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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

jeudi 27 août 2009

Évolution d'une 6 ans


Marilou a perdu sa troisième dent hier. Avant que ça se produise, nos reporters étaient sur les lieux pour enregistrer sur pellicule les derniers ébats de la palette en question.



Aujourd'hui, la saison de la rentrée battait son plein chez nous comme ailleurs d'ailleurs. Marilou a renoué avec son amoureux Daryel -- je n'ai pas encore donné mon accord à cet alliance encore. Les deux amis ne s'étaient pas vus de l'été mais étaient forts heureux de se retrouver dans la cour de l'école.

Sûre et certaine de son coup, notre Marilou se fond dans la foule en compagnie de ses nouveaux amis de première année, professeur inclus.
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mardi 18 août 2009

Sous les tropiques

Gentlemen only…(je n’oserais mentionner le reste)

Vendredi dernier j’effectuais un retour sur les tertres. Au golf, il y a un principe tout à fait « All Bran » à respecter; la régularité. Pour espérer progresser dans cette science, on doit être régulier. Il faut jouer souvent. Un jour que j’assistais à un genre de séminaire – rare dans mon cas – gratuit sur le golf avant un tournoi, j’écoutais un « pro » -- tout aussi rare sinon plus – qui mentionnait que les muscles de notre corps – oui oui, j’ai ça aussi en cherchant un peu – avaient en quelque sorte la mémoire très courte – ça me rappelle quelqu’un que je connais très bien mais dont le nom m’échappe – ce qui faisait que d’une fois à l’autre, ils ne se souviennent pas nécessairement du bon mouvement à effectuer au bon moment lors de l’élan, de l’adresse ou de je ne sais quoi encore.

Mon répertoire de raisons n’est pas encore épuré mais je crois avoir démontré mon point. Ça n’a pas été facile! En plus, il faisait très chaud et il a fallut prendre de la bière. La vie n’est vraiment pas facile. L’affaire c’est que je dois me pratiquer un peu pour le tournoi annuel de l’entreprise dans laquelle j’évolue si joyeusement. Dans mon plan de match, mon genre de camp d’entrainement, j’avais prévu vendredi dernier, vendredi cette semaine ainsi que le jeudi suivant. L’aréna étant occupée ce vendredi, je dois déjà me rabattre sur un plan « B ». Plan « B » qui n’a pas encore l’honneur d’exister. La gestion sportive est un continuel combat. Je travaille là-dessus.

Canicule

Le temps chaud et humide s’est poursuivi samedi mais comme il doit y avoir trois jours en ligne d’intense chaleur pour qu’on puisse parler de canicule, on ne pouvait en parler officiellement. Aujourd’hui mardi, on peut affirmer sans se tromper qu’à ce moment précis, on était en plein dedans, mais on ne le savait pas encore samedi. Me semble que je tourne en rond. Ça doit être la chaleur. Dire qu’on va s’en ennuyer très rapidement. Et dire qu’on s’est plaint qu’on n’en avait pas eu assez. Gang de plaignards, va! Et je ne m’inclus surtout pas dans le lot car j’aime bien suer un petit coup à l’occasion. Je ne suis pas certain toutefois que les gens que je côtoie puissent apprécier le phénomène à sa juste valeur.

Pour fêter l’événement donc, Marilou s’est littéralement lancée à l’assaut d’une pieuvre qui balance de l’eau à qui mieux-mieux dans toutes les directions et qui donne l’impression qu’il fait un peu moins chaud mais juste un peu plus humide. Après un après-midi de ce traitement, notre 6 ans en avait plein son casque je dirais. Elle a même réussi à dormir en plein spectacle des feux d’artifice du samedi.

