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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

dimanche 6 novembre 2011

Une feuille qui tombe…

Y avait longtemps, non? À ce temps-ci de l’année, j’ai des blancs qui se prolongent. Ça doit être le temps qui est plutôt frais. Bon! Mettons froid comparé à il y a un mois mais frais comparé à ce qu’il sera dans un mois. Question de point de vue. Disons seulement que j’hésite à enfiler mes Bermudas le matin. Ça me manque un peu.

Les arbres perdent peu à peu leurs belles couleurs d’automne. Ils sont à la veille d’être assez tout nus, même sans peau. On pourrait dire squelettique mais ce serait d’utiliser un cliché comme qui disent à la tivi après une défaite gênante de 43 à 1. On est en plein dans le mois des morts comme ils disaient dans le temps. La petite a comme un genre de grippoune qui n’a jamais vraiment commencé mais qui s’éternise. On vient de changer l’heure ce matin vers deux heures et ça fait que ce soir quand je suis parti pour travailler vers 18 heures, il faisait nuit noire. Pas tout à fait nuit noire parce qu’à Montréal, c’est un peu difficile à accomplir mais je crois que tout le monde avait compris l’idée. Ok, pas toi là dans le coin mais c’est normal dans ton cas. On est donc en plein dedans. Je veux dire, l’automne. On ne s’en sauvera pas encore cette année…

D’aucuns diront que tout cela nous amènera à l’hiver mais bon… Il y a mieux que cela je trouve. Les bourgeons qui bourgeonnent et les nez qui coulent à cause du « pollen nouveau » c’est 100 fois mieux!

Fallait que j’en parle un peu, c’est un peu thérapeutique pour moi. Je n’aime pas vraiment l’hiver et le froid qui l’accompagne et le fait d’en parler doit me rassurer un peu. Merci de m’avoir écouté!

Demain lundi, Marilou et moi passerons une autre journée ensemble à « pédagoguer ». Je l’ai mis entre guillemets pour m’en sauver parce que ça ne doit pas encore exister dans le dictionnaire ce verbe là! Je me demande bien pourquoi d’ailleurs! À au moins une par mois, on devrait pouvoir utiliser ce verbe lors des nombreuses « pédagogiques » que nous subissons durant l’année scolaire. Une autre montée de lait! Désolé à tous les membres du corps professoral qui me lisent, fallait que je le dise au nom de tous les parents. D’ailleurs, je me pose tout à coup la question : est-ce que ça existait les journées pédagogiques quand j’étais ti-cul? On ne devait pas en avoir! En tout cas, comme dans tous les cas où je préfère ne pas avoir la réponse, je vais me rabattre sur ma mémoire qui agit comme une « difficulté qui oublie » et nier tout souvenir qui pourrait ressembler un tant soit peu à une journée pédagogique. On avait peut-être un congé ou deux dans l’année comme le lendemain de Noël ou même le dimanche de Pâques, mais sans plus. D’ailleurs, je viens d’avoir un autre « flash », j’imagine qu’on doit être à la veille de les perdre ses congés-là aussi. Question d’accommodement, on devrait abandonner les mots « lendemain de Noël et Pâques » pour les changer par le congé du Boxing Day et du lapin de chocolat. Je suis en train de mélanger toutes les affaires encore comme me le dirait si candidement Marilou. Il ne faut pas mélanger les pédagogiques à Marilou avec mes congés qui ont été si ardemment défendus par les syndicats au fil des ans.

Demain donc, nous pédagoguerons Marilou et moi. J’ai quelques plans en tête mais je crois qu’elle aussi. Et si on comptait les feuilles qui tombent? On pourrait conjuguer le tout avec les tables de multiplications avec le nombre que ça fera! Pas certain qu’elle va aimer, mais bon, je ne perds rien d’essayer!

En espérant que nos plans se rejoindront quelque part dans la journée.

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