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lundi 6 juillet 2009

Est-ce qu’un bison bisonne?

En fin de semaine, on est allé faire un tour dans Lanaudière voir des bibittes. Samedi, on a décidé donc de faire un pied de nez à la météo qui nous promettait de la pluie en se pavanant tous les trois dehors dans le nord. Enfin, faut s’entendre, pas tout à fait le nord. Je dirais plus le nord-est de Montréal. En s’en allant vers Rawdon et tout ce petit coin de pays fort agréable… au soleil. Chantal nous avait déniché quelques destinations gourmandes à ne pas manquer.

Néotre premier arrêt fut justement un peu au nord de Rawdon dans une place appelée la Terre des bisons. La propriétaire, une ancienne montréalaise y habite avec sa famille depuis quelques années et élève des bisons. Vous avez bien lu, des bisons. Il y en a qui élèvent des vaches mais elle c’est plus des bisons qu’elle préférait. Une question de goût, j’imagine. À notre arrivée au bout du monde parce qu’il ne semble pas y avoir grand-chose dans ce coin là mise à part cette ferme, on peut apercevoir un troupeau de bisons dans le champ comme on pourrait voir un troupeau de vaches dans un autre champ. C’est pareil sauf que les vaches elles sont comme brunes foncées, très foncées même, et qu’elles ont une bosse dans le dos. Un peu dans le genre du chameau mais un peu moins prononcé. Je m’éloigne quelque peu géographiquement et aussi du sujet.

Après le fameux champ rempli de bisons, il y a une petite maison de cultivateur avec une grange à côté et une couple d’autres bâtiments adjacents. Une couple de tracteurs, des plus récents aux plus vieux et je ne parle toujours pas de la température. Il n’y a pas vraiment de stationnement avec des lignes mais j’ai quand même abandonné mon véhicule moteur en plein milieu de la place pour poursuivre notre route à pied.

Le premier spécimen que nous avons rencontré est dans un enclos tout près et est à peu près domestiqué. Il s’appelle Buffy – un genre de diminutif de buffalo, pas les ailes, si j’ai bien compris – qui est abreuvé par la propriétaire au moyen d’un énorme biberon contenant de l’eau. Marilou a même eu la permission de le flatter mais elle n’était pas très brave la pauvre devant cette grosse bébitte de poil qui pue un peu trop à son goût je pense. Chantal elle, n’a probablement pas encore réalisé l’effet nasal trop occupée qu’elle est à rire de sa pauvre fille et à prendre des clichés de la scène plutôt loufoque du moment.

D’autres enclos un peu plus loin renferment d’autres spécimens un peu moins domestiqué que Buffy et on est avertis de faire attention aux faux mouvements genre. Les bisons marmonnent entre eux. D’ailleurs, je me demande comment on appelle le cri du bison? Chantal suggère que les bisons bisonnent. Je ne suis pas certain mais mieux valait le mentionner tout d’un coup qu’elle aurait découvert un scoop.

Évidemment, la visite n’aurait pas été complète sans une visite au frigidaire pour l’achat de quelques victuailles en rapport avec l’idée du bison. Je suis très viande donc on en a acheté un peu. Juste un peu.

Nous nous sommes ensuite dirigés vers un autre lieu de culture. Je ne me souviens ni du nom ni de l’endroit exact mais il y avait de la volaille qu’on ne pouvait plus voir « live » rapport aux nouvelles lois de grippes comme l’aviaire, porcine ou brutale. On avait le droit d’en acheter par exemple. On en a donc acheté un peu là aussi.

Sur notre route, on a aussi croisé une shoppe de farine. Devinez quoi, on en a acheté aussi! On s’est ensuite dirigés vers une bergerie pleine de moutons. Là non plus, je ne pourrais dire où on était exactement sur la planète Lanaudière puisque je me fiais entièrement à Charlotte mon GPS. Une erreur je pense. Ces petits gadgets sont tranquillement en train de me rendre « épais » -- me semble que j’entends déjà certains des lecteurs penser tout haut que c’était déjà fait, mais je vous prie de vous abstiner un peu svp – car ça n’incite pas tellement à penser quand la machine le fait à ta place. La bergerie donc, pleine de moutons nous attendait quelque part par là. Je voulais simplement mentionner que c’est vraiment imbécile un mouton. Imaginez 150 de ceux-là ensemble. Quand on dit qu’un mouton c’est suiveux, c’est juste vrai. Fallait que je le dise.
Pour les plus sérieux d’entre vous qui aimerait en savoir plus sur les bisons et qui auraient encore le courage de continuer à lire, j’ai aussi emprunté un peu d’informations à mon ami Wikipédia pour la partager sur ce blog. Intéressant quand même l’idée du bison.

Le bison est un grand bovidé ruminant dont il existe deux espèces vivantes : celle d'Amérique du Nord (Bison bison) et celle d'Europe (Bison bonasus). La première vit essentiellement dans les steppes nord-américaines tandis que la seconde est forestière.

Les relations entre les deux espèces vivant actuellement ne sont pas totalement claires. Elles sont sans conteste très proches, puisqu'elles font des hybrides fertiles. Il semble que la fertilité des hybrides soit la même que celle des animaux non hybridés. Il existe d'ailleurs des troupeaux d'hybrides vivant en liberté dans le Caucase russe depuis les années 1950. Il faudrait donc considérer Bison bison et Bison bonasus comme deux sous-espèces, et non comme deux espèces distinctes. Certains biologistes défendent d'ailleurs cette position, mais la majorité des auteurs considèrent cependant toujours que les deux groupes sont des espèces distinctes.

Le bison a été un animal caractéristique de l'Amérique du Nord et une idole de nombreuses cultures amérindiennes. Les Amérindiens des grandes plaines de l'Amérique du Nord avaient une économie largement basée sur le bison.

Les bisons d'Amérique du Nord étaient encore 50 à 70 millions avant l'arrivée des Européens en Amérique, vivant et migrant sur les plaines herbeuses d'Amérique du Nord, du Mexique au Canada.

Ils ont frisé l'extinction avec la conquête de l'Ouest, l'introduction des chevaux et la construction du chemin de fer (vers 1870-1880), où le massacre des bisons fut une entreprise économique à très grande échelle, mais aussi une stratégie pour affecter les Amérindiens. Buffalo Bill (William Frederick Cody) fut un des plus grands chasseurs de bisons.

L'animal est alors protégé, et sa population en 2005 est estimée entre 200 000 à 300 000 bisons, vivant dans des zoos, des parcs animaliers, des élevages privés (pour la viande) et des réserves naturelles (aux É.-U. et au Canada). Ce dernier groupe, les seuls bisons vivant en liberté, est très minoritaire (quelques milliers). Le groupe le plus important est celui des bisons d'élevage, dont plusieurs dizaines de milliers sont abattus chaque année pour leur viande.
Il existe deux sous-espèces de Bison bison en Amérique du Nord : celle du bison des plaines (Bison bison bison) et celle du bison des bois (Bison bison athabascae). Cette dernière, qui a toujours été moins abondante, habite le Canada (environ 3 000 têtes dans les années 1990) et est majoritairement composée d'animaux vivant en liberté. La sous-espèce des plaines n'est pas protégée par la CITES, tandis que la sous-espèce des forêts est classée en annexe II. Certains scientifiques (Reynolds, 1982 ) estiment qu'il n'y a pas lieu de différencier deux sous-espèces, tant elles se ressemblent.

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