À sa décharge, il faut dire que par rapport aux deux semaines précédentes qui mettaient en vedette l’Afrique du Sud et les États-Unis, celui de samedi dernier était un spécial 25e anniversaire pour rendre hommage et au Cirque du soleil et aux feux comme tel. Je me dis que ce devait être français. Comme leurs films, leurs feux étaient un peu plus ordinaires. Comme quand on se dit pendant un film : « Ça va venir bon. » et que, sans cesse, on se répète la même phrase pour s’encourager à terminer le visionnement. À la fin, on se fait toujours la même réflexion du genre, c’aurait pu être bon. Disons que ça a pris un bout de temps avant de pétasser pour la peine et que Marilou n’a tout simplement pas pu résister aux bras de Morphée, surtout bien affalée qu’elle était sur son confortable père que je suis.

Dimanche, on s’est caché parce que la canicule qu’on ne savait pas son nom encore, elle se poursuivait de plus belle. Les « faucons » d’usage ont donc été effectués à l’air clamitisée comme le dirait si élégamment Marilou.

En attendant la fin de la semaine, je prépare la phase deux de mon camp d’entrainement ce vendredi.

jeudi 13 août 2009

Un peu d’astronomie ou d'astrologie

Ce printemps dernier, je ne sais plus exactement quand, j’ai reçu un courriel d’une collègue qui partage un peu comme moi la même passion; la photo. Le courriel annonçait que le 27 août 2009 à minuit 30 environ, il y aurait un phénomène astral intéressant dans le sens que la planète Mars serait visible et serait environ la même grosseur que la lune dans le ciel. Intéressant, me dis-je en pensant aux belles photos que je pourrais en tirer. J’avais déjà élaboré certains plans, une logistique pour arriver à mes fins. Non mais deux lunes en même temps! Ça ne doit pas arriver souvent.

J’ai appris hier que toute cette histoire n’était qu’une machination, un canular. Je suis même allé vérifier sur différents sites, dont des forums de discussion d’astronomie et c’est confirmé; c’est impossible! Selon la taille et la distance des deux astres en question pour qu’ils apparaissent de la même grosseur dans le ciel, il faudrait que Mars soit tellement près de la Terre qu’il y aurait risque de collision. Il faut comprendre que ça ne fonctionne pas tout à fait comme sur l’autoroute Métropolitaine ce genre de trucs. Ces énormes masses de, masse de quoi au fait je ne sais trop, doivent une « bulle » assez limitée qui fait que c’est mieux qu’elles ne se rapprochent pas trop l’une de l’autre. C’est une théorie, la mienne, qui n’a toutefois pas été vérifiée mais que je désirais partager.

Est-ce que c’est ce à quoi ils font allusion lorsqu’ils parlent de « Saturne en Venus », genre? Non, hein? J’ai dû bifurquer vers l’astrologie plutôt qu’en astronomie. Ça reste dans le ciel. Je ne m’égare pas trop. Non mais tout cela aurait pu tourner en une chance quelconque. Du genre qu’on peut lire dans le journal le matin en prenant le métro. Genre, pour s’assurer qu’on va passer une bonne journée ou à la limite qu’on devrait rester à la maison.

Je songe sérieusement à rester à la maison le 27 en signe de protestation et j’invite d’ailleurs toutes les personnes qui liront ces lignes à faire de même sinon la chance vous lâchera carrément dans les 72 prochaines heures. De plus, si ce texte n’est pas envoyé dans les trois prochaines minutes à vos 72 correspondants les plus réguliers, et pas un de moins, le ciel, qui soit dit en passant doit être en Saturne lui aussi, vous tombera assurément sur la tête, pour paraphraser un gaulois bien connu.

C’est même pas vrai! Je vous ai bien eu, hein? Chacun son tour. Moi et mes deux lunes VS votre absence au bureau et votre méga-envoi de… pas grand-chose. Je serai quand même absent le 27 puisque, en plus de la saison de l’école qui débute officiellement pour Marilou, j’en profiterai aussi entre l’heure de la rentrée et la sortie de la cour de récréation pour m’éclipser sur un vert parcours. Pour l’occasion, j’ai commandé du beau temps. Ce n’était pas en « Back order » puisque, apparemment il y en a encore beaucoup en stock. On prévoit même une diminution considérable des prix de ce produit due à un écart considérable entre l’offre et la demande. Pourtant. On me dit que malgré les nombreux formulaires acheminés au service du beau temps, on n’a pu les satisfaire puisqu’une technicalité, probablement informatique, empêchait la demande d’être acceptée comme telle.

