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mardi 14 août 2012

Déjouer le temps (1)


Pour nos vacances cette année, le thème choisi à l’unanimité par la famille était le camping! Évidemment, qui dit camping, dit de faire attention à la température! Comme tout le Québec, ou presque, a pu le constater, nous avons eu un mois de juillet du tonnerre! Du soleil, de la chaleur, du soleil encore et beaucoup de chaleur. Le bonheur! On en a tellement eu que j’ai vu des trucs sur les médias sociaux aussi bizarre que : « J’en peux plus de la chaleur! ». J’ai bien hâte de vérifier les « posts » de ces derniers en janvier prochain lorsque la paix sociale sera rétablie dans les écoles du Québec et dans les vestiaires des équipes de la LNH! OK, je m’écarte de mon sujet de base et je risque de déraper si je m’emporte, alors plutôt continuer sur celle des vacances. Toujours est-il que je me disais souvent dedans mon Ford intérieur, j’espère qu’il en restera pour nos vacances.

La température donc. Avant de partir pour Québec pour 4-5 jours, on avait vérifié et revérifié sur météomédiocre.com ce qui s’annonçait. Quinze jours avant, on se disait que ça avait le temps de changer en masse. Une semaine avant aussi on se disait la même chose. Deux jours avant aussi, mais c’était moins drôle. Il faut d’abord comprendre que quand on vérifie la météo pour une journée donnée, on doit prendre en considération quelques facteurs dont on oublie souvent les détails. Par exemple, pour une journée X, ils vont nous mettre un bel « émoticon » de soleil. À première vue, on serait porté à croire qu’il n’y a aucun problème à emporter ses lunettes de soleil. Mais non! Pour se protéger, ils vont aussi ajouter qu’il peut y avoir tant de pourcent de probabilités – vous ai-je déjà dit combien j’ai haïs ce cours-là dans le temps – de précipitations. En plus, ils vont même ajouter le nombre de millimètres de pluie qu’il pourrait tomber dans la mesure du précédent pourcentage déjà émis. Ce ne sont pas des politiciens mais ils doivent se protéger. On ne sait jamais les poursuites où ça peut mener de nos jours. Il y a même un parti politique qui tente d’en intenter une à des réseaux de télé qui ne veulent pas les avoir à leur antenne durant un certain débat! Bon, j’avais dit que je ne lancerais pas dans ce genre de débat, alors…

Pour en revenir à notre fameuse météo donc, on se tenait au courant puisque la pluie ne nous dérange pas tellement mais revenir d’une visite quelconque et n’avoir que l’espace de la tente pour se sécher et vivre en même temps, ça peut être quelque peu exigüe comme espace.

La veille de notre départ pour la capitale, nous nous sommes donc décidés à partir quand même! À la grâce de Dieu…

Notre premier stop n’était nul autre que l’Aquarium de Québec qui s’était soi-disant beaucoup amélioré selon la publicité. Nous y étions allé il y a une couple d’années et avions été déçus de notre expérience. Me semble qu’il n’y avait pas grand-chose à y voir cette journée-là. Il y avait peut-être eu une sortie de groupe de mammifères qui avait comme créé un manque. Enfin, tout le monde a droit à une deuxième chance comme qu’on dit. Et vogue la galère vers l’Aquarium! Déjà des réticences et certains remords m’ont pogné droit au cœur quand j’ai vu le tableau des prix d’entrée. TA… Non, je ne l’ai pas dit tout haut. Ça aussi c’est resté dedans mon Ford intérieur, mais ç’avait d’affaire à être « hot »! On passe donc les tourniquets et on nous avise que le spectacle des phoques commencera dans dix minutes. Nous voilà donc partis vers les phoques. F…, pour continuer dans la même veine, c’était déjà plein à craquer. Rien à faire de ce côté pour le moment, nous sommes donc retournés faire le circuit régulier. Les morses bougeait un peu mais pas trop. Je peux vraiment comprendre leur démarche puisque même moi, comparé à n’importe lequel de ces spécimens, j’ai l’air petit! Alors, bouger au gros soleil, ce ne doit pas être très tentant! Qu’à cela ne tienne, un de ces zigottos nous a quand même fait rire un peu lors de sa collation du matin. Les ours polaires, quant à eux, usaient les mêmes traces qu’ils doivent user à tous les jours. Quand on les a regardé cinq minutes, on peut aisément extrapoler sur la journée, voire même l’année entière! C’est un peu triste. Le pavillon intérieur fut tout de même intéressant par ses explications et surtout ses anémones qui semblent maintenant s’y reproduire avec un peu plus de facilité. Le tunnel vitré du fond de la bâtisse est aussi assez drôle. Que dire de plus? Marilou a quand même apprécié et lu certaines affiches pour se documenter un peu. Pour un papa qui voit le retour à l’école qui approche, c’est bon de savoir que sa fille sait encore lire… un peu!

Après cette visite, il était temps d’aller installer le campement pour les nuits à venir. Nous avons donc suivi la routine habituelle pour installer le nécessaire et un peu plus.

