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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

lundi 4 janvier 2010

Début d’année… 2010

Je me trouve confortable dans mon nouvel environnement, je vais donc prendre quelques instants pour raconter la fin du congé des fêtes. Je ne conterai pas tout mais quand même une bonne partie.

Dimanche soir, le 3 janvier 2010.

Je suis littéralement parqué devant la Tivi à regarder des Ricardos préenregistrés pour accompagner ma blonde. Ce n'est pas moi qui regarderais cela tout seul quand même. Ma réputation, c'est important. C'est vous dire comment on est claqués. En plus, moi qui croyais pouvoir m'évacher devant le match! Je me suis planté dans mon planning parce qu'ils avaient décidés de jouer en après-midi les salauds.

On est finalement passés à travers le temps des fêtes sans trop de dommages. Depuis le début décembre que je suis sur le party me semble. Et Ricardo qui fait encore ses recettes de Nowell! Ça a l'air bon par zemple.

Demain matin, ma blonde retourne au boulot… dans la joie! Depuis le 17 décembre dernier qu'elle et Marilou se prélassaient à la maison. Pas vraiment le prélassement total, je dirais. Il y avait tout de même des « faut qu'on » à réaliser pour pouvoir arriver au 25 en même temps que tout le monde. Pas facile, la vie de cuisine avec une six ans qui veut aider maman.

Lundi le 4 janvier 2010

Aujourd'hui, ma 6 ans de Marilou et moi avons pelletés… encore. Faut dire qu'il y en a eu de la neige depuis une couple de jours. Mon calcul savant me dit qu'on a encore eu un bon 30 centimètres, si ce n'est pas plus. Allons-nous battre le record de Québec d'il y a une couple d'années? Les paris sont ouverts. Ensuite, il y avait une couple de commissions comme qu'on dit à faire au grand déplaisir de cette dernière. C'est après cela qu'on s'est attelés au démantèlement des décorations de la Noël précédente. Un grand plaisir! C'était quand même en place depuis l'an dernier. Ça avait fait son temps. Ce n'était plus d'actualité. C'est de cette façon que j'ai vendu l'idée à Marilou parce que, pour elle, c'était beaucoup trop rapide. On aurait pu attendre jusqu'au… printemps! Les filles, c'est comme cela. Je le sais, j'en ai deux à la maison en plus d'en côtoyer quelques-unes au bureau à chaque jour.

Après avoir dégarni la chose, il s'agissait de sortir le tout sans échapper trop d'épines. Mission impossible. J'ai eu beau faire attention. Le petit sapin enrubanné que j'avais invité l'an dernier dans le salon avait pris du gallon. Beaucoup de gallons. Tellement qu'il en passait plus dans les portes. Maudit orgueil! Je pense qu'on lui a trop dit qu'il était beau. Sacré vaniteux, va! Anyway, selon mes calculs, je devrais retrouver de ces épines jusque vers l'été prochain. Faudrait que je dise cela à ma fille, elle en serait probablement ravie!

En parlant de princesse ravie, elle vient de me donner la permission de m'installer à mon clavier pour délirer un peu. Comme c'est gentil de sa part! Pendant ce temps, je l'entends qui joue au ptit boss. Depuis qu'elle a eu son tableau à Noël, ses toutous mangent un peu la claque. Elle est maintenant la maîtresse de la classe et ces derniers agissent en tant qu'élèves. Je crois qu'ils ont quelques problèmes d'apprentissage. Seulement quelques toutefois. Hier je l'ai entendue dire à un des toutous que c'était normal qu'il ne connaissait pas son alphabet puisqu'il n'était qu'en maternelle mais qu'il ferait mieux d'embrayer parce que le futur ne lui ferait aucun cadeau. Évidemment que ce ne sont pas les mots exacts qu'elle a utilisés. Je ne lui ai qu'emprunté l'idée.

Elle commence déjà à me regarder d'un drôle d'œil. Il faut dire que je lui ai promis d'aller vérifier si la patinoire extérieure existait déjà. Le problème est que si elle a été construite – peut-on construire une patinoire – je devrai y aller avec elle et surtout mes patins. Les patins, dois-je me le rappeler ont été le seul obstacle dans ma carrière de hockeyeur professionnel riche et millionnaire. Un détail, je dirais.

Elle me regarde encore. Elle voudrait pouvoir vous écrire un petit mot. Son principal problème ou plutôt le mien est d'ordre logistique. Pas très rapide sur le clavier, la fille. Je me ferai donc le messager pour le faire pour elle : « Bonjour, je m'appelle Marilou et j'ai 6 ans. Je suis en première année. J'aime cela écrire mais avec un crayon et une efface. Un clavier c'est trop difficile parce que les lettres elles sont toutes mêlées. » C'est un peu limité, vous allez me dire mais je trouve qu'elle s'est bien débrouillée comme première dictée en public. De plus, le projet a aussi permis de la concentrer sur autre chose étant donné que ça la gênait un peu de devoir vous parler de même. Demain l'école donc. Retour aux mots-étiquettes, aux savants calculs, aux cours d'anglais et d'ordinateur. Les enfants sont rendus à suivre un cours d'anglais dès la première année. Une heure par semaine, vous me direz que ce n'est pas grand-chose mais quand même! On va la prendre. L'heure d'ordi non plus ce n'est pas beaucoup mais Bill Gates n'a qu'à bien se tenir.

Elle vient de décider d'essayer son ordi pour écrire quelque chose. Yé! Tant qu'elle ne me demande pas de lui dire quoi écrire, je devrais être pas pire. Avez-vous déjà essayé d'écrire quelque chose quand en background vous entendez : « Papa, pourquoi il y a une petite barre rouge en dessous de mon nom? » parce que ton ordi pense que tu as fait une faute, genre? Que je lui dis. Je crois que je ne me lancerai pas dans les caractéristiques du dictionnaire de Microsoft Word qui ne connait malheureusement pas la plupart des noms propres et qui les considèrent donc comme des erreurs. Comme ce dictionnaire passe son temps à m'obstiner de toute façon et qu'elle serait mieux de ne pas trop s'y fier, je m'en tiendrai là.

La journée commence à s'assombrir. Les ouvriers ont quitté le chantier, le soleil qu'on n'a pas vu mais qui était tout de même présent, réchauffement de la planète oblige, va aussi nous quitter pour une autre longue pause hivernale. Je suis à la veille d'aller chercher ma blonde au métro parce que sa journée à elle aussi achève.

L'année reprend peu à peu son cours. Les projets s'enlignent, comme les planètes d'ailleurs.

À la prochaine connexion!