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Des fois, vaut mieux l'écrire que de le subir. Confucius

vendredi 17 juin 2011

Un ptit souper de famille

Si je vous dis qu’on peut mettre des ananas dans le four à micro-ondes, me croirez-vous? Peut-être que oui, peut-être que non. Vous seriez mitigé, sceptique? En tout cas, c’est ce que devais avoir l’air ma face quand une amie m’a sorti ça de son sac. Pas l’ananas mais bien l’idée. Faut dire qu’autour d’un bon repas et d’une bonne bouteille, surtout une bonne bouteille, les idées fusent généralement de toute part. Pour ce qui est des idées, elle ne donne pas sa place la fille et avec même pas de vin, souvent.

Je ne donnerai pas de nom mais elle se reconnaîtra probablement mais disons simplement qu’elle fait partie du corps enseignant de l’école de Marilou. Vous savez, Marilou ma fille de bientôt huit ans qui se pose des millions de questions et qui espère gros gros gros passer en troisième l’an prochain. On ne le saura officiellement que mercredi prochain mais je pense qu’elle a bien travaillé pour y arriver.

Je reviens à mon fameux souper d’hier qui consistait à souligner la fin d’une belle année avec du bien bon monde. Tout le bon monde n’y était malheureusement pas tous mais les survivants étaient sur place. Nous étions donc une bonne dizaine à rigoler et à discuter de toutes sortes de sujets aussi variés les uns que les autres. Un peu de hockey parce qu’un fafan des Bruins était assis à la table – nous avons été assez gentils pour l’accepter malgré tout. Ça parlait aussi de politique, mais pas trop. J’ai entendu deux gars discuter très sérieusement de cuisine! D’autres jasait « école » et enseignement pendant que tout près, des parents évoquaient des situations auxquelles leurs enfants avaient été confrontées. Toutes sortes d’expériences! Probablement d’autres sujets ont été abordés mais comme mon ouïe n’est pas des plus efficaces et que mon ptit côté féminin n’est pas encore assez développé pour capter et surtout comprendre plus d’une conversation à la fois, j’en ai manqué plus d’une.

Je reviens donc à mon ananas… apparemment qu’il faut le laisser dans le micro-ondes pas plus de 45 millisecondes! Votre micro-ondes chez vous est gradué comment? Me semble que celui qui trône dans la cuisine chez moi ne peut pas se graduer en si petite portion. Je repensais à cela ce matin et je me disais que ça n’avait pas de bon sens. Venant d’une personne aussi exceptionnelle qu’elle dit d’elle-même par contre, c’est possible. OK, je vous raconte. À un moment donné elle m’a déclaré le plus sérieusement du monde qu’elle n’avait qu’un rein, le gauche – le fait que ce soit le gauche ne doit pas être très grave, mais bon – elle a aussi en stock un utérus en forme de cœur – ça c’est elle qui le dit et on doit la croire sur parole parce qu’elle me semble une femme de parole – un œsophage rétrécit – j’imagine qu’elle l’a mesuré à un certain moment et qu’à un autre moment, genre moment X + 1, elle l’a remesuré et qu’il y avait une différence, un écart, genre, type – elle a aussi un fil de métal dans le nez mais je n’ai su le déceler à l’œil nu comme qu’on dit dans les films et en terminant cette interminable phrase sans prendre son souffle, elle a ajouté toujours du même souffle qu’elle était une personne vraiment exceptionnelle! Moi, j’étais essoufflé! Pas elle. J’ai repris une autre gorgée de vin, ça a passé. Pas juste le vin mais l’idée aussi.

Comme quoi, on est souvent entouré de gens exceptionnels et on ne s’en rend pas toujours compte.

Dans le carnet

Je marchais l’autre soir sur Ste-Catherine dans le coin de Papineau, c’est le coin où je travaille… et la rue est fermée aux automobiles pour l’été et soudainement, sort d’une maison un bonhomme qui me semble tout à fait normal, sauf qu’il porte sur ses épaules deux magnifiques aras – des perroquets, genre – d’un vert, comment dire, de perroquets. Je le suis un peu parce que les oiseaux en général me fascinent toujours un peu. À un moment donné, le monsieur ara ralentit sa démarche, je me demande bien pourquoi. Je diminue donc le rythme aussi question de m’inventer une autre aventure à raconter. En face de lui s’approche à ce moment une femme à peu près normale… pour le coin dans lequel nous sommes. Le seul point de démarcation que j’ai pu noter à ce moment, ce sont ses cheveux : Ils étaient verts, le même vert que celui des aras sur les épaules du monsieur tout aussi normal. J’en ai déduit qu’elle devait être la mère des deux oiseaux et j’ai continué mon chemin.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Mon Dieu (utilisé ici à titre d'expression et non à titre de votre surnom...), comme j'ai ri!
AMEN!

Albal a dit…

Salut qui que tu sois et qui me traite de son dieu seulement dans son expression et non de titre!
Content que tu aies ri... mais t'es qui, dit?

Jass a dit…

Salut Balleux!!! Tu sais que tu es entouré de gens exeptionnels aussi, possédant un sein plus gros que l'autre!!!

Albal a dit…

Faudrait ben mesurer...