Des fois pas trop fort mais aussi des fois un peu pour le bénéfice de tous les auditeurs alentour. Ils ne sont généralement pas trop méchants à moins qu’on ose les interrompre dans leur monologue.

Le voleur de gratuités
Combien de fois j’ai vu des gens s’étirer pour lire le contenu de ce que la personne voisine est en train de lire. Je me dis que ce pourrait être considéré comme un délit mais quand on pense que la majorité des fois, la personne qui possède ladite information ne l’a pas payé considérant que le 24 heures ou le métro sont des quotidiens gratuits. Ce n’est peut-être pas un si gros crime finalement. Je dois aussi admettre avoir été coupable à quelques occasions. Si on considère que les deux sont gratuits et grandement offerts à l’entrée de tous les métros, je n’en prends qu’un chaque matin. On doit quand même considérer l’environnement! Sauf que dans le métro, si le voisine lit l’autre, je ne peux m’empêcher de vérifier si on lit les mêmes affaires. Maudit voisin gonflable, va!

Le « manque de sommeil profond »
Ce sont généralement les plus drôles. En résumé, ils dorment. Ils sont généralement assis et bien accotés sur les parois pas nécessairement très propres de la fenêtre du métro quoique j’en ai vu qui arrivaient à dormir… debout! Faut le faire. C’est trop drôle lorsque l’envie leur prend. Ça débute par un léger abaissement de la tête, soit par l’avant ou sur un des côtés. Par en arrière, ils ne le font généralement pas trop longtemps parce qu’ils ont tendance à se réveiller eux-mêmes par un ronflement trop bruyant. Ça arrive des gens qui arrivent à se réveiller eux-mêmes, j’en connais moi-même quelques-uns. Par la suite, le processus ressemble étrangement au principe du « Bubble-head » dans le sens où la tête semble être en équilibre sur un genre de ressort. Ça descend, ça remonte et ainsi de suite. C’est assez rigolo à observer. Étrangement, ces gens-là ne semblent jamais manquer leur station. Peut-être que ça arrive mais personne ne s’en vante, je suis certain.

Le fixeux
Ça ne m’est pas arrivé personnellement mais on me dit aussi – imaginez que j’ai un écouteur dans l’oreille et que, soudainement, je me pogne l’oreille parce que quelqu’un me beugle de l’info comme à la tivi – qu’il y a ce type de personne qui vous fixe mais qui se retourne aussitôt que vous levez les yeux sur elle. Vous-savez, genre maniaque ou céréal killeur? Apparemment que ça arrive et pas seulement à New York ou dedans un bon film de bout de siège.

Combien d’autres types sont susceptibles d’exister mais comme la modération a bien meilleur goût, je me limiterai don un peu.

Truc du jour

À mon tour de jouer aux trucs de grand-mère. Ma nouvelle expérience de « mangeux de lunchs » m’a appris quelque chose d’intéressant. Bon, enfin! Peut-être pas intéressant pour tout le monde mais ceux qui utiliseront l’info en seront probablement ravis. Le truc du jour est donc : Une banane murie pas mal plus vite quand elle passe un peu de temps dans le réfrigérateur. Moi, je ne le savais pas et ça m’a quand même pris quelques bananes pour le réaliser. Pour ceux ou celles qui le savaient déjà parce qu’il y en aura toujours pour se vanter, je vous mets au défi de m’en faire parvenir un autre. S’il est vraiment bon, je le publierai peut-être.

Section culture

Dans un autre ordre d’idées, je tenais à vous faire part d’un mot qui est apparu à mes oreilles hier et dont je voulais partager avec tous dans un but tout à fait culturel. Le mot est le suivant : tinette. Une idée de sa signification? Quand Chantal m’en a parlé hier soir – c’était dans le livre qu’elle lisait et à deux reprises en plus – je me demandais bien ce que pouvait signifier ce mot même si, avec le contexte, on pouvait y arriver un peu. Toujours pas d’idée?

Le grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française ou plus précisément le www.Grandictionnaire.com nous précise qu’une tinette est un baquet servant au transport des matières fécales, qui supplée à l'absence de fosse d'aisances. En plus clair, on pourrait aussi dire un genre de bécosse qui tient son origine de l’anglicisme « back house » parce lesdites bécosses étaient toujours parqués en arrière de la maison. Ça devait être une question de vent! Je l’avais dit que la journée était moche, non?