Parlant de ma 6 ans, elle a perdu sa seconde dent mardi soir avec un peu d’aide de la part de son père. Je crois qu’elle – la dent – ne tenait qu’à un fil mais le travail n’a pas été facilité dû au fait que c’est petit en titi une dent de six ans. Je n’arrivais pas à l’accrocher à mes doigts. Disons qu’il n’y a rien comme une pince à sourcil pour ces travaux de précision. Mes pinces « Long Nose » auraient même été trop grosses selon l’autre spécialiste qui se tenait à mes côtés muni de son appareil à elle, la caméra. Toujours est-il que le travail est fait. La fée est aussi passée avec le cash et le cadeau – une belle sacoche en forme de chat pour se vanter et mettre ledit cash dedans. Une vraie fille!

mercredi 12 août 2009

Dans le jardin

Dans la vie, il y a des compromis à faire pour passer à travers. Des sacrifices qui disaient dans le bon vieux temps. Évidemment, les compromis augmentent à mesure que soit l’âge augmente ou bien que le nombre de personnes nous entourant progresse dans le même sens, soit par en haut. Seul, c’est simple. Si tu te plantes dans quelque chose, tu paies pour sans déranger personne. C’est de même pour les bons coups, ça se passe en solo. Arrive donc le moment où le groupe unique passe à deux. Une augmentation de 100% du groupe cible.

Parallèlement, le nombre de chiffres au cadran de l’horloge biologique continue d’augmenter aussi. C’est bizarre comme ça se suit. Ah oui, les compromis aussi se multiplient. C’est normal. Quand la vie est bonne et que les compromis sont mutuels, il en résulte assez souvent une augmentation de la population initiale cible. Ils sont maintenant trois. Ce que je peux aimer les études démographiques, c’est tellement passionnant.

Tout à fait par hasard, notre famille comporte trois membres. Des fois le hasard fait drôlement les choses mais tel n’est pas le but de l’étude actuel. Depuis que Marilou est née qu’on fait un peu plus attention à ce que l’on dit, ce que l’on fait et surtout à ce que l’on mange. Chantal et moi, surtout moi, ne sommes pas nécessairement des exemples en matière de nutrition. Chantal est meilleure que moi mais ce n’est surtout pas une référence quand on se compare à moi dans ce domaine. Depuis toutes ces années, j’ai travaillé fort à faire croire à Marilou que j’aimais les fruits et légumes en en mangeant pas mal. Ce n’est pas que j’aie appris à apprécier, j’ai plutôt appris à faire semblant. Marilou est quand même bonne. Les fruits sont souvent une partie de plaisir pour elle. Les légumes, c’est moins facile. Alors, on mange des légumes. On tente d’en ajouter dans les lunchs du midi. Le soir au souper, on essaie d’en avoir le plus souvent possible dans l’assiette. On est plutôt bons, je trouve.

En matière de légumes, j’avais remarqué que dernièrement, à moins que ce ne soit depuis longtemps, je ne saurais dire exactement que les concombres avaient maintenant une option intéressante. Il y a maintenant des concombres qu’ils appellent sans graines. Je ne sais pas pourquoi parce qu’il y en a quand même mais elles sont minuscules ce qui fait que ma Marilou et moi on aime mieux cela. Toujours est-il que je ne me souvenais plus que les concombres puissent avoir de grosses graines. Mes beaux-parents qui ont un jardin magnifique mais avec tout pleins de légumes de toutes sortes. De plus, ils sont très frais, ce qui n’est pas négligeable. Ils aiment beaucoup les légumes eux autres. En tout cas, j’aime à le croire puisqu’ils en cultivent et en mange pas mal facilement. C’est bon pour la santé que mon beau-père dit souvent. J’ai aussi un beau-frère qui a souvent vu un reportage ou lu un article qui me dit souvent que de manger des tomates c’est bon pour la clavicule ou la prostate, je ne me souviens jamais. Je devrais peut-être me mettre à regarder les reportages ou à lire ces fameux articles, ça m’instruirait un peu. Peut-être aussi que je n’oublierais plus. Il y a surement un légume qui fait la job dans ce domaine. En tout cas…
Hier, à notre arrivée à la maison du travail, il y avait un beau sac de légumes, justement. Soit dit en passant, merci. J’en viens justement à mon idée de départ. Des fois ça prend quelques détours…

