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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

dimanche 14 novembre 2010

Repas facile à faire pour Noël

Aujourd'hui, même si je travaillais ce soir, on avait décidé de se faire la recette que Ricardo nous avait présentée le 22 octobre dernier, soit le canard rôti au miel. Facile à faire comme tout, ça ne prend que du temps. J'ai essayé de repêcher la recette sur le site de Ricardo, de Radio-Canada, bref partout où c'était possible mais pour le moment, elle ne se trouve que dans le magazine de Ricardo d'automne. Si jamais vous voulez le détail, je vous la scannerai.

Première des choses, il faut trouver un canard. Pas trop vivant autant que possible parce que ça pourrait être difficile de l'attraper, genre. Mais pas trop mort non plus, question de fraîcheur. Pour notre part, nous étions passés hier dans une épicerie vietnamienne qui en avait - et apparemment comme ma blonde a sursauté, VRAIMENT pas trop cher! - on en a donc ramassé un. Facile comme tout à mettre dans le panier. Il ne grouillait pas, et ce, même si Marilou lui a fait la conversation tout le lond de la randonnée épicerienne.

La recette est assez simple dans le fond: En premier lieu, on doit se rentrer la main dans l... du canard, enfin bref, là où il y a un orifice dont je m'apprêtais à mentionner le nom un peu trop directement avec mon clavier et que vous aviez tous reconnus. Donc, un coup la main dedans, on doit retirer ce qui traine comme genre, le foie ou des trucs de même. Dans le mien, il y avait quatre morceaux dont je ne pourrais dire exactement la provenance médicale étant donné mes connaissances très limitées dans ledit domaine. Anyway, on a coupé un oignon en deux, une orange en deux et une grappe d'ail aussi en deux sans en extraire les pelures, sauf pour l'oignon. Ça nous a fait six morceaux qu'on a "enfournés" - le mot choisi est définitivement mieux que ce à quoi je pensais au préalable - dans ledit canard qui ne contenait plus rien d'illicites ou médicales. Anyway encore, il en était au stade où il n'avait plus tellement besoin de ces pièces pour fonctionner correctement, son rôle étant d'être dorénavant bon dans une assiette. Après cela, ma blonde l'a généreusement enduit de miel parce que moi, me salir les mains, je ne suis pas encore le meilleur dans cet exercice. Je pourrais, mais comme elle me l'a si gentiment offert, que dire de plus!

Par la suite, il n'y a qu'à mettre le palmipède dans une rôtissoire, couvrir et mettre dans le four pour environ 30 minutes. Ensuite on enlève ce qui sert de couverture et on l'oublie à la même place pendant environ 2 heures 45 minutes. Bien évidemment, il faut l'arroser de son jus une fois de temps en temps.

Quand cette étape est terminée, on ressort le canard qui ressemble maintenant plus à un repas qu'à un oiseau, de la rôtissoire et on regarde quelques instants le jus qui reste... on salive un peu et on se décide d'en extraire le gras parce qu'apparemment, c'est mieux de le garder pour une recette, genre, rôtir des patates. Avec ce qui reste ensuite, on repart le rond du poêle et on y ajoute un vin moelleux que nous disait Ricardo et une chance que le nom du vin était écrit sur la recette parce que je crois qu'on aurait eu l'air drôle à la SAQ en demandant un vin moelleux. Il n'y a apparemment pas de pastille de cette couleur là-bas.

C'était tout simplement sublime. On va remettre cela prochainement, je crois. Quoique pour Noël, ce serait tout aussi excellent!

La semaine prochaine, j'ai plusieurs projets sur la planche à dessin. Pétoncles en papillottes à la lime, vol-au-vent au canard – ben oui, il en est resté un peu et j'essaierai aussi un lapin à la je ne sais plus trop quoi... Les bienfaits du travail de soir, ça donne du temps de jour pour essayer de nouvelles recettes.