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jeudi 15 mai 2008

Pôpa n'était pas fier

Non mais! Il y a quand même des limites!

Lundi matin, avant de partir pour les lointaines contrées de l’Estrie, de la Beauce et des Bois-Francs, j’ai agit en tant que citoyen responsable. J’ai mis ma poubelle au chemin parce que chez nous, le ravage des vidanges se fait les lundis et jeudis soirs. Je suis donc parti gaiement vers les montagnes et vallées le coeur joyeux.

Le voyage

À Sherbrooke : rien de spécial à signaler si ce n’est que le Delta veut toujours avoir de ma poche 10$ pour que j’utilise Internet. Pas fort! De plus, il en coûte 1$ pour faire un appel local. Peut-être que ses dirigeants devraient aller faire un tour sur la planète « réalité » pour voir comment ça se passe dans la vraie vie. Je leur ai d’ailleurs mentionné en passant. En m’en allant vers St-Joseph-de-Beauce (au motel Le Journel qui soit dit en passant offre Internet sans fil dans toutes ses chambres et grétisse à part de cela), je suis passé par Thetford Mines. C’était la première fois pour moi. Je m’en allais dire : « Fascinant » mais je me contenterai d’irréel. J’ai trouvé un peu bizz les montagnes grises qui poussent un peu partout. La première que j’ai décelé au loin me donnait l’impression qu’il y avait une montagne qui avait oublié de fondre mais tout plein de calcium dessus qui la faisait paraître plus grise que blanche. Un peu moins joli que les neiges éternelles, disons. À mesure que je m’approchais, je réalisais que ce ne pouvait pas être de la neige. On est quand même rendu au mois de mais et je n’étais pas à Québec. Pas loin mais quand même! En m’approchant, j’ai pu constater la chose! C’est tellement... laid! Laid et irréel à la fois.

Bien que je ne sois jamais allé sur Mars, ce doit être un peu comparable. Le rouge en moins. Et plus ça va, plus je trouve mon exemple boiteux. Comme nous vivons dans une société moderne, nous devons faire preuve d’équité, qu’elle soit de type religieuse, de sexe ou même d’handicap. J’accepterai donc la comparaison en lui donnant une chance. À chacun sa chance disait l’autre jour un électeur moyen qui votait partiellement. Je m’éloigne de mon sujet de départ qui parlait quelque part de fierté. Qu’importe puisque cette tribune me sert de porte de sortie ou de soupape de sécurité.

J’arrive pas à m’en sortir. Les fameuses montagnes grises, il y en a partout. Quand je dis partout c’est vraiment partout. En plein milieu d’un champ ou au travers d’une forêt. Sur le bord de la route ou au loin dans la vallée. Partout.

Je suis passé par la suite à Princeville. L’endroit où la poutine a été inventée apparemment. C’est du moins ce que m’a affirmé le plus sérieusement du monde le tenancier de l’établissement où je logeais. Il me l’a racontée lui la vraie histoire de la poutine. En tout cas, il a vraiment l’air d’y croire, lui. Ça viendrait apparemment de quelqu’un qui travaillait à la fromagerie Princesse qui, quand son « shift se terminait le matin, allait toujours prendre une bière avec du fromage en crottes dans un sac de papier dans une taverne je crois et à un moment donné, il s’est dit que ce serait bon avec des frites et de la sauce. J’oublie probablement quelques détails mais selon lui, c’est très vrai comme histoire. De là à savoir si ladite invention de Princeville est arrivée avant celle de Warwick, de Victo, de Louiseville ou même de Ste-Ursule, je ne saurais le dire puisque l’histoire locale ne semble pas en parler.

Le retour

Aujourd’hui à mon retour, j’ai d’abord vidé les détritus (comme le dirait si gentiment Craquepoutte, charmant personnage de la très populaire série télévisée sur Télé-Québec et que ma fille adore) de mon véhicule moteur vers la poubelle parce qu’à la suite d’un périple semblable, il y a un paquet de trucs qui peuvent s’amonceller et qui font de mon « Winnebago » qui n’en est pas vraiment un, un lieu qui pourrait avantageusement se comparer à un dépotoir. J’ouvre donc le compartiment à déchets et quelle ne fut pas ma surprise de constater que ma poubelle n’y est plus. Je ne m’affole pas. Peut-être que Chantal avait des plans pour ledit contenant et que je n’étais pas au courant. Quel mystère! Sans plus attendre, je décroche le combiné d’Alexandre pour tenter une communication conventionnelle versus IP. Quel bonheur, ma blonde répond. Sans trop montrer mon actuel désarroi, je m’informe discrètement à propos de la poubelle. Genre, l’a-t-elle ramassé mardi matin? Avait-elle des plans la concernant? Aucun plan et elle ne l’a même jamais vue. Quelle misère! Je me suis fait voler ma poubelle et pire encore, peut-être même son contenu! Où s’en va-t-on? Je vous le demande.

Pour ceux qui n’auraient pas trop d’idées sur le sujet, je serais tenté de répondre que c’est probablement vers une longue fin de semaine. Vivement qu’elle arrive avec sa pluie et tous ses nuages.

Bref, vive la Reine, Dollard ou même les patriotes. En autant qu’on a le congé!

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