Il y avait des concombres dedans. Des vrais concombres, avec des vraies graines. C’est là que j’ai réalisé le principe des différentes grosseurs de graines. J’en ai immédiatement parlé avec Chantal parce que c’est important d’en parler dans le couple. Elle m’a donc suggéré d’en traiter dans un blog et m’avait même suggéré un titre que j’ai apprécié à première vue mais beaucoup hésité avant même de l’écrire dans ce texte. Essayez d’imaginer l’environnement du blog avec comme titre : « J’aime pas les grosses graines ». Ça pourrait porter un peu à confusion et je ne voudrais surtout pas partir dans cette tangente, plutôt glissante. Ça pourrait être embêtant. C’est pour cette raison qu’il y a un autre titre un peu moins accrocheur en rubrique. Je ne pourrais vous le dévoiler à ce moment-ci puisque le comité de rédaction n’a pas encore statué sur le sujet. Il se réunira au moment de la publication et prendra décision.

Dans la prochaine rubrique, je discute d’astronomie un peu.

mardi 11 août 2009

Des signes qui ne trompent pas

En fin de semaine dernière, nous sommes allés nous balader en campagne. L’an dernier, nous avions comme plan d’aller faire un tour au Finnegan’s Market d’Hudson. Nous avions fait une tentative pour nous cogner le nez sur une porte barrée. Ce n’était pas vraiment une porte puisque l’activité est extérieure mais vous avez probablement compris l’allusion.

Nous avons donc fait une seconde tentative ce week-end. C’était ouvert. Le Finnegan est un genre de marché aux puces. Avec plein de « peddlers » qui cherchent à écouler du stock de fond de cave. Évidemment, quelques artisans locaux figurent aussi au nombre des exposants mais cela, c’est un peu moins drôle. Personnellement, je trouve qu’il n’y a rien de plus drôle que de tenter de négocier le prix d’un article pour lequel on demande 1$. Quand on arrive à l’avoir pour 50 cents, c’est le délire. En plus, dans ce coin-là, tout se passe en anglais. Quel défi! Tout cela se passe littéralement dans un champ. Le stationnement – parce qu’il y a des véhicules qui trainent jusque dans les bois avoisinants – les stands de démo, pour la plupart ainsi que la majorité de l’activité se passe dans le milieu de nulle part. La température était idéale, c’était bondé et la joie était donc au rendez-vous.

D’ailleurs, les environs sont aussi très agréables. Une belle campagne sur le bord de l’eau comme dirait l’autre. En chemin, nous avions noté Chantal et moi le panneau indiquant la traverse Hudson-Oka. Sur le chemin du retour donc, nous avons proposé à notre 6 ans de Marilou de passer par le traversier. Elle était aux oiseaux comme on dit. Comble de bonheur, il n’y avait pratiquement pas d’attente. Il faut dire que la traversée est très courte mais on a quand même eu le temps de débarquer du véhicule pour prendre quelques clichés du moment. Un vrai Titanic, ce rafiot! Les filles… et le gars étaient donc ben contents.