Pour l’installation de notre campement, en plus de notre tente pour se protéger des pluies possibles, nous avons aussi une bâche. Attention, ce mot est à prononcer comme hache et non comme lâche malgré l’accent. La bâche est donc la toile de pléstique tissés qui disent desur l’étiquette et qui permet aux individus campés dedans une tente de se réveiller au sec au ptit matin après une pluie diluvienne qui peut durer des heures et des heures. On la voit souvent en bleu, vert ou même grise mais je pense que la variété de couleurs ne dépend que du plancher où vous vous la procurez. Le souper fut des plus agréables et la nuit sans problème apparent. Peut-être y en a-t-il eus, mais nous n’avons rien vu!

Le lendemain matin, après un frugal petit déjeuner, nous sommes partis vers le Vieux-Québec pour jouer aux touristes. J’ai essayé de pogner du traffic, mais je n’ai point réussi. Arrêt au Carré d’Youville pour le stationnement, marche sur la rue St-Jean en passant par la porte du même nom, arrêt au magasin Crocs parce que la petite n’est plus si petite que cela et que les siens ne sont plus les siens. Une belle paire de roses qui deviennent mauve à la chaleur a comblé ses désirs crociens du moment. Au bout de la rue St-Jean, on tourne à droite après l’église que nous n’avons pu visiter puisqu’une messe y était dite lors de notre passage. Une messe en plein jour de semaine, ça prend bien des touristes pour que ça arrive. La rue du Trésor nous attendait donc pour la suite de notre randonnée. Après cela, à la vue du Château, nous nous sommes dirigés vers l’escalier qui descend vers la Place Royale pour un dépaysement total. On a même bouffé dans un resto de la place dont je ne me souviens plus du nom mais qui était quand même excellent. Après avoir déambulé sur les rues dallées de la place, nous sommes remontés par le funiculaire. Marilou était bien contente de son tour de manège de bas en haut. Quelques photos prises sur la terrasse dont je ne me souviens jamais du nom et nous étions repartis pour un tour dans le Château Frontenac. On voulait voir le Hall! En sortant, un cheval a fait coucou à Marilou, en tout cas, dans sa tête!  Il faisait chaud, nos bouteilles d’eau vides, nous avons donc repris le chemin du campement avec un arrêt dans une épicerie de Charlesbourg pour le ravitaillement d’usage. Après une bonne bouteille et un bon repas, une bonne douche et le dodo nous attendait parce qu’en camping, le lever du jour vient souvent plus vite qu’on ne l’espérerait. C’est là que la bâche, qui se prononce comme une hache non comme un lâche, s’est avérée des plus utiles. Un méchant déluge s’est abattu sur nos têtes, qui heureusement, étaient recouvertes d’une tente et sa bâche. Le système imaginée par les ingénieux que nous sommes a fait qu’au petit matin, tout était demeuré au plus sec dans la tente.

Le temps semblait incertain, non pas sur météomédiocre.ca mais bien en regardant le ciel. Sainte-Anne-de-Beaupré nous attendait et nous ne l’avons donc pas déçue. À mesure que nous avancions vers notre destination, le ciel s’éclaircissait et à notre arrivée, nous avons fait une pause crème solaire comme la veille dans le Vieux-Québec. Je n’avais jamais vraiment visité Québec et ses environs du temps que j’y habitais et j’étais content de jouer aux touristes ainsi. C’est fascinant de voir les richesses cachées dans ses temples humains. Quand on s’attarde aux détails de ces beautés architecturales, on en finit plus de les regarder. Une chance que Chantal a pris des portraits parce que mon kodak m’a comme lâché en plein milieu du périple.

Pour terminer le séjour dans l’est, un virage à gauche sur l’Ile d’Orléans était de mise! Nous en avons donc fait le tour avec un arrêt ou deux en chemin. Pour faire bonne mesure, le lendemain nous avons visité le village de Wendake ou village-Hurons comme usage de traduction. Très intéressant comme visite et Marilou qui est de plus en plus intéressée. Deux dans un, comme qu’on dit! Après l’histoire, ce fut au tour de la récréation avec une visite aux Galeries de la Capitale et ses manèges les plus amusants les uns que les autres. Je suis même monté dans le Capitale Express avec Marilou pour un ptit tour. Je ne le referai plus jamais, c’est promis!

La vie au Camping s’est très bien passée. Un soir, un automobiliste s’est même arrêté devant notre campement pour me dire que ma licence d’auto s’était très bien conservée. Il savoir que je m’étais procuré dans un marché aux puces une de ces vieilles plaques d’immatriculation du Québec. La mienne, parce que dûment payée en beau billet du dominion comme qui disait dans le temps, en est une de 1963. Elle n’a rien d’autres de particulier si ce n’est son fond blanc « vieux » et la couleur de ses écritures en vert forêt ou vert foncé. Pour le détail des couleurs, vaut mieux discuter avec Chantal qui aurait probablement un meilleur nom de couleur pour vous décrire cette chose qu’est la nouvelle « license » que j’ai habilement velcrée – je ne sais pas si c’est maintenant socialement accepté comme verbe quand il s’agit de fixer un objet sur un autre en utilisant le fameux velcro. Peut-être ce serait mieux si j’utilisais le terme « velcroé » peut-être pas non plus! Vous aurez donc deviné que l’année ne représente pas celle du véhicule mais bien celle du bonhomme!   

Une bien belle semaine à Québec! La suite des événements de nos vacances bientôt parce que je suis présentement de retour à Montréal en provenance du Centre-du-Québec pour un dodo et demain, on repart pour Gatineau et sa bande!

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