Alain

jeudi 2 avril 2009

Pot-pourri du printemps

Le retour du printemps

La guerre à l’hiver est déclarée officiellement. Au Tim la semaine dernièere, ils ont enlevé les tapis d’hiver. Ça glisse mieux! Il y a aussi certains montréalais que je ne nommerai pas qui se sont débarrassés de leurs bottes, de leurs foulards, de leurs tuques ou chapeaux et même de bas dans certains cas. Le vieil adage qui dit : « En avril, ne te découvres pas d’un fil! » ne fonctionne même plus puisque tout ce dont je parle, ou plutôt écris s’est passé sous mes yeux en plein mois de mars. Et pour terminer cet énoncé concernant l’arrivée du printemps, j’ai cru déceler certaines odeurs émanant de nos vertes campagnes qui ne sont pas encore vertes. Genre fumier de quelque chose dont je ne nommerai pas la provenance mais qui ressort à partir du printemps puisque l’hiver, comme le reste de la planète Québec, ça gèle.

La femme à barbe

Je dois aussi me confier à propos d’un autre sujet qui me travaille un peu. Au Tim, encore, la madame qui me sert mon café qui est supposé contenir un cadeau en dérrroulant le rrrrebord qu’on ne déroule pas, soit dit en passant, mais qu’on gruge avec les dents d’en bas because c’est trop difficile à faire avec les doigts mais cela n’est que mon opinion qui ne vaut pas grand-chose dans les sondages actuels… Toujours est-il que la madame en question a une moustache. Je veux dire, une vraie moustache! Ça marque toujours un peu le matin au moment d’acheter son café. Après la femme à barbe du cirque qu’on n’a jamais vue, voici la femme à moustache du Tim!

Le temps des sucres

La cabane à sucre maintenant. Vu le temps de l’année, c’est de circonstance d’en parler. À la shoppe donc, une cabane à sucre était organisée. Je me suis donc dit qu’une fois par année, il est de bon ton d’y aller. Ma 5 ans est surement d’accord! J’en ai donc parlé avec ma blonde et elle m’a répondu que la dernière fois qu’on y était allés, elle était enceinte. C’est fou comme le temps passe. Je n’avais même pas réalisé qu’il y avait déjà au moins cinq ans que je ne m’étais pas régalé d’un bon repas mélangé qui goûte toute la même affaire! Voyez-vous, je suis du genre à ne pas nécessairement apprécier le sucré avec le salé. Ils appellent cela la haute cuisine quand ça se passe dans la même assiette. C’est probablement beaucoup plus bas que ça se passe dans la mienne. Éducation traditionnelle oblige j’imagine. La soupe, la viande pis les patates et pour terminer le dessert. Un vrai par zemple. Genre de la tire sur la glace pas trop froide comme à la shoppe ce midi. Il ne faut pas trop mélanger l’ordre dans lequel tout cela se pointe sur la table car ça me dérange un peu. Je m’améliore et j’y travaille mais ce n’est pas facile. Samedi donc, on se retrouve donc toute la ptite famille pour un joyeux repas du temps des sucres avec les amis du bureau. La joie!

La flanelle, la très-Sainte

Il y a aussi nos amis Les Glorieux qui me chicotent en ce moment. Vont-ils faire les séries? J’espère un peu car ça fait quelque chose à jaser pendant les temps morts. On peut aussi en parler sans les Glorieux mais c’est moins drôle un peu. De toute façon, une source généralement bien informée que je ne nommerai pas mais qui s’appelle Raymond me dit que Carey est retombée dans sa bulle et qu’on est OK pour un bout de temps. Il prédit même des ailes gratuites ce soir! Bon, carey a pogné un ptit rhume apparemmant mais enfin…

Camps de jour

À la maison, on se prépare fébrilement – pas si fébrile que cela quand même – aux camps de jour qui débuteront cet été pour la 5 ans de la maison. Le magasinage est fait mais le contenu fatigue un peu le papa en moi. Je commence donc ma carrière de « papa-qui-doit-apprendre-à-laisser-aller-un-peu-des-fois-mais-pas-trop-souvent-pour-épargner-son-ti-cœur… »

Downtown

Jai aussi entendu dire qu’il y a des machines qui vomissent de l’argent mais pas le bon au centre-ville. Ma source à ce sujet c’est Denise mais je ne dois surtout pas le dire car ça doit rester secret tant que c’est secret. J’en reparle quand ce ne sera plus secret

Je joue toujours au barman à temps perdu le jour et c’est pourquoi je me défoule en ces lieux.

Alain