Par la suite, nous avons tenté de faire croire à Marilou qu’elle aurait besoin d’une sieste étant donné qu’on voulait aller voir les feux d’artifice le soir et que c’est très tard, mais en vain! Elle n’a jamais dormi. Elle en avait beaucoup trop à raconter à ses nombreux amis toutous membres de l’équipage du navire qu’elle commande et qui s’appelle aussi un lit. Nous avons donc réédité l’événement de la semaine précédente pour une seconde tournée. Non mais c’est que ça commence à être une habitude! Après les États-Unis, c’était au tour de l’Afrique du sud de tenter de nous impressionné par des éclats dans le ciel étoilé. J’avais bien aimé la prestation américaine mais je dois avouer avoir été comblé par l’africaine. C’était tout simplement magnifique.

Golf

Dimanche, j’agissais à titre de caddie pour mon beau-père dans le cadre d’un tournoi Inter-Clubs dans la catégorie « B ». Ça se passait sur le parcours du Champêtre. Soit dit en passant, un très beau terrain de golf. L’équipe de St-Jérôme a encore une fois volé les honneurs en l’emportant contre le Club local ainsi que sur celui de Ste-Rose. Je suis allé surtout en observateur, dans le but d’améliorer mon golf. Des fois, en regardant des meilleurs, on risque de pogner un truc ou deux au passage. En tout cas, c’est ce que je me dis depuis 4 ans. Je n’ai toutefois pas noté d’améliorations directement reliées à ce que j’ai pu visualiser durant ces rondes. Je suis toutefois encore optimiste à ce sujet. Parlant de golf, je pourrais dire que ma saison prend son envol vendredi prochain avec ma première ronde au Québec de l’année. Certains diront que c’est un peu tard mais comme on dit, vaut mieux être en retard qu’en corbillard. Le début de ma saison a été retardé dû à une blessure au haut du corps. Si ça va bien, je vous en reparle, sinon, je trouverai autre chose…

Un signe

Une autre raison qui me fait dire que je débute ma saison sur le tard comme on dit c’est que j’ai vu deux signes qui ne mentent pas à propos de l’avancement de la saison. Hier, j’ai vu quelqu’un en sortant du bureau avec une tuque sur la tête. Bon, ça peut difficilement aller ailleurs que sur une tête mais bon. Mieux que cela, sur mon chemin de retour, toujours en sortant du bureau, il y avait la personne qui fait du bruit dans le métro et qui a un permis pour cela qui portait un joli bérêt en « velvet ». Je me dis que ce doit être un peu chaud mais comme ce n’est pas ma tête, je laisse aller. C’est tout de même un signe qui ne trompe pas.

dimanche 2 août 2009

Un samedi ensoleillé

Des fois – en fait très souvent – ma blonde ramasse des dépliants, fascicules ou autres trucs du genre avec de l’info dessus. L’autre jour, elle me montre tout bonnement un truc sur les produits de l’érable. Pleins d’endroits où il se vend de ces fameux produits. Je suis surveillé pour ce qui est du diabète et je commence à comprendre pourquoi quand je revoie ma réaction suite à la lecture de ce fascicule. Je suis devenu complètement gaga en constatant qu’en quelque part à Upton, il y avait un magasin général qui offrait de la barbe à papa à l’érable. Mon sourire a rencontré celui de Chantal et elle m’a compris immédiatement.

De plus, tout près de cet endroit il y avait une ferme qui exploite des tournesols, ce qui en plus, ferait l’affaire de Chantal puisque Marilou et Alain seraient facilement attirés par la barbe à papa. Vendredi, j’en avais parlé au bureau et la réaction fut des plus mitigées. Bon, je n’avais parlé que des tournesols, dois-je avouer.

Samedi, de bon matin, nous avons donc quittés le nid familial en route vers Upton et ses magnifiques trouvailles. En partant, ma blonde me dit tout bonnement : « Tu prends le tunnel? » Je lui réponds qu’à ma connaissance, il n’est pas fermé cette fin de semaine mais un doute commence à poindre dans mon esprit. En arrivant sur la 25, ça ralentit joyeusement. Le doute se matérialise peu à peu à mesure que nous progressons tel un escargot en quête de sa pitance quotidienne. Je suis déjà paqueté de « j’aurais donc dû » et nous n’avons même pas traversé le fleuve. Sur la 20, ce n’est guère mieux au point qu’on tente même d’éviter le pire en empruntant la 116 pendant un bout. Pas assez longtemps cependant. En retournant sur la 20 trop rapidement, je m’enfonce de nouveau dans un bouchon. Que se passe t-il donc? Un autre détour nous emmène finalement à notre but avec quelques minutes de retard sur l’objectif initial.

C’est beau un champ de tournesols. Saviez-vous que contrairement à ce que l’on croit, le tournesol ne suit pas le soleil toute la journée. Ses feuilles le font mais pas la fleur. Elle demeure pour sa part toujours tournée vers l’est là où le soleil se lève le matin. Après avoir fait le tour de la question, jasé avec les mascottes géantes, pris un peu d’information sur le sujet pour la postérité, on rembarque dans le véhicule pour la suite…

Le général Upton tel que son nom l’indique est en quelque sorte un magasin général mais moderne. Moderne dans le sens ou la marchandise qui le remplit est plutôt orientée pour les touristes qui s’y aventurent. Pas comme dans le temps, j’imagine. Les poches de farine et les cannages sont remplacés par des bouteilles d’huile de tournesol, des ti pots de confitures locales ou des sacs de Barbe à papa à l’érable. Avant d’entrer à l’intérieur, nous décidons de prendre le lunch sur la terrasse à l’arrière. J’ai mangé une de ces pizzas! Une pizza aux saucisses de canards. On est très loin de la All dressed de chez Jonas! Ce fut tout simplement exquis. Ma blonde a accompagné la sienne avec un moult ou mou ou moux, je ne sais trop, de pommes. Apparemment que c’était bon. Marilou a troqué la pizza pour un sorbet de framboises. Pas très nourrissant, je trouve. L’ambiance de fond de cour avec vue sur grange, fontaine et … tournesols était des plus exquis. C’est après cet en cas que nous sommes entrés dans le magasin. Il y avait foule. Je dirais que ce n’était pas nécessairement des locaux qui varnoussaient dans les allées.

Nous nous sommes par la suite redirigés vers la ville en stoppant à un kiosque de maïs. La barbe à papa était déjà engloutie. Marilou et moi nous sommes pratiquement battus pour l’avoir mais avons finalement partagé en en laissant même un peu à chantal. Une bataille féroce. Le retour a été beaucoup plus facile. On a même pu visualiser l’origine du problème à notre aller. Tout allait bien dans les deux sens jusqu’à qu’on rencontre un twitt de la SQ parqué en plein milieu et qui, selon toute vraisemblance, ralentissait tout le traffic dans l’autre sens pendant quelques kilomètres. Ce devait être une raison écologique, encore. Si on va moins vite, on dépense moins d’essence. Je suis certain que c’est cela la vraie raison de son approche.

Dans la soirée, nous avions décidé d’aller voir les feux d’artifices. C’est très impressionnant mais il y a beaucoup de monde. Nous avons même été pris dans une congestion vers 23h00. Quelques rigolos impatients ont même trouvé le tour de rendre l’opération un peu moins agréable. À un moment donné, les membres d’une autre auto m’ont même traité de « white ass »! Pour les néophytes de la langue de Shakespeare, la traduction de cette expression est : « fesses blanches ». Je veux bien croire que les miennes doivent être relativement blanches compte tenu du contexte mais quand même. Les membres de ce véhicule, nul besoin de le rappeler, étaient quatre femmes à qui les fesses devaient être un peu plus foncées, malgré l’absence de plage nudiste dans les parages. Je dois avouer que nous avons été un epu surpris de leur réaction. Je n’étais même pas choqué au départ et même assez calme compte tenu du fait que je n’étais pas seul et que ma 6 ans de fille était présente. Dire qu’on se fait traiter de raciste pour bien moins que cela. Je me demande bien d’où peut bien originer le raciste des fois.

Un bien beau samedi donc, dans l’ensemble.